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ECOUTE...

Toi l'égarée sur une terre en devenir

Tu cherches ta place dans l'univers de la mouvance

Perdue, tellement fragile, tu cours vers l'avenir

Arrête, saisis l'instant, hors lui tout n'est qu'errance...

Puise alors de la terre les émouvants parfums

Ecoute brûlante chanter l'oiseau dans le matin

Dans quelques heures les instants doux seront défunts

Vis les vaillantes, et cesse de songer à demain...

Dégage la tête, le cœur pourra croire au bonheur!

J.G.

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Je remercie la providence

Songerie

Je souris et murmure: étrange,
En pensant à ma destinée.
Je termine une bonne année.
Sans doute sur moi veille un ange.

Bien peu d'âmes sont épargnées.
Après une longue existence,
Elles endurent des souffrances.
N'ai pas besoin d'être soignée.

Je remercie la providence,
Pouvant m'activer à loisir,
Profiter de nombreux plaisirs,
Sans m'embarrasser de prudence.

Est-ce là l'effet de la chance
Ou plutôt celui d'une loi,
Qui judicieusement octroie,
Une indicible récompense.

11 mai 2017

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Rafraîchissante souvenance

Attentive dans le silence,
Le corps, l'âme et l'esprit en paix,
J'existe en ce matin de mai,
Qui est dépourvu de brillance.

Le corps, l'âme et l'esprit en paix,
Je contemple le ciel immense,
Qui est dépourvu de brillance.
Rien de nouveau n'y apparaît.

Je contemple le ciel immense,
D'un blanc à peine coloré.
Rien de nouveau n'y apparaît.
Ô le charme de la mouvance!

D'un blanc à peine coloré,
Se détachent sans turbulence,
Ô le charme de la mouvance!
Des îlots aux contours dorés.

Se détachent sans turbulence
Et voguent jusqu'à moi, tout près
Des îlots aux contours dorés,
Pleins des saveurs de mon enfance.

11 mai 2017

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Poussière de mots

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D'abord le jeu des images, puis, la fuite des mots
S'insérant dans les profondeurs de la trame
Et enfin le langage venant saisir ma plume
Par son rythme laissé libre.

De l'obvers à l'optique, affleurent les particules
Verbales, qui, s'intriquant à l'instance aurorale
Compose l'épaisseur de l'alliance sémantique
Du geste et des mots.

Dès lors, le parallèle vaporeux fait écho sur l'épure,
Où sensualité, nostalgie, érotisme
Surprend mon regard linéaire en devenant tactile,
Prégnant mon esprit par son touché visuel unique.

Sous ma main, obsession, révolte, vertige,
Circulent sur le lit de mes vers suscitant l'ouverture
D'une jonction dialectique où le pouvoir alchimique
Aux contours charnels, se matérialise.

Diverses formes de caractères, de syllabes se chargent
De la revenance figurée ou sur les versants
Du grain de page, s'articule leur présente anatomie
Livrant à l'œil le discours de l'être et de l'ombre.

Au-delà de la communion des émotions latentes,
Bien au-delà des signes pulvérisés des fragments discontinus,
Sous la pointe de cristal, l'interstellaire devient
Un instant total entre corps conducteur et récepteur.

C'est dans cette unité sémiotique temporelle
Que l'achèvement de la complétude se nourrissant
De la flamme qui éclaire, confère à l'ipséité de l'Être de papier
Qu'une existence spectrale.

Nom d'auteur Sonia Gallet

recueil © 2017

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ADMINISTRATEUR GENERAL

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Attention changement : La prochaine fête de remise des recueils aura lieu le samedi 24 juin 2017 en la galerie de 18h 30 à 22h 30. Renouvellement de la fête-concert et édition d’un recueil d’art dans le prolongement du 10ème anniversaire de l’Espace Art Gallery en 2015. L’Espace Art Gallery édite 1 nouveau recueil d’art concernant 12 artistes qui ont exposé dans la Galerie. Ces recueils seront offerts gracieusement à ces 12 personnes.

 

Infos sur http ://www.espaceartgallery.eu/editions/ Une troisième séance publique sera dédiée afin d’offrir le cinquième volume de cette collection aux artistes ayant bénéficié d’un article d’exposition sur Arts et Lettres en 2016. Un concert précédera cette séance de remise des recueils et sera suivie du verre de l’amitié. 

 

Le premier « Tiré à part » édité par « Les Éditions d’Art EAG » a été publié pour le billet d’art de l’artiste Jacqueline Kirsch. Publication réalisée à la demande de l’artiste à partir de son billet repris dans la collection « États d’âmes d’artistes » aux « Éditions d’Art EAG ».

Des « Tirés à part » seront imprimé recto-verso couleurs pour les prochains artistes. Tirages  pour 100 exemplaires et plus au prix de 5 € pièces et pour moins de 100 exemplaires au prix de 7 € pièces. Voir le lien comme exemple : http : //www.espaceartgallery.eu/editions/

 

Le deuxième tiré à part est en préparation pour l’artiste peintre française Christine Bry. Sa maquette est en cours. Il en est de même pour le troisième tiré à part pour l’artiste française Odile Blanchet. Tous deux repris dans le recueil n° 5 de 2016. Ils seront remis aux artistes lors de la remise des recueils du 24 juin 2017. Voir la description ci-avant.

 

À l’initiative de l’Espace Art Gallery, d’Arts et Lettres et des éditions M.E.O. nous avons le plaisir de vous convier aux « Rencontres littéraires de Bruxelles ». Cela se déroulera dans la galerie chaque dernier mardi du mois à 19h. La première rencontre aura lieu le mardi 30 mai. Cela sera annoncé sur mon site Internet ainsi que ma page Facebook et Arts et Lettres.

 

La galerie a créé une nouvelle page « Événements », qui fait suite à la nouvelle page « Collections », sur son site. Ainsi toutes les activités autres que les expositions dans la galerie seront présentées. Tel que les vernissages événements avec reportage photos sur les participants présents et les ambiances, concerts, présentations de livres, soirées annuelles de remises des recueils d’art aux artistes présents dans les recueils d’art, présence à d’autres événements extérieurs, partenariats avec d’autres galeries ou associations culturelles, etc…

 

D’autres projets sont dans les cartons et seront annoncé prochainement dans cette même rubrique. Soyez attentif à la lecture de mes prochaines programmations…

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               ENTRE REVE ET FEMINITE : L’ŒUVRE DE CHRISTIAN CANDELIER       

Du 30 – 03 – au 30 – 04 - 17, l’ESPACE ART GALLERY a consacré une exposition axée sur l’œuvre du sculpteur français, Monsieur CHRISTIAN CANDELIER, intitulée COURBES ET DOUCEURS.

Jamais l’intitulé d’une exposition n’a été aussi juste : COURBES ET DOUCEURS. La matière s’étale sur la surface comme une marée lumineuse pour se répandre de courbe en courbe. Car les courbes, ce n’est pas ce qui manque dans l’œuvre de cet artiste, amoureux d’un concept moteur devant animer l’image, celui de la « beauté », considérée par Hegel comme le summum de l’esthétique. Cette beauté hégélienne, l’artiste la conjugue avec une vision personnelle de la Nature que le corps sensuel et étiré de la Femme, exprime dans chacune de ses courbes soutenues par un étirement à la fois tendre et délicat. Quoique différemment exprimé, l’on retrouve dans ses sculptures le mouvement ascensionnel d’un Rik Wouters (pensez à la VIERGE FOLLE – 1912-

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bien qu’il s’agisse là d’une œuvre de grandes dimensions), l’envol vers un ailleurs qui émerge au regard. Les pièces ici exposées sont majoritairement de petites dimensions. Et c’est précisément là que réside le tour de force. Le petit format n’éclipse en rien la sveltesse du corps. Que du contraire : il le met en exergue ! L’étirement qu’il produit se prolonge sur toute la surface. Celui-ci non seulement englobe l’espace mais l’engendre, en ce sens que, précisément, l’œuvre se dévoile sous toutes ses facettes, au fur et à mesure que le visiteur tourne autour d’elle. Tout se dévoile sous le regard. Tout se crée par cette mécanique articulée du regard, du mouvement dont le visiteur est à l’origine et de l’étalement de la forme comme résultat d’une alchimie spatio temporelle. A ce titre, l’artiste présente ses pièces sur un socle parfaitement adapté aux dimensions de la sculpture. Mais revenons un instant sur la question de la Nature. Il y a manifestement deux écritures plastiques différentes dans l’œuvre de l’artiste. Il nous propose, dans un premier temps, des créatures lisses à souhait, assurant par le corps deux types d’attitudes : le déploiement vers le haut et le mouvement ramassé par une position concave dans laquelle, recroquevillée sur elle-même, la Femme touche ses pieds dans une attitude presque foeutale où la finesse des lignes fait que le contact entre les cuisses et les seins forme un cercle intérieur, ouvert au regard pour qu’il se perde dans le vide.

Comme une brassée d’algues, les cheveux descendent, rassemblés jusque sur les pieds : PRISCILLA (36 x 14 x 14 -2,9 kg - bronze).

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L’œuvre de CHRISTIAN CANDELIER propose une exploration des chorégraphies sculpturales, héritées d’un 20ème siècle en quête de nouveaux langages.

Ces langages sont, avant tout, basés sur une conception nouvelle de l’espace. La danse, paradigme de la gestion scénique, a offert au siècle dernier une nouvelle approche corporelle qui déserte les conventions académiques. Doit-on rappeler les contorsions d’Isadora Duncan et le scandale du « Sacre » de Stravinsky-Diaghilev? Il s’agissait là d’une volonté de libération exprimée à l’intérieur d’un cadre sociopolitique représenté par l’espace scénique. Le corps, en expansion, était là pour le briser.

Avec DELPHINE (21 x 21 x 46 – 5 kg - bronze),

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CHRISTIAN CANDELIER aborde à sa manière, une thématique maintes fois explorée par bien des sculpteurs, à savoir l’extase. L’extase se développe sur trois voies d’expression : l’érotisme, le sacré religieux pour se retrouver dans le dénominateur commun de la transe. L’artiste nous livre ici une possibilité d’expression parallèle, celle de la joie. Cette fuite ascensionnelle à partir du sol, donc de l’élément chtonien pour atteindre l’ouranien témoigne d’une sémantique associée au bonheur. L’élan part de la jambe gauche, conçue pour former une diagonale (si l’on regarde la pièce de profil), reprise par le buste, légèrement relevé, portée à son terme par la tête. Analysée de face, un déséquilibre, assuré par sa jambe droite posée sur la gauche, comme pour la stabiliser, nous offre un buste dressé vers l’avant, surmonté d’une tête légèrement penchée vers sa droite, faisant office de « répondant » à la force de la diagonale. Reposant sur sa droite, la tête est comprise entre ses mains. Le socle (élément dont nous reparlerons plus loin) est d’une importance capitale car il sert, si l’on veut, de « piste » à l’élan fourni par le corps. Celui-ci part d’un coin du socle (considéré comme espace concrètement visible – à l’instar d’une scène de théâtre - et non pas imaginaire) vers son élancement. Il y a une mise « en suspension » du mouvement considéré comme le segment d’une série d’actes mécaniques.  

Mais à côté de cette finesse d’exécution, tout en traits lisses, figure également une Femme carrément « rugueuse » qui, adoptant globalement les mêmes postures, se sert de son corps pour souligner les tensions de l’effort : DANSEUSE, LA BALLERINE D’EDGARD (20 x 15 x 19 – 2 kg – cire).

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A ce stade, le corps traduit un état aux antipodes de celui de la Femme en extase, étirée dans la sveltesse du geste. La tension due à l’effort s’exprime par une matière « en ébullition », traduisant la mécanique musculaire. Cela est le résultat d’un rendu à base de cire.

Chose absolument impossible à réaliser avec de la terre patinée, propice à réaliser le côté « lisse » d’un corps svelte et languissant. Le dénominateur commun entre ces deux écritures réside dans le fait que ces deux types féminins assument les mêmes proportions physiques longiformes. Il faudrait que prochainement, l’artiste nous montre d’autres pièces du genre de LA DANSEUSE, car concernant l’exposition achevée, il n’y en avait qu’une seule. Ce qui agissait comme un contraste.

MEDITATION (33 x 20 x 30 – 2,6 kg – bronze)

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nous montre la Femme repliée à l’intérieur de sa féminité. Elle est assise sur un globe : globe terrestre ou ventre de femme en gestation, pourriez-vous penser. Rien de tout cela. L’artiste a voulu que le socle (car une fois encore, c’en est un) épouse le module du cercle caractérisant la nature même de la sculpture. Elle effectue une contorsion faisant de sorte que le corps se rétracte vers l’intérieur dans une attitude convexe, vers les tréfonds de la pensée, physiquement exprimée.

Cette contorsion, nous la retrouvons, toutes proportions gardées, chez LE PENSEUR de Rodin où malgré la présence écrasante du volume, la contorsion (ou plus exactement, la semi-contorsion) du personnage, également nu, fait que la pensée s’exhale de la matière. Nous évoquions, plus haut, la « chorégraphie ». La chorégraphie vient de la danse, c'est-à-dire du théâtre.

Par sa « transe », CARMEN (18 x 28 x 30 – terre cuite patinée)

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provient directement du théâtre antique en évoquant, notamment, « Les Bacchantes » d’Euripide, que le sculpteur grec du 4ème siècle avant J.C., Scopas, a magistralement transposé dans sa célèbre « Ménade aux chevreaux ». Par sa torsion ainsi que par le rejet du buste en arrière assuré par la tête, CARMEN, par l’unité de ses jambes autant que par celle des cheveux aboutissant au même point avec ses bras, vers la gauche, déstabilise l’équilibre de l’œuvre et lui impose une série de rythmes. Bien sûr, comme dans toute sculpture, il y a des pleins et des vides et l’on réalise que l’écriture plastique de l’artiste se fait dans l’évidement. Cette constatation est toujours provoquée par l’extrême finesse des traits. A l’analyse, cette pièce est sortie d’un creux, prenant naissance dans le bas, engendrant les pieds de la sculpture et remontant progressivement jusqu’à s’unir avec le corps pour que vive le volume.

Seule pièce de l’exposition exécutée sans modèle, elle est une invocation à la transe bachique, unissant l’œuvre et son démiurge dans une même ivresse.

Les visages sont rarement évoqués. Celui de CARMEN est littéralement coupé en son milieu par une droite faisant s’unir les deux parties de la face par un angle droit. Cette arête se prolonge jusqu’au cou du personnage. Cette conception épurée du visage se manifeste pour la première fois dans l’art moderne. Par cette volonté d’effacer les traits pour retourner à l’essentiel du volume. Dans ce cas précis, l’artiste a traduit son amour pour Modigliani dans la conception de l’allongement du visage.

Il n’y a que dans LA SONGEUSE (39 x 32 x 95 – 25 kg – bronze),

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la plus grande pièce de l’exposition, que des détails anatomiques tels que les yeux, le nez et la bouche sont évoqués. Ici, le mouvement n’est pas l’œuvre d’une quelconque rotation du torse mais bien d’un axe directionnel de la tête, penchée vers sa droite, comprimée par les épaules légèrement soulevées. Cette pièce pourrait-elle se passer d’un socle ? A-t-elle été conçue pour reposer sur un socle ? A coup sûr, si on la déposait par terre, elle tomberait ou s’affaisserait sur un côté. Le socle en est une partie intégrante.   

Nous évoquions, plus haut, la dialectique hégélienne en rapport avec la « beauté ». L’artiste nous offre une féminité répondant à une série d’images épurées par une patine, à la fois brillante et délicate, ce qui accentue le sentiment de douceur. Le traitement par la courbe répond au besoin d’insuffler une dynamique à l’ensemble : une essence motrice qui protège le personnage de tomber dans un statisme létal. Précisons que le sentiment de « beauté » ne déroute en rien l’artiste de la réalité intrinsèque de la Femme (elle vaut bien évidemment plus que cela !). Néanmoins, l’honnêteté intellectuelle nous incombe d’insister sur le fait que quand on a un tel talent, l’on est impérativement obligé d’évoluer dans ce registre au risque de tomber dans le « déjà vu ».

En ce sens que, s’il est reconnu que l’esthétique (en l’occurrence hégélienne) régit sa démarche, il ne faudrait pas qu’il tombe dans le piège de l’esthétisme. Il arrivera un jour où ce besoin se ressentira de lui-même.

A la question de savoir s’il est conscient du fait qu’intituler ses créations par des prénoms féminins aussi « légers » que Delphine, Carmen ou Géralda risqueraient, pour ainsi dire, de les « désacraliser », par rapport à l’enjeu dont ses œuvres se revendiquent, l’artiste répond qu’elles existent par leur prénom. Qu’il l’a inventé ou qu’il peut  l’avoir emprunté à ses modèles.

La seule touche « érotique » qui effleure la Femme se ne se concrétise pas par sa nudité mais bien par la présence du chapeau qui lui couvre la tête. L’artiste estime qu’un élément aussi léger qu’un chapeau peut habiller une femme car il sert de contrepied à sa nudité tout en la mettant en exergue. Par cet aspect, il renoue avec les classiques grecs, car ce qui à leurs yeux, conférait le divin aux héros, ce n’était ni l’expression du visage ni encore moins les attributs vestimentaires mais bien la nudité du corps.

L’artiste s’est-il déjà essayé à la sculpture monumentale ? Aussi surprenant soit-il, la réponse est non. Bien que l’on ait parfois le sentiment que certaines pièces de petites dimensions pourraient servir de « prototypes » à des compositions de tailles plus importantes.

L’idée d’un rapport avec la Nature se ferait alors sentir de façon plus vive. Car ses œuvres pourraient être parfaitement intégrées à l’intérieur d’un cadre naturel tel un parc, renforçant le côté « heimat » qui sied précisément à cette conception de Nature transcendée par l’image de la Femme. Cette image, l’artiste la conçoit  tendre et lisse, axée dans une continuité linéaire. Seule dans son intimité, elle provient de l’Antiquité classique et se veut l’interprète du « beau », à la fois comme expérience esthétique mais également tactile car si ces pièces sont « lisses », c’est surtout parce qu’elles invitent au toucher, à la caresse. A cela s’ajoute alors une dimension charnelle, opposée à l’intellectualisme froid de certaines œuvres d’aujourd’hui.  

Autodidacte, ayant participé à des stages chez plusieurs sculpteurs, CHRISTIAN CANDELIER travaille la terre chamotée fine. Il adore la malaxer, augmentant ainsi ce sentiment charnel du toucher. L’énergie est son credo. Après avoir laissé le temps s’écouler sur sa création, il y jette un second regard en la faisant tourner sur elle-même dans le but de voir s’il est toujours « en accord » avec ce qu’il a voulu exprimer.

S’il ne l’est pas, il retravaille la pièce dans le vif et n’hésite pas à « en faire trop », comme il dit, en augmentant des torsions. Et c’est à la lumière rasante qu’il traque les imperfections toujours en faisant tourner la sculpture. 

Nous avons cité plus haut Modigliani en guise de référence. Néanmoins, son berceau demeure le classicisme et des sculpteurs tels que Donatello, Rodin et Camille Claudel (tous issus de Michel-Ange, lui-même se référant aux Grecs) sont à l’origine de son geste créateur. C’est pendant ses Terminales qu’il a découvert Hegel et ses principes d’Esthétique. Féministe convaincu, il prône une égalité sans failles entre l’Homme et la Femme. D’un point de vue professionnel, il a toujours admiré la sensibilité du travail des artistes femmes fait d’élégance, de douceur et de tendresse.   

L’œuvre de CHRISTIAN CANDELIER est une ode à la Femme qui, intrinsèquement, nous pose une question : la féminité est-elle un fruit de la Nature ou bien l’expression vivante d’un rêve ? Au visiteur (quel que soit son genre !) d’y répondre.

François L. Speranza.

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Une publication
Arts
 
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Lettres

N.-B.: Ce billet est publié à l'initiative exclusive de Robert Paul, fondateur et administrateur général d'Arts et Lettres. Il ne peut être reproduit qu'avec son expresse autorisation, toujours accordée gratuitement. Mentionner le lien d'origine de l'article est expressément requis.

Robert Paul, éditeur responsable

A voir:

Focus sur les précieux billets d'Art de François Speranza

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Christian Candelier  et François Speranza: interview et prise de notes sur le déjà réputé carnet de notes Moleskine du critique d'art dans la tradition des avant-gardes artistiques et littéraires au cours des deux derniers siècles

(avril 2017 photo Jerry Delfosse)

                                                                                                            

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Une décision questionable

Soliloque

Je veux comprendre pourquoi j'aime
Ou n'apprécie pas quelquefois
Une réaction de moi-même.
Alors j'en cherche le pourquoi.

Causer un plaisir à quelqu'un
Crée toujours un instant de grâce.
Peut y circuler un parfum.
En sympathie, on se prélasse.

Je me suis montrée généreuse
Envers une femme étrangère
Alors qu'elle était anxieuse.
Sa détresse fut passagère.

Elle n'a cure que j'existe,
Ne m'a jamais remerciée.
Cela ne m'a pas rendu triste.
Ne lui suis nullement liée.

La maladie, présentement,
La fait paraître pitoyable.
Je m'en éloigne cependant,
Ne lui serai pas secourable.

9 mai 2017

 

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administrateur théâtres

Le chœur La Psalette de Bruxelles chantait samedi soir avec le BPO, le Brussels Philarmonic Orchestra, dans une très belle prestation à l’église du Collège Saint- Michel don le vrai nom est l’église Saint-Jean-Berchmans ! On aime vraiment retrouver la musique sacrée dans son cadre naturel, un lieu sacré aux belles perspectives avec une belle acoustique, des pierres qui prient, des voûtes, des colonnes, des vitraux brillants de spiritualité. Avec une cinquantaine de membres, cette formation chorale belge fête bientôt ses 60 ans d’anniversaire et pratique un vaste répertoire allant de la Renaissance à … Jacques Brel.


Au programme, le Gloria en ré majeur (RV 589) de Vivaldi, en 11 mouvements qui invitent au recueillement et à la profondeur.  Que le temps suspende son vol et que l’assemblée pénètre au cœur de l’essentiel! Le Gloria sera exécuté avec pause entre chaque partie, y compris après le titre.

Cela commence par un ensemble soyeux sous la direction de David Navarro Turres et le Brussels Philarmonic Orchestra, le crescendo envoûtant se déploie sur le pro nobis. Le duo de solistes sopranos s’empare alors de l’ivresse angélique du Laudamus te. C’est très contrasté car la première soliste, Anh Dang qui chante pour la Psalette de Bruxelles incarne l’humilité et l’innocence de la fragilité, tandis que Astrid Defauw, soprane professionnelle, incarne une flamboyance un peu écrasante, il faut le dire. Ainsi, deux aspects opposés de notre humanité s’entrelacent à la louange du Seigneur et le cœur penche vraiment pour la plus vulnérable! Par la suite, on devra attendre un peu longuement l’entrée du Dominus deus, au 5e verset car il semble que les partitions du clavecin se soient subrepticement mélangées ou volatilisées… De notre place entre les premières colonnes, c’est le cœur battant que nous regardions l’instrumentiste désemparée, puis vivement assistée par un collègue, mais l’ensemble de l’assistance, tout comme le chef d’orchestre d’un calme impeccable, ont fait mine de ne rien entendre de ce blanc anormalement prolongé… Puis la musique reprend son vol, célébrons la vie, Alleluia ! Le lieu sacré où se déploie la musique est baigné de grâce et de joie, les violons bien  allègres dans le verset 6, la contrebasse intensément présente, pour terminer sur un Vivaldi solaire dans les versets 9 et 10. Seul regret, l'absence de podium pour l'orchestre.  


La deuxième partie du concert était une véritable surprise, le Magnificat de John Rutter, un compositeur anglais contemporain de renommée internationale étant à l’affiche. Ce dernier est titulaire du Lambeth Doctorate of Music reçu des mains même de l’archevêque de Canterbury en reconnaissance de sa contribution à la musique sacrée. Et quelle contribution ! cette splendide œuvre de feu et de sacre fut créé au Carnegie Hall de New York par le Manhattan Chamber Orchestra, des chœurs et la soprano Patricia Forbes, le 26 mai 1990, sous la direction du compositeur. Le Magnificat, le cantique de la Vierge Marie, faisait traditionnellement partie de l’antique rite des Vêpres dans l’église romaine médiévale. Après la Réforme, il devait être intégré aux services en soirée des églises luthériennes et anglicanes.

Le voici, rythmé, percutant dès les premières mesures, dépoussiéré, remodelé, mis au goût de la modernité, swing garanti à l’appui. Textes latins et anglais de souche s’interpénètrent, chant grégorien et accents jazzy dialoguent gaiement. Le public jubile. La harpe a un beau rôle, les voix séraphiques - des voix de jeunes garçons anglais, à s’y méprendre - dessinent « Of a rose, a Lovely Rose », un merveilleux poème en l’honneur de la Vierge. Des percussions très actives, dans Quia fecit mihi, la toute-puissance divine incarnée par l’orgue. La merveilleuse soliste mezzo Julie Prayez , planera avec des ténors solistes issus du chœur, dont Daniel Lipnik,  dans le Sanctus vibrant, lumineux, aux harmonies voluptueuses. Fecit potentiam est enlevé, les femmes exaltent l’humilité et la douceur dans des sonorités crémeuses. La soliste persévère dans une douceur angélique et vibrante à la fois. Les voix d’hommes et de femmes sont bien cintrées et nettement contrastées. Les bois donnent de la rondeur. Et le Sicut erat in principio donne toute sa place à un chœur triomphant, la soliste continuant de briller dans un merveilleux équilibre sur cordes et harpe, avant l’Alleluia aérien couronné par une flûte en flèche vers le ciel.

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administrateur théâtres

Exposition d’illustrations contemporaines chinoises, entre mythes et modernité

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Du 5 au 23 mai 2017, le Centre Culturel de Chine à Bruxelles accueille une exposition inédite :

plus d’une soixantaine de dessins et de peintures illustrant les origines de la civilisation chinoise ainsi que les aventures de ses héros mythiques sont mis en lumière à Bruxelles sous le nom « Where the dream begins : Creating the World » (« Là où le rêve commence : la création du monde »).

Quatre des artistes exposés ainsi que des représentants de la Shanghai Chinese Painting Academy – maître d’œuvre de l’exposition –  se sont rendus  tout spécialement à Bruxelles pour  le vernissage de l'exposition. 

Une diversité des styles et des techniques

Au total, pas moins de 68 illustrations classées en 17 collections composent l’exposition. Chacune de ces collections mettra en image des styles chinois très distincts grâce à l’identité artistique marquée de chacun des artistes exposés.

Le visiteur est confronté avec une grande diversité des styles et des techniques utilisées : encre de Chine, peinture à l’huile, peintures traditionnelles chinoise, pastels et même images digitales figurent au programme.

Un nouveau souffle pour l’illustration et la bande dessinée chinoise

Cette exposition se veut moderne et contemporaine, toutes les œuvres exposées ayant été réalisées en 2016. Elle s’attache surtout à faire connaître l’Histoire de la civilisation chinoise au travers de sa thématique. La richesse culturelle de la Chine s’y ressent également : les artistes exposés sont de tous âges et proviennent des quatre coins de la Chine. Spécialistes de l’illustration et de la bande dessinée chinoise, ceux-ci partagent le même souhait : en prenant part au projet, ils espèrent apporter un nouveau souffle à la créativité chinoise et offrir des œuvres inédites au grand public. Ce  large projet de la Ville de Shanghai, berceau de la bande dessinée,  vise à illustrer l'histoire de la civilisation chinoise par le biais de réalisations d'artistes contemporains et "représente le fruit d'un travail récent de recherche sur les mythologies chinoises, très populaires en Chine, qui se transmettent tant à l'oral qu'à l'écrit", explique Jianjun Tan, vice-directeur de la Shanghai Chinese Painting Academy, maître d'œuvre de l'exposition. "Nous sommes ravis de voir que cette exposition permettra d'ouvrir un dialogue entre la Chine et l'Occident".

Les bandes dessinées de poche, ou lianhuanhua, ont été publiées pour la première fois dans les années 1920 et étaient une source majeure de divertissement public. Dans les années 1950 et 1960, ils ont même été utilisés pour faire connaître les politiques gouvernementales, en particulier pour les personnes qui ne pouvaient pas lire.  Les premières bandes dessinées présentaient des légendes folkloriques et des personnages d'opéra. Des illustrateurs notés ont été rédigés pour le travail. L'apogée des bandes dessinées a pris fin pendant la «révolution culturelle» (1966-76), mais ils ont commencé à revenir à la fin des années 1970 jusqu'au milieu des années 1980.  Les bandes dessinées étaient généralement vendues dans des kiosques à Shanghai, mais l'ère numérique rapide a détourné l'attention de nombreux jeunes lecteurs du genre.  "Nous espérons que cette série de plus de 30 œuvres basée sur des mythes chinois va relancer les bandes dessinées dans un cadre contemporain"

 

020170428201508.bmp“Pangu Creates the New World” by Feng Yuan part of the project “Creating the World — Literary and Artistic Works on Chinese Creation Myths.”

Axing Xi est un peintre au style unique adepte de l’art folklorique chinois, travaillant tout en nuances et avec une  inclination marquée pour le  mystère. Une des légendes contées en image est  celle de la création des humains par Fuxi et Nuwa.* 

Les deux divinités mythiques Fuxi et Nuwa  quittent en volant  les montagnes de Kunlun  pour aller vers l'ouest,  région désolée et désertique  à l’époque. Nuwa pense que ce serait merveilleux s'il y avait des humains  à son image  dans ce monde. Elle  ramasse alors  de la boue  de ses mains fait une copie d'elle-même,  d’après son reflet dans un ruisseau. Miraculeusement, une  figure de d’argile  apparaît. Nuwa  prend alors  une branche de rotin vert, la plonge dans la boue et agite la branche. Des milliers de gouttes de boue  sont projetées  dans toutes les directions à travers les airs. Nuwa tenant  le bras de Fuxi  vole dans le ciel. Comme l'air dans leur sillage est tombé sur les gouttes de boue, chacune est  immédiatement transformée en être humain. Tous les humains descendent alors au sol et se dispersent dans toutes les directions pour constituer  les premiers ancêtres de différentes tribus  humaines.

 Ici la légende de la princesse Leizu qui enseigna le tissage de la soie.

Image associée Xiaofang Ding peintre créatif s’attache lui à apporter une touche de modernité à la peinture traditionnelle chinoise.

 du 5 au 23 mai, être visitée en famille

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ils ont intérêt à amener leur carnet de dessin car ils peuvent sûrement  y puiser de l'inspiration pour leurs  propres œuvres picturales! 

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https://matricien.org/patriarcat/mythologie/nuwa/

China Cultural Center in Brussels

Adresse : Rue Philippe Le Bon 2, 1000 Bruxelles
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administrateur théâtres

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SINGING BRUSSELS CELEBRATION WEEKEND

Un weekend tout en chœur. Voilà l’ambition du Singing Brussels Celebration Weekend. Les 20 et 21 mai prochains, deux jours durant, BOZAR vibrera au son d’une trentaine de chœurs amateurs et professionnels. C’est le projet Cantania, une chorale de 660 élèves dans une production musicale 100% belge, qui ouvrira les festivités. Le dimanche, un grand concert participatif avec VOCES8 viendra ponctuer les dialogues de choeurs. Et c’est sur l’Hymne à la joie, interprété par le Collegium Vocale Gent et l’Antwerp Symphony Orchestra, sous la baguette du maestro Herreweghe, que se clôtureront ces deux journées dédiées à la joie de chanter.

Les 20 & 21 mai 2017 – Palais des Beaux-Arts

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Pour ouvrir les festivités le samedi 20 mai, 660 élèves issus d’une vingtaine d’écoles primaires bruxelloises interpréteront ensemble l’œuvre musicale originale imaginée pour le projet Cantania par le compositeur belge Jean-Philippe Collard-Neven et les poètes nationaux Laurence Vielle et Charles Ducal « L’Ecole en cavale/ Schoollopen op straat ».

Et tout au long de cette troisième édition du Singing Brussels Celebration Weekend, ce ne sont pas moins de 30 choeurs, amateurs ou professionnels, qui se produiront dans tout le Palais des Beaux-Arts.  Venus de tous les coins de Belgique, ils interpréteront une variété d’œuvres chorales. Grande nouveauté de cette année : certains chœurs se produiront en binômes, afin de promouvoir la diversité des univers musicaux et la rencontre entre choristes.

 

Outre ces concerts et dialogues, un des points d’orgue du weekend est le grand concert participatif du dimanche 21.05. Tout le monde est invité à se joindre à l’ensemble britannique VOCES8, dirigé par Paul Smith, pour entonner dans la salle Henry Le Bœuf Hymn to our City, une pièce vocale composée spécialement pour cette occasion. Cet hymne, point culminant du Singing Brussels Celebration Weekend, est une ode à la ville

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La répétition, à laquelle notre chorale participe (ICB International Chorale Brussels directed by John Brown)   et  est ouverte à la presse aura lieu avec VOCES8                      le 15.05 de 18 :30 à 21:30.

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Divers ateliers de chant ponctueront par ailleurs le weekend, dont plusieurs pour enfants de 3 à 5 ans avec ou sans leurs parents. Parmi les autres ateliers : corps et voix, improvisation, musique des caraïbes, … Il y en a pour tous les goûts, et ils ne nécessitent pas  de connaissances préalables. L’envie de chanter est le maître-mot.

Le weekend se clôturera sur un concert du Collegium Vocale Gent, sous la baguette du très grand Philippe Herreweghe. Avec l’Antwerp Philharmony Orchestra, ils interpréteront notamment la célébrissime Symphonie N°9  de Beethoven, l’Hymne à la joie. Une digne clôture pour deux jours dédiés à la joie de chanter.

 

Ce week-end est une initiative du projet Singing Brussels, qui promeut le chant comme expérience collective interculturelle et intergénérationnelle. A travers un événement comme le Singing Brussels Celebration Weekend, qui réunit à travers la pratique du chant collectif toutes les communautés, BOZAR entend se positionner comme un lieu crucial dans la ville et pour la ville, comme un lieu de rassemblement ouvert à toutes les cultures et aux différentes classes sociales. En tant que maison culturelle internationale située au cœur de la capitale européenne, BOZAR se positionne comme un microcosme de la métropole bruxelloise, qui est un modèle de l’hyper-diversité de la société d’aujourd’hui.

 

Le programme complet du Singing Brussels Celebration Weekend sera disponible en ligne ici

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ADMINISTRATEUR GENERAL

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Attention changement : La prochaine fête de remise des recueils aura lieu le samedi 24 juin 2017 en la galerie de 18h 30 à 22h 30. Renouvellement de la fête-concert et édition d’un recueil d’art dans le prolongement du 10ème anniversaire de l’Espace Art Gallery en 2015. L’Espace Art Gallery édite 1 nouveau recueil d’art concernant 12 artistes qui ont exposé dans la Galerie. Ces recueils seront offerts gracieusement à ces 12 personnes.

 

Infos sur http ://www.espaceartgallery.eu/editions/ Une troisième séance publique sera dédiée afin d’offrir le cinquième volume de cette collection aux artistes ayant bénéficié d’un article d’exposition sur Arts et Lettres en 2016. Un concert précédera cette séance de remise des recueils et sera suivie du verre de l’amitié. 

 

Le premier « Tiré à part » édité par « Les Éditions d’Art EAG » a été publié pour le billet d’art de l’artiste Jacqueline Kirsch. Publication réalisée à la demande de l’artiste à partir de son billet repris dans la collection « États d’âmes d’artistes » aux « Éditions d’Art EAG ».

Des « Tirés à part » seront imprimé recto-verso couleurs pour les prochains artistes. Tirages  pour 100 exemplaires et plus au prix de 5 € pièces et pour moins de 100 exemplaires au prix de 7 € pièces. Voir le lien comme exemple : http : //www.espaceartgallery.eu/editions/

 

Le deuxième tiré à part est en préparation pour l’artiste peintre française Christine Bry. Sa maquette est en cours. Il en est de même pour le troisième tiré à part pour l’artiste française Odile Blanchet. Tous deux repris dans le recueil n° 5 de 2016. Ils seront remis aux artistes lors de la remise des recueils du 24 juin 2017. Voir la description ci-avant.

 

La galerie a créé une nouvelle page « Événements », qui fait suite à la nouvelle page « Collections », sur son site. Ainsi toutes les activités autres que les expositions dans la galerie seront présentées. Tel que les vernissages événements avec reportage photos sur les participants présents et les ambiances, concerts, présentations de livres, soirées annuelles de remises des recueils d’art aux artistes présents dans les recueils d’art, présence à d’autres événements extérieurs, partenariats avec d’autres galeries ou associations culturelles, etc…

 

D’autres projets sont dans les cartons et seront annoncé prochainement dans cette même rubrique. Soyez attentif à la lecture de mes prochaines programmations…

 

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ADMINISTRATEUR GENERAL

 

Espace Art Gallery vous présente son sommaire :

 

1.4 Actuellement à EAG

2.4 Prochainement à EAG

3.4 Informations diverses :

Adresse, nouvelles, projets, liens, …

4.4 En pièce jointe : Bruxelles Culture 1 mai : page  5 !

 

 

1.4 Actuellement à EAG

 

 

Exposition mai :

 

Jiri MASKA (République tchèque) peintures & sculptures

« Rythme fantastique »

 

 

Le VERNISSAGE a lieu le 03/05 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Vernissage qui sera agrémenté d’extraits de Musique Celtique interprétés par la harpiste Françoise MARQUET.    

 

Le FINISSAGE les 23 & 24 mai 2017 de 11h 30 à 18h 30.

 

 

2.4 Prochainement à EAG

 

Exposition juin :

 

Ophira GROSFELD (Be) aquarelles & encres de Chine

« Pinceau rythmique »

 

NAHALAL (Fr) peintures

« Paysages intérieurs »

 

Claudio GIULIANELLI (It) peintures

« Dialogues avec la nature »

 

Audrius LAUCIUS (Hu) sculptures

« L’impulsion cinétique »

 

 

Le VERNISSAGE a lieu le 31/05 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Vernissage qui sera agrémenté d’extraits de Musique Celtique interprétés par la harpiste Françoise MARQUET.    

 

Le FINISSAGE les 24 & 25 juin 2017 de 11h 30 à 18h 30.

 

 

La galerie est fermée en juillet pour vacances

En août c’est un Salon d’été

La rentrée Culturelle aura lieu le 6 septembre

 

3.4 Informations diverses

 

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120

 

Nouvelles de la galerie :

 

Nouvelles de la galerie dans mes agendas point 3.4 de mai 2017 :

 

Attention changement : La prochaine fête de remise des recueils aura lieu le samedi 24 juin 2017 en la galerie de 18h 30 à 22h 30. Renouvellement de la fête-concert et édition d’un recueil d’art dans le prolongement du 10ème anniversaire de l’Espace Art Gallery en 2015. L’Espace Art Gallery édite 1 nouveau recueil d’art concernant 12 artistes qui ont exposé dans la Galerie. Ces recueils seront offerts gracieusement à ces 12 personnes.

 

Infos sur http ://www.espaceartgallery.eu/editions/ Une troisième séance publique sera dédiée afin d’offrir le cinquième volume de cette collection aux artistes ayant bénéficié d’un article d’exposition sur Arts et Lettres en 2016. Un concert précédera cette séance de remise des recueils et sera suivie du verre de l’amitié. 

 

Le premier « Tiré à part » édité par « Les Éditions d’Art EAG » a été publié pour le billet d’art de l’artiste Jacqueline Kirsch. Publication réalisée à la demande de l’artiste à partir de son billet repris dans la collection « États d’âmes d’artistes » aux « Éditions d’Art EAG ».

Des « Tirés à part » seront imprimé recto-verso couleurs pour les prochains artistes. Tirages  pour 100 exemplaires et plus au prix de 5 € pièces et pour moins de 100 exemplaires au prix de 7 € pièces. Voir le lien comme exemple : http : //www.espaceartgallery.eu/editions/

 

Le deuxième tiré à part est en préparation pour l’artiste peintre française Christine Bry. Sa maquette est en cours. Il en est de même pour le troisième tiré à part pour l’artiste française Odile Blanchet. Tous deux repris dans le recueil n° 5 de 2016. Ils seront remis aux artistes lors de la remise des recueils du 24 juin 2017. Voir la description ci-avant.

 

La galerie a créé une nouvelle page « Événements », qui fait suite à la nouvelle page « Collections », sur son site. Ainsi toutes les activités autres que les expositions dans la galerie seront présentées. Tel que les vernissages événements avec reportage photos sur les participants présents et les ambiances, concerts, présentations de livres, soirées annuelles de remises des recueils d’art aux artistes présents dans les recueils d’art, présence à d’autres événements extérieurs, partenariats avec d’autres galeries ou associations culturelles, etc…

 

D’autres projets sont dans les cartons et seront annoncé prochainement dans cette même rubrique. Soyez attentif à la lecture de mes prochaines programmations…

 

Infos artistes et visuels sur :

 

Site de la galerie : http://www.espaceartgallery.eu

Le site de l’Espace Art Gallery se prolonge également sur

Le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

Voir: https://artsrtlettres.ning.com/ (Inscription gratuite)

Les critiques de François Speranza sur Arts et Lettres :

Voir : http://bit.ly/265znvq

La galerie est devenue éditrice d’art pour fêter ses 10 ans :

Voir : http://www.espaceartgallery.eu/editions/

Présentations des événements dans la galerie :

Voir : http://www.espaceartgallery.eu/category/evenements/

Ma nouvelle page Facebook qui présente toutes mes actualités :

Voir : https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu/

 

4.4 En pièce jointe : Bruxelles Culture

 

Découvrez en pièce jointe « Bruxelles Culture » le magazine qui facilite la vie culturelle des amateurs d’arts.

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                        Jerry Delfosse

                                                        Espace Art Gallery

                                                        GSM: 00.32.497. 577.120

                                                        Voir:         http://espaceartgallery.eu

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Carnet(s)

"Je pose mon pinceau

D'un ressaut

L'eau ... coule à flot

Dans l'oubli des couleurs

Un aplat sous tissu

File le long des plis

Pour fendre l’inouï

Après une vue

Forme un format

Des lignes arrêtées

Et restituées

La vie ... un coma ?"

*-*-*

E.D.

12

2016

*-*-*

12273223856?profile=originalFormat 60 x 60 Huiles sur toile coton.

05/2017

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administrateur théâtres

Fêtons dignement le 8 mai!

Fêtons dignement le 8 mai! On parle parfois de la décadence de la civilisation européenne. La France a démontré le contraire : elle a choisi l'ouverture et la tolérance, dans le droit fil des Lumières qui la caractérisent, contrairement aux Américains. Merci à tous les électeurs, soyons fiers d'eux ! Le 7 mai 2017 l y a avait un énorme enjeu pour la démocratie et un seul candidat qui représentait ses valeurs! Il a gagné, ne lui volons pas la victoire! Que celles et ceux qui ont refusé de se mouiller fassent profil bas. Happy & proud to be European today! France, let's go!

Le 8 mai 1945, la reddition du belligérant est pure et simple. L'état de guerre prend fin immédiatement. C'est la victoire directe pour les alliés.
 
En France, le 8 mai, jour férié rappelle la victoire des Alliés - Union soviétique, Etats-Unis, Royaume-Uni, France libre... - sur le théâtre européen dans la Seconde guerre mondiale, et la capitulation de l’Allemagne nazie en 1945

 

Photo de Jean-Marc Onkelinx.
Photo de Jean-Marc Onkelinx.
Photo de Jean-Marc Onkelinx.
Photo de Jean-Marc Onkelinx.
À l'heure où près d'un français sur  quatre a voté pour un régime non démocratique, liberticide et intolérant, à l'heure ou de nombreux pays s'inclinent vers des régimes totalitaires et répressifs, on peut se souvenir que le 8 mai, qui marque la victoire de la démocratie sur la tyrannie, se souvient de la mort de millions d'hommes qui se sont battus pour que nous puissions être libres aujourd'hui! Rendons hommage à ces innocents morts pour notre liberté! Et faisons tout, pour que le Front National ne puisse être présent au second tour en 2022.
 crédit photos : Jean-Marc Onkelinx
 

8 mai, un jour clé de l'épopée de la France et de l'Europe. 

Traditionnellement, le 8 mai a été adopté en France comme le jour de commémoration de la capitulation de l’Allemagne lors de la Seconde guerre mondiale. Pourtant, la réalité est nettement plus complexe.

D’abord parce que cet événement ne marque la fin de la Seconde guerre mondiale qu’en Europe, le conflit se poursuivant encore pendant quatre mois dans le Pacifique, entre le Japon et les Etats-Unis. Ensuite parce que différents actes de capitulation ont été signés à différents moments entre le 7 et le 9 mai, selon le référent temporel choisi.

Dans tous les cas, le début du mois de mai 1945 marque l’effondrement du Troisième Reich. Le 30 avril, Adolf Hitler se suicide dans son bunker de la chancellerie, tandis que les soldats soviétiques sont dans Berlin. Joseph Goebbels tente de prendre contact afin de signer un armistice. Incapable d’établir le lien avec les Alliés et refusant une capitulation sans condition, il se donne la mort avec son épouse et ses enfants le 1er mai. Le lendemain, la Bataille de Berlin s’achève avec la capitulation du général allemand Helmuth Weidling et des hommes chargés de la défense de la capitale. Du 4 au 6 mai, l’ensemble des forces nazies restantes (aux Pays-Bas, en Allemagne du Nord, au Danemark, en Bavière, à Breslau) se rendent aux Alliés. Herman Göring, le plus haut dignitaire nazi vivant, se livre aux autorités américaines à la frontière germano-autrichienne.

Deux documents de capitulation :

> La première capitulation du 7 mai à Reims

> La deuxième capitulation du 8 mai à Berlin

Le grand-amiral Karl Dönitz a été nommé président du Reich par Hitler dans son testament. A la tête d’un gouvernement provisoire du Reich, il tente de négocier une série de redditions partielles face aux alliés occidentaux, afin de pouvoir continuer le combat à l’est contre les troupes soviétiques. Les Américains refusent le compromis. Le général allemand Alfred Jodl, envoyé par Dönitz, signe la capitulation le 7 mai à 2h41 du matin. Ce moment historique a eu lieu dans une salle du Collège technique et moderne de Reims, qui était alors le QG des forces alliées.

Alfred Jodl a signé la capitulation de Reims, le 7 mai 1945 © "Bundesarchiv Bild 146-1971-033-01, Alfred Jodl" / CC-BY-SA

Seulement, cette signature n’est pas du goût de Staline, qui regrette l’absence de hauts-représentants soviétiques lors de cette signature. Une seconde capitulation est organisée le 8 mai dans la soirée à Karlshorst, près de Berlin. Cette fois, c’est le Commandant suprême de l’Armée rouge, Gueorgui Joukov, qui préside à la signature. C’est Wilhelm Keitel, commandant suprême des forces armées allemandes, qui signe la capitulation. Elle rentre en application à 23h01 le 8 mai. A l’heure de Moscou, cette heure correspond au 9 mai à 01h01 du matin. Aujourd’hui, c’est le 9 mai qui est célébré comme le jour de la capitulation allemande en Russie.

Revivez le débarquement de 1944, la libération de Paris et la libération de la France, la découverte par les soviétiques du camp d'Auschwitz et les derniers jours d'Adolf Hitler en images. 

8 mai 1945 : la capitulation

© AFP

Officiellement, le nom du jour férié correspondant au 8 mai est "Victoire de 1945". L’utilisation du mot armistice, comme dans l’expression "armistice de 1945", que l’on trouve sur certains calendriers, n’est pas correcte. En effet, un armistice est une convention signée par des gouvernements. Elle met fin à un conflit armé en temps de guerre, mais ne met pas fin à l’état de guerre. C’est ce type de document qui a été signé le 11 novembre 1918 dans le wagon de Rethondes, démarrant un cessez-le-feu et les négociations qui aboutiront au Traité de Versailles, signé par l’Allemagne et les Alliés. En 1945, il s’agit bel et bien d’une capitulation du Troisième Reich. En effet, il s’agit d’une reddition pure et simple d’un belligérant, de la fin des combats et de l’état de guerre. D’où l’appellation "victoire de 1945" et non "armistice de 1945".

8 mai 1945 et Algérie, journée de répression et d'affliction...

La journée du 8 mai est également une journée du souvenir essentielle dans les relations franco-algériennes. C’est en effet le 8 mai 1945 que démarrent les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, dans une Algérie alors colonisée par la France. Le drame démarre le 8 mai. Une manifestation de nationalistes algériens, réclamant l'indépendance de leur pays, est organisée en marge d’un cortège célébrant la victoire des Alliés. Ils réclament notamment la libération de leur chef - Messali Hadj - chef du PPA (Parti Populaire Algérien), emprisonné par les autorités françaises. Celles-ci exigent que les manifestants ne portent ni armes, ni drapeau algérien.

© FAROUK BATICHE AFP

Lors de la manifestation, dans la ville de Sétif, un jeune scout musulman brandit un drapeau algérien au cœur d’un quartier très majoritairement peuplé par une population d’origine européenne. La police tente de retirer le drapeau et des tirs éclatent entre manifestants et policiers. Un jeune homme de 26 ans, drapeau algérien à la main, est abattu par un policier. La panique et la confusion s’accroissent alors que musulmans indigènes et populations d’origine européenne échangent des coups de feu. Le bilan dépasse les 20 morts de chaque côté. A Guelma, la police tire, tuant un manifestant. Dans les campagnes, des émeutes à l’encontre des populations d’origine européenne éclatent : 102 personnes sont tuées. Le gouvernement, mené par le général de Gaulle, envoie l’armée sur place. La répression – qui dure jusqu’au 22 mai - est terrible : exécutions sommaires, bombardements de villages, cérémonies de "soumission" au drapeau français. Le bilan officiel établi par les autorités françaises fait état de 1 000 morts. En réalité, le bilan serait cinq à dix fois supérieur selon les historiens.

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"Le salon international du livre de Mazamet" est probablement l'une des manifestations littéraires faisant partie du top 3 des salons les plus prestigieux organisés dans le sud de la France. Rappelons que sa première édition remonte à l'année 2009. Huit ans déjà que le salon existe et rapidement, attire des auteurs en provenance de plusieurs continents. L'année 2017 ne déroge pas à la règle puisque pour sa 8e édition, pas moins de cinq nationalités y seront représentées.

https://youtu.be/rUeZFNRbbIQ

 

Prestige littéraire

 

Prestigieux est le mot qui convient au vu des noms qui fréquentent l'évènement. Marc Galabru était l'un d'eux et de son vivant, rencontrait chaque année ceux qu'il appelait "mes amis de coeur". Marc, invité d'honneur de la première édition, avait sans hésitation, accepté de joindre son nom à l'évènement. C'était, prendre le risque d'être associé à un échec toujours possible. Un risque, certes, mais ce risque il ne le regrettera jamais. Marc Galabru ne manquera aucune édition jusqu'à ce que la vie lui offre une dernière révérence.

Le président du salon international du livre de Mazamet, Michel Sabarthes, a voulu rendre hommage à celui qui était l'un de ses plus proches compagnons de route. En toute logique, le prix Marc Galabru voit le jour en 2015. Ce prix récompense un ou une auteur d'exception. (Luc Corlouër en 2015 & Ariane Bois en 2016)

 

Réussites & désillusions

 

Réussite est probablement le mot qui décrit le mieux cet événement.  En 2017 il réunira pas moins de 119 auteurs. Un chiffre des plus intéressant quand on réalise que la ville de Mazamet (Tarn) n'a pas l'étendue de Paris ou de Bruxelles. Réussite si l'on tient compte du fait que pas moins de quatre auteurs viendront de Belgique, d'autres de Hollande, du Canada.

Pourtant le chemin n'a pas toujours été facile. En 2016 l'écrivain Marie Chantal Guilmin, membre de l'association, présente sa démission. Le président, Michel Sabarthes ne manquera pas de saluer le travail effectué par Marie-Chantal et soulignera par ailleurs l'énergie déployée par cette dernière au profit des visiteurs et des auteurs. On ne peut que saluer l'humilité et la discrétion légendaire de Marie Chantal. Respecter son choix c'est faire preuve de reconnaissance.

Ce départ aurait pu être considéré comme un échec, il permettra à l'association de rebondir. La présidence du comité de lecture chargé de choisir les lauréats des prix remis à l'occasion de ce salon se voit confiée à l'Auteur Christophe Chabbert. (Docteur de l’université de Paris XIII est spécialiste des littératures de l’Océan Indien et en particulier de l’œuvre de Malcom de Chazal. Il est actuellement professeur de lettres modernes au Collège Jean Louis Étienne de Mazamet. Il est également auteur de deux romans dans l’enfer de Montlédier, la Belle Clotilde parue aux éditions de L’Harmattant et quand j’étais bandit en collaboration avec Jean-Pierre Hernandez l’un des derniers survivants de la French Connexion).

Les auteurs belges à Mazamet

La Belgique sera largement représentée puisque pas moins de six auteurs belges feront le déplacement à l’occasion de ce salon.

Isabelle Grenez « L’heure de la renarde », Jean Pièrrard « Le blues de Milo et Vénus », Ludiane de Brocéliande "Le syndrome de Talère", Patricia Fontaine « Cape Verte », Périnne Péters « 146 centimètres, Le Soleil… » et enfin votre serviteur « Tant de silences !».

https://youtu.be/Iw3Ng4MiyM8

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Le MOMENT Présent.

LE MOMENT PRESENT.

VOTRE TEMPS présent est celui qui fait avancer vos pas, un par un, sur un chemin de montagne donc avec des creux, des bosses et des rochers affleurants. Votre mental est donc entièrement consacré à l'adaptation de votre marche en fonction de ce qui va se trouver sous votre pied gauche puis sous votre pied droit. C'est le seul moyen d'éviter la chute ou la blessure. Mais si vous voulez profiter de ce temps présent en admirant le paysage, une PENSEE va vous obliger à lever le nez et à regarder la colline suivante ou l'aigle royale planant au dessus de la vallée en contre-bas. Votre mental enregistrant ainsi deux situations différentes va donc vous faire perdre la réalité de VOTRE TEMPS PRESENT... la marche sur un chemin cabossé, et éventuellement vous faire avancer un pied vers une racine qui peut provoquer un déséquilibre voir une chute. Vous devez donc, mais ça c'est complexe, éloigner cette pensée qui vous oblige malgré vous à faire deux choses à la fois. Arrêtez-vous et admirer la montagne et ses habitants à plumes. Votre pensée voyant que vous ne l'avez pas écouté, vous laissera profiter du paysage vous permettant ainsi de perdre la notion d'un temps présent soumis à deux contraintes, qui sera vécu ainsi de manière positive.

Les PENSEES du Passé sont encore pires. Vous êtes devant votre clavier, votre feuille de dessin ou d'écriture, ou devant la lampe de chevet à réparer, et vous œuvrez dans votre TEMPS PRESENT. Votre main droite s'active à écrire ou à travailler, et une PENSEE du passé vient soudain cohabiter votre mental. A cet instant précis vous n'êtes plus maître de votre vie présente, car une PENSEE antérieure au temps présent, vient se mélanger à vos gestes, qui deviendront moins précis, voir contraire à la décision initiale de votre « moi » profond qui dictait vos gestes ou votre esprit.

Un exemple : J'écris sur mon clavier ce présent texte, et soudain je pense qu'hier (donc le passé) j'avais regardé la météo qui annonçait de la pluie pour la journée. Mon mental va donc mélanger les deux ; taper mon texte sur le clavier et penser à quel moment de la journée je vais pouvoir tondre la pelouse. Pire, je vais arrêter d'écrire pour allez consulter le site météo du jour pour prévoir un futur proche afin de passer, ou pas, la tondeuse. Reprenant mon travail interrompu, et donc perturbé, il est certain que je n'écrirai pas la même chose, ayant quitté MON TEMPS PRESENT.

Les PENSEES de mon passé viennent donc de modifier mon temps présent, donc obligatoirement... mon futur. Cet exemple est simple car il ne s'agit que d'une page d'écriture et d'une heure de tondeuse, mais imaginez-vous dans une autre situation plus délicate !

Vous êtes en rendez-vous avec l'acheteur de votre maison, ses enfants sont venus seuls quelques jours auparavant et ont confirmé que c'était « LA maison pour papa ». Lui-même c'est sa deuxième visite, et il vient très certainement confirmer l'achat car c'est la maison de ses rêves, le terrain est idéal et l'éloignement des commerces plus que raisonnable. L'agence a même prévu le compromis de vente.

La contre-visite commence et bien entendu il vous parle dans VOTRE TEMPS PRESENT à tous les deux, puis soudain une image de son passé vient perturber son mental, et il vous parle d'un drame qui vient de vous affecter. Étrangement votre acheteur potentiel vous annonce qu'il a eu le même moment douloureux il y a quelques années, et subitement arrête de parler de votre maison, mais de sa femme disparue trop tôt. La discussion va tourner autour de ce sujet pendant plusieurs minutes, et vous n'arrêterez plus le processus mental engagé. Le PASSE a envahi son TEMPS PRESENT et va donc modifier vos futurs à tous les deux. La transaction ne se fera pas. Vous avez perdu un client, et lui a perdu ce qu'il recherchait depuis longtemps.

Nous pouvons donc conclure sur ces quelques mots, VIVEZ VOTRE TEMPS PRESENT, et si une pensée vient perturber ce moment primordial, qu'elle vienne du passé ou du futur, si elle n'est pas directement liée au TEMPS PRESENT, vous l'occulter. N'analyser pas cette pensée. Il y a de fortes probabilités qu'elle soit négative ou au mieux ne serve à rien dans CE temps présent.

- Et le vécu me direz-vous ! L'apprentissage réalisé dans le passé ! On l'oublie dans le temps présent ?

Non bien entendu, mais ce passé-là qu'il soit positif ou négatif est intimement mélangé à notre vie de l'instant présent, et mécaniquement notre mental analyse les deux situations et nous fait accomplir les bons gestes. Ce sont les PENSEES autres, n'ayant rien à voir avec notre occupation du moment qu’il faut apprendre à chasser afin de bien vivre notre temps présent. Seul ce dernier nous apportera la plénitude et l'harmonie nécessaire à bien vivre notre vie.

Ces deux pages sont un résumé de ce que nous devrions toutes et tous faire sur cette terre dans NOTRE VIE de tous les instants, mais c'est un exercice difficile à mettre en pratique,

sauf si la volonté de chasser son ego se manifeste enfin. Si je me réfère au Petit Larousse la définition du mot ego est la suivante :

Ego : Mot invariable : racine latine. Sujet conscient et pensant. Le « Moi » en psychanalyse

Bonne journée à vous et soleil dans votre vie.

Gérard BRETON

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Le pinceau et la plume

Chaque artiste a des habitudes,
Un style bien particulier.
Favorise des attitudes,
De son art veut tout oublier.

Le peintre invente chaque fois
Comment révéler la lumière,
Qui est une source de joie.
Il la compose à sa manière.

Un tableau me semble une grâce
Quand il me comble de plaisir.
Je m'introduis en son espace
Pour m'y prélasser à loisir.

En m'abandonnant à l'instant,
Lorsque je ressens, je m'exprime.
Le fais toujours spontanément,
Utilisant des mots qui riment.

Claude Moulin m'avait écrit:
Moi le pinceau et vous la plume.
Il mettait de l'or sur du gris,
Un clair de lune dans la brume.

6 mai 2017

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