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« Orphéon » ouvre la saison au théâtre Le Public,

12272732654?profile=originalHistoire d'ici  ORPHEON

de STANISLAS COTTON
Mise en scène : Virginie Thirion Avec : Pietro Pizzuti et Alexandre Trocki

DU 07/09/12 AU 20/10/12

 « Orphéon », est une pièce magistralement interprétée par un duo de comédiens splendidement contrastés, qui exposent leurs sentiments et leurs rêves avec tendresse infinie. Une pièce qui porte l’espoir de faire bouger le monde, car l’inertie tue.

Un décor tout blanc. « Sans rêve, il n’y a rien » Une citerne de mots. Un flot de sentiments. Du théâtre à fleur de peau, à fleur de cœur. Bref,  du théâtre sensible. Un poète, Orphéon Bilboquet - nom impossible, mais un nom bien d’ici, rapport aux tableaux de Magritte… -  et Elmer Etcetera, un politicien se rencontrent dans un muséum. C’est le coup de foudre, celui qui arrive toujours quand on l’attend le moins, ici et maintenant devant l’éblouissant contrejour d’un nu féminin peint  par  Pierre Bonnard.

 Las,  l’écrivain public n’a pas de plume (étrange… ) mais le politicien lui donne sa carte. Deux fabricants de rêve se sont trouvés, expriment leur amour, clament différences, célèbrent leur amour du changement, leur vision de l’avenir, leur espérance, leur bonheur d’être ensemble. «…En l'amitié dequoy je parle, elles se meslent et confondent l'une en l'autre, d'un meslange si universel, qu'elles effacent, et ne retrouvent plus la cousture qui les a joinctes. Si on me presse de dire pourquoy je l'aymoys, je sens que cela ne se peut exprimer, qu'en respondant : Par ce que c'estoit luy, par ce que c'estoit moy. »12272829491?profile=original  Lui : «  Et si on inventait des rieurs publics qui combattent le mensonge ?» Lui : « comment pourras-tu faire le métier de politique sans mentir ? ». Lui : un poète qui jamais n’écrirait une lettre de dénonciation ?  Surréalisme, sans doute.

Mais, « Combien de temps dure la joie ? » Voilà que survient  le cauchemar qui n’a rien d’irréel, le jeu de massacre. La plongée en apnée dans la  désespérance. La dénonciation absolue de la perte, de la souffrance, de la mort, de l’insupportable absence. Orphée a perdu l’amour de sa vie. Les coupables sont un septuor de forcenés transcontinentaux, et parmi eux,  un raton laveur. L’un de ces êtres spécialisés en ratonnades… Le raton laveur  bien évidemment  s’en lave les mains et lave tout, plus blanc… Orphée nous retourne un regard plein d’humanité, et égrène des phrases qui touchent au plus profond : «  Dans le miroir, c’est l’autre que tu dois apprendre à connaître ! «  «  Raton, procède au nettoyage ; ampute-toi de toi-même ». « Je ne suis pas l’ennemi, je suis l’autre… »

Seul : « Je n’aime ni le baseball, ni le tango. Lorsque tes yeux plongeaient dans les miens, ils faisaient grandir ton sourire, le mien s’élargissant »… « Où porte ma plainte ?» « Sans rêve, il n’y a rien » Des phrases qui laissent trace dans notre mémoire.

http://www.pietropizzuti.be/Orpheon.html

http://www.theatrelepublic.be/play_details.php?play_id=316&type=1

L'invité du Théâtre Le Public : Pietro Pizzuti - samedi 22 septembre 2012 De 18h00 à 19h30, entrée libre: bienvenue à tous! Réservations vivement souhaitées avant le vendredi 21 septembre 2012 au 0800/944.44! Pietro Pizzuti est un Homme de Théâtre, avec un grand H et un grand T. Ou bien est-il le théâtre fait homme ? Auteur, Acteur, metteur en scène, traducteur,… Artiste en résidence au Public, il ouvre la saison dans « Orphéon », magnifique texte que Stanislas Cotton a écrit en pensant à lui. Venez l’écouter nous parler de son métier d’artiste, de ses passions et de ses engagements humains au micro indiscret d’Éric Russon !          

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