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Seule, avec ces idées là...

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Dans la moiteur de la nuit se portraiture
un désir sans pudeur où la dimension câline explore,
puise et s'encre au réservoir intime de ma psyché.
Guidé par un sentiment libertin, mes doigts
plus souples et plus libres épandent sans perdre
ma vertu la sève défendue de ce délice éprouvé.
Ô liqueur enivrante, phantasme épistolaire,
la séraphique et chaste nudité des mots échangés
aliène de son torrent de sensualité la profondeur
délicate du fruit de rosée aux pouvoirs convoités.
Alors que les soubresauts de mon cœur
ébranlent les vallons de mes pages,
l'intensité de notre écriture se transpose
à la substance furieuse de notre relation lénitive
et engendre le sanctuaire de nos heures entrecroisées.
Devant la convergence du verbe liant nos épigrammes,
mon corps trahit de reflets pyrétiques,
frôle l'évanouissement avant de mourir
d'un abandon désordonné.

Nom d'auteur Sonia Gallet


recueil © 2016

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https://www.facebook.com/loiseaulyre.ch/?fref=ts

L'OISEAU LYRE GARDERIE-JARDIN D'ENFANTS STEINER

Regardez, je l'ai fait ! Ma page F.B. OISEAU LYRE GARDERIE

Vous pouvez  partager généreusement
pour faire connaître le plus possible autour de nous
car avec la nouvelle organisation des réseaux, on nous voit moins.
Alors que c'est 2 FOIS MOINS CHER chez nous pour beaucoup de gens.
Un lieu de bonheur pour les enfants, CRÉATIF et HARMONIEUX

avec un projet pédagogique très enrichissant et magique.a a :
EN PLEINE NATURE mais A 5 MN DE LAUSANNE.
ouvert de 7 h à 18 h
Pour les 2 ans à 5ans et demie
FAIRE DÉCOUVRIR sans modération !
BIENVENUE !

Il nous reste DES PLACES.

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  • Ayant augmenté mon budget concernant les quotas de partage, je remet dorénavant certains billets qui totalisent plus de 150 vues en évidence. Il en sera aussi ainsi pour les photos d'oeuvres que j'aurai mises en vedette.

  • L'augmentation de ma participation financière me permet ainsi d'amplifier substantiellement mes partages vers des milliers d'adresses email de personnes extérieures au réseau

  • Robert Paul
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La rencontre.

 

Votre sourire immense,

est semblable à ce quartier d'orange

dont se désaltère conquis mon regard ébloui,

jusqu'à faire naître en lui un flamboiement sucré,

une audace passagère,  un grand soleil ;

tout cela n'est-il pas le fruit "de la rencontre",

celle qui occasionne en soi un ras de marée tout bleu,

mais point de vague à l'âme !

Votre sourire immense,

est un orage clair entre vous et moi,

une danse partagée !

 

NINA

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M E L O

 

 

Qui donc en ne lisant que les premiers chapitres

De notre roman-fleuve écoulé à vau l’eau

Soupçonnerait les tours de ce triste mélo

         Dont nous fûmes les pitres

 

 

Ton sourire fardé d’arlequine trop lasse

Qui se mélange au flou de ce masque banal

De la haine ordinaire épisodique mal

         Qui nous ronge et nous casse

 

 

C’est vrai que nous voilà bien guéris l’un de l’autre

Nos yeux ne souffrent plus de l’excès de clarté

Que se renvoyaient nos deux cœurs en aparté

         La nuit vient et se vautre

 

 

Dans ce qui fut le lit des voluptés fragiles

Que c’est triste un amour qui s’en va vers sa fin

On se retrouve nus mourant de froid de faim

         Comme deux imbéciles

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poème sur les oiseaux

La vie des oiseaux

Un oiseau oiseux

Dans un saule pouilleux

Trille au plus haut des cieux.

Un corbeau, vieux beau

Ergote sur un rameau

Avec la lie des vermisseaux

Un héron fripon

En planque en coin de pignon

Surveille d’un œil rond

Son festin de gardons.

Un rouge-gorge, tel un débutant

Rougit devant un paon pédant

Qui parade du séant

D’un air indifférent.

Une pie en smoking,

Réactionnaire ou machiste,

Entonne le « god save the King ».

Apparemment sans raison,

Un geai, aussi gai qu’un pinson

En plein milieu de l’hiver

Se prend pour un pivert.

Un hibou fait coucou

A une grue, en pied

Qui se démanche le cou

Incitant un canari

Qui rit jaune

A lancer des paris.

Jeunes fous ! crie le bassan.

Un merle asthmatique,

Un vrai cas clinique,

Fait la nique

A toute la clique.

Mot de la fin.

A l’affût, un matou chenu

Prépare ses hameçons

Indécis sur le choix du menu :

Viande ou poisson ?

 

Anita Baños- Dudouit - février 2015

 

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Mots d'automne.

 

Les paroles des arbres

en ce matin d'automne,

par dessus les chemins roux-cuivre,

enmusiquent l'air tiède,

qui embaume à  la fois la pomme et le bois chaud.

Mes enjambées légères en ce matin solaire,

font sur le beau tapis roux,

un bruit clair d'argenterie ;

la terre étant le réceptacle

de la vêture des arbres,

toute légère et chaude.

Les feuilles lorsqu'elles tombent,

ont l'identique sonorité,

d'une robe qui glisse sur une peau

brune et lisse.

NINA

 

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Marie JGobert

Et si, pour elle, écrire était une évasion. Un besoin de mots qui lui font défaut. Un besoin de dire que la vie n’est pas un long fleuve tranquille et que les jours après les jours ne sont pas meilleurs.  Marie noircit du papier et ressasse ses déboires. Rien n’est facile pour elle. Marie est désespérée.

Mais ce matin, Marie est partie errer sans but. Une longue marche avec elle pour comprendre son immobilisme, son acception, ses regrets, ses remords. Marie marche comme ceux qui ont choisi cette expression pour alerter le monde, pour réveiller les consciences. Marie est seule dans sa tête pour remettre en place sa vie, ses idées, ses aspirations  qui deviennent de plus en plus difficiles.

Marie déambule dans les feuilles mortes, d’un geste triste, elle tape dans les tas rassemblés par le vent. Jeter au loin cette vie qui n’a plus de sens, plus d’attrait, plus de joie et retrouver une perception positive. Prisonnière d’elle –même, elle est sa pire ennemie.

Marie parcourt ainsi des kilomètres et déroule les rames de papier jauni de ses souvenirs. Au fur et à mesure de son effort, les idées s’éclaircissent et le peu de confiance qu’elle possède encore en elle réapparait peu à peu lui apportant un léger réconfort. Sa vie lui appartient. Le ciel s’éclaircit,  la légère brume matinale se dissipe.  Le rythme de ses pas a pris une cadence accélérée, une force inconnue  la soulève et la porte.

Cette marche salutaire a remis les choses de sa vie dans l’ordre qu’il lui convient.  Et comme à chaque fois, elle va se battre contre les monstres qui l’entourent. Elle va refaire de son monde un conte où elle peut s’échapper et vivre. Marie se réconforte dans ses pensées. Un besoin inexpliqué qui l’envahit quand l’adversité s’attaque à elle. Marie n’est pas faible.  Elle se bat depuis longtemps contre des préjugés, des conjectures, des rejets inacceptables. La société a fait d’elle une révoltée pacifique et la vie une rebelle mesurée.  

La fatigue commence à se faire sentir et le poids de ses ennuis s’allège doucement. Encore quelques instants et Marie sourit. Tout ceci n’était pas bien grave. Elle va reconsidérer les problèmes et trouver une oreille attentive. Le gros de la tempête est passé. Marie rit de s’être sentie si démunie. Elle connaît ses ressources et le temps n’est pas venu de baisser les bras.

Marie a du boulot à achever.

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12273128500?profile=original"La République" est un grand dialogue philosophique, en dix livres, de Platon (428-347 av. JC.), composé, croit-on, entre 389 et 369. Il se présente, au début, comme une recherche sur le concept de justice, puis il s'amplifie jusqu'à contenir, dans un cadre de plus en plus complexe, tous les aspects des spéculations les plus mûries de Platon. Le dialogue n'est pas pas rapporté directement. Socrate raconte à un auditeur anonyme la conversation qu'il eut au Pirée la veille, chez le fils de Céphale, avec le dit Céphale et des amis. C'est le vieux Céphale qui provoqua la discussion, en se réjouissant que sa richesse lui ait permis de ne pas commettre d'injustices. Ce qui lui fait rappeler par Socrate la définition de la justice donnée par le poète Simonide: elle serait de dire la vérité et de donner à chacun son dû, le bien aux amis, le mal aux ennemis. Mais cette définition est réfutée par Socrate lui-même qui observe que nuire à ses ennemis, c'est les rendre plus méchants et injustes, et accroître par conséquent ce dont souffrent les hommes. Ici, Thrasymaque, modèle du parfait sophiste, se jette dans la discussion et définit le juste comme "ce qui profite au plus fort", à celui qui, dans l' Etat, gouverne pour son propre avantage, qualifiant de ridicules les hommes de bien qui par leur soumission se rendent malheureux, alors que l'injustice (et surtout la plus grande, la tyrannie) fait le bonheur des autres. A cette thèse, qui détruit toute valeur morale, Socrate oppose sa conception des gouvernants dévoués à la cité, et son identification de l' injuste, qui veut régenter les bons et les mauvais, et de l' ignorant, qui veut avoir raison contre ceux qui savent aussi bien que contre les autres. Seul le juste sait vraiment trouver le bonheur. Mais le problème avec cela n'est que posé, et pour le mieux résoudre, on en vient maintenant à analyser l' Etat, cet "homme en plus grand". Née de la nécessité de pourvoir aux besoins fondamentaux, et reposant sur l'échange des services, la communauté primitive est simple, saine et heureuse. L'apparition de nouveaux besoins, de la molesse, etc., conduit au contraire la cité à une "bouffissure", au luxe, à la guerre entreprise par esprit de cupidité. D'où aussi bien à la nécessité de se défendre, et d'avoir des soldats. Dans l'Etat parfaitement ordonné, le goût de la possession est rejeté et les soldats sont seulement des défenseurs et les gardiens de la cité. Leur éducation est une des grandes charges de l'Etat: gymnastique pour le corps et musique pour l'âme. Rien d'impur ou d'immodéré dans les fables ou les chants des enfants. Raffinements aussi bien que grossièreté sont à exclure. Aux plus hauts postes seront désignés les meilleurs guerriers, ceux qu'on sait dévoués au bien public et insoucieux de leurs propres peines. Et l'on supprimera tout intérêt individuel. Communauté par conséquent d'habitation, de repas, de biens, de femmes et d'enfants. Mariages contrôlés par l'Etat; les enfants nés de mariages non surveillés, infirmes de naissance, ou simplement faibles seront abandonnés. Les autres seront élevés publiquement, de telle sorte que, faute de reconnaître les leurs, tous les parents aimeront tous les enfants et réciproquement. Un petit bien sera consenti aux producteurs, artisans et paysans, car la misère les empêcherait de progresser dans leur art. Etant donné cet état idéal, social, Platon en exalte l'harmonie, la forte et saine pauvreté. Cet Etat est bon, c'est-à-dire savant, fort, sage et juste. La science y est l'apanage des gardiens, qui gouverneront donc. Aux soldats la force, qui est surtout civique et consiste à savoir ce qu'il faut oser. La sagesse est dans la modération et l'esprit d'ordre des gouvernants et des gouvernés. La justice, enfin, est l'harmonie même de l'ensemble, où chacun est à sa place et accomplit sa fonction. Dans l'individu, la justice est de même nature. Musique et gymnastique stimulent la raison, et l'aident à vaincre les désirs, ce qui permet la force, la science et l'équilibre profond. Pour qu'un tel Etat soit possible, il faut, soit que les philosophes gouvernent, soit que le roi, ou les chefs, soient philosophes. Philosophe est celui qui, désirant la connaissance tout entière, oppose la science à l'opinion sujette à l'erreur. L'opinion a trait au monde sensible, changeant et soumis au devenir. La science aspire à l'immuable et consiste donc dans la contemplation d'une réalité idéale et absolue. C'est elle qui connaît le beau en soi, l'Idée du beau toute pure. Et c'est donc aux philosophes, qui la contemplent, de gouverner. Il faut donc éduquer les meilleurs des guerriers par une série d'enseignements toujours plus ardus, qui s'achèvera par la connaissance du bien, qu'on expliquera par analogie. Comme le Soleil, donne aux choses sa lumière et à nous le pouvoir de les contempler, ainsi le bien répand la lumière du vrai et permet à l'esprit de le comprendre. Et comme le Soleil fait vivre tous les êtres, de même le bien donne l'être à toute chose "qui est", encore qu'il soit lui-même supérieur à la vérité, à la science, à la vie. La distinction entre le sensible et l'intelligible est expliquée par Platon au moyen du célèbre mythe de la caverne. Qu'on imagine des hommes enchaînés dans un antre, dos tourné à l'entrée, empêchés de tourner la tête, et obligés ainsi de ne rien voir sinon des ombres, -projetées sur le fond de la caverne par la lumière d'un feu, - des objets que d'autres hommes portent, qui passent derrière eux devant l'entrée. Ces prisonniers prendraient ces ombres pour les choses réelles; libérés et tournés vers la lumière et éblouis, ils ne pourraient distinguer les objets jusqu'à ce qu'on les conduisit de force à la lumière et au bonheur. Ainsi sommes-nous, enchaînés au monde sensible par les intérêts terrestres, nous prenons des ombres pour le vrai, et c'est seulement par l'ardue connaissance scientifique que nous pouvons accéder à la contemplation des Idées. L'éducation des chefs devra se faire en vue de cette conversion au bien, notamment par une série ordonnée de sciences propédeutiques, arithmétique, géométrique, astronomie, harmonie des sons, qui préparent l'esprit à la contemplation suprême, donnée par la dialectique. Mais cette félicité sera rejetée par les chefs car ils se doivent aux devoirs de l'Etat.

Voici achevé le plan de cette république aristocratique, et certes difficile à réaliser. Quant aux autres formes d'Etats, ceux qui existent, et aux types d'hommes qui leur correspondent, l'examen en est également nécessaire si l'on veut comprendre ce qu'est l' injustice. Platon en distingue quatre: le régime "timocratique" de la Crète et de Sparte, l' oligarchie, la démocratie et la tyrannie, qu'il voit se succéder l'une à l'autre par corruption de la raison se substituent la violence et l' ambition (gouvernement timocratique), puis le désir des richesses (oligarchis), puis la domination des bas appétits (démocratie). Tout devient scélératesse absolue avec la tyrannie. Et Platon décrit celle-ci pour la plus grande confusion de Thrasymaque. Le tyran dépouille ses concitoyens. Il n'a que des esclaves et pas d'amis, esclave lui-même de ses passions et de ses craintes. L'injustice donc ne profite pas à celui qui la pratique, même et surtout s'il reste impuni. Il est clair maintenant que justice et félicité coïncident, dans cette harmonie de l'âme qu'instaure la sagesse. En tant que celle-ci est la contemplation des modèles éternels, des Idées, il résulte que l' art, imitation du sensible, doit être condamné. Les poètes surtout, par la tragédie et la comédie, excitent des passions violentes. Qu'on bannisse donc la poésie de la république, exception faite pour les hymnes adressés aux dieux et aux héros. Mais Platon, lui-même est poète, et particulièrement à la fin de "La république", lorsqu'il traite de l' immortalité de l' âme. L' âme est immortelle, puisqu'elle n'est pas détruite par les maladies du corps, ni par son mal propre qui est l' injustice. Et Socrate parvient aux deux conséquences suivantes: d'une part, le nombre des âmes est constant, il ne saurait ni diminuer puisque les âmes ne meurent pas, ni augmenter puisqu'il faudrait que le périssable se change en impérissable, ce qui aurait pour résultat que tout deviendrait immortel dans le monde; d'autre part, l' âme est une substance simple, donc indécomposable; il faut donc l'étudier en elle-même et non dans sa provisoire association avec le corps. En définitive, la justice et son contraire ne peuvent recevoir leurs vraies sanctions que dans la vie future, c'est-à-dire dans la vie de l'âme séparée du corps. Ce que nous pouvons connaître de cette vie ne peut avoir que le caractère d'une révélation. C'est pourquoi Socrate a ici recours à un mythe, celui d' Er le Pamphylien, dont l' âme, dit-on, revint sur terre après avoir séjourné au royaume des morts. Le récit qu'il fit après avoir ressuscité, évoque les pérégrinations souterraines de l'âme qui comparaît devant ses juges. Après avoir enduré les peines que leur ont méritées leurs vies impies, ou éprouvé le bonheur céleste auquel elles ont acquis des droits au cours de leur séjour terrestre, les unes et les autres choisissent librement le personnage en qui elles se réincarneront, puis elles boivent l'eau du fleuve Amélès qui leur fait perdre tout souvenir de leur vie passée, avant d'être lancées dans l'espace vers les lieux où va se produire le mystère de leur renaissance". Ce mythe, conclut Socrate, a été conservé pour servir à notre édification. Si nous y ajoutons foi, si nous pratiquons de toutes nos forces la justice, nous ne quitterons pas la voie ascendante, et en accord avec les Dieux, nous éprouverons le bonjeur non seulement dans notre vie terrestre, mais dans ce voyage de mille ans que nous devons accomplir dans la vie future avant de nous réincarner. Que Platon ici se soit proposé de donner un fondement rationnel et métaphysique à sa politique, cela est certain, mais son ambition était plus vaste. Parvenu au sommet de son ascension philosophique, Platon, d'un regard assuré, mesure et récapitule ses découvertes, il embrasse d'un coup d'oeil cet immense horizon qui, peu à peu, s'est étendu sous ses yeux, et il nous donne ainsi un panorama de sa pensée. Par là, il enrichit le patrimoine intellectuel de l'humanité tout entière et il étend notre propre horizon. Mais ce chef-d'oeuvre a aussi des qualités de charme, de jeunesse et de vie, qui le préservent pour toujours des atteintes du temps.

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Si vous aimez la peinture (de façon générale), si vous aimez l’art actuel (plus précisément), si vous êtes en Auvergne entre le 13 et le 15 novembre courant, alors, ne ratez pas le premier Salon d’Art Contemporain d’Auvergne qui se déroulera à Clermont-Ferrand / Cournon, juste à côté du Zénith.

Ce salon se déroulera en même temps que le Rendez-vous du Carnet de Voyage, mais attention, ce ne sera pas au même endroit mais au Parc des Expositions et des conventions de la Grande Halle d’Auvergne, en banlieue sud-est de la ville tout à côté de la sortie n°3 de l’A75.

Il accueillera près de 100 artistes dans un carrefour de l’Art qui rassemblera pour la première fois ici en un seul lieu, le plus grand nombre d’acteurs culturels du monde de l’Art contemporain : artistes, galeries, associations, institutions…

C’est dire le complément qu’il apporte dans un registre sensiblement différent du Rendez-vous des Carnets !

  • Quelle différence me direz-vous ?

C’est un autre regard de l’art plus axé sur une créativité en principe non associée aux carnets de voyages.

Sauf pour moi !

Car si je n’y montre pas de carnet au sens littéral du terme, le travail que j’y exposerai est pourtant le fruit d’une réflexion informelle née de mon travail carnettiste en rapport direct avec les aventures ou voyages à l’origine de mes carnets, et tant que je n'ai pas été au bout de ma démarche je peux rester des années sur le même sujet.

Rendez-vous avec un autre visage de l’art vivant au premier Salon d’Art Contemporain de Clermont-Ferrand.Détail du « Territoire de karst » Huile sur toile 25 F (exposée au musée d‘art contemporain de Wuxi et dans deux galeries de Shanghai et Pékin en 2013 - 2014 en exposition prestige d‘une sélection d‘artistes tarnais).

C’est l’une des toiles que j’exposerai sur mon stand : un  témoignage parmi d’autres de l’aventure « Aven aux Merveilles », révélatrice aussi de ma démarche picturale, du sens de ma peinture si on veut, expérience créative introspective qui met en valeur la relation profonde unissant la nature à l‘être humain et repose à ma façon nombre de questions fondamentales dont celle de la perception.

Le karst en profondeur, dans sa minérale nuit, est la mémoire vivante de l’évolution de notre planète depuis les origines du mésozoïque. Seule, l’action de l’eau et des mouvements tectoniques révèlera à notre regard émerveillé les splendeurs ignorées qui sommeillent sous nos pieds.

Tant que nous ne savons pas ce qu‘elles sont, nous ignorons ce que ces splendeurs nous révèlent de notre propre histoire et elles ne représentent pour nous que l’image inextricable d’une entité au visage abscons et inabordable.

Le, territoire de karst, c’est dans son étrange complexité le mystère de la terre, de son pouvoir magique fait de puissance tellurique et de fécondité que les hommes jusqu‘à « nos jours délirants » ont toujours respecté, honoré, vénéré.

C’est aussi un reflet de nos propres mystères, de notre histoire et de nos réalités, où chacun essaie d’avancer en essayant de résoudre l’éternel conflit entre doute et quête du sens, au milieu de questionnements qui resteront sans réponse dans la fulgurance de notre trop courte existence…

Attention, ce n’en est pas une redite en plus grand format de motifs qui pourraient être extraits de mes carnets, mais un travail qui en est le prolongement pictural intime, informel, un développement profond qui va bien au-delà des rencontres visuelles, intellectuelles et humaines qui font déjà l’intérêt d’un carnet.

C’est le produit d’une aventure de l’esprit différente, la matérialisation d’un voyage intérieur qui prolonge et sublime le voyage du carnet lui-même (ou l’expérience qui peut y être assimilée, je vous renvoie à d’autres expériences de la même nature dont j’ai déjà témoigné ici).

Parlons simplement, j’apporterai sur mon stand mon dernier livre, un carnet d’exploration : l’Aven aux Merveilles dont je vous ai déjà parlé ici à sa parution.

Rendez-vous avec un autre visage de l’art vivant au premier Salon d’Art Contemporain de Clermont-Ferrand.
Première de couverture du carnet d’exploration « L’Aven aux Merveilles ». Il ne m’en reste plus que quelques exemplaires que j’apporterai sur mon stand si vous voulez en acquérir un, c’est le témoignage formel (par ce que la « conscience ordinaire » appréhende) de l’exploration des réseaux les plus récents du gouffre aux côtés de mon camarade Roland PÉLISSIER spéléologue renommé.

Fruit de sept ans de travail et d’un engagement total en milieu souterrain au cours d’explorations qui allaient livrer des kilomètres de salles et de galeries aux concrétions d’une beauté remarquable extrêmement rares (classées par le Ministère de l’Environnement il n’y a pas très longtemps)

Cet ouvrage par-delà son témoignage, n’est que le visage du monde que la conscience ordinaire appréhende.

Et puis, il y a mes peintures inspirées de l’Aven aux merveilles, et là, je franchis les frontières du visuel (élément important mis en valeur à travers mes plus récentes expériences travail en « créativité augmentée »), c’est à ce voyage que je vous invite sur mon stand !

Pour y venir je vous offre une invitation au SACA : il vous suffit de me la demander en cliquant ici (à présenter à l’entrée vous ne devriez pas payer, et je vous avertirai de mes futures expositions et activités), vous pouvez l’imprimer à partir du PDF que je vous enverrai mais si vous êtes dans mes correspondants (es) vous l’avez déjà reçue. Mon stand n°35 (en angle) sera situé face à l’entrée principale, et si vous voulez me rencontrer ce sera avec plaisir, nous pourrons aussi bien parler de peinture, sculpture (je vous reparlerai d’ici le début du salon des sculptures de mon père que j’y exposerai aussi), carnets de voyages, stages, etc.

Rendez-vous avec un autre visage de l’art vivant au premier Salon d’Art Contemporain de Clermont-Ferrand.Mon travail en amont dans les profondeurs du karst, une photo prise par mon ami Serge CAILLAULT pendant l’exploration du gouffre dans des conditions parfois épiques en tout cas bien moins confortables que celles d’un atelier ou de la surface, au cours de descentes sous terre qui duraient chacune plusieurs jours.

Une expérience déjà révélatrice de ce que peut nous apporter la « créativité augmentée » associée aux effets du «flow ».

Vous découvrirez dans le prochain article de ce blog une autre toile importante à mes yeux, que j’exposerai au SACA  toujours  en rapport avec cette étonnante aventure.

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L'empressement à révéler

Propos

La ferveur durant la jeunesse
N'est pas freinée par la sagesse
Qui permet dans l'exaltation
De prévoir l'effet d'une action.

L'adolescent ouvert au monde
A souvent une joie profonde
Et un sentiment de fierté
Lors de compliments mérités.

Une oeuvre gardée sans témoins
Est modifiable plus ou moins
Quand on la retrouve à sa place.
Livré, un écrit ne s'efface.

Moi, ce n'est que dans la vieillesse,
Souvent pénétrée de tendresse,
Que j'ai dispersé dans le vent
La poésie de doux instants.

En relisant d'anciens poèmes,
Qui m'émeuvent et certes que j'aime,
Je ne cesse de corriger
Des vers me semblant négligés.

6 novembre 2015

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ADMINISTRATEUR GENERAL

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 12/11 au 29/11/2015 l’exposition  événement des artistes suivant : Cécile Parent (Be) peintures, Christian Voglet (Be) technique mixte, Catherine Karrer (Ch) peintures et Joël Jabbour (Be) Photographies fresques.

 

Le VERNISSAGE a lieu le 12/11 d e 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Le FINISSAGE a lieu le 29/11 de 11h 30 à 18h 30.

 

 

Cécile PARENT (Be) peintures

« Symphonie des sphères »

 

Christian VOGLET (Be) technique mixte

« Mot à mot »

 

Catherine KARRER (Ch) peintures

« Explosion de couleur et de lumière »

 

Joël JABBOUR (Be) photographies

« Les fresques »

 

 

A voir également « La grande table en bois » réalisée par l’artiste

Louis de VERDAL (Fr) sculptures

 

Exposition du 12 novembre au 29 novembre 2015.

 

INVITATION AU VERNISSAGE

 

Le jeudi 12 novembre de 18 h 30 à 21h 30.

Drink de bienvenue et petits sandwichs fourrés.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120

 

INFOS ARTISTES ET VISUELS SUR :

 

Site de la galerie : http://www.espaceartgallery.eu

Le site de l’Espace Art Gallery se prolonge dorénavant sur

Le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

Voir: https://artsrtlettres.ning.com/ (Inscription gratuite)

Diaporama des plus belles expositions de l'Espace Art Gallery:  

Voir: http://ning.it/KHOXUa

Les critiques de François Speranza sur Arts et Lettres :

Voir : http://ning.it/VpFh6C

 

Et à titre d’information voici les prochaines expositions:

 

 

-Titre : « Différents regards sur l’art »

Artistes : JIDEKA et DUDON peintures, SLAVU sculptures.

Vernissage le 02/12 de 18h 30 à 21h 30.

Exposition du 02/12 au 20/12/2015.

Finissage le 19/12/2015.

 

-Titre : « Différents regards sur l’art »

Artistes : Collectif d’artistes.

Vernissage 06/01 de 18h 30 à 21h 30.

Exposition du 06/01 au 24/01/2016.

Finissage le 23/01/2016.

 

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                        Jerry Delfosse

                                                        Espace Art Gallery

                                                        GSM: 00.32.497. 577.120

                                                        Voir:         http://espaceartgallery.eu

 

Le site de l'Espace Art Gallery se prolonge dorénavant sur le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

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L'ESPRIT DU LIEU

12273127489?profile=originalIls avaient décidé  de s'isoler , de s'incarcérer , ils firent autour d'eux le vide...Nulle ouverture sur le dehors , sinon quelques fissures Le monastère est avant tout , clôture , enceinte , rempart dressé contre les séductions du siècle et ses regains de convoitise dont on doit se garder soigneusement Les murs du dortoir sont opaques , percés de fentes rares , resserrées et le jour qu'elles laissent parcimonieusement filtrer est aussi brut , tout nu , aucun apprêt

Georges Duby  ( Intérieurs Nuit )

Abbaye de Sénanque ce dernier jour d'Octobre

  photo d'une fenêtre  du Dortoir  inoccupé à présent ,     il reste une vingtaine de moines au monastère

( voir aussi " Au gré des jours " Entre ombre et lumière )

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"La feuille qui atteindra La Hague"

une aquarelles d'ADYNE GOHY

12273126089?profile=original

a été inspirée par

un poème de RAYMOND MARTIN

Quartier Latin

 

Un bruit lancinant courait dans la rue

Obsédé par l’idée d’y trouver un écho

Tel le bruit sec, contre un roc, du soc d’une charrue

Mais seul, épuisé et déprimé, il n’y trouva plus ses mots.

 

 

Dans la ruelle monochrome, un charançon rougeâtre

Festoie des restes parsemés de graminées égarées

Par le passereau craintif sautillant sur ses pattes.

Un griffon rabougri déshonore le lampadaire désœuvré.

 

 

Un cloporte hirsute ricane de cette scène, rue du Four,

En chantant un hymne effréné en l’honneur de Bacchus.

Cinq coups résonnent d’un gothique clocher alentour

Dérangeant le chineur déçu en voyant le ramas.

 

 

A l’ombre de l’ancestral robinier du square Viviani

La fraîcheur garantit le repos au ramereau picoreur

Sous le regard bienveillant de Saint-Julien, protecteur

Du pauvre somnolant sur le banc graniteux des mélancolies.

 

 

Tournoiement d’une feuille séchée au soleil tombant

Se posant  en  Seine  sur la crête d’une vague                     

Qui l’amène vers son unique destin, le couchant.

Aura-t-elle la chance de pouvoir dépasser la Hague ?

 

Raymond Martin 2010

Un partenariat d'

Arts 

12272797098?profile=originalLettres

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Une heureuse nouvelle.

    

Chers amis et membres
C'est avec un vif plaisir que je vous annonce la mise en vente À Edilivre de mon recueil de poésie À Bord, publié à compte d'éditeur.( Son coût est de 14 euros.50)
Un beau cadeau de Noël!
J'aurai une bien agréable journée et souhaite qu'il en soit de même pour vous.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Vernissage

Dans la chaude atmosphère des rivales couleurs
Se pressent à l’infini des bras croisés,
Des regards de joie émerveillés
Où courent des flammes de bonheur !

A chaque détour un art nouveau se révèle,
Un caractère imprimant sur la toile,
Sa vision imaginaire, ôtant le voile
D’un amour, d’un rêve , d’une peine éternelle.

Artiste -peintre, écrivain des ardeurs et des douleurs,
Tu es debout près de ton oeuvre avec le sourire ;
Vainqueur du temps, des saisons qui expirent,
Rien ne t’enlève plus la certitude de cet honneur.

Combien de jours ou de nuits n’as-tu plus compté
A donner à ton rêve secret sa réalité ?
Voilà qu’il est montré, car tu aimes partager
Artiste-peintre, l’univers qui naît de ton intimité.

C’est aujourd’hui que tu exposes de ta vie sa pièce,
Un regard se pose, te voilà compris.
Les paupières lentement acquiescent
Et le délice envahit ton coeur qui te sourit !

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J'écris beaucoup, et je lis bien moins...

Pardonnez-moi si je vous lis si peu... car ça bouillonne en moi et ça doit sortir, alors j'écris quand je ne m'enflamme pas dans le débat... Et quand je vous lis et que ce que vous dites ouvre une porte, c'est terrible !... Alors j'écris à mon tour non pas des idées que je vous piquerai... mais à propos de ce que j'ai vu au-delà de la porte que vous avez ouverte, à propos de ce que vos propos font s'engouffrer en moi ou rejaillir de lectures passées et travaillées.

Pour comprendre ce que je veux dire ici voici mon dernier billet de mon blog de scIence, texte intégral sauf modifications éventuelles ultérieures (c'est né de la rencontre entre un raz-le bol d'entendre parler des 5 sens et de cette réalité augmenté pour laquelle plaide ce mouvement qui porte le nom horrible et doctrinaire de transhumanisme (informations ici (article de Laurent Alexandre, fondateur du site Doctissimo) ou (wikipédia)) :

On aura pu s'étonner de la place d'un poème dans ce blog de scIence... La poésie en tant qu'art, c'est-à-dire "faire", est pour moi le moyen de rester connecté au Réel sans tomber dans les aspects théoriques que la science, qui prend une large partie de ma vie, suscite en général, et contre lesquels je lutte, rejetant leur allure séduisante et confortable.

À notre terrible époque technologique l'art devient une obligation pour ne pas déconnecter.

Nos écrans multiples et variés nous déconnectent voilà la réalité !

Tomber dans l'illusion de la réalité augmentée par exemple sera une tragédie pour l'humanité* si certains ne conservent pas le lien direct avec leur entité périphérique.

[* Même Bill Gates qui n'est pas pour rien dans cette histoire le dit à ce propos du transhumanisme  : "Je ne comprends pas que les gens n'est pas peur."]

Mais, c'est quoi l'entité périphérique ?

En deux lignes car il me faudrait sinon plus de 20 pages :

ma périphérie s'étend à ce que je peux goûter (en moi donc), toucher avec mes doigts (pas très loin de moi donc), sentir (avec mon nez), puis entendre, puis, en allant tout à coup beaucoup, beaucoup plus loin, voir (avec la vue je prends conscience que ma périphérie est cosmique...).

C'est le message des fameux cinq sens : le simple élargissement physique des moyens de perception de mon être donc de l'espace dont je peux être conscient (même si dans cet espace se déroulent des faits qui m'échappent : rayonnement cosmique ou simplement la présence des clés que je cherche.

Et encore, ne sont-ils que 5 comme on le lit encore bien trop souvent alors que notre organisme perçoit sans peine la chaleur extérieure, son propre équilibre, ses propres mouvements et les mouvements extérieurs qui lui sont imposés, et même son état de vie ?

N'avons-nous pas aussi une perception sensitive de la réalité de l'autre avec qui l'on parle, bien au-delà de sa simple apparence ?

Comment percevons-nous ses pensées pourtant parfois si mal exprimées ?

N'accédons-nous pas au sens de ce que l'autre exprime ne serait-ce qu'avec des gestes, des regards, des mouvements qui sont un langage ?

ET L'ON VEUT PARLER DE RÉALITÉ AUGMENTÉE !

Il faut bien noter que chaque écran nous coupe d'un accès au Réel pour nous transmettre le sien, celui pour lequel il est fait et pour lequel il nous offre des données sélectionnées, réductrices à la fonction pour laquelle ses capteurs et programmes informatiques en arrière-plan ont été étudiés.

Une partie de nous est étriquée à notre corporéité, l'autre atteint des espaces que notre conscience usuelle voire intellectuelle ne peut imaginer car il faut pour cela déjà s'ouvrir à l'immatérialité de celle-ci ; mais QUI s'ouvre, la conscience ou l'être qui la porte ?

Cette part non corporelle est fermée à la technologie...

Quand on ne parle que de 5 sens, on limite déjà énormément notre capacité à atteindre le Réel du monde, on la limite à ce qui est plutôt grossier... alors, commençons par développer notre propre potentiel, il verra bien plus vastement que tout gadget technologique orienté.

(article in situ)

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Apparition

Assise sur un banc, j'attends un train.

Dans la chaleur matinale, tout de blanc vêtue,

elle apparaît.

Un ange au féminin.

Elle s'assied à côté de moi.

Sourire très doux.

Elle me demande mon nom.

Elle me parle, je réponds.

Elle m'appelle par mon prénom.

Mais les mots n'ont pas d'importance.

Assises côte à côte, on attend.

Je regarde les maisons, les montagnes.

Ma solitude et ma souffrance envahissent l'espace.

Je tourne la tête.

Nos regard se croisent

Sourire très doux.

Mon regard se pose sur les montagnes.

Une vague me submerge.

Je retiens mes larmes.

Le train arrive.

On se dit au revoir.

Elle m'appelle par mon prénom.

Je n'ai pas retenu le sien.

Tout de blanc vêtue,

elle disparaît dans la foule.

Un ange au féminin.

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Dans l'ensoleillement

Rêverie

Encombré fut le long chemin
Qui aboutit à la clairière
Où me déposa mon destin
Et m'y maintient dans la lumière.

J'ai travaillé à mon histoire.
Subissant des événements,
Je fis des efforts méritoires
Pour me préserver du tourment.

Je me demande si la chance
Attribue d'heureux lendemains
Comme une énorme récompense.
Or cela est bien incertain.

Ma vie se déroule au soleil.
Sans doute mes jours se ressemblent;
Ils ne pourraient être pareils.
Bien souvent des ombres y tremblent.

Je trouve doux le temps qui passe,
Complétant mon vieillissement,
Renouvelant nombreuses grâces,
M'incitant au recueillement.

5 novembre 2015

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