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Il règne sur mon tout

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Artiste John Poppleton

Dans mes nuages de fable la sève de mes notes s'épanche
et s'extravase dans la rivière des pleins et des creux de ma déréliction.
Pour que le nous soit encore, ma plume effilée se fait pulsatile
dans l'épaisseur soyeuse de la céleste manne cherchant à ouvrir
l'antre sculpté qui poudroiera mes ténèbres d'illusion.
À la fréquence de l'indicible, l'hégémonie de ma supplique
que le manque m'inflige s'élève dans les vapeurs de la voie lactée,
déchirant les heures blanches amputées de ta présence.
Entre néant et infini se révèle en moi l'ancre de mes songes
sous les traits purs d'un corps iridescent
qui devant la toile voilée de mes pupilles vient étreindre
au chevet de mon sourire le fruit de ma confidence.

Nom d'auteur Sonia Gallet
recueil © 2014.

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“Temps de dormance” Raymond MATABOSCH

Le haïku, terme créé par Shiki Masaoka, -1867-1902 -, est une forme poétique très codifiée d’origine japonaise, à forte composante symbolique, dont la paternité est attribuée à Bashô, - 1644-1694 -. Le haïku tire son origine du « Tanka », ou « waka », terme de poésie traditionnelle japonaise. Il s’agit d’un poème extrêmement bref visant à dire l’évanescence des choses. Encore appelé « Haïkaï », ou « hokku », - son nom originel -, ce poème comporte traditionnellement 17 mores, écrits verticalement. Les haïku ne sont connus en Occident que depuis à peine plus d’un siècle. Les écrivains occidentaux ont alors tenté de s’inspirer de cette forme de poésie brève. La plupart du temps, ils ont choisi de transposer le haïku japonais, qui s’écrivait sur une seule colonne sous la forme d’un tercet composé de 3 vers de 5, 7 et 5 pieds pour les haïku occidentaux…

ISBN 9781291748307 -  Prix : 14,00€

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Mettons-nous en scène

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Au-delà de ce présent vécu, ce passé parfois douloureux, souvent vécu de façon despotique, emmurée par les dogmes des sociétés bien pensantes, avec de temps en temps des bouffées de libertés, la nudité de cette existence, oublions-la !

Là, ce n’est qu’une métaphore ce mot, nudité !

Le rouge, signe de révolution, de liberté, j’aime cette couleur, enveloppe-toi avec !

Signe aussi de danger mais sans comparaison avec ceux vécus, pas de coup, pas de blessure, rien que des mots critiquant notre façon de vivre. Mots dits par des imbéciles, dirigés par ces croyances d’un autre temps !

Nous sommes au vingt et unième siècle, dans un pays épris de liberté, il y a encore par ici, par là, des foyers infestés de ces endoctrinés, même ceux qui hypocritement disent ne plus l’être, ils ne sont pas éternels et la liberté est très contagieuse !

Regardons autour de nous, constatons, aucun despotisme ne dure !

 

Tu es ma muse, mon égérie et n’en déplaise, tu le seras encore pour longtemps.

Ta nudité n’est plus ici une métaphore, maintenant elle exploitée pour mieux t’encenser, te glorifier, te mettre sur un piédestal !

J’ai encore plein de rêves à poser à côté des tiens, sur le papier, la toile.

Nous allons continuer cette idée commune de réaliser, ce « Je nous mets en scène » que je voudrais rebaptiser : « Mettons-nous en scène ! » par Diabliczka et Méphisto !

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Émois et admiration

 

                                                                            Propos

 

J'ai eu hier soir, l'immense privilège d'assister, grâce à la magie de la télévision, à un concert donné par l'orchestre philharmonique de Vienne.

Le pianiste, au premier plan, était Lang Lang, dont je n'avais jamais entendu le nom.

Je fus fascinée par la joie qu'il exprimait en jouant avec une dextérité indicible.

À la fin du spectacle il a interprété la marche turque de Mozart. Ce fut un enchantement.

Me retrouvant à méditer, j'ai ressenti une immense tendresse pour les très nombreux musiciens motivés par un chef d'orchestre émérite.

Chacun d'eux par son intelligence, sa sensibilité, son talent et son savoir, acquis à la suite de longues années d'efforts soutenus, fait honneur à race humaine.

Emplie d'émois et d'admiration, je me suis sentie toute petite.

 

23 août 2014

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LETTRE A UN FOETUS

LETTRE A UN FOETUS

 

Tu n'es pas encor né toi mon petit bébé

Il n'y a que six mois que je l'ai fécondée

Cette belle Vénus qui sera ta maman

Et pourtant tu lui causes déjà bien du tourment

 

Je t'en prie laisse-lui le temps de respirer

Calme-toi un instant arrête de bouger

Maintenant qu'elle dort pourrais-tu t'empêcher 

Pendant une heure ou deux de donner des coups d’ pieds

 

Ce n'est pas aujourd'hui que tu pourras sortir

On n'est pas encor prêt on n'a pas de prénom

Ton berceau n'est pas fait dans notre cabanon

Mais dans trois mois c'est sûr on pourra t'accueillir

 

En attendant dis-moi ça te ferait plaisir

Que ce jour je sois là pour t'aider à sortir

Ta maman se prépare avec application

Pour que tu n'aies pas mal malgré les contractions

 

Tu verras mon enfant comme le monde est grand

Comme les fleurs sont belles et les oiseaux charmants

La lune toute en or et le soleil de feu

Tu verras le ciel bleu oui tu seras heureux

 

Tu verras  plein de choses et sentiras des roses

Mais je peux te prédir' ce qu'est l'apothéose

En effet le plus beau le meilleur le plus grand

C'est tu le comprendras le cœur de ta maman

 

© SABAM - RICHARD Jean-Jacques

 

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SUR UN COIN DE TABLE...

Sur un coin de table au petit matin

Entre café et pain beurré...

On se retrouve plume à la main

Avec ces mots qui veulent couler!

Elle est en nous la douce fièvre

Qui fait éclore tant de pensées...

Elle brûle du papier aux lèvres

Elle donne des couleurs aux années!

Alors les sens se sentent en fête

Tant de saveurs à explorer!

Des rimes on peut faire la conquête

Si notre cœur reste éveillé...

J.G.

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L' existentialisme est un humanisme

"L' existentialisme est un humanisme" est un texte d'une conférence prononcée en 1946 au "Club Maintenant" par l'écrivain et philosophe français Jean-Paul Sartre (1905-1980), publié en 1946. Cette conférence se proposait, au moment de la grande vogue de l'existentialisme en France et en Europe, de présenter un exposé simple de ses thèses, de redresser quelques erreurs et préjugés, de répondre à des reproches qui lui ont été faits. Les marxistes ont accusé l'existentialisme de quiétisme et de subjectivisme, les catholiques de pessimisme et d'individualisme. De plus, la vogue de l'existentialisme fait qu'on emploie ce mot à propos de n'importe quoi, et que son sens devient très vague pour la plupart.

En fait, l'existentialisme est d'abord une doctrine philosophique. Il y a un existentialisme chrétien représenté par Jaspers et Gabriel Marcel, et un existentialisme athée, celui d' Heidegger et de Sartre. Tous posent que l'existence précède l'essence, c'est-à-dire que la réflexion sur l'homme doit partir de la subjectivité. En cela l'existentialisme diffère de la philosophie classique du XVIIe siècle, où un Dieu créateur doit poser l'existence de l'homme avant de le fabriquer comme un artisan fabrique un produit, d'après un concept de son entendement.

L'idée que l'essence précède l'existence survit à la croyance en Dieu dans la philosophie du XVIIIe siècle. L'existentialisme athée, en posant au contraire que l'existence précède l'essence, tire toutes les conséquences de l' athéisme. Pour lui, il n'y a pas de nature humaine, l'homme est ce qu'il se fait, et se définit d'abord par un projet, qui est un choix originel de son être, et se manifeste dans la totalité de ses conduites. Par ce projet l'homme choisit tous les hommes en même temps qu'il se choisit, car il pose par là une image de l'homme tel qu'il doit être. Le choix est la position d'une valeur. Ainsi chaque homme engage à chaque instant l'humanité tout entière. De là vient la place privilégiée que l'existentialisme donne à l' angoisse comme révélation du délaissement de l'homme dans la liberté. L' angoisse débouche sur le sentiment de la responsabilité, donc sur l' action et la morale. Ainsi l'existentialisme ne fonde pas la morale sur un ordre subjectif des valeurs, mais sur la liberté radicale de l'homme: "l'homme est condamné à être libre". Le choix moral est invention, non obéissance. Le désespoir qu'on reproche à l'existentialisme de prêcher n'est que le sentiment de la liberté radicale de l'homme, à partir de laquelle on ne peut préjuger de ses actions, puisqu'il n'y a pas de nature humaine. Son pessimisme est au fond une "dureté optimiste" qui refuse de nier la responsabilité au profit d'un déterminisme qui justifierait les défaillances humaines.

L'existentialisme est un humanisme de l'action et de la liberté. Le subjectivisme de l'existentialisme n'est pas un signe de son origine bourgeoise, comme le prétendent les communistes, mais procède du refus de faire de l'homme un objet. Il implique l'intersubjectivité, car c'est seulement par rapport aux autres que se définit l'existence de l'homme, et son universalité n'est pas dans son essence mais dans sa situation: chaque homme est lié à tous les autres par la réalité concrète de sa situation. La liberté doit être voulue à la fois pour soi et pour tous les hommes, elle débouche ainsi sur une communauté fondée sur la liberté, et par là sur un humanisme. Cet humanisme est ouvert, il est toujours à faire, car il vise une libération de l'homme qui doit toujours être reprise, car l'homme ne se réduit jamais à un donné. Cet exposé est suivi d'une discussion entre Sartre et Naville, où Sartre précise les points communs et les divergences de l'existentialisme et du marxisme.

 

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Au-delà du possible

 

Hommage à Catherine Léger, la Québécoise funambule.

 

Les humains limités dans leur pouvoir d’agir,

Craintifs, se méfiant des pièges invisibles,

Assistent sidérés aux exploits indicibles

De mortels s’exposant au danger sans frémir.

Sans harnais protecteur, étrange ballerine,

Dans un balancement faible et majestueux,

Trente mètres au-dessus du fleuve impétueux,

Avance sur un fil la douce Catherine.

Les témoin ébahis se demandent comment,

Des miracles rêvés se révèlent possibles.

Par leur témérité et leur foi invincible.

Des êtres vivent enfin leur fol enchantement.

Leur grandeur apparaît sublime, fascinante

Et console des crimes issus de la folie.

Mais, nous, restons sujets aux frayeurs qui nous lient,

Essayant d’affermir notre ardeur chancelante.

J’aimerais tant connaître et inscrire le nom

De chacun des héros qui honore la race.

Je sais que très bientôt, on en perdra la trace

Or la plupart d’entre eux n’ont cure de renom.

27 août 2005

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4 septembre 2014
Musée national des arts asiatiques Guimet 


5 septembre 2014
INHA


6 septembre 2014
Musée du quai Branly

Colloque scientifique international

Organisé par le Centre de Recherche sur l’Extrême-Orient de Paris-Sorbonne (CREOPS), en partenariat avec l'INHA.

Ce colloque est destiné à présenter l’avancée des connaissances dans le domaine des arts du Vietnam des périodes anciennes jusqu’à aujourd’hui. Cet événement rassemblera des spécialistes internationaux de ces questions (France et Vietnam, mais aussi Amérique du Nord, Europe et Asie) afin de stimuler des échanges interdisciplinaires tout en présentant la diversité et la richesse des arts vietnamiens d'une façon exigeante et accessible au grand public. C'est le premier colloque scientifique consacré aux arts vietnamiens organisé en dehors du Vietnam ».

Le programme

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James Kerr, intelligent et irrévérencieux présente « maladroitement » au moyen de collages animés des sujets d'œuvres d’art de la Renaissance dans des situations contemporaines.

Ces œuvres facétieuses, parfois hilarantes, aussi sarcastiques, sont extrêmement provocatrices.

On apprécie ou pas, mais en tout cas, ce travail est intéressant et complètement ancré dans une l’expression d’une contemporanéité à laquelle on ne peut que difficilement échapper.

Je tiens à dire que cet "exercice" ne peut en tout cas pas nous dispenser d'apprécier et parfois de révérer les oeuvres de la renaissance qui ont inspiré ces "travaux".

James Kerr propose ses amusettes quasi journalièrement sur Tumblr

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Et une des dernières méditations du turbulent James Kerr: Honni soit celui qui mal y pense?

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Marché aux âmes

Approchez gentes dames, gentils messieurs !
Comme l'on parlait jadis sur les foires
Pour attirer le passant, le nez aux cieux
Et le plonger tout cru dans leurs belles histoires.
Approchez, ici on vend des âmes, des bonnes, des pures
Qui ont peu servi et bien loin de l'usure
Ou parfaite ou quasi, pleines de bel esprit
Qu'à ce prix le vôtre s'en verra embelli.
Tenez, celle-ci, m'en donnerez-vous combien ?
C'est celle d'un prophète ou encore celle-là
Du plus grand cru d'académicien.
L'une ou l'autre grand bien vous fera.
J'ai aussi de l'écrivain, du petit, pas cher,
Du laborieux qui grattait comme un forçat
Au pied du mur qui ne fut jamais une chaire,
Qui vous passe la plume d'un labeur bien ingrat.
Mais aimerez-vous plutôt l'âme enrubannée
Couverte de médailles au garde-à-vous du drapeau
Pour une route naïvement décorée
Celle, vous menant héroïquement au tombeau ?
Ou encore celle-ci d'un président d'un pays ,
Il vous faudra alors aussi la carte d'un parti,
Un peu cher pour ce parcours de prestige
Pour une cuisine du monde qui donne le vertige !
A moins que vous n'aimiez l'or de préférence
Et songiez à dormir sur les images de votre enfance
Vous pourriez alors opter pour des âmes pieuses,
Plus proches, voyez-vous, de ce marché-là,
Mais pardonnez à leur rigueur heureuse
Elles ne veulent quitter leur au-delà.
A votre oeil qui s'éclaire devant ce ballon
Je devine que c'est lui qui vous tente
Avec lui, certes, tout paraît bien rond
Comme une terre qui tournerait toute contente.
D'ailleurs le prix en est trop élevé,
Trop de demandes, voyez-vous, pour cette facilité.
J'ai bien celle-là, enfin, mais personne n'en veut
Une âme vide de tout, le nez dans les nuages
Rien dans les mains, qui vit de peu
Et qui sur ce marché ne coûte rien en héritage !
Approchez gentes dames, gentils messieurs...

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Colère et mécontentement

 Propos

Chaque état d’âme n’est connu que de ceux qui l’ont éprouvé. Dès son plus jeune âge, un enfant manifeste ses sentiments; il se montre heureux, désappointé, envieux, craintif, chagrin ou en colère.

Il est possible d’être adulte en ignorant ce qu’est la haine, la jalousie dévastatrice, mais bien rarement la colère.

Une décision équitable peut anéantir un espoir mais ne cause pas de révolte.

Tout être humain discerne généralement vite ce qui est juste ou ne l’est pas. Il refuse d’accepter un tort immérité, s’en irrite avec plus ou moins d’énergie.

On a entendu dire que « patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.» et souvent aussi« que la colère est mauvaise conseillère » Or ce sont là des mots que l’on oublie quand une impulsion nous pousse à la révolte.

On reçoit un coup, on le rend, avec des conséquences parfois non voulues et tout à fait imprévisibles.

On ne réfléchit pas quand on est en colère. On réagit selon son caractère et son degré d’éducation.

Ceux qui ont enfin acquis une heureuse sérénité, qui ont compris la relativité des choses

qui les affectent, sont étonnés de se découvrir tout aussi vulnérables à la colère quand ils la ressentent à nouveau.

L’indignation engendre la colère. Ne pas s’insurger dans certaines circonstances révèle un manque de sensibilité ou une moralité douteuse. Mais l’on peut blâmer intérieurement sans prendre parti.

Souvent, sans la grande ire de citoyens responsables, il n’y aurait pas de changements souhaitables à la condition de vie d’une collectivité qui se tait par crainte.

Honneur à ceux qui se sont exposés pour une juste cause, qui ont pris les armes ou qui se sont servi de la parole pour accuser avec véhémence.

Il est impératif d’enseigner clairement aux jeunes les effets dramatiques qui peuvent résulter d’un geste impulsif causé par la colère.

Il arrive qu'en vieillissant certaines personnes éprouvent du mécontentement et non plus de la colère. Elles ont compris que vivant dans un monde où abondent les fous, on a intérêt à ne pas se faire un sang d'encre pour des torts incontournables.

20 août 2014

 

 

 

 

 

 

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Jusqu'à ce jour maudit du massacre !

À coup de machettes, à coup de haine...

Et de longues flammes pourpres

d'envahir la ville sous les hurlements des insensés.

Au milieu des cris des femmes, des enfants, des vieillards !!

Toutes races confondues dans la même couleur : rouge-sang.

Ils s'enfuyaient dans les rues dévastées

et les pétales des roses s'éparpillaient

les couvrant d'un étrange manteau de neige colorée,

au parfum plus suave encore.

Ma ville du passé, comme je t'ai aimée

jadis ….. il y a si longtemps.

La cour des roses, près de la Cathédrale …

Les lueurs rouges sur le Fleuve

A l'heure du coucher ….

Requiem aeternam dona eis pace …. (écrit le 19 novembre 2012)

En souvenir d'épisodes sanglants et des massacres de 1964 qui seront commémorés en la Cathédrale St Michel et Gudule le 20 septembre de cette année.

En une cérémonie multi-ethnique

© Rolande Quivron

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La cathédrale aux roses (seconde partie)

Lueurs prémonitoires du malheur qui s'annonçait.

Au retour, la maison avait pris des tons rouges, sanglants. Déjà …

Mais les Bons Pères cultivaient les roses

avec tendresse, avec amour et leur parfum sublime

envahissait la maison Cathédrale.

A cette heure du coucher les lueurs d'incendies

glissaient aussi sur elle, si belle. Bravant le fleuve !

Elles se transformaient en longues flammes pourpres

Et pourtant, les roses ne se fanaient guère !

Toujours elles renaissaient, de plus en plus belles.

Car l'Amour était leur nourriture.

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La cathédrale aux roses (première partie)

La Cathédrale aux roses

J'ai connu un pays où les roses

jamais ne se fanaient

Il hante souvent mes nuits sans sommeil

Je revois cette cour sous les Tropiques

sur la ligne d'Equateur

où régnait une chaleur moite, visqueuse.

Là, près de la Cathédrale, près du fleuve Congo

Qui lançait au loin des lueurs d'incendies

à cette heure du soir où le soleil se couchait.

Les jeunes s'égaraient sur les murs de l'école,

pour y flirter, bavarder, se nourrir de beauté.

Noirs et blancs mêlés :

 promesse d'avenir

                                                 aux multiples couleurs.

Lueurs d'incendie que j'emportais chez moi

                                                  après la promenade.

                                                   Lueurs d'incendie

                                          qui devenaient flammes réelles

                                                       dans ma tête !

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Une rencontre JGobert

Sous un vieux saule éventré se cache une mare. Encerclé d’herbes folles,  ce petit point d’eau reçoit et abrite les petits animaux du coin. Apparaît souvent un être que peu de personnes aiment. Hideux sous sa peau boursoufflée, il n’a pas reçu les faveurs du créateur. Et pourtant, sa vie vaut bien celle d’une autre et sa laideur n’est pas un critère de sélection. Une grosse pierre l’accueille chaque jour et il prend un peu de chaleur quand le soleil apparaît. L'ayant aperçu plusieurs jours de suite durant ma promenade matinale, je suis revenu le voir. Ma patience se fait tendre en attendant mon nouvel ami. Celui-ci me fait attendre. La pluie se remet à tomber. L'été est pluvieux.  Et toute cette eau qui se déverse sur la nature la noie.

Mais d’un saut assuré, il se pose sur ce caillou et me regarde. Il a senti ma présence et ne bouge pas. Sa peau épaisse le protège et le dissimule, le rendant parfois invisible. Pourtant considéré comme utile et consommant de nombreux insectes, ce petit batracien est mal aimé et est une victime menacée.

Dans mes souvenirs d’enfance, dans les contes d’autrefois,  transformé en prince charmant ou en vilaine sorcière, cet animal a animé mes soirées et fait vivre mon imagination. Souvent associé aux maléfices et aux rituels magiques, il a occupé une place de choix dans la sorcellerie. Plus tard, traversant la légende des siècles, un grand poète l’a mis à l’honneur dans un de ses textes les plus forts et je garde encore l’émotion de sa fin tragique.

Un matin gris sous un ciel de pluie, je m’aventure dans le petit jardin jouxtant ma terrasse et découvre ce crapaud tapi dans un coin et ayant l’air apeuré et mal en point.  Il ne bouge plus et respire bruyamment. N’ayant que peu de temps à lui consacrer, je le laisse à l’endroit qu’il a choisi et promets de revenir dés que mon temps le permettra. Ma journée passe lentement et mon esprit ne quitte pas ce petit être hideux qui j’espère m’attend chez moi.  Mon travail terminé, je file à toute vitesse et plonge directement dans le jardin prenant soin de marcher doucement pour ne pas l’effrayer.  Il a disparu.  Ma déception est grande, j’aurai aimé l’aider avec le peu de moyen qu’un humain peut avoir sur un tel animal.

La pluie retombe avec force et me contraint de me mettre à l’abri, je rentre me sécher. Le matin suivant, à peine levé, je me rends sur la terrasse et cherche de nouveau ce batracien peut-être revenu.  Cette fois, il a bien disparu et n’apparaitra plus. Mon esprit s’envole et la vie trépidante reprend ses droits oubliant presque ce petit hideux.

Un soir, assis sur ma terrasse, écoutant les bruits autour de moi, un son inhabituel me fait tendre l’oreille et laisse mon attention en éveil. Un vilain bruit qui ne ressemble pas aux chants des oiseaux et qui, directement, me fait penser à ce batracien de la mare d’à coté. Mes yeux le cherchent et enfin, je le découvre dans les feuilles mortes. Il me regarde d’un œil vitreux et gonfle de nouveau sa gorge délivrant ainsi ce son si particulier. L’espace d’un instant, nos regards se croisent. Un moment de grâce que souvent les humains se refusent. Un minuscule instant d’humanité si rare entre race. Une étincelle de vie entre espèce. Ma soirée est rayonnante et je savoure ce plaisir si rare d’une rencontre si improbable.  

 

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Aphorismes sur le mot;Penser

Penser

Quand tout à fait passif, on se détend en observant, la mémoire, assez vite, profite d’une sensation pour activer notre pensée.

Penser

La pensée devient inaudible quand le regard émerveillé s’attarde à contempler.

Penser

Une suite de pensées spontanées se présente à notre esprit dés qu’il n’est pas concentré sur une réflexion précise. On en prend conscience ou on les laisse se dissiper sans y attacher d’importance

Penser

S’attarder à penser ne cause ni chagrin ni angoisse quand en fin de parcours on est immunisé et

c'est une façon de faire le point sereinement ou simplement de se distraire.

Penser

Penser est une activité agréable dans la détente quand un environnement favorable nous y invite. Ce peut être une occasion propice aux réminiscences ou à la créativité.

Penser

Plus on s’agite et moins l’on pense. On partage des activités physiques, on garde pour soi toute

réflexion qui pourrait paraîtrait sans intérêt.

Penser

Penser requiert silence, solitude et inaction. Si chacun a, généralement, de plus en plus de temps pour des loisirs, les plus nombreux choisissent des activités qui entraînent des efforts physiques et se préoccupent fort peu de passer du temps à méditer.

Penser

En partant de la pensée d'un autre, on devrait arriver à sa propre vérité.

Penser

Notre bien-être dépend essentiellement de nos pensées d'où la nécessité d'adopter une attitude positive.

Penser

Les idées des autres que l'on s'approprie au lieu de penser par soi-même, ressemble à du prêt à porter.

Penser

 Parfois,  agir sans trop y penser peut causer de graves regrets.

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