Très souvent, ma mère chantait, en travaillant.
Elle nous observait. Si, en nous surveillant,
Elle nous surprenait rêveuses ou pensives,
Elle n’acceptait pas de nous voir inactives.
...
Je sais qu’elle eut raison de nous donner l’envie
De jouir de l’ardeur qui naît de l’énergie.
Dans l’enfance, se créent certaines habitudes
Qui conviennent ou non au succès des études.
...
Moi, qui avais tendance à transcender ma vie.
Que la vue des nuages, rendait soudain ravie,
Je me sentis souvent oppressée, malheureuse,
On ne permettait pas que je sois paresseuse.
...
Mais à la nuit tombée, je retrouvais mes droits.
Solitaire figée, des heures quelques fois,
J'existais, envahie d’une grâce troublante,
Face à l’infinité d’étoiles miroitantes.
...
Dispensée, désormais de faire des efforts,
Je vis, heureusement, dans un complet confort.
Je flâne à volonté, je médite, paresse,
Me demandant, parfois, si vraiment rien ne presse.
...
21 janvier 2012
Commentaires
Chère Suzanne,
Vos textes toujours me plaisent,
Ils me comblent d'aise.
Souvent je ne commente,
Car bien que cela me tente,
Je ne puis pas toujours exprimer
Vous vous en doutez, mes idées.
Rebecca par la Lyre inspirée,
Vous rend hommage,
ses mots sont des images.
Je les admire
et souvent m'en inspire.
Grâce à vous je découvre la poésie
Merci à vous, mes amies.
https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/un-conditionnement-r-u...
Voici le blog avant la coupure d'avril 2012 -
Suzanne voilà,
J'espère que vous avez aussi accès à cela.
Ce fut mon premier contact avec vous
et certes en écho le plus doux
Mon premier poème en émoi
d'amical partenariat.
Je ne sais même pas
Si je l'ai repris dans mon blog à moi.
Un gros merci à Rebecca qui a eu la gentillesse de laisser un commentaire sous ce poème.
Je suis contente de savoir que certains de mes textes ont plu.
Bonne journée à tous les membres!
L'écoute de vos vers !
La même musique douce,
un murmure sur la mousse,
est un ravissement
un pur enchantement
qui ne peut que nous plaire
et comme je vous comprends !
Moi, c'est tout le contraire,
mon destin est de fer :
comme je l'écris tantôt,
j'ai dû quitter mon ciel,
replier - un peu - mes ailes.
Avec les coquins chérubins,
on est toujours là haut,
dans les légères sphères
pour les dons de mère terre
aimer et remercier.
Je ne peux reposer,
suis toujours sur la brèche,
de lourdes responsabilités
le dos chargé,
me saisis comme une flèche
pour n'être submergée.
Mes écrits sont mes rêves
qui sont chantés, dansés
et mes livres imagées
pour l'enfance dédiés.
Cette vie, je crois compenser
la trop grande facitilé
dont j'ai tant profitée
quand au Quatro Cento,
les arts, je protégeais,
une perle en larme au front
et d'une cour entourée,
près de Léonardo.
Se reposer, agir,
l'expérience bien engranger,
prépare notre à-venir,
tout bien maturé.
Chaque fois, l'ouvrage est différend
choisi, pour notre avancement !