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La Muse de la poésie est Musique

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Second partenariat d'autrefois - 28 janvier 2012 de Lily-Rivka

 

Hommage à la poétesse,

A Suzanne au bord de l’eau

                  

Oui, la Muse de la poésie est musique

Et c'est flagrant qu'elle vous habite.

Elle chante en vous comme de l'eau.

Elle vous surprend, elle vous invite.

Elle vous tire par un mot,

Un pan de son long manteau.

Elle est là, insiste et persiste,

Elle vous rentre dans la peau

Et vous attire à sa suite

Pour de votre âme, très vite

Exprimer le chant le plus beau !

 

 

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https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/un-conditionnement-r-ussi

A Suzanne

L'écoute de vos vers  !

La même musique douce,

Un murmure sur la mousse,

Est un ravissement

Un pur enchantement

Qui ne peut que nous plaire

Et comme je vous comprends !

Moi, c'est tout le contraire,

Mon destin est de fer :

Comme je l'écris tantôt,

J'ai dû quitter mon ciel,

Plier - un peu - mes ailes.

Mais avec mes lutins,

Les charmants chérubins,

On est toujours là-haut,

Dans les légères sphères

Pour les dons de mère terre

Aimer et remercier

Les danser et chanter.

Je ne peux reposer,

Suis toujours sur la brèche,

De responsabilités

Le dos chargé,

Me saisis comme une flèche

Pour n'être submergée.

Mes écrits sont mes rêves

Qui sont chantés, dansés

Et mes livres imagées

Pour l'enfance dédiés.

Cette vie, crois compenser

La grande facilité

Dont j'ai tant profitée

Quand au Quatro Cento,

Les arts, je protégeais,

Une perle en larme au front

Et d'une cour entourée,

Près de Léonardo.

Se reposer, agir,

L'expérience engranger,

Prépare notre à-venir,

Tout bien maturé.

Chaque fois, l'ouvrage est différent

Choisi pour notre avancement !

Rébecca - 22 janvier 2012

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Le soleil jouait sur la glace

 

À Rébecca 

 

Plus gelés que le fleuve en peine,

Étaient hier mes sentiments.

Je n'éprouvais pas de tourment,

Aurais voulu être sereine.

Le soleil jouait sur la glace,

La bleuissait, la caressant.

Lors mon coeur, à nouveau battant,

Je me surpris à être lasse.

L'hiver n'est pas porteur de mort;

Il purifie et régénère

Le pigeon, sur la neige, espère;

Il s'active et demeure fort.

Délivrée de ma léthargie,

J'eus l'impression ou bien l'envie

De planer dans l'immense espace.

La liberté est une grâce.

Montréal, 26 janvier 1961

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administrateur théâtres

 

Une Orangerie d’un autre siècle… celui de Mozart, nul doute. Un short d’argent  galbé sur cuisses parfaites s’assied sans façons sur la pelouse, une gracieuse silhouette japonaise erre dans les allées à la recherche de parfums surannés et prend en photo  le pommeau antique d’une canne et le regard d’un homme rajeuni par l’attente de la musique. Il est luthier de son métier, ancien compagnon qui produisit son chef-d’œuvre dans un  même bois odorant et vibrant : deux violons, un alto et un violoncelle. Sort-il du livre de Gilles Laporte, Fleurs à l’encre violette ? On pourrait l’imaginer. Son atelier existe toujours et il connait Véronique Bogaerts depuis son enfance.  Ses enfants l’ont mené au concert que pour rien au monde il ne voudrait manquer ! Le public nombreux se masse aux portes de l’Orangerie de Seneffe un 18 juillet pour la dix-huitième année consécutive. Ce soir, on vient écouter  Mozart.  De la musique de chambre, presqu’en plein air, avec les effluves de l’été et l’heureux  ventelet qui rafraîchit la salle pleine à craquer. « Que du bonheur », dit-on maintenant.

 

Cela commence avec une rencontre au cœur de  l’Adagio et Fugue pour cordes en ut mineur KV 546. Le jeudi 18  juillet ouvre le festival avec Mozart. Ton solennel et grave… mais à la fin du jeu après les échos qui ricochent dévalant des collines imaginaires, on surprend le sourire de la violoncelliste, Sarah  Dupriez, 28 ans,  fille de la violoniste, Véronique Bogaerts l’âme du festival. Et pour une violoniste, rien de plus important que l’âme du violon !   Elle fut formée par Carlo Van Neste, grand violoniste belge de réputation internationale et grand pédagogue. A son tour de siéger dans le jury du concours reine Elisabeth et d’être le professeur … de Lorenzo Gatto, de sa  propre fille  et de  son beau-fils Vincent Hepp qui  est  ce soir à l’alto. L’esprit de famille préside à ces concerts de l’Orangerie de Seneffe. Simplicité, rigueur et chaleur humaine très sensible. Quoi de plus vrai et de plus (im)portant? On sort revigorés par la convivialité, dopée par les vagues musicales. L’allégresse amicale de cette foule de spectateurs qui se rencontrent chaque année dans ce lieu tranquille, témoigne pour l’enchantement de la vie musicale. « Jusqu’il y a peu, il était courant de se retrouver en famille, ou entre amis, pour faire de la musique et lire les symphonies des grands maîtres… » (Sarah Dupriez)

Le concerto K 449 pour piano, deux violons, alto, violoncelle et contrebasse réunit un sextuor complice avec au clavier l’ami Jean-Claude Vanden Eynden qui s’immiscera bientôt dans le jeu des cordes joyeuses. Le babillage s’installe. Retour au thème, souligné de filets de cordes ( Elisabeth Wybou, Diederik Suys). Une tapisserie musicale aux fils d’argent. Mais voilà que contrebasse  (Bruno Suys)  et violoncelle attaquent, ensuite le piano enlève une cadence aux accords frappés d’allégresse estivale. A la clôture du 1er mouvement, le regard vert (ou bleu?) de la violoncelliste  (Sarah Dupriez) est toujours aussi concentré.  A la houle tranquille des cordes répond la sérénité du clavier. Le vent joue dans les haubans, croisière musicale? On se laisse bercer par l’onde puissante. Le piano, seul à la barre, est repris en chœur par la mélodie  que chantent les violons. Contrebasse et violoncelle entretiennent fidèlement la pulsation. Dans le dernier mouvement, Véronique Bogaerts mène l’allure.  Voici une longue note tenue avant un dernier rire musical. Des trilles au bout des doigts, Jean-Claude Vanden Eynden évoque  toute la beauté d’un coucher de soleil et la conviction intime que tout est fait pour  toujours recommencer, inlassablement. Que du bonheur !

La grande symphonie concertante de Mozart remaniée pour orchestre de chambre par un contemporain de Mozart est faite pour ce sextuor chaleureux qui joue sous l’aile vivifiante de Véronique Bogaerts. L’ensemble respire une même inspiration, solidaire et puissante. Un modèle de lien et d’harmonie enviable ? Voici un aparté des deux violons et de la violoncelliste, un bonheur italien est dans l’air ! On ne se détache pas du regard persistant de la jeune femme à la fin de l’envoy! Sorte de message muet qui fait partie de l’intimité  de la musique. Le dernier mouvement se jette le thème de mains en mains, jeu de passes ou de cache-cache, entrain virevoltant. Ce sextuor d’un soir diffuse de la beauté et de la passion qui n’ont rien d’éphémère.

Pour le Bis, une surprise: du Mozart  encore. Un arrangement du Concerto pour piano et Clarinette sans clarinette mais avec sa virtualité.  Et toujours ce regard  intense de Sarah  Dupriez  qui voyage  de la partition à la violoniste  assise à l’autre extrémité du plateau et  rassemble l’essence du mystère musical à chaque battement de paupière qui peuple ses silences. 

Des photos? http://secure.smilebox.com/ecom/openTheBox?sendevent=4d7a637a4f4455784e44493d0d0a&blogview=true&campaign=blog_playback_link&partner=commissionjunction

 

 

Le lendemain, il faudra débrancher toute velléité  masculine et faire place à la douceur, la profondeur et la puissance féminine. Nous entendrons des pièces écrites exclusivement par des femmes et jouées par des femmes. Il n’y a que les bulles, servies à la fin du concert qui conserveront leur nom masculin  bien frappé : Bernard Massard. Cette soirée est un hommage pétri de pensées et de prières    pour que partout dans le monde cesse  la  claustration féminine sous le joug masculin quelle que soit sa forme,  son absence d’éducation et sa  parole interdite.  Une très belle programmation nous fait connaître des œuvres de Lili Boulanger, Fanny Mendelssohn, Clara Wieck- Schumann, et après la pause, découvrir Maria-Teresa von Paradies et apprécier une des premières  œuvres (1957) de Sofia Goubaïdulina. Née en 1931 en  République socialiste soviétique autonome de Tatarie, aujourd'hui Tatarstan, elle commença l'étude du piano à l'âge de cinq ans et récolta les commentaires les plus élogieux, sauf d’un de ses « juges » pour l’obtention de son diplôme, Chostakovitch qui lui conseilla de « progresser le long de son chemin d'erreur…» Jamais programmée, sauf en Europe occidentale, non éditée, elle n'en persiste pas moins jusqu’à la soixantaine à composer en solitaire des œuvres qui ne pouvaient qu'irriter les tenants de la musique officielle  des temps soviétiques.

Ce soir, c’est Dominique Cornil et  l'exquise Eliane Reyes qui s’installent au clavier. Gayané Grigorian et  Thérèse-Marie Gilissen sont aux archets pour entourer Véronique Bogaerts et sa fille Sarah Dupriez au violoncelle.  

Le trio en sol mineur pour violon, violoncelle et piano op.17 de Clara Schumann écrit en 1846   est en tout point porteur de contenu et d’atmosphère poétique. Si le premier mouvement s’embarque dans un jeu subtil et profond  de la violoncelliste qui semble boire des yeux tout à la fois sa partition et sa partenaire violoniste, le piano offre des fragments de mélodie lunaire et évoque la liberté de muses dans les bois. Le troisième mouvement a semblé évoquer une vision fugace de l’Adrienne de  Gérard de Nerval, à s’y méprendre.  « A mesure qu'elle chantait, l'ombre descendait des grands arbres, et le clair de lune naissant tombait sur elle seule, isolée de notre cercle attentif. − Elle se tut, et personne n'osa rompre le silence. La pelouse était couverte de faibles vapeurs condensées, qui déroulaient leurs blancs flocons sur les pointes des herbes. Nous pensions être en paradis. » Il y a cette voix commune  profonde qui porte les douleurs éparpillées du piano. Le quatrième mouvement, un Andante, semble réunir résolument  les forces complémentaires des instruments. Le thème est repris avec ténacité et vigueur, passe à l’assaut de gorges rocheuses et s’éclate en tourbillons liquides et écumants. Les tourbillons de la VIE ? L’Allegretto conclut en trois principes fondamentaux. Vous trouverez  bien lesquels. …Ceux qui offrent la lumière à tous.

La soirée se clôture dans la créativité avec l’œuvre fascinante de Sofia Goubaïdulina dont nous découvrons avec curiosité l’atmosphère presque hitckockienne du Quintette. Thème obsessionnel, répétition d’une note hallucinante. La part belle au Cello (toujours l’irrésistible Sarah Dupriez)  qui se fraie un passage dans la palette tentaculaire de l’angoisse. Au deuxième mouvement l’alto se décide à narrer un conte sautillant, pas loin du rythme de Pierre et le loup, à moins que cela ne soit une chevauchée de musiciens de Brême. Tous les possibles de la Musique! Un  rythme de marche décidée. Mais le monde musical se mute soudain en monde d’automates. Le piano veut ralentir la cadence par trois accords colériques. Le thème reprend avec joie, mais est avalé par la nuit. Une fleur au fusil, coupée comme une vulgaire fleur des champs ? Le troisième mouvement fait une place de rêve à la vie. De vraies respirations ramènent à la vraie nature de chacun d’entre nous.  Le Cello  émet des pizzicati effarants joints à des cris aigus et pincés du violon. La pianiste veille, retrouve des rives hospitalières et insuffle l’écoute mutuelle. Une nouvelle ère se prépare sous l’archet de la violoniste joyeuse mais les automates ont doublé de grandeur, de force et de vitesse, plus unis que jamais. La sage révolte expire sous forme de trilles désespérées. Eminemment moderne et indigné. Applaudissement fracassants.

L’inimitable Quatuor Danel,  éblouissant contraste masculin  qui se chauffe à la dynamite, conclura la fête le dimanche  historique du 21 juillet 2013  à 17 heures. Avec une œuvre infinie, que tout violoncelliste porte en lui ou en elle, toute sa vie durant : la jeune fille et la mort de Franz Schubert.

D’aucuns auraient attendu une Brabançonne jouée par ces messieurs Danel  venus du Nord de la France et installés à Bruxelles depuis de nombreuses années, mais Patricia Raes, organisatrice des festivités n’a pas manqué de rendre hommage aux deux souverains Belges, Albert II  et Philippe I en début de concert.  L’organisation impeccable du festival est due à ses  talents et à sa présence et l’on souhaite sûrement  la sacrer ici  comme Amie de la Musique.

Le programme complet des festivités se trouve sur l'agenda  d'Arts et Lettres: https://artsrtlettres.ning.com/events/orangerie-du-ch-teau-de-seneffe

 

 

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La mer et ses yeux bleus.

La mer et ses yeux bleus,

Regarde  les  amants  voguant  sur  ses ondes,

A bord de paquebots fendant ses flots de feu, 

Pour boire son  ivresse et voir d’autres mondes.

 

La mer et ses yeux bleus,

Façonne  ses  perles  en  colliers  de  nacre,

Pour  parer  le  soleil  et ses rayons curieux,

Caressant  la  toison  des  vagues  du  Sacre.

 

La mer et ses yeux bleus,

Berce nos couronnes qui lèguent à leurs enfants,

Puissants de leur jeunesse et d’être demi-dieux,   

Le  ciment  de  l’Union  au  futur  triomphant.

 

La mer et ses yeux bleus,

Fait flotter les couleurs d’un drapeau de l’espoir.

La mer et ses yeux bleus,

Servira  à  jamais,  notre  noble  Etendard.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

21 juillet de l’an 2013

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Chez le roi soleil, au sommet de la montagne

12272908271?profile=originalEnfant,voici ta balle !

12272908881?profile=originalAttends, fileuse, je vais t'éclairer !

http://www.lalyredalize.org/la-petite-fille-a-la-lanterne.html

 

http://www.lalyredalize.org/les-livres.html

 

Qu'on se le dise !

et pour un partage

 

Agrandissant sa famille et sa ribambelle d'enfants,

mon site édition La Lyre d'Alizé

accueille  la petite dernière née :

La petite fille à la lanterne avec un choix d'images

qui défilent et s'agrandissent.

Sur les deux côtés  de la présentation et dans la page livres :

- A droite : les couvertures

- A gauche dans le rond du lutin : un choix intérieur

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Comment ai-je pu de Paris me départir ?

Ces mélopées chantant Paris me déchirent

Rendent mélancolique et éperdue mon âme

Qui vibre à sa vie, son souvenir,

L’évoque en maints tableaux, soupire.

Ne sais pas comment me suis extraite de mon Panam

Comment j'ai fait pour brusquement partir.

 

Inconcevable quand vous savez

Qu’à son Paris,

Le titi parisien a le cœur  vrillé

Et qui loin de lui

Dans une autre vie

Ne peut s'imaginer.

C’est évident pour lui :

Paris c’est le nombril du monde !

Il ne veut s’exiler

Dans la France profonde.

Rien n’est mieux

Mais ennui

Et banlieue

Partout à la ronde.

Loin de lui,

Sa peine est profonde.

Et partout ailleurs,

Il se languit,

Se meurt.

 

Mais il y eut ce chantage sans appel,

Quand je voulus reprendre activité,

D'abandonner Paris

Sans délai !

Et de quitter toute ma vie,

Mes parents, mes amis,

Ma capitale si belle.

Alors je voulus à tout prix

Protéger et donner à ma fille,

Lui sauver notre drôle de fantôme et flottante famille

Après tout ce qu’elle avait déjà enduré sur terre pour venir.

Elle, qui dès le départ avait failli mourir.

Veiller à ne plus la léser ni la faire encore souffrir

Avec son paternel qui ne faisait qu’aller et venir,

Ne voulant lui-même décrocher de son Occitanie, sa terre

Et ne pouvait "couper le cordon" d’avec sa mère

Ne faisant qu’à moitié se donner, venir et puis partir.

 

Après tous ceux refusés par l'Exigeant,

Et de toutes les directions émergeant,

Quand vint du Destin l'Appel

De la petite école de Neuchâtel

J’y sentis le signe lumineux du Ciel.

Et eus l'intuition de laisser reposer la nuit

En questionnant mon Ange pour guider mon salut

Au lieu de me bloquer dans la peur, le refus.

Était-ce le signe qu’il fallait à mon passé mourir ?

Ne plus m’y accrocher mais au futur m’ouvrir ?

Or, la nuit présenta l’ouverture d’une grande clarté

Qui me poussait pour aller vers ma destinée.

Et lorsque j’arrivais au-dessus du lac de Neuchâtel,

Je pus voir rayonner cette immense clarté.

Sa luminosité à l’infini tout l’horizon ouvrait,

Sa lumière chantait comme promesse dans le ciel.

 

Une seule fois, en ce premier 1993 été

Puis plus jamais, avec regret

Sur mon passé me suis retournée :

A presque 1 500 mètres sur le sommet,

Près du Louverain, tout-en-haut, j’étais arrivée

Et voyais s’étendre à l'infini la paisible contrée,

Tout en bas de mon Geneveys-sur, petit Village

Qui à 900 mètres en dessous se tenait.

C’était  beau ! Mais immense, illimité !

Un tel choc inconnu ce nouveau paysage.

Je fus soudain complètement dépaysée.

La peur panique me prit.

Où était toute ma vie,

Mes amis, mon Paris ?

Le bord de ma Seine, mon doux rivage

Et la Tour Eiffel

Qui au loin se détachait dans mon ciel ?

Non ici, c’était la chaîne des Alpes immaculée

Un magnifique décor de rêve qui en face s’offrait.

 

Même si j’étais la plupart du temps

Avec ma petite enfant de 5 à 8 ans,

Esseulée.

Et tout autant

Que les deux-trois précédentes années,

J’étais si heureuse d’avoir ma place retrouvée

Et avec les petits enfants de vivre et œuvrer.

C'est là, depuis Neuchâtel

Que se sont épanouis et développés

Tous les potentiels de ma créativité,

Un flot de dons du ciel.

Non seulement, l'école je portais,

Ses réunions et ses fêtes très gaies,

Mais dans l'enthousiasme, je remplissais 

De belles et riches doubles journées.

Avec passion, durant des jours entiers

Des décors de fêtes féériques je créais

Qui les petits et grands émerveillaient.

Jamais autant que dans ce rude hiver premier,

Dans la solitude des soirs, inspirée,

Concentrée, j’ai si bien créé et écrit :

Toutes les "rondes de saison gestuelles" en poésie

Qu'avec les enfants nous avons pu vivre et danser

Avec bonheur et joie tout au long de l'année.

 

Puis soudain tout a basculé,

L'équilibre s'est fragilisé

De notre mini pédagogique communauté

Son existence fut menacée

durant de rudes années

Jusqu'à devoir clore, fermer.

La confiance fut trahie, abusée.

Tout devint chaotique et désespéré,

Se déchaînèrent folie et méchanceté.

Alors ne pouvant plus vivre, respirer

Je voulus à tout prix partir

A l'autre bout du monde fuir,

Échapper aux forces destructrices, sorcières.

Dans les pires épreuves me soutint la lumière.

Douloureux au possible mais nourrie de sublime clarté,

Je rêvais que j’étais contrainte, attachée par le pied

-       Et de ma destinée-sacrifice ne pouvais déroger -

Je servais un "celtique" initié dans la clairière,

Sans le voir, mais toute environnée,

Soutenue de sa grande lumière.

En haut, dans la montagne tout prés,

Où dans son creux notre village se blottissait.

Il devait certes notre petite école protéger.

Qui sait, en être l'âme, l'inspirateur sacré.

 

A Neuchâtel, si tant et trop, j’ai souffert

La force j’ai développée pour un édifice fonder.

Et ce riche apport poétique pour les enfants offert

Tous les jours m’apporte encore joie et lumière.

Alors Paris,

Si tu m’appelles encore dans tes bras,

Si émue, je t'aime et te revois

Et craque encore si fort pour toi ...

Sache que je ne te reviendrai pas.

J’aime trop la vie que j’ai créée là

Et mon cœur ici

Revit et s’épanouit.

 

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TOURMENTE


Tu viens, violente et acrimonieuse
Secouer les branches de mes pensées,
Arracher les lianes de mes rêveries,
Violer la ruche de mes secrets,
Bousculer l’ordre de mes idées,
Apostropher les troncs de mes lettres,
Troubler l’eau claire de mes rives,
Douter de la sève de mes veines,
Dédaigner les affres de ma verve,
Soulever des marées de pleurs,
Noyer le navire de mon cœur,
Et me dire : « Pour qui tu écris ? »

Comme si tu ne le savais pas !
Cependant tu étais là
Et tu traçais le chemin à mes pas !
Tu me suivais à chaque pas ;
Non, non, tu ne me suivais pas,
Tu me devançais et guidais mes pas
Et tu me montrais du doigt
Ces cœurs déchirés
Des cœurs réduits à l’oubli
Ces âmes égarées
Des âmes pourries par l’envie
Ces êtres oubliés
Des êtres laissés-pour-compte
Ces voix tues
Des voix sans voix dans la honte
Ces terres violées
Des terres désertées de leurs âmes
Ces yeux alarmés
Des yeux desséchés par les drames
Ces lèvres gercées
Des lèvres cousues par le silence

Ô toi,
Tourmente de mon verbe,
Tempête de ma langue acerbe,
Avalanche de mon cerveau éberlué
Aux idées voilées devant tout étranger
Sauf devant toi volontairement dénudées
Toi, le mot, le fin mot, le juste mot,
Toi, interprète de tous les maux !

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Été au Québec

Haïkus

Chaleureux accueil

somptueux tapis de fleurs

à chaque cité.

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Le fleuve et un parc

tables et sièges partout

des arbres géants.

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Silence propice

sur la rive des canards

s'isolent à l'ombre.

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Effets de miroirs

sautent des étoiles d'or

au fil du courant.

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Espace infini

grisées volent des mouettes

plus haut et plus haut.

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22 juillet 2013

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LE LEMAN


Le lac Léman qui m'émerveille

Ruisselant de lumière au soleil

De ce qu’il offre et sa présence,

Éveil à transcendance,

Je ne peux me passer.

Il m’appelle et j’accours comme en transe

Remplie de joyeuse juvénile impatience.

Il me faut le recevoir, l’admirer, l’’écouter

Chanter sa douce éternelle mélopée.

 

Bonheur simple et pur de venir goûter

Sa douce incommensurable calme beauté,

Toutes ses nuances de couleurs irisées.

Je m’ouvre à son appel

D'horizon illimité,

Libérée, grande aile,

A l'infini me laisse porter,

Au cœur le Verbe velouté,

Caresse illimitée.

 

Ce monde élémentaire d'eau et fluidité

Me comble et m'apaise,

Me remplit de félicité et d'aise,

M'harmonise et m'apporte sérénité.

S'il fait trop chaud,

Que  le feu solaire brûle trop,

Je vais visiter les rêveuses naïades

Admirer les reflets par myriades

Qui par le soleil ondulent sur les flots.

Comment jamais se lasser d'admirer ?

Ce lac bleu profond se lover

Du côté des montagnes, offert

Et, vers Genève,  bleu clair argenté

A l'infini ouvert !

Gratitude et bienfait,

L'âme peut se régénérer, ressourcer....

S'étendre au large, libre, respirer

Et aimer à l’infini, aimer !

Rêver et encore rêver…

 

 

 

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                                                                             L’Hymne Cathare en occitan

 

Exorcisme du passé

Par brève replongée

En apnée  ....

Car ce temps est passé -

 

Parce que du Grand Mani,

"Fils de la Veuve",

Comme Osiris aussi,

Ils furent inspirés parmi …

Les revenus bonshommes, les Parfaits,

Les ai accompagnés, en fidélité,

A Carcassonne ou Toulouse,

La ville du Partage, la rouge,

Avec tous les amis,

Les revenus Cathares, "fils de la veuve"

Les ex sacrifiés et brûlés

Portant cette profonde et lourde nostalgie

Du « Dans 800 années,

Quand le laurier reverdira" ...,

 

Ce bel hymne triste, je l'ai tant chanté.

Et trop longtemps ai portée

Plus de vingt années,

En écoute-compassion ai supportée

Leur lourde mélancolie

De ce fardeau qui ne m’appartient pas

Par solidarité,

Fidélité de vie

Jusqu'à la lie !

Je m’en suis défaite depuis

Pleine de joie, je revis.

 

Mais fidèle, je reste et suis

Pour toujours

A l'éternel opérant Manou, Manes, Mani

Le premier du Christ serviteur

Qui éveille le cœur de douceur.

Le Maître des maîtres, béni

Et Messager d’amour

Qui la duale guerre guérit

En donnant à manger

A la haine de l’Ennemi

La pure lumière

Radieuse des sphères.

Celle dont est fait et nourri

L’humain tout autant créé

Et tissé d’ombre et de lumière.

 

Toi,  mystérieux serviteur, primordial Mani

Qui, les 12 rayons du central Christ-Solaire

Moi cosmique, les 12 grands maîtres inspira :

Zarathousra, Boudha, Christian Rose-Croix ....

En Christ guide nous, guide moi

Pour traverser la proche Nuit

Et apprendre à cultiver la lumière

Du cœur qui s'offre et ne se protège pas.

 

Si par le Sacrifice tu t'es adonné

Et vaincu, démuni, impuissant apparait ...

Le Méchant jubile, certain que tu perds.

Or, si en amour désintéressé tu t'es offert,

Absorbée, mangée est son Ombre dans ta lumière 

Et elle diminuera ainsi jusqu'à se retourner.

Voici de la mission de Mani le subtil secret :

Dans le suprême Don de ton être fait

La haine en amour est métamorphosée, changée.

 

Pas d’autre voie pour notre humanité sauver

Car guerre répond toujours à la guerre

Et de trop de sang est gorgée notre Terre

Faire lever un autre pain de fraternité

De partage, douceur et beauté

Sera notre but, notre espoir à jamais.

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Sans émois et pourtant...

 

Je n'écris jamais rien quand je suis sans émois.

Il est vrai qu'une idée m'interpellant, parfois,

Je rédige un propos issu d'un soliloque;

Je préfère éclaircir ce qui semble équivoque.

Ce matin apaisant déborde de lumière.

Je prolonge à loisir ma pause coutumière.

J'ai l'âme satisfaite et le corps alourdi.

Ce jour ressemble aux autres et c'est un samedi.

La rue reste déserte et les fenêtres closes.

Le zéphyr en soufflant dérange peu de choses,

Il remue faiblement les hortensias en fleurs,

Dont le soleil jaunit l'éclatante blancheur.

Sans émois et pourtant, je vais par habitude,

Conserver en des vers de douces certitudes;

La date me dira que lucide, en santé,

Je vivais sans soucis, ce jour d'un autre été.

20 juillet 2013

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Osé, j'avais osé...

Il est là. Je l'ai posé sur la table. 
Après l'avoir enserré dans mes bras, je l'ai langé, puis déposé dans son cercueil.
J'ai recouvert son visage d'une étoffe la plus douce. Une soie naturelle translucide laissant apparaître son visage. 
Ses cils battent. Son regard me sourit. Une énième fois. 
Elle sait que je ne l'oublierai pas.

J'ai enterré ma muse.
Sans pleurer ni couiner 
ni crier 
ni implorer...
Aujourd'hui les larmes ne coulent, ni ne perlent

Non plus, je n'ai ri !
Abêti, abruti, ahuri, de lassitude meurtri.
Aujourd'hui les rires ne fusent, 
ni ne perlent...
Trop de peines à ressuyer
A mâter, trop de folies, 
leur lit ont asséché...

Osé... J'avais osé...
Croire en cet élan du cœur 
appelé "Bonne heure"...
Croire en moi en eux
En nous amoureux
Insoutenable gageure...
Osé ! J'avais osé !
Croire en l'humain...
Sept milliards de Noé sans foi ni loi
Chaînons à leur croix garrottés dont le souffle s'éteint !

Trop de toxicose sur leur ego-soi déversée
Du ça a tout nécrosé12272922654?profile=original

©Juillet 2013

Illustration : Beksinski

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LE CHOC DES MONDES

 

Cela fait la seconde fois, en peu de temps, que j’observe des gens en train de faire les poubelles du magasin dans lequel je viens d’échanger un paquet de nourriture pour mes cobayes, acheté la veille par ma serviable mais distraite petite voisine, contre leurs croquettes préférées.

L’homme ne me regarde même pas lorsque je passe à deux pas de lui, trop absorbé par son inspection du conteneur hors duquel sort une odeur nauséabonde. Il fait très chaud et j’imagine le mélange répugnant de viandes périmées, de légumes défraîchis, de poissons surchauffés… Il porte un casque de motard, je ne le reconnais donc pas. Est-il véritablement un inconnu ? Il se pourrait que je le côtoie régulièrement sans imaginer sa détresse.

Poursuivant mon chemin au travers du lotissement où de nouveaux riches ont fait bâtir la maison de leurs rêves, un papy ventripotent et plein de sueur joue au ballon avec sa petite fille tout en observant le motard du fond de son jardin…Un peu plus loin, une tondeuse robot rase inlassablement une pelouse déserte. Ses propriétaires, sirotent un apéro à l’ombre.

A quelques mètres de là, deux petites filles jouent dans les cailloux devant une maison nouvellement construite. Un marquage au sol nous fait deviner l’emplacement d’une future piscine.

Sous le soleil encore très vaillant, je regagne ma petite maison… Une épée de Damoclès m’empêche d’espérer y terminer ma vie… Peut-être d’ailleurs, un jour mon tour viendra-t-il de faire l’inventaire des poubelles ?

Ainsi va la vie… On rame durant des années, se prive pour acquérir une toute petite maison. On est fier de pouvoir enfin s’en sentir véritablement propriétaire sans plus rien devoir à personne. On y fait son nid… Et puis un jour tout bascule. Le destin a beaucoup d’humour. Il se rappelle à vous en prenant tous les visages, sous n’importe quel masque, à la vitesse de l’éclair sans que vous ne l’ayez vu venir. Et puis vous vous remettez à prier, parce qu’il n’y a plus rien d’autre à faire. Vous recommencez  à trembler en attendant le passage du facteur, messager de noirs oiseaux…

Peu de mains se tendent mais celles-là, il ne faut pas les rater pour éviter de sombrer. Des emplâtres sur des jambes de bois, mais elles reculent l’échéance fatale. Et on se prend à espérer quelque chose, n’importe quoi qui tarde à arriver. Il ne peut en être autrement, assurément. Et on y croit très fort.

Dans l’autre monde, on rit, on chante, on boit, on mange (mal) à s’en faire claquer la panse… On ignore tout du motard ou de celle qui a trop honte d’avouer à ses voisins qu’on la mise sur la paille. On ne sait même pas qu’ils existent, ils se fondent dans la masse des ombres, celles qui ne font pas de bruit pour ne pas déranger l’équilibre du monde. Celles qui hantent furtivement les couloirs des institutions charitables, qui constituent inlassablement des dossiers pour essayer de sortir de l’inextricable situation dans laquelle elles ont été involontairement plongées.

Ce monde des ombres existe bel et bien et il ne tient bien souvent qu’à un mince fil qui se rompt soudainement, pour y plonger… Commence alors le voyage dont on ne revient que rarement.

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administrateur littératures

Père, fils, gloire, espoir...

Une Belgique unie, splendide, vivante,

Solide dynastie, belle, méritante,

Saine démocratie, revitalisante,

Une vraie monarchie, et dynamisante:

Un réel espoir...

L'union fait la force, princes, rois et reines,

Dure est notre écorce, et semons les graines

Qui seront amorce fière et souveraine

D'un code ou morse de bonté, humaine.

Un réel espoir...

A la moindre occasion, oui, vous hésiterez,

Entre coeur et raison, et vous soupèserez,

Contenant l'émotion que vous ressentirez,

Le bon et le moins bon se présentant au gré.

Un réel espoir!

Hommage au Roi Albert, bon prince envers nous...

Courage au Prince Philippe, qui régnera sur nous...

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"La Vierge-Folle"

C'est le titre de mon nouveau roman paru aux Presses de la Cité en mai 2013. En voici la 4ème de couverture pour vous donner une idée. Bonne lecture à toutes et celles et ceux qui auront l'envie de le découvrir !

Printemps 1861.             

Une cascade de cheveux roux, un visage ravagé au vitriol comme le sont les mains, les seins, le bas-ventre du cadavre, et une lame de tarot, la Maison-Dieu… C’est tout ce dont dispose l’élégant Achille Bonnefond, spécialiste des affaires criminelles qui ne peut encore soupçonner jusqu’où le conduira l’assassinat sauvage de « l’inconnue » du parc Monceaux. 

Guidé par Baise-la-Mort, un ancien voleur, il découvrira un Paris insoupçonné, celui des bas-fonds, celui des chiffonniers, celui où chaque jour de plus est un jour gagné sur la mort.  Et reconstituera la descente aux enfers de celle qu’on surnommait la Vierge-Folle.

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administrateur partenariats

Porto Pollo - Propriano,

rochers sculptés par le temps, l'eau, le vent et ses tempêtes,

la Corse sauvage et inaccessible ...

 

Voguons  vers Porto-Pollo

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Porto Pollo , la tour génoise de Capanelle,

de la plus grandes 80 tours existant encore sur plus de 300 ...

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12272911675?profile=originalLa plage de Porto Pollo et la ferme piscicole

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Les monstres de pierre, en voguant vers Propriano

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Rentrée au port ...

Voici un tout petit aperçu des quelques 200 photos prises lors de cette croisière crépusculaire.

Bien d'autres reportages encore pourraient chanter les beautés géologiques de cette Corse dont il semble impossible de faire le tour ..

A bientôt pour d'autres aventures ...

Liliane

 

 

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