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Mes offrandes volatiles

Songerie

J'écris chaque jour une page
Sur ce que mon âme ressent.
Or me questionne bien souvent
Sur ce qui me pousse au partage.

De causer du plaisir, l'envie
Si me lisant j'en ai moi-même?
Je mets des instants en poèmes.
Ils en préservent l'énergie.

Ce qui m'émeut est la puissance
Qu'en art, possède l'écriture.
Elle saisit dans la nature
Des couleurs, formes et essences.

Je prévois avec certitude
Que mes poèmes se perdront.
Leurs parfums s'évaporeront.
Je les offre par habitude.

15 novembre 2016

 

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Le Messianisme juif est un courant d'idées surgi à l'intérieur du peuple juif à l'époque du second Temple et caractérisé par la croyance en la venue d'un descendant de David, qui, envoyé par Dieu en vue de délivrer les Juifs du joug des païens, ramènerait les exilés et rétablirait le culte du Temple, cependant qu'une ère de perfection morale et de félicité se trouverait établie pour Israël et l'humanité tout entière.

Le titre de Messie (de l'hébreu Masiah) signifie l'«Oint», car les rois d'Israël étaient investis dans leur fonction par le rite de l'onction. Le messianisme présuppose un certain nombre d'idées bibliques: l'idée de l'élection de David et la perpétuation de sa dynastie à laquelle d'autres nations seront soumises. Puis, après le schisme entre Juda et Israël, l'espoir qu'un jour cette situation se trouverait dépassée et qu'un descendant de David règnerait à nouveau sur un empire hébreu réunifié. Enfin est intervenue une nouvelle conception du roi porteur de dons charismatiques, plein de zèle pour la justice et le droit (Isaïe,IX, 1-6, et XVI,4-5). Le second Isaïe (XIV,1), parlant de Cyrus, s'exprime en ces termes: «Ainsi parle le Seigneur à son oint (Li-Mesiho).» Le prophète entend par là que ce roi non israélite a été choisi par Dieu pour un grand dessein et une grande mission, mais le terme n'a pas encore dans ce contexte un sens proprement messianique. Le vocable de Messie en tant que désignation du libérateur eschatologique n'existe pas dans les textes bibliques et n'apparaît qu'à l'époque du second Temple.

Le messianisme a partie liée avec l' apocalyptique, laquelle prétend révéler les secrets de la fin des temps, introduit l'idée de deux éons successifs et élargit au niveau cosmique l'antithèse entre Israël et les nations: saints et pécheurs, lumière et ténèbres. La fin des jours comprend indissolublement un élément catastrophique mêlé à un élément eschatologique. C'est dans ce contexte qu'apparaît la figure mystérieuse du «Fils de l'homme» (Daniel,VII, 13). Pour l'ancien judaïsme, l'idée du salut eschatologique est plus importante que celle du Messie. Ainsi, dans le Livre de Tobie (XIII), est-il question de la reconstruction de Jérusalem, du rassemblement des exilés, de la lumière qui éclairera les gentils, sans que le Messie soit mentionné.

La figure du Messie lui-même est très plastique. Déjà le Livre de Zacharie mentionnait deux figures messianiques: le roi messianique et le grand prêtre (Zacharie,IV, 14). Les écrits de Qumran majorent la figure du grand prêtre eschatologique issu de Lévi aux dépens de celle du descendant de David et y joignent celle d'un Messie prophète.

Pour le judaïsme rabbinique, le Messie est le roi qui opérera la rédemption et gouvernera Israël, en même temps que l'instrument par lequel le royaume de Dieu sera établi sur la terre. Il accomplira les promesses des prophètes, combattra et vaincra les ennemis d'Israël, en même temps qu'il viendra révéler le sens ultime de la Torah. À côté du Messie fils de David apparaît la figure du Messie fils de Joseph voué à mourir au combat («Sukkah», 52a), dont l'idée a été pour le moins revivifiée par la révolte de Bar-Kokhba. Cela dit, on rencontre dans les écrits rabbiniques des vues très diverses sur le Messie et sur l'époque messianique, qui reflètent les tensions entre les aspects particularistes et les aspects universalistes de l'idée. Les conceptions messianiques donnaient lieu aussi à des affrontements entre les interprétations restauratrices et les interprétations utopiques de l'économie messianique et/ou eschatologique.

C'est sans nul doute à partir de ce contexte qu'il faut comprendre les débuts du christianisme: ce dernier n'était alors qu'un mouvement messianique juif, qui par la suite conquit les masses païennes de l'Empire romain. Il semble que le christianisme primitif ait réclamé assez rapidement le titre de Messie pour Jésus. Il faut sur ce point distinguer entre les Évangiles synoptiques et le kérigme de la prédication postpascale. Il n'est pas évident que Jésus lui-même ait affirmé le caractère messianique de ses prétentions. C'est ainsi qu'il se nomme souvent «Fils de l'homme» (Matthieu, V, 11; Marc, VIII, 27-31). Il pense être le Fils de Dieu, qui a une relation spécifique avec son Père (Matthieu, VII, 21; Luc, II, 42 et X, 22). Il est à remarquer toutefois que le titre de Christos (Messie) n'est pas prononcé par lui, mais toujours par d'autres personnes, par exemple Pierre (Matthieu, XVI, 16; Luc, IX, 20). Les Évangiles rapportent que les Juifs voyaient en lui leur futur libérateur sur le plan politique (Jean, VI, 15; Marc, XI; Luc, IX, 23), alors que lui-même se considérait comme le serviteur souffrant (Marc, VIII, 31; Luc, IX, 22). Ce n'est qu'au niveau de la prédication postpascale que Jésus est qualifié de Messie (Actes, II, 36; III, 15; etc.) et de rejeton de David (Actes, II, 30), affirmation qui donne naissance, en retour, aux généalogies évangéliques cherchant à fonder la filiation davidique de Jésus. Le christianisme primitif s'est donc efforcé simultanément de démontrer que Jésus accomplissait toutes les espérances messianiques annoncées dans les anciennes prophéties et de soutenir qu'il les dépassait dans un sens proprement spirituel. Et c'est là précisément qu'il faut placer l'origine de la dénégation juive à l'égard du christianisme naissant. Le christianisme conçoit la rédemption comme un événement dans le domaine spirituel et dans l'invisible, événement qui se joue dans l'âme de l'individu et qui produit une transformation secrète à laquelle rien ne peut correspondre dans le monde. Au contraire, pour le judaïsme sous toutes ses formes, la rédemption est un événement qui se produit d'une manière ouverte et publique sur la scène de l'histoire par la médiation de la communauté et qui ne peut être pensé sans une telle manifestation visible du royaume de Dieu.

Les guerres incessantes entre Byzance et les Perses au VIe et au VIIe siècle donnèrent naissance à de nombreux écrits messianiques, dont le pseudépigraphe Livre de Zérubabel est le plus connu: on y décrit en détail comment l'apparition du roi messie sera précédée de l'avènement d'Armilius (déformation de Romulus), l'empereur satanique de Rome qui conquerra le monde entier à l'exception des Juifs. Ceux-ci, d'abord dirigés par le Messie fils de Joseph, qui sera tué au combat près de Jérusalem, finiront par triompher sous la conduite du fils de David, lequel fera entrer le monde dans l'ère messianique.

Les mouvements messianiques réapparurent de façon sporadique durant le Moyen Âge (ainsi, à Bagdad, au XIIe siècle, avec David Aroy ou, à la même époque, au Yémen, ou encore, en 1295, à Ávila en Espagne), se heurtant aux réticences du judaïsme institutionnalisé, qui se trouvent bien exprimées dans le Code de lois de Maimonide (chap. XI et XII de la jurisprudence royale). Le choc produit par l'expulsion des Juifs d' Espagne (1492) et les spéculations kabbalistiques de l'école de Safed provoquèrent la grande explosion messianique de Sabbataï Zevi au XVIIe siècle, explosion dont les implications historiques et intellectuelles se font sentir aujourd'hui encore sur les Juifs de la modernité. Au XIXe siècle, la Haskala (le mouvement des Lumières) et la réforme juive interprétèrent le messianisme comme un mouvement de diffusion du monothéisme prophétique rendant caduques la notion d'un Messie personnel et les connotations nationales et politiques de cette idée. L'échec de l'assimilation des Juifs à la civilisation européenne conduisit le sionisme, par une réaction légitime, à revaloriser les aspects nationaux de l'idée messianique sous une forme préalablement sécularisée. De nos jours, beaucoup de Juifs religieux voient dans l'État d'Israël les prodromes de la rédemption ('athalta de-ge'ulla).

 

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À l'écoute de ma pensée

Soliloque

Illimité, sans frontières,
L'espace céleste est ouvert.
L'oiseau y vole à découvert.
Ne l'éblouit pas la lumière.

Le corps de l'humain solitaire
Est impuissant à le mener
Où son espoir veut l'entraîner,
Surtout loin des maux de la terre.

C'est pas une habitude acquise
Qu'un artiste passe son temps
À cristalliser des instants,
À capter des grâces exquises.

Devenue une autre personne,
En apparence seulement,
À l'âge du vieillissement,
Il est fréquent que je raisonne.

Je fais le point sur l'existence,
Persistant à aimer la vie.
Sereine, abritée, sans envies,
Ce jour, je pense à l'ignorance.

Impossibilité à connaître
La force de l'énergie, 
Créant fureur ou féerie,
Qui sans signe peut apparaître.

Salutaire est cette ignorance
Qui nous évite des tourments
Avant que des événements
Nous immergent dans la souffrance.

Et des regrets naissent du fait
De ressentir de l'impuissance.
Est attristante l'ignorance, 
Quand on voudrait se dépasser.

14 novembre 2016

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administrateur théâtres

15068956_10153880064046039_966846187555137760_o.jpg l’on apprend que Saint-Ex est allé à New York en 1941 avec l’ambition de créer une alternative au général de Gaulle au sein de la résistance française où il rêvait de jouer un rôle majeur. Le fervent opposant au régime de Vichy se fait appeler « le résistant de la 5th Avenue » Et c’est ce lieu d’exil qui  devient  le berceau du Petit Prince, publié à New York en anglais en août 1943. L’histoire d’un homme tombé d’une  autre planète dans un lieu étrange  qui y dessine ses rencontres, ses amours, ses amitiés et sa destinée. «  La mort est une énigme qui les résout toutes  »

Saint-Exupéry à New York

Espérant pouvoir  jouer un rôle important dans l’entrée en guerre des Etats-Unis, l’aviateur renommé  ira jusqu’à lancer un appel radiophonique à ses compatriotes, le 29 novembre 1942, depuis New York, avec pour premiers mots : « Français, réconcilions-nous pour servir ». Des archives américaines récemment publiées  révèlent que les services secrets américains auraient tenté de remplacer le général de Gaulle par Antoine de Saint Exupéry à la tête de la Résistance.  Le message pro-américain sera incompris. Mais Le petit Prince deviendra une œuvre littéraire de renommée mondiale…

06-saint-exupery-8-2.jpg

Cela c’est le côté noble. Il y a aussi le côté détestable et violent de l’écrivain que l’on découvre au fil de la pièce, dans ses crises d’hystérie masculine qu’il déballe sans complexe. Le comportement d’un sale enfant gâté. De quoi refroidir le spectateur.  Comme quoi, le merveilleux humaniste est bardé de contradictions. Il mène auprès de sa femme Consuelo qui lui a tout sacrifié, une vie totalement dissolue et n’a de cesse de  la tourmenter, elle qui le trompe par désespoir à chaque incartade.  Stéphanie Van Vyve, en noir corbeau, chaussures assorties au rouge à lèvres,   l’incarne avec autant de   ferveur  que de fureur.  Son « Tonnio » (Frédéric Lepers)  comme elle l’appelle, avec un solide accent espagnol, très déroutant au début,  se désole d’être loin de la France. Et ce n’est pas à elle qu’il dédie le livre dont elle a soutenu la pénible construction pas à pas, mais à son ami juif resté en France, Léon Werth. Amitié ou plaisir pervers de persécution ?  Autre tourment, le pilote de guerre, artiste lucide, perçoit la montée de la culture de masse au détriment de la liberté individuelle…

 14938234_10153864432701039_3315923760962879177_n.jpg?oh=3e36837baa32c8e93be28ad93f3bb594&oe=5890BB46

La pièce de Jean-Claude Idée reflète bien ces contradictions. Consuelo est la rose avec ses épines, ses migraines et son orgueil blessé. Le message humaniste fleurira sur scène : « Si je diffère de toi mon frère, loin de te léser, je t’augmente ». Le décor qui évoque les tentes du désert est déroutant puisque la genèse du Petit Prince, leur enfant à tous les deux se passe dans une villa de Long Island… Mais Stéphanie Van Vyve est très dans le rôle de la femme-Rose.

Denis de Rougemont (Frédéric Almaviva), le philosophe suisse des relations amoureuses  est là aussi pour représenter une facette du Petit Prince, la fameuse pose couchée sur le ventre,  car les trois personnages s’en réclament, unanimement. Comme nous tous. C’est ce qui et si beau dans l’œuvre de Saint-Ex.

Et pas facile donc de concilier, querelles domestiques, affres de la création, poésie et engagement politique. C’est ce dernier point qui dans le mélange des genres,  est interprété avec le plus de lourdeur.      

Par-dessus la terre et l'eau 
C'est l'histoire de Consuelo 
Celui qu'elle aime est parti 
Il s'est envolé dans la nuit 

Elle pleure, elle pleure 
Consuelo doucement elle pleure 
Son amour, son inquiétude 
Traverse l'Atlantique sud 
Dans un petit avion de fer 
Dans les orages et les éclairs 

Malheur, malheur 
Consuelo c'est pour ça qu'elle pleure 
A cause d'un amoureux ailé en Latecoère lourd 
Qui transporte des baisers, des lettres d'amour 

Il y a tant de choses à craindre 
Dans le tonnerre des huit cylindres 
Qui montent vers l'idéal…  

 ALAIN SOUCHON ET LAURENT VOULZY

Mise en scène et scénographie:  Jean-Claude Idée
Avec Frédéric Almaviva, Frédéric Lepers, Stéphanie Van Vyve

Crédit photos: Nicolas Janssens 

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POUR L'AMOUR DE MARIE (NOEL) BON ANNIVERSAIRE !

En 1977, ma grand mère qui habite à côté de Charny, pour célébrer mon premier prix de poésie dans la Revue Points et Contrepoints (dans laquelle vingt ans plus tôt, Marie Noël avait été publiée) me prend en photo devant la statue de Marie Noël. Je recevrai 2 autres prix, un en 1980 (Médaille de bronze au Concours International Littéraire), un en 1987 (Prix Chateauneuf du Pape de la Société des Poètes Français) ainsi qu'une préface de Alain Decaux en 2007 pour l'un de mes prochains

recueils (2016 et 2017).

12273196671?profile=originalhttps://youtu.be/nIEaBx8MQ54

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12273197467?profile=originalPlusieurs années après, je suis les cours de Pierre Litoust dans une école de musique à Conflans Ste Honorine (Classe de Chanson pendant 12 ans, équivalant à un 3ème cycle). Il me fait découvrir les poèmes de la dame et je mets en musique deux poèmes. Encore quelques années après, nous arrivons en bateau à Auxerre. Je passe devant la maison, fermée toujours, c'était en 2003. En 2010, une des petites nièces de Marie Noël F.R. vient m'écouter en concert à Châtel Censoir. Peu après elle me donne les coordonnées de la S. (à l'époque M. de S. était président) quand je lui dis que j'ai mis en musique deux poèmes et que j'aimerais pouvoir les chanter (et de ce fait obtenir une autorisation). Je ne parviens à joindre ces personnes ni par mail ni par téléphone. Fin 2013, nous atterrissons dans un petit appartement rue Milliaux soit à mi chemin entre la maison et le lieu de naissance de Marie Noël.

Clin d'oeil du destin ? Je tente toujours désespérément de joindre ou d'atteindre la S. qui semble être présente sporadiquement dans la maison toujours fermée...

12273197078?profile=original                M. G. Président de la S. en septembre 2014, m'ouvre la porte : mon affiche à droite !

Un jour de septembre 2014, la porte s'ouvre. Mon compagnon Carl rentre et rencontre plusieurs personnes, le nouveau président, M. G. et M. C., archiviste depuis plus de 30 ans. M. G. se confie à Carl sur certains choses curieuses au sein de l'association.... Puis m'invite à chanter GRATUITEMENT pendant les 2 journées du Patrimoine les 20 et 21 septembre 2014. J'accepte et je passe le samedi et le dimanche dans la Maison de Marie Noël à chanter mes propres chansons et les poèmes de Marie Noël que j'ai mis en musique (environ 6). M. B. m'invite chaleureusement (hé oui) à chanter pour illustrer sa conférence à propos de sa grand tante par alliance. Tout le monde est très satisfait de ma prestation. Beaucoup de monde car je suis aussi un peu connue dans l'Yonne.

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https://youtu.be/QSXqGbIvH5Y

L’AME SŒUR  

 

                                            La maison s’est ouverte

                        Au vent de ma chanson

                       Triste et surtout déserte

                       Elle errait sans raison

 

                        Ses roses sont fanées

                        Ses poutres s’alourdissent

                        Sous le poids des années

                        Des feuilles qui jaunissent

                        Ses murs sont devenus

                        Un peu gris sous les larmes

                        Mes notes inconnues

                        Sont tombées sous le charme

                        Elle attendait dehors

                        La vieille forteresse

                        Comme une femme au port

                        S’étiole sans tendresse

                        Elle a ouvert les bras

                        Et le plus grand poème

                        Est sorti des gravats

                        Pour lui dire je t’aime

                        Son corps est oppressé

                        Par la guerre et l’absence

                        La chaleur d’un baiser

                        A brisé le silence

                         Elle a dit : venez vite

                        J’ai encore dans le four

                        Une tarte bien cuite

                        Et quelques mots d’amour

                        Alors tout doucement

                        J’ai traversé le seuil

                        Touché le firmament

                        Avec du bleu sur l’œil

                        Alors je suis entrée

                        Avec plein de douceur

                        J’ai enfin rencontré

                        Ma défunte âme sœur / âme sœur 

             Anne David (parmi 350 chansons déposées paroles et musique à la Sacem)

20 décembre 2014, avec l'accord du Président de l'époque M. G., je donne avec deux musiciens un concert avec en première partie mes chansons, en deuxième partie, les poèmes de Marie Noël que j'ai mis en musique et pour lesquels j'ai demandé une autorisation écrite en octobre.

Février 2015 : nous recevons chacun Carl et moi une lettre recommandée nous interdisant de poursuivre l'hommage, de chanter les poèmes etc... Entre temps, je suis invitée à me produire avec cet hommage entre autres à l'Abbaye de Reigny, à la Closerie, à Paris (22 concerts en 2016). Le 24 août, date assez symbolique donnée par la S., j'honore un rendez vous que j'ai demandé depuis des mois avec le nouveau Président. Je me retrouve devant 3 personnes (2 en plus du président). Pendant 1 h 30, j'aurai été "torturée" mentalement dans la pièce où j'ai offert gracieusement 3 concerts. M. B, notamment me dit que je ne suis pas à la hauteur, que mon travail n'est pas de qualité... Je rétorque que j'ai reçu la MEDAILLE D'HONNEUR DE LA VILLE D'AUXERRE (mais il dit : " çà ne vaut rien, même la légion d'honneur on la donne à n'importe qui"). J'aurai aussi été invitée, interviewée cette année par 1 télé nationale voire internationale, la Chaîne Catholique KTO et 2 Télés locales (comcomTV et Auxerre TV). et j'aurai reçu une seconde médaille d'AMBASSADRICE DE L'YONNE ET DE LA BOURGOGNE  (et sans doute une troisième récompense cette année 2017) après mon concert de Vallery de M. J.B.L, maire et sénateur. J'aurai reçu entre autres les félicitations de nombreuses personnes (une trentaine de dates) dont le Père T. Je continue mon hommage, persiste et signe.

https://youtu.be/TqdC2w62UXA

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https://youtu.be/CYPx9LsipLU

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Avec toi j'ai marché...

 

 

Avec toi j’ai marché

Vers un ciel plein d’étoiles.

Regarde bien, Marie

Ce qu’ils font de nos rêves !

 

Hé oui, rien n’a changé

Depuis que certains voiles

Ont posé le mépris

Sur nos yeux : je m’élève

 

Contre les fossoyeurs

De ton œuvre bannie !

Nous traversons le temps,

Je reste à tes côtés.

 

Vers des mondes meilleurs,

J’emmène un chant béni ;

Je croque à pleines dents

Dans tes mots mérités !

 

Levant une bannière

Qui porte tes couleurs,

Je trottine gaiement

Avec ton chant joli.

 

Emplie par ta lumière,

J’avance ! je n’ai pas peur

Des propos assommants

M’accusant d’un délit.

 

Oui j’avance, Marie,

Avec la larme à l’œil,

Mais aussi le sourire

De ceux qui, comme toi,

 

Combattent à tout prix

Avec de simples feuilles.

Toute à la joie d’écrire,

Je continue ! Je dois

 

Tenir quoi qu’il advienne !

Ton regard bienveillant

Accompagne ma voix ;

Certains m’ont adoubée !

 

Alors, hurlante chienne,

Flairant des assaillants,

Je protège avec foi

La rime prohibée.

 

Avec toi, j’ai couru

Sur les rives de l’Yonne.

Regarde bien, Marie,

Ce qu’ils ont fait. Dis leur !

 

Tu n’as pas disparu.

A ceux qui nous baillonnent,

Sans fin, je lance un cri :

Vous écrasez nos fleurs !

 

Avec toi, j’ai marché

Vers un ciel plein d’étoiles !

Anne David septembre 2016

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Ce qu'en pensent les autres



Ce qu'en pensent les autres n'est pas important,

Il n'y a que son chemin qui le soit vraiment,
Celui peuplé de ces humeurs vagabondes
Et de ces rêves fous qui ont fait le monde.

Et ma folie l'ai-je imaginée,
Là, tout près du feu, quand je n'étais qu'un enfant,
Quand la flamme s'emparait de ma pensée
Et que rien ne ressemblait à un tourment ?

Car ce dernier est une tige maîtresse,
Le socle d'une éternelle statue,
Figée sans vie, dont la main traîtresse
Comme une corde étrangle toute vue.

Vient-il d'un précoce jugement des autres,
D'un frère, d'une soeur trop attentionnée,
D'un ami, ennemi, à l'objet tout autre,
Et qu'ainsi la lumière ne serait pas née ?

Ce qu'en pensent les autres n'est pas important,
Et si, tôt, quelque prisonnière racine
Venait à croître près de son feu éclatant,
Que nos rêves fous à jamais noient son crime !

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Ouverture du site JandJ

Aprés leur lancement en l'Espace Art Gallery, Jos and Jan sont heureux de vous faire découvrir leurs réalisations sur leur site Internet : http://www.josandjan.com/

Vous trouverez un catalogue de leurs Poèsies Urbaines qui se complétera au fil du temps.

Avec un premier livret de 24 pages, mixant photographies de Jos et poèmes de Jan c'est une découverte des villes (principalement ici Bruxelles) avec des approches poètiques mettant en valeur les clichés de Jos.

Extrait:

12273195254?profile=originalBelle journée à toutes et tous.

Jan VanDuinkerk

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Une fabuleuse aventure

Rêverie

Revenue en mon quotidien.
Très clairement, je me souviens.
Ce matin, j'ai conduit quatre heures,
Errance en un étrange ailleurs.

Le trafic étant fort intense.
Je ne prenais aucune chance.
On m'attendait en un endroit
Qui m'attendrissait autrefois.

Ne sus plus où je me trouvais,
Ni ce qui soudain m'arrivait.
Je n'avais pas de téléphone.
J'interrogeais maintes personnes

.

D'immenses espaces troublants
Rendaient mon voyage exaltant.
Mais me rendis à l'évidence:
J'aillais bientôt manquer d'essence.



Ce souci se révéla vain.
À la case départ revins.
Jusqu'au bout de mon aventure,
Fut performante ma voiture.

Souvent, en un jour tristounet,
L'ennui se trouve détourné;
La providence offre une grâce
À l'âme qui se sentait lasse.

12 novembre 2016

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administrateur théâtres

Je partage aujourd'hui cette magnifique aquarelle de Thomas Habermann : Like a bird....

Like A Bird On A Wire

Comme Un Oiseau Sur Un Fil

Like a bird on the wire,
Comme l' oiseau sur le fil
Like a drunk in a midnight choir
Comme  le saoulard dans  la chorale de minuit
I have tried in my way to be free.
J'ai essayé a ma manière d'être libre
Like a worm on a hook,
Comme un asticot au bout d'un hameçon
Like a knight from some old fashioned book
Comme un chevalier sorti d'un livre démodé
I have saved all my ribbons for thee.
J'ai gardé toutes mes  plus belles réussites pour toi
If I, if I have been unkind,
Si  j'ai été  méchant
I hope that you can just let it go by.
J'espère juste 12273194483?profile=originalque tu peux laisser  tomber

If I, if I have been untrue
Si  j'ai été déloyal
I hope you know it was never to you.
J'espère que tu sais que ce n'était jamais envers toi
Like a baby, stillborn,
Comme un bébé, mort-né
Like a beast with his horn
Comme une bête avec sa corne
I have torn everyone who reached out for me.
J'ai mis en pieces tous ceux qui tendaient les bras vers moi
But I swear by this song
Mais je le jure par cette chanson
And by all that I have done wrong
Et par tout ce que j'ai pu faire de mal
I will make it all up to thee.
Que je te   rembourserai tout cela
I saw a beggar leaning on his wooden crutch,
J'ai vu un mendiant appuyé sur sa béquille  de bois
He said to me, "You must not ask for so much. "
Il me disait " Faut  pas trop en demander "
And a pretty woman leaning in her darkened door,
Et une belle femme appuyée contre sa porte dans l'ombre
She cried to me, "Hey, why not ask for more ? "
Elle pleurait en disant "  Mais voyons, mais  pourquoi ne pas en demander plus ? "

Like a bird on a wire

Comme l'oiseau sur le fil
Like a drunk in a midnight choir

Comme le saoulard du Chœur


I have tried in my way to be free

J'ai essayé à ma façon, d'être libre

 

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VERTIGE...

Au coin de yeux, éclats de soleil!

Au creux des reins, faiblesse en, veille...

Ne rien sentir que d'la douceur

Le corps découvre le plein de langueur...

Fermer paupières, couleurs en transe!

Respirer fort, le cœur qui danse...

Vertige!

J.G.

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Une charmante rencontre

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Un renardeau près de la route,
Solitaire sur le gazon,
Se divertit à sa façon.
Sa mère n'est pas loin sans doute.

Il se laisse prendre en photo
Et paresseusement s'allonge.
Or me paraît sorti d'un songe.
Est-il aussi rusé que beau?

La paix qu'il éprouve m'émeut.
Il semble vivre en confiance,
Ne craignant pas la malveillance
Elle est improbable en ce lieu.

9 novembre 2016

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AUTOMNE

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L’AUTOMNE 2016

 

L’automne est arrivé

Sur l’âme et sur la peau

Il s’est changé en fée

Il a mis son manteau

 

Dans la fraîcheur des soirs

Dans les matinées blanches

Vous le verrez s’asseoir

Auprès d’un feu de planches

 

Il attend quelque chose

Qui ressemble à l’hiver

Une métamorphose

Croix de bois croix de fer

 

En tombant sur le sol

Avec les feuilles il va

Finir sa course folle

Tout en bas sous nos pas

 

L’automne a pris ses marques

Même avec ce soleil

La flèche au bout de l’arc

Il me touche au réveil

 

Il maquille sa plume

Avec du rouge aux joues

Lorsque l’écran s’allume

Il nous offre un bijou

 

Une phrase dorée

Un collier de mots tendres

Dans un écrin serrés

Deux jolis cœurs à prendre

 

Il ne vient pas de naître

Pourtant son rêve est blanc

Draps pendus aux fenêtres

Colombe au ciel volant

 

L’automne est arrivé

Comme çà sans crier gare

Un peu ébouriffé

Ressorti du placard

 

Où je l’avais laissé

Depuis l’année dernière

Il pourrait m’embrasser

Je suis sa prisonnière

 

Il a ouvert ses ailes

A suivi les oiseaux

Qui ne sont pas fidèles

Ou muni d’un pinceau

 

Il a couvert le bois

D’or de mauve et d’orange

Et je sens tout le poids

De ses mots sur mes anges !

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Apprendre à danser...

« Je crois d'ailleurs que l'amitié, comme l'amour dont elle participe, demande presqu'autant d'art qu'une figure de danse réussie. Il y faut beaucoup d'élan et beaucoup de retenue, beaucoup d'échanges et de paroles et beaucoup de silences » (Les Yeux ouverts, entretiens avec Marguerite Yourcenar).

Il y a des personnes dont la compagnie, l’amitié, la conversation nous enrichissent toujours, dont la seule pensée de l’existence dans notre vie nous grandit.
L’idéal serait de côtoyer le moins possible ceux qui ne peuvent nous rendre meilleurs en quelque chose, celle ou celui que notre bonheur désole, qui dénie nos efforts pour mener une vie heureuse et productive.

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Quand la photographie rencontre la poèsie !

Pour notre première action publique nous avons remporté un beau succés à la Galerie Espace Art Gallery de Jerry Delfosse, Rue Lesbroussart, 1050 Bruxelles. Ce fut un plaisir de recevoir nos invités et visiteurs de notre exposition des "Poèsies Urbaines" première du nom.

Avec une sélection de 9 photographies et la présentation des livrets des Poèsies Urbaines et des cartes postales (photographies de Jos), nous sommes prêts pour de nouvelles aventures artistiques.

J&J

http://www.josandjan.com/

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Tableau vivant

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 Tableau du soir(IMG_0711)

Haïkus

Tendre coup de coeur

sublime tableau du soir
ivresse suave.

Lambeaux de soie rose
géantes sculptures noires
émerveillement.

Harmonieux silence
envahissante tendresse
grâce persistante.

10 novembre 2016

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Le jour du souvenir

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Dessin d'enfant

Ceux qui sont morts en combattant,
qui n'avaient choisi la guerre,
ont droit, au moins une fois l'an,
à nos pensées, à nos prières.

Ô qu'il y ait à l'avenir
non plus la guerre entre des frères,
mais partout l'amour et la paix !
Que les champs soient emplis de blé,
de marguerites et de muguet!

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Mort pour la France

À la mémoire de mon oncle, Judas Siksou

 On l'appelait Léon, et je ne sais pourquoi,

J’ai entendu son nom murmuré près de moi,

Alors que je lisais, peut-être un peu distraite,

Sur mon petit écran, des pensées de poètes.

Est-ce le mot  «perdu», rencontré par hasard,

Qui a fait resurgir d’un bien épais brouillard,

Ce nom, que j’entendais souvent, dans ma jeunesse,

Quand mon père et mon oncle accueillaient la tristesse?

À voix basse, parfois, ils évoquaient l’enfer,

Le feu inévitable et la mort par le fer.

Ils y étaient au coeur, eux et Léon, leur frère,

Enfoui sous leurs yeux sans aucune prière.

C’était l’aîné des trois. Revenus de la guerre,

Ils surent conserver leur histoire et se taire,

Léon avait été déclaré disparu.

Ses parents le disaient vivant, y avaient cru.

Un jugement mit fin à leur chère espérance.

Il déclara Judas soldat mort pour la France.

Je n'oublie pas cet oncle dont sans cesse parlait,

Le coeur empli d'amour ma grand-mère Lalée.

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LES CHÂTAIGNES

Une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a été inspirée par

les

HAÏKUS D'AUTOMNE

de

Raymond Martin

Le rouge est mis

L'ocre pigmente le ciel

Frémissent les bois

Bolets capucins

Girolles en trompette

Rousseur parsemée

Chantent les chênes

Lestés de leurs glands brunis

Châtaignes grillées

Fine pluie notée

Harmonie musicale

La bûche flamboie

Raymond Martin

14-09-2016

Un Partenariat Art

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Lettres

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Les Poètes de la Grande Guerre

On peut les retrouver, se parlant à voix basse,

Ces soldats entassés, exténués, traqués,

Ensevelis vivants et qui soliloquaient.,

Sentant en s’exprimant une apaisante grâce.


Affaiblis et souffrants comédiens et poètes

Conservaient l'énergie de demeurer fervents.

Aux instants de répit, ils lançaient dans le vent,

Un défi au destin, par des actes de fête.


Face à la barbarie, en des mots solennels,

Pensant à ceux frappés qui subirent la mort,

À tous ses compagnons armés, livrés au sort,

Péguy dit sa prière pour nous autres charnels.


« Heureux ceux qui sont morts pour quatre coins de terre »

« Mais pourvu qu’ils soient morts pour une juste guerre »


    N.B: Une anthologie intitulée Les poètes de la Grande guerre

a été publiée par le cherche midi éditeur en 1992

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