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Fallen..., par Thierry-Marie Delaunois

Les bons réflexes j'avais eu envers elle,

L'attitude adéquate et discrète;

Elle m'observait, ébranlée mais belle;

Son esprit n'était nullement à la fête.

Par sa chute fortement traumatisée,

Elle se révélait angoisse et détresse;

Serais-je un peu pour elle tel Orphée?

Et en mon for ce n'était point l'allégresse.

Anxieux et attentif, je lui serrais la main;

Il me fallait veiller et la réconforter,

La secourir et que ne soit pas en vain:

Sur mon coeur et ma raison elle semblait compter.

Fort jeune, elle me parlait avec ses yeux;

Déjà le mauvais sort sur sa destinée?

N'aurait-elle jamais une chance de Dieu

De pouvoir un jour aimer, être aimée?

Subitement avec une voix tremblante,

Quelques mots hésitants, elle articula,

Mais ses paroles semblaient incohérentes;

Je ne compris point ce qu'elle me demanda.

Les secours ne pouvaient que bientôt arriver,

Elle avait rapidement besoin de soins;

Ceux-ci lui seraient évidemment prodigués,

Et de mon côté je serais bientôt si loin.

Vraiment éloigné, mes pensées la suivant,

Coeurs, âmes, esprits et sentiments éveillés,

Elle, corps blessé, mes gestes se rappelant,

Moi, secoué et tremblant mais attentionné?

Touchés, proches et connectés, nous resterions,

Deux êtres réunis sur le grand plan divin,

Cette certitude que nous nous reverrions,

Même si ce n'était pas pour le lendemain...

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Rencontre avec Philippe BONNAIRE dans le voyage du bleu, pour vous, pour lui, pour Noël.

Découverte d’exception dans le "Voyage du Bleu" pour la semaine de Noël : ce sera mon cadeau de fin d’année pour vous, pour lui aussi (je vais vous dire pourquoi), car à travers la rencontre de cet auteur-compositeur, de sa personnalité, de ses compositions, c’est un univers où le bleu en tant que vibration sonore vous inondera, vous régénérera, vous emportera dans un voyage harmonique aux mélodies scintillantes comme des étoiles.

"Dans mon rêve", Slam' Zouk extrait de son dernier album "la résonance des 3 piliers" : voir au delà des préjugés, des certitudes, un vivre ensemble qui résume bien la pensée de Philippe Bonnaire et l'esprit de cet album...

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Mais surtout, dans la symbolique la plus large qui soit de Noël, s’il est une chose qui nous importe particulièrement en pensant à ce jour de paix, d’universelle fraternité et d’espérance, c’est de nous impliquer « nous », pour au moins une fois dans l’année (si on ne peut plus souvent), faire quelque chose de beau, de simple, de généreux.

Hors, ce « quelque chose » qui ne coûte rien d’autre qu’un petit geste tout à fait ordinaire, je vous invite à le faire avec moi en faisant mieux connaître la quête musicale de Philippe BONNAIRE, en relayant ce billet, en le partageant autour de vous, en le diffusant de la façon la plus large possible, de réseaux sociaux en cercles privés et familiaux : ce sera beau comme une traversée sous une pluie de bleu pour aller vers la lumière.

Surtout, vous voyagerez autrement par delà les frontières de mon « Voyage du Bleu », pour faire de ce jour de Noël un jour complètement différent de tous les autres !

"Mamiya" un remix qui fleure bon un voyage du côté de la Guyane et des Caraïbes au milieu des mangroves, comme un reflet de paradis...

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Car Philippe (lauréat des compositeurs du trophée de la musique guyanaise Lindor 2013) mérite une meilleure couverture médiatique, presse écrite, web TV, radio, que celle qui est la sienne actuellement.

Il lui faudrait un distributeur, une reconnaissance et une aide véritable, car artiste indépendant (talentueux de surcroît), il est méritoire dans sa lutte pour créer, avancer et faire connaître sa musique.

Et sa quête est un peu la notre, la votre : celle de transmettre ce qui, en élargissant la conscience, embellit la vie !

Il dit de lui-même : « En fait, je ne suis qu’un transmetteur : je transmets l’information vibratoire à travers mon art, je ne la garde pas puisque tout ce qui nous entoure est information. La moindre particule est énergie, et nous interagissons avec elle puisque nous aussi nous sommes énergie… »

"La symphonie des étoiles", composition extraite également de son album "La résonance des 3 piliers" est la version à la fois instrumentale et vocale de sa symphonie - rock plus instrumentale (que vous découvrirez dans son superbe album), dont la résonance me paraît plus "cosmique" encore : elle a pour moi la dimension de la bande originale d'un film comme "Dune" de David Lynchc' (création du groupe de Rock Toto), c'est une vraie œuvre musicale !

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Dans son expression musicale aux consonances universelles empreintes d’un humanisme que Julos Beaucarne ne dénierait certainement pas, vous reconnaîtrez un peu comme l’un des vôtres ce « voyageur – passeur » ou plutôt ce transmetteur des valeurs de l’âme, aux influences parfois teintées de sonorités caribéennes (horizons de ses origines), et sans limites culturelles.

Il est né à Cayenne. Il mélange l’électronique à toutes les cultures dans son home studio, avec une prédilection pour la musique « New Age » qu’il aime et compose en l’enrichissant de mélodies multi culturelles.

Il a commencé à l’âge de 16 ans sur des instruments à cordes qu’il bricolait lui-même avec du fil de pêche et des morceaux de bois.

"La voie de l'impermanence" (toujours extrait de son album "La résonance des 3 piliers") : un reggae poétique, rafraîchissant et doux comme un alizé...

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Il dit : « Riche de mon premier argent de poche, j’ai acheté un petit clavier sur lequel je reprenais la musique de Star Wars, de Love Story et d’autres musiques de film. J’écoutais Duran Duran et Percy Sledge avec mes frères. Mais le déclic s’est fait lors de mon service militaire à Metz en 1984, avec l’émergence de la "New wave", du "New âge", de la pop électronique. J’aimais Simple Minds, Alphaville, U2, Alan Parsons Project et surtout Mike Oldfield. C’était très riche mélodiquement parlant».

Pour gagner sa vie et continuer de créer ses œuvres musicales, Philippe BONNAIRE travaille à Toulouse dans une collectivité locale.

"Dans mon rêve", la version vidéo-clip. C'est l'un des deux bonus de son album "la résonance des 3 piliers"

Si l’on peut « entendre » une couleur, alors oui, j’ai entendu le bleu à travers la musique de Philippe BONNAIRE, un bleu sans limites, qui fait le lien de tous les possibles dans une rose chromatique sonore unissant tous les hommes de bonne volonté, quelle que soit leur culture, leur religion ou leur philosophie…

Et pour fêter Noël à ma façon, en plus de ce billet, je lui commande l’album qu’il a composé, réalisé, arrangé et produit lui-même : «La résonance des trois piliers» dont il nous offre ici quelques extraits et l’un des deux clips superbes qu’il a réalisés en Guyane à cet effet.  Ce sera pour quelqu’un de très proche mon dernier « cadeau surprise » de cette fin d’année !

"La traversée du bleu", aquarelle 24 x 32 cm extraite du "Voyage du Bleu""La traversée du bleu", aquarelle 24 x 32 cm extraite du "Voyage du Bleu"

Que, du bleu d’Orient (portant en lui un peu de jaune primaire iridescent) au cobalt céleste, ou de l’Ultramarine pourpre (empreint de magenta) au Cendre bleue, l’image mentale d’une « traversée du bleu » derrière lequel rayonnerait la lumière solaire (synthèse de toutes les couleurs) éclaire vos jours de Noël et l’approche du Nouvel An, comme la sortie d’une forêt de mangroves sous une pluie d’étoiles, le regard tourné vers les nouveaux horizons de l’océan !  

Les liens de Philippe BONNAIRE :

- Son univers musical et ses pensées dans "Google +"

- Sa page Facebook

- Sa présence dans Deezer

- Sa présence dans SoundCloud

     Pour commander l'album de Philippe BONNAIRE (15 € seulement) c'est ici

Joyeux Noël, heureuse fin d'année et bon voyage musical avec Philippe BONNAIRE, dans le Voyage du Bleu...

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L'énergie lunaire

 

Poème inspiré par le tableau Belle de nuit de Claude Moulin

Ô que la lune est cette nuit

Une apparition surprenante,

Devenue rare, éblouissante,

Elle méduse et attendrit.

Une apparition surprenante.

Arrivée sans faire de bruit,

Elle méduse et attendrit.

Sa lumière est hallucinante,

Arrivée sans faire de bruit,

Répand une énergie troublante.

Sa lumière est hallucinante,

Sans doute anime des esprits.

Répand une énergie troublante,

Un sentier de feu, inouï,

Sans doute anime des esprits

Ce feu, dans la maison qu'il hante.

19 décembre 2014 

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Mon cadeau d'amour JGobert

Cheminée décorée, sapin enrubanné de guirlandes, crèche déposée délicatement aux regards de tous, la naissance du Christ est dans tous les esprits. C’est la période de Noël, la plus chaleureuse, pleine d’espoir de paix, moment qui nous enchante, nous fait rêver.  Le beau personnage avec sa hotte sur le dos attend quelque part le jour tant attendu pour  faire sa distribution de cadeaux, de présents.

Depuis peu, un magnifique trésor est venu me rejoindre et partage ma vie. Elle emplit mon quotidien de bonheur et me rend heureuse. Pour l’accueillir, j’ai poussé les murs de mon cœur et lui ai réservé la meilleure place, la première place.

Mais à l’abri de ce cœur, personne n’est oublié.  A la pensée de rassembler ceux que j’aime dans ce bel endroit me remplit de joie.  Comme dans les contes où tout est possible, j’ai associé les personnes du passé avec celles de l’avenir. Je les ai mis face à face et vu dans leurs yeux l’éclat de leur regard sur ce merveilleux bonheur. J’ai vu un sourire s’illuminer, s’inscrire sur leurs visages et vu leurs mains fripées effleurer la peau douce de ce nouvel être.  Je leurs ai dit qu’ils sont toujours vivants dans la continuité de la vie grâce à ce bambin qui a certains de leurs traits.

Tout l’amour qu’ils donnaient n’a pas été vain et comme j’aimais le recevoir, m’en nourrir, m’en  repaitre chaque jour un peu plus.  

A cette heure, ce cadeau d‘amour que j’ai reçu avec tant de générosité, je le rends avec beaucoup de bonheur, le multipliant chaque fois que je peux pour en imprégner cet être adorable qui aura la lourde mission de le transmettre à son tour.

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Un certain hiver

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Une aquarelle d'Adyne Gohy

Inspirée d'un poème de

Suzanne Walther-Siksou

Nos hivers québécois

Doux ami

Si tu voyais ici, comme c'est beau l'hiver!

Les érables géants, sculptures délicates,

Etalent leurs ramures noircies sur de la nacre.

La neige immaculée s'amoncelle partout,

Sur les toits, les sapins en blancs sur le gazon.

Pour qui s'y aventure, elle est sable mouvant.

Les rues ensoleillées sont des tableaux vivants;

Des ombres y varient selon l'humeur du temps

En symétrie fidèle, au tout commencement.

L'air frais, froid ou glacé, est chargé d'énergie

Si l'on veut s'attarder il faut se rendre actif

Lors, ce n'est qu'à l'abri qu'on devient nonchalant.

Derrière d'immenses baies, fasciné, on contemple,

Dans l'éblouissement, en pleine nuit souvent,

Des haies de blanc corail, des buissons de cristal.


Un partenariat d'

Arts 12272797098?profile=originalLettres

 

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Derrière le tableau sombre de mes paupières

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Derrière le tableau sombre de mes paupières,
l'état de veille intérieur s'abreuve du poudroiement
d'un ailleurs fait de trésors et de mystères.
L'imminence de ce lavis immatériel
me révèle alors sa palette de faisceaux couleurs
universels et infinis flirtant avec les allégories
de mes vers que ma plume cristalline
ceint d'or et de lumière.
Au milieu de ce parallèle arc-en-ciel
qui fait transir ma peau, je tresse en oblation
des syllabes d'ébène où la force, la grâce
et la chaleur se transmuent au rayonnement
invisible du cœur et de l'esprit.
Se jouant de mon sommeil où les heures
se déversent sans se différencier, l'énergie
de cette onde spirituelle déroule sa musique
sur l'écriture naissant de l'ignition de mon corps.
Au rythme de ses mouvements,
la voix des notes me murmure à l'oreille
ces mots nus vibrants et absolus...
you are not alone...
faisant à ce poème le cadeau suprême
où tout prend vie.

Nom d'auteur Sonia Gallet
recueil © 2014.

Joyeux Noël à tous les membres d'Arts et Lettres et une bonne fête de fin d'année et n'oubliez pas que tous les beaux cadeaux ne sont pas toujours sous le sapin. Bien Amicalement.

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LUCIDITE ?

Il y avait ce couple, se tenant par la main
Lui en baskets, elle perchée sur ses escarpins!
Dans un ciel encore clair en cette fin de jour
Tout semblait doux, léger, juste prêt pour l'amour...

Il y avait surtout au fond de leurs yeux
L'ignorance confiante, puisqu'elle se joue à deux!
Mais aussi trop d'efforts, qui penchaient d'un côté
Et ce désir plus fort... que la réalité!

Il y avait pourtant, un goût de dérision
Un défaut de casting en était la raison!
Il y avait un couple, mais si mal assorti...
Pour un spectateur, juste un peu trop averti!
J.G.

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Noël blanc, Noël rouge JGobert

Noël ne sera pas blanc cette année.

Les cartes postales couvertes de neige ne sont pas d’actualité.

L'être, tout de rouge vêtu, qui parcourt le monde dans le cœur des hommes de bonne volonté est blessé.

Il n'arrive plus à faire de Noël un jour de paix.

Dans une ville blanche meurt un petit garçon qui n’a rien compris à ce que les adultes font.

L'innocente victime couverte de sang a été tuée pour être sauvée.

Bizarre paradoxe pour nos esprits éclairés.

Au nom de qui, de quoi s'investissent-ils dans cette mission de tuer ?

Quel barbare demande cela ?

Les murs de la ville blanche, maculés de sang ne comprennent rien à cette vague de haine.

Un  visage exécute ainsi en son nom.

Le blanc de l’innocence bafoué et violé ne peut m’apaiser et m’accable.

La magie de Noël disparait et me laisse inconsolable devant tant de tristesse et de larmes.

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Les concitoyens

 


Soliloque

 

De nos jours, il y a

des pédants, des sensibles,

des raffinés, des drôles,

des souffreteux soumis,

des écorchés rebelles,

des fous de l’inédit,

en plus de ceux de dieu.

Il y a dans la nuit, des énervés qui veillent

et dans les rues, le jour, des flâneurs qui s’écoutent,

esclaves du langage qu’il faudra bien qu’ils servent.

Beaucoup s’épuiseront à leur tâche secrète

Il y aura toujours, partout et malgré tout,

des égarés en peine.

Ceux que l'on dit poètes en notre ère nouvelle,

qui méditent et créent, rêveurs, en solitaires,

ressentent des émois qui semblent indicibles.

Ils les mettent en vers mais certes à leur manière,

Leur art étonnamment impose le respect,

on n'ose être sceptique.

 

 

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administrateur théâtres

12273063071?profile=original12273063264?profile=originalPresque 100 ans après, il faut croire que l’ivresse  du couple maudit de Zelda et Scott Fitzgerald fait toujours appel à notre imaginaire. Dans « Gatsby le magnifique », mieux que n’importe quel écrivain de son temps, Fitzgerald chronique  une époque propice au relâchement des mœurs, à l’essor du jazz, au rêve Américain selon lequel n'importe quel immigrant muni de courage et de détermination peut  réussir à partir de rien.  Un vent de liberté a soufflé : le 19e amendement a donné aux femmes le droit de vote. Mais la fête est éphémère. Les années folles marquées par une immense croissance économique s’effondrent devant la catastrophe du mardi noir de 1929. Dans sa pièce, Renaud MEYER fait revivre ce duo tragique de Zelda et Scott en quête d’absolu,  désenchanté et déchiré par la haine.

Histoire de l’échec d’un mariage qui avait tout pour être fabuleux. Zelda qu’il a arrachée au puritanisme de sa famille du Sud  est devenue  l’égérie de Scott Fitzgerald et l’héroïne de ses romans. Elle quitte tout pour le suivre dans ses aventures, séduite par ses promesses de gloire. Elle aurait voulu faire du cinéma, être actrice…Elle rêve de devenir mère… Elle est éprise de liberté, elle écrit en secret des carnets à propos de sa vie intime. Elle est folle… de lui.  

 12273062856?profile=originalLe couple mythique devient  le symbole de l’Amérique libre et dissolue des années 20. « Les jeunes amants se jettent à corps perdus dans un univers d’illusions, où tout n’est que jeu. Les magazines relatent leurs odyssées nocturnes, et l’on ne parle bientôt plus que de leurs frasques. » Ernest Hemingway devient un confident passionné de Scott …ou plus. Ils vont à Paris, ils sont jeunes, riches et beaux. Mais Scott, délabré par la dépression,  l’abus d’alcool et la perte d’inspiration littéraire  s’effondre.  Le couple trinque. Zelda souffre de nostalgie pour sa famille, reproche à son prédateur de mari l’emprunt de ses carnets intimes pour étoffer ses livres. Dépressive, elle est nymphomane et  donne des signes de schizophrénie. Hemingway, prédateur encore plus cynique, fait tout pour qu’elle soit internée. C’est le drame. Elle écrira encore, tout en rêvant encore d’être ballerine, enfermée dans sa clinique psychiatrique, où elle meurt dans un incendie.

ZELDA ET SCOTT Chloé LAMBERT, Julien BOISSELIER et Jean-Paul BORDES incarnent le trio infernal avec un talent à la mesure du tragique  des personnages. La vie  passionnée de célébrités artistiques d’une époque foisonnante, un  triangle d’amour-amitié,  le jazz sur scène pour faire vrai, tout séduit et choque à la fois. Vertige du jeu avec la mort ou avec l’alcool, débauche.  Chloé Lambert est la maîtresse de cérémonie. D’espiègle, créative et lumineuse luciole, qui fait naître le souffle littéraire autour d’elle,  elle sera au troisième acte vivement  piégée comme un papillon dans un coffret, minuscule ballerine désenchantée aux côtés d’un mari qui lui aura tout pris… son talent d’écriture, y compris. La fin est bouleversante : celle de la belle du Sud, toujours aussi éprise de liberté. Naïve et attendrissante, elle  marche à  la rencontre de cet être qu’elle rêve encore autre qu’il n’est,  pour  renouer avec les premiers instants du coup de foudre dans l’incendie qui la consume. Ce spectacle est puissant, profond et beau. La mise en scène est belle comme celle d’un concerto. Un concerto pour un ange, diront certains… Dramatique aussi, comme peut l’être la vraie vie et le rêve fracassé.  Julien Boisselier excelle dans sa représentation de l’homme de lettres, devenu, grâce à sa muse, monstre littéraire et  aussi dans celle du dandy d’une faiblesse  pathétique,  un être qui  résiste à tout sauf à la tentation. Avec Jean-Paul Bordes, Hemingway, l’homme de guerre, le vrai prédateur est campé avec un  cynisme consommé. Avec le Manhattan Jazz Band en live, le sextuor illustre avec brio le désespoir des années 20 dans les décors poétiques imaginés par Jean-Marc Sthelé. A la manière du pianocoktail de l’« Ecume des jours » de Boris Vian, Jean-Marc Sthelé a inventé un  litcocktail, un lit préparé comme « Un piano arrangé de quelques alcools et entonnoirs. …Ses musiques dérivent, grincent et se déglinguent comme l’ivresse d’une fin de nuit ». Sauf que là, c’est l’éloquent trio de jazz qui fait tout! 12273063452?profile=originalhttp://www.theatrelabruyere.com/spectacles/zelda.php

 

 Paris théâtre 14/15 au Centre Culturel d'Auderghem

Un «Presque Pagnol»… Une histoire de famille sous le soleil de Provence.

Des sourires,des rires et de l’émotion. Le tout servi par un scénario étonnant et un texte porté avec l’accent.
Honoré vit seul dans son mas provençal avec Hyppolite, un garçon simple et serviable qu’il considère comme son fils.

Il reçoit la visite de Jeanne, sa soeur. Patrick Sébastien interprète le rôle principal.

Le spectateur retrouve l’acteur que nous aimerions voir plus souvent.

Il est accompagné de Corinne Delpech qui a un jeu d’une grande délicatesse, avec beaucoup de sensibilité.

Le jeu des comédiens et la mise en scène donnent à la pièce ce charme fou qui transporte le public

 

Un presque Pagnol de Patrick SÉBASTIEN

Mise en scène : Patrick SÉBASTIEN et Olivier LEJEUNE

Avec Patrick SÉBASTIEN et trois comédiens

Du mardi 20 au samedi 24 janvier 2015 à 20h30 et le dimanche 25 janvier 2015 à 15h

http://www.cc-auderghem.be/index.php/nos-spectacles/2014-05-14-07-52-11.html

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Joyeux Noël JGobert

A quelques jours de Noël, le temps semble court pour faire un long discours. Ma mémoire me rappelle les beaux moments et les moins bons de cette année. Le temps s’écoule à travers nous sans possibilité de le retenir. Ce temps qui donne la vie, la reprend, la complique, l’exaspère pour nous faire comprendre que rien n’est jamais acquis. Qu’il faut toujours faire des efforts, attention pour garder ce don précieux qui nous a été transmis.

Le bonheur n’est pas pour demain. Il est aujourd’hui plus qu’hier et nous devons tout faire pour qu’il soit meilleur demain.

Une envie simple, élémentaire, un vœu facile, aisé, un engagement précieux, inestimable que je vous souhaite pour remplir de bonheur les jours à venir pour vous et votre famille.

Joyeux Noël à tous.

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Je la croyais mon amie JGobert

Je la croyais mon amie. Je la trouvais plutôt jolie. Notre rencontre s’est faite fortuitement, un heureux hasard lors de la visite d’un musée.  Ensuite beaucoup d’intérêts en commun, notre amitié commence pour ne plus finir, du moins je le pensais.

Au fil de nos rencontres, les confidences se font, les secrets s’ébauchent et s’esquissent. Sure d’elle, elle se montre généreuse, voir bienveillante avec moi et notre entourage. Je suis sous le charme. Ses grands yeux bleus me charment, détonnent. Ses jugements sont parfois révélateurs, voir accusateurs, détracteurs, ce que je mets sur le compte de l’artiste qui vit en elle.

Notre amitié s’éveille et se poursuit tranquille jusqu’au jour où nous avons un désaccord. Nos points de vue se séparent, s’affrontent, s’opposent. Ses propos me choquent et restent incompréhensifs. La discorde vient d’une affaire, d’un différend sur un homme que nous connaissons tous les deux. Mon avis est diamétralement opposé au sien et ses paroles me heurtent fortement sans encore savoir pourquoi. Je ne comprends pas.

Depuis notre rencontre, nous avons partagé de bons moments, quelques confidences de famille. Elle dit avoir une vie agréable, une mère et un père aimant, un mari attentionné et des grands parents toujours présents pour elle.  J’en arrive même à l’envier de toute cette existence si parfaite. Quelque part, cela me dérange et je ne suis pas convaincu de la véracité de tous ces dires et sentiments ainsi dispensés.  Je doute.

Dés de cet instant, instinctivement, je suis sur mes gardes. Je crains en sa bonne foi et en ses bons sentiments. Un repli s’opère et je suis persuadé qu’elle ne me raconte pas la vérité.  J’en arrive à présager des paroles d’amitié qu’elle prononce.

Un second incident  me déstabilise et vient se greffer sur ce que je méditais déjà. Ses propos sont édifiants, délirants et me laissent complétement figé dans mes pensées. Ce mari si parfait dont elle parle d’habitude est littéralement pris d’assaut par des paroles honteuses. Elle me fait peur et me laisse penser que sous cette assurance verbale, elle vit une contrainte mal saine. Une femme maltraitée à qui je pense d’abord mais une fois encore, ma raison ne me suit pas complétement sur cette voie et me laisse douter de mes réflexions.

Un troisième affrontement me scandalise et me choque, je reste sans voix. Cette fois, c’est à moi qu’elle s’en prend avec des paroles offensantes. Une dérive totale de sa vérité et encore et toujours, une réalité détournée, embellie comme pour me forcer à y croire. A cette époque, nos relations se font plus rares, s’espacent.  Cette femme parfaite m'indispose.

Le hasard n’est jamais anodin dans les rencontres qu’il suscite. Un soir que le train ne m’avait pas attendu, je fais la connaissance d’une personne qui ne m’est pas inconnue. Un ami à elle qui se souvient de moi en sa compagnie et qui, apparemment veut en savoir un peu plus sur son devenir.

La conversation s’installe, moi sur la réserve et lui, dans un flot de paroles qu’il libère inconsciemment. Son récit sur cette femme me sidère.  De cette assurance que je prenais pour une sorte d’arrogance n’est en fait qu’une manière de se protéger. Maltraitée dans son enfance par ses parents, elle continue à l’être dans sa vie de femme. Ses réactions envers ses parents sont irrationnelles et une fois encore faussées par une réalité différente.

Mais mes idées, mes réflexions ne me satisfont pas encore. Avec ces informations, il me reste un gros doute sur les sentiments de cette femme que j’évite le plus possible. Une émotion cachée me fait peur, comme si je percevais qu’elle dégage une aura maléfique qu’elle propage autour d’elle.

Je suis constamment  investi de cette envie de savoir et de ce besoin d’explications que j’exige pour comprendre.  Cette crainte de la confronter a disparu subitement. Elle me paraît  beaucoup moins effrayante, et pourtant je suis bien loin de la réalité.

Cet ami en commun n’a pas fini de m’étonner et je le revois sur ce quai de gare.  Sa conversation prend de nouveau la direction de cette femme et je comprends qu’il en a souffert terriblement. Il ne parvient pas à s’en détacher, à oublier et ressasse cette vieille histoire qui ne m’éclaire pas et m’embrouille plutôt.

J’apprends qu’elle a été très proche de lui. Qu’elle l’a fait souffrir, entrevoir l’avenir, douter pour finir par l’ignorer. Elle lui a fait beaucoup de mal.  Cette discussion débouche sur des histoires que je ne veux pas entendre et sur un passage avec ses parents qui m’interpellent. Loin d’être la fille docile et gentille qu’elle prétend être. Elle les terrorise depuis des années et a réussi à les mettre dans une maison de retraite où ils sont complétement isolés et abandonnés.

Je n’arrive pas à croire cette histoire que je repasse en boucles. Je dois me rendre à l’évidence, cette femme est un être à part qui travestit la vérité pour mieux tromper son entourage. Perfide, menteuse, misérable, elle se déguise pour mieux survivre. 

 Dieu rit.

 

 

 

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Propos sur l'inattention

 

Il n'y a pas que les enfants qui agissent souvent en étourdis, faute d'avoir fait attention. Nombreux adultes en font autant et s'en repentent.

Dans certaines circonstances on ne peut se laisser distraire et ne pas réaliserqu'il faut demeurer vigilant.

Il suffirait d'une minute d'inattention, alors que l'on est au volant, pour heurter un cycliste ou un marcheur imprudent que l'on n'aurait pas vu à temps

.Toutes les fautes d'inattention n'ont pas des effets regrettables ou affligeants. Certaines sont certes embarrassantes et d'autres risibles.

J'ai déjà porté un pull à l'envers ou deux chaussures dépareillées. Je suis demeurée étourdie.

Or en ce jour, je suis mécontente de moi: je me suis fait piéger, en agissant stupidement.

La précipitation qui supprime le délai minimum qui est nécessaire avant de réagir, a fait que je me suis jetée aveuglément dans la gueule du loup.

Ayant reçu un questionnaire, soupçonnable, qui m'était adressé par Microsoft pour assurer la sécurité de mon compte, je n'ai pas réalisé que les réponses étaient déjà enregistrées.

Sans perdre une minute, j'ai imprimé ce mot de passe qui devrait toujours rester illisible et j'ai offert la clé de mon jardin privé.

Les effets ont été immédiats: les voleurs sont entrés chez moi, sans effraction. Ils y ont pillé les adresses de mes amis.

Message de Microsoft, et pourtant l'évidence d'une usurpation de ce nom était éclatante.

J'ai donné mon âge, mon adresse, je ne sais quoi encore.

Or, je ne suis pas même en colère contre moi-même. Je me plains. Je sais que ma nature, jamais ne changera. Avertie mais en vain!

!5 décembre 2014

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L'IMMORTEL

12273066853?profile=originalL'Immortel est l'hôte de la montagne.L'eau tout en coulant s'évapore et se transforme en nuages et retombe en pluie sur la montagne pour alimenter la source

Mouvement circulaire entre le ciel et la terre 

C'est l'aventure de la vie , la conscience et le coeur battant de la matière ... selon François Cheng

Et si la félicité est figurée par les ailes naissantes pour s'élever comme les plumes gravées sur le personnage de l'Immortel

  Pourquoi  ces grandes oreilles?

Il faut toujours un mystère à explorer

Visite ce Jeudi de "la Splendeur des Han" au Musée Guimet

voir aussi "Au gré des jours"arletteart

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Ce soir

Ce soir, il est revenu.

Celui dont personne ne voulait.

Des années à grandir seule.

A apprendre à marcher sans béquille.

Ce soir, il est revenu.

Elle, si méfiante, s'était laissée approcher par celui qui faisait peur.

Il l'avait touchée si profondément que quelque chose avait bougé en elle.

Une ouverture d'où jaillit une source intarissable

de tendresse et de douceur,

Ce soir, il est revenu.

Avec des rides aux coins des yeux et des cheveux gris.

En sa présence, la tendresse et la douceur s'amplifient toujours.

Après tout ce temps, sa respiration s'accélère encore juste en le regardant.

Et renaît l'envie de se fondre en lui.

Ce soir, il est revenu...

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