Je n'écris jamais rien quand je suis sans émois.
Il est vrai qu'une idée m'interpellant, parfois,
Je rédige un propos issu d'un soliloque;
Je préfère éclaircir ce qui semble équivoque.
Ce matin apaisant déborde de lumière.
Je prolonge à loisir ma pause coutumière.
J'ai l'âme satisfaite et le corps alourdi.
Ce jour ressemble aux autres et c'est un samedi.
La rue reste déserte et les fenêtres closes.
Le zéphyr en soufflant dérange peu de choses,
Il remue faiblement les hortensias en fleurs,
Dont le soleil jaunit l'éclatante blancheur.
Sans émois et pourtant, je vais par habitude,
Conserver en des vers de douces certitudes;
La date me dira que lucide, en santé,
Je vivais sans soucis, ce jour d'un autre été.
20 juillet 2013
Commentaires
Un peu de douceur, de savoir vivre....
Bravo
Abreuvée à La Muse si longtemps
Le chant de votre verbe est toujours envoutant
Que son doux ondoiement vous soit réconfortant !