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administrateur théâtres

12272775893?profile=originalLa nouvelle saison du théâtre Royal du Parc démarre avec fracas et modernité. Question de déranger les conventions. Voici "Les Misérables" de Victor Hugo. 150 ans, un anniversaire qui se fête au son des canons.

Lumière versus ombre : les nantis à la maison et les pauvres, les exclus, à la prison, sans rachat possible. Ils valent moins que rien. Non, s’indigne Victor Hugo. « J’ai la faiblesse de penser que les choses peuvent être un peu plus compliquées.»

Le décor des Misérables, d'une totale inventivité, est une Zonzon au design cinématographique 9 mm. Estampe de fer et d’ombre plus glaçante qu’une page d’Edgard Poe. Le chant des esclaves s’élève des 9 cellules-cages lugubres disposées en rangs de trois sur trois étages. La construction verticale de la société. Au centre, quatre volées d’escaliers de fer qui ne mènent qu’en enfer. Les corps des prisonniers sont suspendus dans le cube parfait. L'échelle sociale est effroyable. C’est la présence inéluctable de cette prison (Fresnes, La Santé, Guentanamo, et autre Forêts …de grilles) qui sert de cadre à toute la pièce. Aucune échappatoire possible. Et l’enfer, on l’a trouvé: c’est celui qui est calé dans ses mortelles certitudes, le funeste inspecteur Jabert (Benoît VERHAERT).

« C’est votre âme que je viens vous acheter, vous n’appartenez plus au mal, mais au bien profère son bienfaiteur…. » au grand dam de sa servante. Ainsi, chevillé une fois pour toutes au Bien, Jean Valjean (Olivier MASSART), galérien à vie de son état selon Jabert, va s’arcbouter contre les préjugés, combattre l’exclusion de tout genre briser les contraintes de la logique, faire naître l’humanité. « Le bonheur est une idée neuve. »

Jabert ne supporte pas de se tromper. Il vient donner sa démission au maire pour l’avoir dénoncé à tort. « Un maire ne tend pas la main à un mouchard.» Il refuse toute aide du prochain. Comment le pourrait-il d’ailleurs ? Le prochain n’existe pas. Jabert suit comme une machine sa logique implacable. Elle ne laisse aucune place à une autre voie. Mais Jean Valjean ne peut souffrir qu’un autre se retrouve au bagne à cause de lui. Il est prêt à se rendre à la justice, par dignité retrouvée. Qu’importe le bagne, maintenant qu' il a trouvé la liberté, celle de la conversion.

Les scènes sont déchirantes, les clairs obscurs de véritables tableaux du Caravage. Le personnage d'Eponime (Violette PALLARO) du graphisme percutant et acéré. Le tableau des travailleuses à la chaîne lorsque Fantine (Tessa DUJARDIN) est renvoyée, nous suggère de la peinture expressionniste vivante.. De même, pour la maison de passe aux néons rouges qui expose ses 9 cellules-cages. On a aussi parfois l’impression de bande dessinée accélérée qui fait circuler les ravages de la misère et du déni. Soudain le close up sur la famille Thénardier déchire. Stéphane FENOCCHI et Perrine DELERS sont d’incomparables comédiens. Promiscuité, violence, mauvaise foi, brigandage : ces personnages sont de véritables ordures, il est vrai. Mais madame Thénardier ose dire que « les riches ne savent qu’il fait froid, qu’en ouvrant leur journal ». « Prendre la société par les quatre coins de la nappe et tout jeter en l’air ! » Le cri de Thénardier ne sonne pas vraiment faux.12272832494?profile=original

Les barricades faites de carapaces trouvées dans une déchetterie moderne achève de convaincre que la pièce est d’une actualité brûlante. Que l’impensable rédemption existe quoiqu’on en pense. Qu’une révolte est toujours commencée par des naïfs, poursuivie par des intrigants, achevée… par la mort de Gavroche. Délicieux enfant!

"Je suis tombé par terre, c'est d'la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau, c'est d'la faute à..."

http://www.theatreduparc.be/spectacle/spectacle_2012_2013_001                                                

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Un défi se changeant en grâce

Quand l'infidèle se présente,
Celui dont l'image nous hante,
Que l'on n'espérait plus revoir,
On l'observe sans s'émouvoir,
Sans le courant de l'amitié,
Doutant de son identité.

Car chaque hiver dévastateur,
Ainsi qu'un génie malfaiteur,
S'est acharné avec talent
Sur ses cheveux, devenus blancs,
Et a sillonné son visage
D'affreuses rides du vieil âge.

Qu'en est-il de l'adolescent,
Que l'on adorait à vingt ans ?
L'implacable réalité
Nous rend un instant hébétés.
On réagit par politesse,
Avec un soupçon de tendresse.

Or voilà que bientôt un geste
Resté inchangé, aussi leste,
Quelques propos emplis d'humour,
Des photos empreintes d'amour,
Par tous les deux, sauvées du temps,
Ressuscitent l'ardeur d'antan.

Dans des échanges chaleureux,
On se sourit, on est heureux,
Étonnamment, on se souvient
Et lors le miracle intervient.
On a retrouvé l'âme soeur,
Dans une ineffable douceur.

28/10/2003

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Sans rancoeur

Sans rancœur.

Quand ton cœur se resserre
Et tes dents se desserrent
Le sourire te fuit
Ton silence s'enfouit
Sous des sables mouvants
Très pesants et brûlants,
Ré-embrasse  ton âme

Pour chasser les rancoeurs

Et éteindre les flammes
Qui ravagent ton cœur

Quand ton cœur s’écrase
Par des maux, par des phrases
Proférés par des gueux
Aux visages trop affreux
Et que les gueux ouvrent la gueule
Pour maudire ton aïeule
Et montrer leurs deux dents
Venimeuses de serpent
De vipère ou  sorcière,
Laisse tomber leur misère.

Quand ton cœur suit son rêve
Et que le Mal l’entrave
Sur un ton très grave :
- Pour ton arbre plus de sève !
Je suis dresseur à te dompter,
Plutôt… tes jours sont comptés !
Avise-toi, il a peur
Même trop que tu le casses
Et si tu l'harasses, il se casse
En silence et douceur.

Lahoussine EL HOUSSAINI

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ENFIN !

Il est passé tant de visages

Dont le souvenir n'est pas gravé!

Et j'ai frôlé bien des rivages

Pour un jour, pouvoir aborder!

 

Dans la brume de mes souvenirs

Se dessine un regard gris-bleu...

Et l'ombre douce de mon désir

Pour lequel je remercie Dieu!

 

Il eut été trop difficile

De vivre sans goûter à toi!

Et tous les discours sont futiles...

Quand on ressent un tel émoi !.

 

C'était un beau jour de septembre...

Quand dans ma vie tu es entré.

Dans les arbres déjà de l'ambre...

Et dans mon coeur tout un brasier!

J.G.

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Poésie (suite)

A la poésie,

le silence répond,

blanc,  profond et délicat,

à  l’instar d’un parfum de peau,

d’un ciel nouveau,

d’un berceau juste pour elle,

chaud, enlaçant, permanent.

Tous les possibles !

A mes mots,

votre pensée m’arrive,

sur ma peau glisse et m’étonne,

à l’instar d’un papillon bleu, de nuit,

tout perdu en plein jour,

dans la blancheur ensoleillée,

 édénique,  d’une sieste en été.

A mes lettres,

votre écoute s’approfondit,

se fait sonore puis musicale,

prend forme ;

oui je l’entends.

Cette voix là, la vôtre,

me touche, me bouleverse,

 agrandit mes mots,

les détache,

les éloigne du berceau !

 

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Errance

Lent défilé d'une existence
Lente errance dans le désert
de la multitude des images illusions du dehors

sensation de vie ? SENSATION DE VIDE INTENSE

Sensation d'une existence où la vie,
sans prise, sans racine, reste emprisonnée
dans le néant des illusions
dans le néant d'une existence
où la vie tout doucement dans le leurre
se meurt ..... ..nid âme

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Il ne parle que du bon dieu

J'aime la chanson Dominique,

Charmante petite musique.

Elle ravit les innocents,

Je la fredonne bien souvent.

...

Dominique étant d'un autre âge,

Il fallait pour lui rendre hommage,

En racontant ce qu'il faisait,

Mettre tous les verbes au passé.

...

Dire qu'en tout temps, en tout lieu,

Il ne parlait que du bon dieu.

Je sais bien que parfois l'on n'ose

Suggérer changer quelque chose.

...

Or, contrôlante, autoritaire,

Si n'a rien critiqué, la mère,

C'est qu'elle n'y vit que du feu.

Au fond, cela importe peu.

...
20 septembre 2012

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Hommage au poète virtuel.

Hommage au poète virtuel

Poètes vertueux
Poètes virtuels
Le monde vous abrite
Et tant vous sollicite
Vos beaux mots ont pouvoir
Sans s’en apercevoir.

Vos maux habituels
Sont ceux de tout le monde
Quand dans le vers grondent
Ils sont très somptueux.

Vos jolis cœurs palpitent
Derrière les écrans
Vos corps même s’agitent
Mais vous rendent géants.

Derrière tous les mots
Derrière chaque lettre
Derrière tous les maux
Se cache un très grand être.

Lahoussine EL HOUSSAINI
Agadir, jeudi 20 septembre 2012

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les vieux

Dehors le vent séchait les gouttes de pluie

sur les bras du grand sapin qui était toujours là.

Doucement ils ont écartés les chaises de la table.

et avec d'infinis précautions, ils se sont assis.

Au coin de la pièce, l'horloge égrainait son doux bruit.

Le grand balancier de cuivre, dans lequel, je me regardais enfant,

oscillait dans sa cage de bois blanc.

L'odeur du café emplit la pièce,

une boite de fer blanc, où l'on gardait les biscuits

réservés aux invités vint rejoindre les tasses.

Il y eut un silence,  le temps que l'on versa le café

puis réchauffés, ils se laissèrent aller,

chacun prenant garde de ne point gêner l'autre dans la conversation.

ils parlaient et riaient de bon cour en évoquant leurs souvenirs.

Leurs visages abimés, s'étaient éclairés,

leurs gestes, malgré l'animation, restaient emprunts

de la lenteur qu'inflige le temps.

ils étaient là, et vivaient une grande heure

et moi, je les regardais sans bouger, perdue dans mes pensées.

Nid' âme (1994)

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administrateur théâtres

« Orphéon » ouvre la saison au théâtre Le Public,

12272732654?profile=originalHistoire d'ici  ORPHEON

de STANISLAS COTTON
Mise en scène : Virginie Thirion Avec : Pietro Pizzuti et Alexandre Trocki

DU 07/09/12 AU 20/10/12

 « Orphéon », est une pièce magistralement interprétée par un duo de comédiens splendidement contrastés, qui exposent leurs sentiments et leurs rêves avec tendresse infinie. Une pièce qui porte l’espoir de faire bouger le monde, car l’inertie tue.

Un décor tout blanc. « Sans rêve, il n’y a rien » Une citerne de mots. Un flot de sentiments. Du théâtre à fleur de peau, à fleur de cœur. Bref,  du théâtre sensible. Un poète, Orphéon Bilboquet - nom impossible, mais un nom bien d’ici, rapport aux tableaux de Magritte… -  et Elmer Etcetera, un politicien se rencontrent dans un muséum. C’est le coup de foudre, celui qui arrive toujours quand on l’attend le moins, ici et maintenant devant l’éblouissant contrejour d’un nu féminin peint  par  Pierre Bonnard.

 Las,  l’écrivain public n’a pas de plume (étrange… ) mais le politicien lui donne sa carte. Deux fabricants de rêve se sont trouvés, expriment leur amour, clament différences, célèbrent leur amour du changement, leur vision de l’avenir, leur espérance, leur bonheur d’être ensemble. «…En l'amitié dequoy je parle, elles se meslent et confondent l'une en l'autre, d'un meslange si universel, qu'elles effacent, et ne retrouvent plus la cousture qui les a joinctes. Si on me presse de dire pourquoy je l'aymoys, je sens que cela ne se peut exprimer, qu'en respondant : Par ce que c'estoit luy, par ce que c'estoit moy. »12272829491?profile=original  Lui : «  Et si on inventait des rieurs publics qui combattent le mensonge ?» Lui : « comment pourras-tu faire le métier de politique sans mentir ? ». Lui : un poète qui jamais n’écrirait une lettre de dénonciation ?  Surréalisme, sans doute.

Mais, « Combien de temps dure la joie ? » Voilà que survient  le cauchemar qui n’a rien d’irréel, le jeu de massacre. La plongée en apnée dans la  désespérance. La dénonciation absolue de la perte, de la souffrance, de la mort, de l’insupportable absence. Orphée a perdu l’amour de sa vie. Les coupables sont un septuor de forcenés transcontinentaux, et parmi eux,  un raton laveur. L’un de ces êtres spécialisés en ratonnades… Le raton laveur  bien évidemment  s’en lave les mains et lave tout, plus blanc… Orphée nous retourne un regard plein d’humanité, et égrène des phrases qui touchent au plus profond : «  Dans le miroir, c’est l’autre que tu dois apprendre à connaître ! «  «  Raton, procède au nettoyage ; ampute-toi de toi-même ». « Je ne suis pas l’ennemi, je suis l’autre… »

Seul : « Je n’aime ni le baseball, ni le tango. Lorsque tes yeux plongeaient dans les miens, ils faisaient grandir ton sourire, le mien s’élargissant »… « Où porte ma plainte ?» « Sans rêve, il n’y a rien » Des phrases qui laissent trace dans notre mémoire.

http://www.pietropizzuti.be/Orpheon.html

http://www.theatrelepublic.be/play_details.php?play_id=316&type=1

L'invité du Théâtre Le Public : Pietro Pizzuti - samedi 22 septembre 2012 De 18h00 à 19h30, entrée libre: bienvenue à tous! Réservations vivement souhaitées avant le vendredi 21 septembre 2012 au 0800/944.44! Pietro Pizzuti est un Homme de Théâtre, avec un grand H et un grand T. Ou bien est-il le théâtre fait homme ? Auteur, Acteur, metteur en scène, traducteur,… Artiste en résidence au Public, il ouvre la saison dans « Orphéon », magnifique texte que Stanislas Cotton a écrit en pensant à lui. Venez l’écouter nous parler de son métier d’artiste, de ses passions et de ses engagements humains au micro indiscret d’Éric Russon !          

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lumière d'eau

lumière d'eau

toi qui comme moi

sur le monde jette un regard désabusé

toi qui comme  moi

sent ton cœur beaucoup plus que peiné

Prends ton pinceau et avec l'encre des mots

jette sur ce monde désorienté

la douleur de ta chair, les affres de ton âme, la couleur de ta vie

Trempe tes doigts dans l'eau profonde

de ton existence

remonte à la source

et jette sur cette immense tableau

de la lumière, encore de la lumière et toujours de la lumière

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Société stress.

 

Stress,

Le mot de mode,

Qui  incommode,

Le trouble gagne,

Villes et campagnes,

Tout s’affaire, stress !

 

Stress,

Se  lever  heureux,

Ou d’un air soucieux,

Eustress  positif,

Distress  négatif,

Etre  look a mess.*

 

stress

S’immobiliser,

Se  mobiliser,

Fuite ou attaque,

Dans  un cloaque,

De show-business.

 

Stress,

Tout  ce  vacarme,

L’angoisse alarme,

Le  corps résiste,

A  ces  sadistes,

Monde aigri express.

 

Stress,

Affaiblissement,

Suit l’épuisement,

Thérapeutique,

Problématique,

Mettre un battle-dress.

 

Stress, look a mess, show-business, monde express, battle-dress…. stress, stress, STRESS !

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

*look a mess : être dans un état épouvantable

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La sage part des choses

Conditionnés à croire, demeurent innocents,
Les enfants élevés dans la béatitude.
Ils ont assimilé certaines habitudes
Et les transmettent telles, en devenant parents.
...
Ceux qui n'ont pas nagé dans l'eau des certitudes,
Ne se sont pas privés de poser des questions.
Ils désiraient savoir que vaut la tradition,
Si chacun, à son gré, peut changer d'attitude.
...
Les êtres religieux, bien souvent, sont des sages.
Tolérants, ils ne manquent pas de réfléchir,
Quand ils doivent trouver une façon d'agir.
Leur foi ne met jamais la raison hors d'usage.
...
Heureux, les pèlerins guidés, qui vont bon train,
Confiants, fatalistes, occultant le malheur!
Qu'ils sachent résister à la folle fureur,
Quand ose ricaner un odieux libertin.
...
Le monde est devenu envahi de méchants,
Qui consomment l'envie d'attaquer, de détruire.
Ils prennent du plaisir, réussissant à nuire,
Devraient être toujours punis sévèrement.

18 septembre 2012

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Si ton coeur

Si ton cœur …

Si ton cœur suit ton âme,
Et ton âme suit une dame,
Qui menace par une arme,
Puis te piège dans sa trame.

Epuisé, mais tu rames
Dans les ténèbres océanes
Qui réclament ton crâne
Et s’accomplit ton drame.

Sans gilet de sauvetage
Tu jettes le paquetage
Pour alléger la felouque
Et soudain te relookent
Le corps qui te suinte,
L’angoisse et son étreinte.

Confiant, Dieu me sauve,
Tu te dis,
Mais les vagues en fauves,
Ces maudits,
Lunchent ta chair
Qui bientôt sera mauve
Et tu perds tout repère.

Tout d’un coup tu surgis
D’un cauchemar qui agit
Trop fort sur ton âme
Sur l’amour pour ta femme
Qui rêvasse dans le calme
Sur un lit aménagé
Pour longtemps partagé.

Lahoussine EL HOUSSAINI
Agadir, 17 septembre 2012

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Panam avec pied bobo, j'aime pas trop

Au lieu de faire vite mon petit bagage,

pour aller revoir demain mon Panam, sans ambage

me voilà à rêvasser sur vos écrits, vos poèmes

toujours rebelle au temps, vraie Titi(e) de Bohème.

Je crains de ne pouvoir courir joyeuse alerte dans mon Paris,

et cela me donne le vrai blues, je vous le dis,

de devoir traîner, lamentable,  ma patte endolorie ...

Mais une fois, battant la semelle sur les quais et les ponts

c'est sur, elle va guérir et moi, renaître d'un bond.

Car l'architecture, l'espace, l'air de ma capitale,

qui s'ouvre généreuse à tous les horizons,

a sur moi des vertus tout à fait magistrales.

Alors je vous dis, je ne disparais pas ... pour de bond

je m'en retournerai dimanche en Romandie,

Je reviendrais vers vous ... et terminer mes cartons !

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Tristesse

Tristesse

D'amour ou de mélancolie,
Ma rue a tendrement pleuré.
Les arbres sont d'un vert mouillé,
Et les fenêtres sont en larmes.

Pas de parapluies colorés,
Pas de passants qui s'y attardent.
Personne pour la regarder.
Le soleil la consolera.

18/09/2012

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Si vous avez un compte et que vous êtes connecté sur Wikipedia, il vous est dorénavant possible de composer un livre à la demande.

Etant connecté sur votre compte vous pouvez activer l'option   "Créateur de livres" via cette page,  un nouveau menu apparaîtra en haut de tous les articles que vous consulterez sur Wikipedia.

 

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A partir de ce menu, il vous sera alors très facile d'ajouter n'importe quelle page que vous consulterez afin de vous constituer le livre que vous souhaitez..

Wikipedia saura aussi pour suggérer d'autres pages pour compléter votre livre autour d'un thème.

Vous pourrez aussi gérer votre livre en lui donnant un titre et un sous-titre, et surtout le télécharger dans un format qui vous permettra de le consulter hors ligne, sans internet. (formats disponibles: OpenZim (pour Kiwix), Epub, PDF, OpenDocument (pour OpenOffice)

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A titre d'essai, je viens par exemple de créer un fichier PDF depuis les articles Montaigne et La Boétie, et je lui ai donné comme titre "Amitié Montaigne et  La Boétie ". Vous pouvez évidemment choisir d'autres sujets, et y ajouter bon nombre de pages comme bon vous semble.

Le team Wikipedia vient de réaliser là une magistrale et prodigieuse fonctionnalité.

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AIKU-PANTOUM (ESSAI DE POESIE GENETIQUEMENT MODIFIEE)

Aïku je suis,
Mais quelque chose m’ennuie :
Je me multiplie.

Je me multiplie,
Mais chacun de mes enfants
Est bien différent,

Est bien différent
Par sa rime et par son sens,
C’est un contresens.

C’est un contresens
De voir que mes dix sept pieds
Sont multipliés,

Sont multipliés
Et peut être à l’infini
De jour et de nuit,

De jour et de nuit,
Scolopendre aux mille tours
Qui grandit toujours,

Qui grandit toujours,
Mais ce serait aberrant
Et trop effrayant,

Et trop effrayant,
Je vais donc en rester là,
Abréger cela,

Abréger cela,
Car nature me poursuit
Aïku je suis.

31 janvier 2007

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