Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Toutes les publications (213)

Trier par

LE POETE

LE POÈTE

En hommage au grand poète Aymé CESAIRE.

 

le poète est fragile

S'il caresse les ailes
Des oiseaux sur l'airelle
Ou poursuit les vents
S'il suit les papillons
Ou s'il frémit ou vibre
Au son des carillons
Comprenez-le il prie
Ou plutôt il expie
Les péchés des impies

Le poète est fébrile

Il souffre si une plaie
Déchire l'hymen du temps
Il est si contrarié
De voir les larmes du printemps
Se colorer de sang
Il tremble à écouter
La musique du vent

Le poète est sensible

Il s'émerveille devant
Les éclats de l'éclair
Les baisers qu'aux nuées
Distribue le tonnerre
Lorsque le firmament
Déclare sa colère

Le poète est sincère

Il possède le flair
Qui nous prévient des guerres
Et préserve la terre
De biens de viles misères

Le poète est prophète

Du lynx il a les yeux
Du tigre la vigueur
Du lion il a le cœur
Et de l'aigle les serres
Ce qui le rend prospère
De rêves et de chimères

Le poète est terrible

Sans jamais être hostile
Il opère avec style
Pour tisser de merveilles
La toile sertie d'étoiles
En couvrir le soleil
Pour nos maux adoucir

Il n'est jamais stérile

Si jamais il est las
Vous devez être là
Pour accueillir ses pas
Sachez qu'il n'aime pas
Qu'on cesse de croire
En sa divine gloire
Issue droit des dieux
Et même s'il se fait vieux
Son règne sous les cieux
Continue tel un phare

Et il cultive cet art
D'élever nos espoirs
Au rang de franc vouloir
Et à force de forger
Il donne des leçons
De noble volonté

Il n'est pas éphémère

Son legs à l'univers
Persiste à le rappeler
Consiste à nous appeler
A bien tendre l'oreille
A attendre l'éveil
De notre humanité
A répondre à l'appel
De solidarité

Si vous croyez en lui
Dites-le lui doucement
Vous pouvez chuchoter
Il aime comme les enfants
Qu'on lui chatouille l'oreille
Lui parle en murmurant
Du réveil des abeilles
De miel et de bonbons
D'effort des bûcherons
De rêve et de sommeil
Mais surtout de travail

C'est sa sainte bataille
Qu'il mène sur tous les fronts
Sans nulle indemnité
Que l'amour de l'autre
Amour de différence
Sans aucune hérésie
L'amour de la vie
Et de la poésie


KHADIJA , Agadir, un 16 mars, mois de la poésie.

Lire la suite...

Folles envies

Des fois je n’ai pas envie

Des fois je ne vis pas

Des fois mes pas sans vie

Sans foi faillent et cent fois

M’assaillent d’interrogations

Et mon cœur qui répond

Dit de la tête que non

Car le chemin est long

Je le prends et le plie

Comme un accordéon

Alors mes pas se lancent

Et suivent la cadence

De mes folles envies.

Khadija, Agadir, Mercredi 7/3/12.

Lire la suite...

HISTOIRE COURTE 20.

UN PARFUM...

La première fois, c'est son frère qui le lui a offert. Elle était encore adolescente et ce cadeau féminin et précieux fit briller de joie ses yeux.

De suite, elle apprécia sa fragrance et se réjouit de la connivence qu'y trouva sa peau.

Après son passage dans une pièce, elle entendait souvent cette petite phrase magique... Cela sent toi...!

Le si joli flacon, ailes déployées attirait son regard et chaque matin, quelques gouttes distillées derrière les oreilles lui faisaient croire en la beauté de cette nouvelle journée!

Aussi, lorsqu'un jour la tête enfuie dans son cou, son jeune amant lui murmura "Ton odeur me rend fou"...un courant de bonheur parcourut sa jeune vie.

Mais la vie est ce qu'elle est! Et un jour ou l'autre, le bonheur tôt venu peut être tôt reparti, laissant le goût amer d'un parfum de défaite...

Alors, elle a changé ce parfum, pour effacer un souvenir trop douloureux.

Oh! Bien sûr, elle a retrouvé de fort jolis accords, de somptueux flacons où des grands couturiers avaient imprimé leurs noms, et fort souvent elle en changeait suivant la saison et l'humeur!

 

Les années ont passé et nous voilà un beau soir d'été. Elle a invité les voisins, des amis et même des collègues, elle fête aujourd'hui une nouvelle demeure et sa liberté retrouvée. Après 15 années d'efforts et de patience elle a gagné son indépendance en rejoignant toutefois le rang serré des divorcés!

Dans le jardin où la fontaine murmure, la grande table est joliment parée sous une tente dressée, car prudente, elle est toujours restée.

...Et voilà qu' arrivent les premiers invités. C'est en dernier que sonne le voisin de gauche, celui qui rentre toujours si tard et dont les phares de voiture en tournant vers le garage viennent éclairer la loggia où depuis son emménagement, elle a pris l'habitude de s'instaler à la veillée. Il a 2 grands fils, des jumeaux, qui ne viendront pas, ils sont en examen, première année d'université. Pas de femme dans la maison, hormis celle pour le ménage, qu'elle emploie également et qui lui a appris qu'il était veuf depuis 2 ans déjà.

En arrivant, il s'excuse de l'heure tardive et lui tend un petit paquet :-A cette heure, je savais les fleuristes fermés, j'ai donc choisi cette formule, sourit-il...

Lorsqu'intriguée, elle ouvre le paquet, elle est saisie et ses yeux brillent une nouvelle fois à la vue d'un flacon ailé...

Ce bouquet là, ce clin d'oeil du hasard, elle n'est pas prête de l'oublier et son coeur se met à battre plus vite...les yeux fermés, elle inspire la vie...

J.G.

Lire la suite...

Les oiseaux,

les oiseaux noirs, blancs ou bien multicolores,

avec adresse et légèreté,  juchés sur des fils électriques, sont des notes de musique, horizontales,

précises ou imprécises, toutes vibrantes au dessus de ma ville décolorée, assourdissante et froide ;

seuls la pluie et le vent, musicienne, musicien, en sont les traducteurs

à l'adresse des interprètes du monde ;

les poètes, les enfants résistants, les récalcitrants.

L'intervalle entre le ciel et la terre ; transparence de l'air en est la partition, l' entre-deux dont je parle parfois.

Laissons les enfants marcher le nez en l'air, les yeux écarquillés, très vastes ;

sait-on jamais ce qu'ils vont voir et entendre, recevoir.

Premier baptême peut-être du poète, du musicien, de l'écrivain ?

.

.

Lire la suite...

L'autre vie

                                                             Un jour, très vite, nous cesserons nos habitudes. Ce sera le chemin à l'envers. Il sera aussi douloureux mais ce ne sera pas la même douleur. Abandonner tout ce qui a fait notre raison de vivre pour y substituer tout à coup d'autres façons d'exister ne va pas forcément nous enchanter. Il va bien falloir s'y faire pourtant.
                                                              Nous ne skierons plus. Peut-être irons-nous en raquettes dans la neige et ne participerons-nous plus à une quelconque compétition sportive ? Si nous aimions la compétition évidemment ! Nous ne voyagerons plus ou très peu, en tout cas moins que nous ne l'aurions imaginé. Les voyages sont fatigants et sans doute y réfléchirons- nous en deux fois avant de partir. Nous n'irons plus au bureau, à l'atelier, au magasin... là où il y avait les collègues, les syndicats, les chefs et les employés, les salaires, la machine à café ! Nous cesserons aussi de déménager en quête d'un endroit idéal, sans voisins bruyants, sans chiens qui aboient toute la journée. Les transactions immobilières de par leur lourdeur et leur lenteur nous découragerons et nous nous fixerons las de les subir.Les agacements deviendront donc, à force, relatifs ou secondaires.
                                                              Bien tôt, viendront les enfants de nos enfants et comme si rien ne s'était passé, comme si tout venait de commencer, nous leur apprendrons à lire, à jouer, à parler. Dans leurs yeux nous verrons notre image comme dans un miroir.Ce sera comme un pansement bienfaisant sur l'autre vie qui arrive : le club des aînés, les sortie-découvertes en bus, les salles d'attente des médecins, le ménage et la vaisselle soudainement devenus très prenants, les courses harassantes dans les rayons des supermarchés ...

                                                              Et puis souvent, l'après-midi, nous aimerons retrouver dans le calme de notre chambre ou sous le cerisier quand il fait beau toutes les promesses qui nous ont été faites, celles que l'on a faites qui ont ou pas abouti- car nous pensions avoir beaucoup de temps devant nous et que ce temps les exaucerait naturellement.
                                                               En définitive, il ne s'est rien passé d'extraordinaire que nous ayons pu imaginer et tenter de réaliser à l'heure des grands rêves de notre jeunesse. Nous avons beaucoup souffert et avons beaucoup fait pour cela. Nous aurions pu nous "contenter" des souffrances pour lesquelles nous n'étions pour rien ! Celles là n'oublient personne et ont la dent dure.
                                                                Maintenant, pour cette raison bien simple, nous devrions penser d'avantage à nous. Les autres, comme délivrés d'un avenir insupportable se déroulant sous leurs yeux, voyant notre amour intact et notre motivation recentrée, devraient se sentir grandement soulagés pour l'autre vie qui les attend demain.

Pensées à chaud et à froid.

Lire la suite...

L'homme seul

Un Homme Seul

 

 

Un homme seul,

La tête basse,

Avec sa contrebasse,

Se mêle à la foule,

Inconnu,

Parmi d’autres,

Scrutant le sol,

Comme pour chercher,

Une épingle d’espérance,

A sa morne existence,

Traçant son chemin,

Guidé par ses inconnus,

Cherchant eux aussi,

Sur les rails de la Vie,

Le train qui les mènera,

Au terminus de l’Espoir…

 

Eric TOTARO (Juin 2012)

Lire la suite...

l'arbre-ami,

L'arbre est un corps s'accordant fabuleusement au mien.

Nos peaux ont des onctuosités et des teintes différentes,

mais irriguées par un sang aussi chaud l’un que l’autre,

 traversées par un fluide lumineux  suscitant le désir, l’enlacement.

Désir oh combien juvénile, baisers débutants tout le temps.

Transparence et simplicité des sentiments.

Désir de s'étreindre l'un dans l'autre,

lui avec ces longs bras vêtus ou dévêtus,

 les miens recouverts de laine ou bien de coton clair.

Paix et chaleur nous échangeons ;

don de nos mères respectives, éternelles, pour lui la terre,

pour moi cette femme extraordinaire, disparue bien trop tôt,

blonde et légère.

Ai-je dis que ma mère ressemblait au soleil ?

Nous nous donnons l’un à l’autre un peu de vie.

Lorsque je rencontre un arbre, chuchotant, gracile ou fort,

 je m'y approche d’un pas délicat, voire aérien,

je le contemple d’un regard bleu,

 comme le fit le Petit Prince, du moins je le pense,

  face à la rose éblouissante et blanche.

Alors le ciel se tait un peu, l’orage qui menaçait recule,

 la brume se fait clarté,  puis l’arbre à mon contact entonne

un chant étrange, sa voix en vérité,

incroyablement verte et chaude, mélodieuse ;

 il me parle en secret,  au milieu d’une foule mouvante,

dans un jardin public ;

 personne ne se doute qu’une quelconque rencontre soit possible,

qu’un lien puisse  se tisser  entre un arbre ressemblant à ses pairs

 et une femme parmi les autres femmes !

Mon chat, chaque matin, s’allonge puis se love sans un bruit,

 avec sérénité, contre le tronc palpitant de mon arbre préféré,

mon ami.

Lire la suite...

PLAISIRS ENVIABLES

 

 

À mon amie Rébecca

 

Jolis, peu chers, inconfortables!

En dépit d'un rejet durable,

Mes petits pieds devaient marcher

Dans des souliers à bon marché.

...

Je ne changeais pas d'habitude,

Mais sans avoir la certitude

Que mon corps les accepterait;

Je n'aurais pas pu le jurer!

...

Priorité veut dire choix,

Qui s'impose vite parfois.

Nulle manne descend du ciel

Quand des besoins sont essentiels.

...

Me promenant allègrement,

Je me souviens, évidemment.

C'est une grâce d'avancer,

Pensant que l'on n'est pas chaussé!

...

On apprécie chaque douceur,

Qui nous paraît une faveur.

On se résigne dans la vie,

Mais comment perdre ses envies?

...

19 juin 2012

...

Lire la suite...

Haïkus du 19 juin 2012

 

            Flèche brisée ton

            Ton raison  adversité

            Raison réfléchie

            

                                  Disparue   humeur

                                  Jour  accentué  brisé

                                  Rouge n'est plus mis 

           

            Non  écriture 

            Mots cachés sujets tabous

            triste destin fin

                                 Fers rougis violets

                                 Scories agglomérées feu

                                 Lame brisée sec

           Sans sang ni regrets

           Fusent les idées au loin

           Nouveaux cieux  sereins

                                

                                  Raymond   Martin

          

                                   

Lire la suite...

Enfance Violée :

En hommage aux petites bonnes à tout faire qu'on arrachait à l'école et faisait faire des travaux indignes d'une belle enfance. Un cri contre le travail des enfants dans tous les coins du monde.

 

 

Je n’ai jamais vécu l’enfance.
Depuis mes plus tendres années,
J’ai vu toutes mes fleurs se faner
Et en l’air partir mes fragrances,
Car la misère et la malchance
M’ont placée là où il n’y a pas
De place pour mes si jeunes pas
Ni de musique pour mes transes.
Le soir quand tous les vivants rêvent,
Je voguais loin dans mes souffrances ;
Je voyais jouir la belle enfance
Alors que mes jours, eux, s’achèvent
A servir les plus belles que moi,
A servir celles dont la richesse
A fait d’elles d’ignobles princesses
Moi, le Cendrillon sans éclats.
Car dans la compagne où je suis
Née entre chaume, faim et misère,
Le pain a un goût si amer
Que l’on en n’a jamais envie.
Enfance, doux âge de souvenirs !
J’ose à peine soulever ton voile
Où l’araignée s’est faite une toile
Cachant mes plus secrets désirs :
Des désirs simples d’une dite enfant
Qui a grandit à la naissance
Pour fournir une âcre pitance
A quatre bouches au père mourant.
Le matin quand le jour s’éclaire,
Quand les oiseaux de leurs nids s’envolent
Pour aller vivre ou à l’école
Je devais passer la serpillère
Ranger, racler, polir, laver,
Détacher gras, crasse et saleté,
Faire la cuisine mais sans manger
A ma faim que du pain, du thé !
Si vous parlez de votre enfance,
Si vous avez des souvenirs,
Sachez les garder et en rire
D’avoir eu ce bonheur intense.
Le mien ne peut être intégral
Tant que me manquent les vrais mots
Pour crier injustice si haut
Que le Ciel entende mon râle !

Lire la suite...

Pluie d’amour

L’amour tombe en trombes.

Alors succombe et ne dis rien;

L’amour c’est bien !

Parfois soleil et parfois brume,

L’amour consume même les déesses,

Mais tu en vois toute la beauté

Car tu as l’âme poétesse.

Tu vois le printemps en été

Et l’espoir au fond des détresses;

C’est la noblesse de l’amoureuse,

Alors succombe et ne dis rien.

Aimer c’est bien!

Khadija, Agadir, dimanche 1er Avril 2012.

Lire la suite...
administrateur théâtres

Enfin la clôture des activités scolaires ? Cool!

                                                                                        Venez vous réjouir  au festin  de la  musique espagnole dans un lieu bien de chez nous : à FLAGEY, du 29 juin au 1er juillet.  TOUTES LES ESPAGNES depuis  son âge d’or jusqu’à nos jours…seront rassemblées  lors du FESTIVAL MUSIQ’3 – FLAGEY - FESTIVAL DE WALLONIE 201212272816890?profile=original

 

 Leonardo García Alarcón est l’invité d’honneur du Festival de Wallonie 2012. C’est en compagnie de ses trois ensembles - Clematis, Cappella Mediterranea et le Choeur de Chambre de Namur – qu’il inaugurera cette édition 2012.

 

Né en 1976 à La Plata en Argentine, il commence ses études de piano à 6 ans. A l’âge de 14 ans, sa participation à un ensemble sur instruments d’époque lui permet de se familiariser avec la pratique de la basse continue, pour s’adonner ensuite au clavecin et à l'orgue. Poursuivant l’étude du piano, il entreprend parallèlement des études de direction d'orchestre à l'Université Nationale de La Plata. En 1997, il s’installe en Europe.Il a étudié le clavecin et l'orgue, et a été assistant de Gabriel Garrido pendant de nombreuses années, avant de fonder son propre ensemble, la Cappella Mediterranea, avec lequel il a donné des concerts dans de nombreux festivals, en particulier au Festival d'Ambronay. À la suite de la représentation de Il diluvio universale de Michelangelo Falvetti (1642–1692), il reçut la médaille de citoyen d'honneur d'Ambronay. Le CD enregistré à cette occasion remporte le Diaposon d'or, du mois d'octobre 2011. Leonardo García Alarcón enseigne au Conservatoire de Genève et effectue en parallèle des recherche sur le jeu de la basse continue au XVIIe siècle. Il a repris la direction artistique du Chœur de Chambre de Namur en 2010. Il partage la direction de l'Ensemble Clematis avec la violoniste Stéphanie de Failly.

 

Au cours du festival vous pourrez aussi apprécier l’intimité du clavecin du Padre Soler par Diego Ares. Les sonorités métissées des chants judéo-andalous de La Roza Enflorese, l’amour sorcier de Falla, ainsi que le jeu d’Oxalys et du trio Amparo Cortes. Les voyages dans les déserts d’Andalousie ou dans les toiles de Goya que nous font faire les pianos d’Albéniz ou de Granados, sous les doigts de leurs meilleurs interprètes (Luis Fernando Perez, Javier Perianes, Angel Sanzo).

 

 

Un rendez-vous d’instrumentistes des plus variés :

En tête les gambistes Jordi Savall et Philippe Pierlot, les violonistes Lorenzo Gatto, Shirly Laub et Mira Glaudeanu avec l’Orchestre baroque du Conservatoire, les pianistes Brigitte Engerer et Boris Berezovsky, le guitariste Milos Karadaglic, le Ricercar Consort, les clarinettistes Benjamin Dieltjens et Ronald Van Spaendonck, l’Ensemble Astoria, les violoncellistes Marie Hallynck et François Salque, les accordéonistes Christophe Delporte et Vincent Peirani, sans oublier le bandonéon de Manu Comté … et bien d’autres encore...

 

Enfin, Le Festival Musiq’3, c’est aussi, des dizaines de brillants musiciens, étudiants du Conservatoire de Bruxelles en formation de chambre ou d’orchestre, des animations, flashmobs, ateliers, concerts de jazz, films, expositions,

… et des spectacles pour enfants tels une histoire du piano par Eliane Reyes et Bruno Coppens ou un Homme de la Mancha concocté spécialement pour les familles.

 

Pas de fête sans la danse, elle aussi à l’honneur : Boléro, Fandango,Habanera, Mambo, Flamenco résonneront à tous les étages, tandis qu’un marathon du Tango réunira des danseurs venus des quatre coins de l’Europe.

 

 

Trois jours d’intenses émotions en ce début d’été. C'est l'embarras du choix, quels que soient vos goûts musicaux, difficile de trouver mieux pour commencer la période de vacances estivales.

 

 Rendez-vous sur le site pour télécharger le programme complet.

INFOS & TICKETS 02 550 13 30 - 02 641 10 20 www.festivalmusiq3.be

Date et lieu : du 29/6 au 1/7 - Flagey – place Sainte Croix – 1050 Bruxelles

La suite? dans les commentaires, par vous et moi! A bientôt!

Lire la suite...

Jean-Sébastien Bach,

 

Écouter Bach,

le recevoir,

frissons, abandon ;

don,

dilatation des pores, de soi ;

exaltation.

Peau et âme indissociées, bouleversées,

entièreté,

toucher le ciel, envol ;

écrire peut-être,

mots bleu-cristal,

 transparence,

pluie dehors,

un soleil d’encre,

feu dedans,

une page blanche, toute musicale, chaude,

danse des mots alors,

sonorité de l’âme et du corps à la fois.

Poésie.

Lire la suite...

Un homme, une femme,

          

Je voudrais ce quelque chose d’intime de vous,

voix dissidente, étrange et  équivoque.

Trouble ; musique dans la tête.

Ce « tu » de l’élégance vêtu en « vous »,

portant un loup, pour n’être jamais dit, ni vu.

Grand bal de la timidité, cœur désarmé, empourpré ;

 le vôtre si entier, calfeutré.

Espace tout maculé de vous, sans vous ;

obsédante présence à force de trop d’absence !

C’est trop fort et violent pour moi seule, en doutez-vous ?

Je voudrais le parfum de votre corps, de votre peau,

distillé dans le mien, dans la mienne ;

ce millésime exceptionnel, inestimable,

rendu secret.

Ce grand cru se goûtant, se buvant,

 à la coupe de nos bouches,

 pour s’écouler sur nos deux corps nus,

réciproquement voulus,  tout doucement.

Enivrement incessant, altitude, plénitude ;

Égalité et différence d’elle contre lui.

Nous.

 

 

 

Lire la suite...
administrateur théâtres

Invitation cordiale à l’Ouverture de la 5EME BOURSE D’ART CONTEMPORAIN  au club de la faculté de médecine,  Leuven au profit  de la Banque de sang de cordon

 le vendredi 22 juin de 17 à 23 heures, le samedi 23 juin de 11heures à 19 heures et le dimanche 24 de 11 heures à 17 heures. 12272816699?profile=original


 

L’ouverture officielle avec réception, à laquelle vous êtes cordialement conviés aura lieu le vendredi soir à 19 heures et sera inaugurée par le Professeur Marc Bogaerts et le professeur Mark Waer recteur de l’université catholique de Leuven. La Banque de sang de cordon collecte du sans de cordon des nouveau-nés depuis 1997. L e sang de cordon, collecté immédiatement après la naissance, sans aucun risque, ni pour la mère, ni pour l’enfant, serait, sans ce geste intelligent,  simplement évacué comme déchet. Il contient néanmoins des cellules-souche qui peuvent potentiellement sauver un autre enfant atteint de leucémie. Il y a à l’heure actuelle environ 10500 échantillons. Tous les mois on envoie deux préparations  pour des transplantations quelque part dans le monde. Vu le succès de ces transplantations, on peut dire que chaque mois, au moins un enfant sera sauvé  de la terrible maladie, grâce à la solidarité bénévole de jeunes mères. Hélas cette initiative n’est soutenue par aucune institution officielle, ni remboursement. Il faut donc faire appel au mécénat et au travail bénévole. Voilà le pourquoi de cette bourse d’art  contemporain. Les galeries qui participent et les  nombreux artistes ne  recueillent aucun profit car le fruit des ventes est versé à la Banque de sang de cordon.

 

www.kunstbeursleuven.be  

12272817066?profile=original                            

Lire la suite...

♦ Tout ce temps ... et Maintenant

12272816686?profile=original

 

Tout ce temps, tout penser au bout d’un long voyage

Quel est mon âge quand je vois des jeux d’enfants

De l’abat des soleils comme ils vont déclinant

M’en reste-t-il au moins pour peindre mon visage    

 

Tout ce temps, puis comment calculer mon courage     

Maintenant et si je m’effeuille en sentiments

 

Me répondent l’esprit des choses invisibles

Ce flux des émotions à servir d’argument   

Aux larmes de mots bleus, je m’en veux l’instrument

Archer de poésie comme on y devient cible

 

Tout ce temps, mais de rien, ne me plains maintenant     

 

Tout ce temps, et penser à tout ce qui chemine

Quel est mon âge quand me revient un printemps

Du rouge de mes liens charnels infiniment

M’en reste-t-il au moins pour mes jours d’églantine

 

Tout ce temps, puis comment apprécier mon bagage

Maintenant et si je me prends l’air d’un mendiant

 

Me répondent l’esprit des choses à poursuivre

Ce qui fait mouvement et la marche en avant

Les grands effets de cœurs papillon ou volcan

La révolution des amours en perspectives

 

Tout ce temps, mais de rien, ne me plains maintenant      

 

Tout ce temps, et penser à être et ne pas être

Quel est mon âge quand je siège sur un banc

Du tissu de drap blanc et des jours de bon vent    

M’en reste-t-il au moins pour un dit jour de fête            

 

Tout ce temps, puis comment la vie encore engage

Maintenant et si je vais partout d’un pas lent

 

Me répondent l’esprit des choses d’accordance

Ce qui fait confluence à des pluriels de pluies

En soleils et qui vont au pays d’embellie  

Où rien ne vaut mieux que de garder confiance

    

Tout ce temps, mais de rien, ne me plains maintenant     

 

Tout ce temps, et penser à ce qui s’abandonne

Quel est mon âge quand je parle aux absents

De la mélancolie, et de rien qu’on n’attend

Je n’en fais pas raison, la vie toujours me donne

 

Tout ce temps, mais de rien, ne me plains maintenant

 

Par toi ma compagnie, de penser me ramène

A toujours conclure en ferveur pour la vie  

Par l’amour indéniable et qui nous est permis

Maintenant, in extenso, signe mon poème   

 

© Gil DEF -  26.04.2012

- Cherche-monde manifestement-

Lire la suite...

Evasion

A cette heure, un besoin irrésistible d’écrire.  J’ai appris à m’évader dans un jardin calme et accueillant au milieu de nulle part, un endroit hors du temps pour me ressourcer en douceur. Les mots, les rêves rendent la vie agréable... La réalité est tout autre. Soyons gais comme cela doit être.

Sous le soleil enfin revenu, le besoin de sortir dans cette chaleur naissante me rappelle des images enfouies dans ma mémoire. Elle se mêle aux herbes folles, aux buissons en friches et court sur toute la nature. Tout s’entremêle dans ce joli capharnaüm coloré.

Dans quelques mois, plantes et fleurs se balanceront dans le souffle d’un vent chaud bienfaisant. Dans cette mêlée de végétaux, un carré de gazon vert attend.  Un vieux fauteuil abimé tend ses bras pour accueillir un moment de repos bien mérité. Un peu à l’écart, une clôture sépare le jardin d’un grand pré où les animaux se repaissent en paix couchés dans l’herbe fraiche.

Une cour fermée carrelée possède une jolie table et une balancelle usagée, offrant tout le long d’un mur, de multiples pots de fleurs prêts à fleurir. Géraniums, bégonias, roses miniatures s’abritent du soleil. Un immense rosier orange coure sur le mur de la bâtisse et sur les arceaux tendus d’un coté à l’autre. L’ombre escomptée donnera un peu de fraicheur le jour de grosse chaleur.

Une haie sépare la cour du jardin où commencent à pousser de tendres aromates. Dans ce potager à l’ancienne, tout est libre d’aller où il veut, un petit paradis ouvert au vent et aux sens. A qq mètres à peine, un vieux puits et de vieux seaux tout rouillés attendent de reprendre du service. Pour y accéder, des carreaux noirs, posés sommairement dans un faux ordre, recouvrent le sentier.

La maison, avec ses volets et ses châssis d’un autre temps a une porte à battant, laissant  apparaître une cuisine avenante et sobre. Un grand espace où tout se bouscule néanmoins.  Une table rustique, une armoire, un fauteuil, des étagères couvertes de pots de confiture, de fleurs séchées. Des bouquets de thym et de laurier parfument l’endroit.  L’évier sous la fenêtre donne sur le jardin. La décoration est ancienne, une photo du grand-père, des enfants à l’école et sur une petite commode, un abat-jour en dentelle sur un napperon fait main. La pièce respire la sérénité du présent avec toujours cette douce lumière qui pénètre par la porte et la fenêtre.

Près de l’entrée, un peu à l’écart, un panier en osier avec un couvercle serti de fer forgé, imposant, et dans lequel chaque visiteur dépose ses paquets.

 - Mon ami, ouvre-le, mets-y tes sacs et tes chagrins. Viens t’assoir près de moi.

De cet endroit où la lumière rayonne, trois marches mènent à l’étage.

Deux immenses pièces, une bibliothèque où s’entassent les livres de toute une vie et une chambre aux couleurs vieux rose.  Un ancien lit en bois de palissandre qui retient toujours les trésors d’une vie où les secrets parlent à qui veulent les entendre. Ces pièces s’ouvrent sur le dehors par de grandes fenêtres et l’on distingue le jardin entremêlé d’herbes hautes et de fleurs multicolores.

De là-haut, on voit aussi un petit banc de bois. Il est couvert de lierre et encastré dans la végétation, il se laisse enfin découvrir aux regards, gardant avec lui, le souvenir d’ombres disparues.  

Dans les heures chaudes de la journée s’envolent les délicieux parfums qui embaument l’air et nous rappellent notre enfance. Dans le passé, le terrain de jeux paraissait démesuré, les allées et les sentiers étaient des routes où nous rêvions nos vies, où nos désirs étaient à réaliser. A l’ombre des heures moins chaudes, restent les souvenirs parfois amers de nos échecs, de nos songes envolés à tout jamais.

Un endroit nostalgique, magique où la tendresse était au rendez-vous et la douceur de vivre nous rendait heureux.

 

 

Lire la suite...

Bivouacs napoléoniens à Waterloo

Bonjour,

Voici les articles et albums photo que j'ai publiés sur Sudinfo Waterloo à propos des bivouacs napoléoniens :

 

16 juin 2012 - Bivouacs français et anglo-hollandais - Marche aux flambeaux

 

17 juin 2012 - Bataille de Waterloo - Entrée triomphale de Wellington dans Waterloo

 

Très bel événement dans l'attente du grandiose bicentenaire de la bataille de Waterloo en 2015.

 

Bonne journée ou soirée

 

Tanguy de Ghellinck

Lire la suite...

L'âme et l'esprit invulnérables

Doux ami,

Le point d'arrêt s'est imposé.

S'est faite muette ta ligne.

Rester sage, se montrer digne?

Tu ne m'avais rien proposé.

...

Le pire s'imposa soudain.

Il arriva ce qu'on évite,

Partir, précipité, trop vite,

Privé d'espoir de lendemains.

...

Sartre avait foi en la vertu,

Après la mort inexorable,

De l'intelligence, capable

De briller tout autant ou plus.

...

Tes soliloques exprimés,

Vingt ans, défièrent l'absence.

Ils triomphaient de la distance,

Font vibrer ton âme, à jamais.

18 juin 2012

Lire la suite...

12272816055?profile=original
Mendiants et orgueilleux est un Roman d'Albert Cossery (1913-2008), publié à Paris chez Julliard en 1955.

Considéré comme le chef-d'oeuvre d'Albert Cossery, Mendiants et Orgueilleux est assurément, de tous ses romans, le plus connu et le plus abouti. Admiré par Henry Miller, mis en bande dessinée, adapté au cinéma par l'Égyptienne Asma el Bakri, il n'est pas pour peu dans l'attribution du grand prix de la Francophonie à son auteur, à l'automne 1990, et s'est érigé peu à peu en «livre mythique» pour les tenants d'un «droit à la paresse» et d'un ressourcement spirituel qui est d'abord présence accrue au monde. Sous couvert de dérision, Cossery exprime ici de façon magistrale une philosophie du dénuement dont les fondements se situent aux antipodes du matérialisme des sociétés de consommation et de l'idéologie du progrès, perçu comme une servitude et un avilissement.

Gohar, ancien professeur d'université, s'est fait mendiant pour atteindre la sérénité. En manque de haschich, il se met en quête de son ami Yeghen, poète et fournisseur de drogue (chap. 1). Au bordel de Set Amina, il ne trouve que la jeune Arnaba; dans un moment d'éblouissement, il la tue de façon gratuite (2). Durant ce temps, Yeghen, dont la laideur est repoussante, va soutirer de l'argent à sa mère, puis cherche à glisser l'un de ses poèmes à la jeune fille de ses rêves (3). De son côté, l'inspecteur Nour el Dine mène l'interrogatoire au bordel de Set Amina; arrive El Kordi, jeune fonctionnaire aux idées révolutionnaires confuses et ami de Gohar, dont la mâle beauté trouble le policier (4). Dans la soirée, Gohar, Yeghen et El Kordi se retrouvent comme habituellement, au café des Miroirs (5). Le lendemain, El Kordi, délaissant son travail, rend visite à Naïla, pensionnaire phtisique de Set Amina, qu'il croit aimer et qu'il prétend sauver (6). Nour el Dine, pour sa part, cherche à gagner les faveurs du jeune Samir qui méprise en lui le représentant d'une morale conformiste contre laquelle il s'est révolté (7). Yeghen, quant à lui, a deviné que Gohar est l'assassin: il veut l'aider à fuir vers la Syrie (8). El Kordi, après avoir renoncé à dévaliser une bijouterie, retourne au bordel de Set Amina et se vante devant un policier d'être le meurtrier (9). Le soir, il retrouve ses amis au café des Miroirs, lorsque survient Nour el Dine qui ne croit pas à sa culpabilité. Gohar et Yeghen tiennent au policier des propos qui ébranlent ses certitudes (10). L'un des jours suivants, Nour el Dine se rend chez Gohar, dont il soupçonne la culpabilité, mais dont l'ascétisme le trouble profondément. Plus tard, l'insouciance de Yeghen, qu'il fait pourtant torturer, achève de le désemparer: il décide de devenir à son tour mendiant, afin de trouver la paix de son âme (11).

«J'ai toujours fréquenté les marginaux, parce que les marginaux sont ce qu'il y a de plus vivant dans le monde: ils font ce qu'ils veulent et sont donc plus amusants que les autres. Les marginaux sont souvent plus intelligents aussi», déclare, dans un entretien, Albert Cossery. En quelques mots, se trouve présenté l'univers de Mendiants et Orgueilleux. C'est parce qu'ils refusent les mascarades et les préjugés du monde civilisé que ses héros atteignent à un détachement essentiel et à une liberté d'esprit sans laquelle il ne saurait y avoir plénitude de l'être. Gohar, ainsi, aurait pu devenir un mandarin universitaire; mais il a rejeté tous les mensonges philosophiques et les escroqueries intellectuelles qui l'empêchaient de jouir de l'instant et le détournaient de la simplicité de la vie: «Enseigner la vie sans la vivre était le crime de l'ignorance la plus détestable.»

C'est pourquoi, si la tentation de la révolte était présente dans le premier ouvrage d'Albert Cossery, les Hommes oubliés de Dieu, elle disparaît totalement de Mendiants et Orgueilleux. Au contraire, l'idéologie révolutionnaire apparaît comme aussi risible que les autres et c'est «l'extrême futilité» qui caractérise au premier chef El Kordi, le jeune fonctionnaire écervelé qui rêve de se dresser en justicier du peuple des opprimés, mais ne parvient jamais à se dégager d'un comportement superficiel et risible. En revanche, Nour el Dine, le policier homosexuel, peut-être parce qu'il est, par ses attirances, un marginal potentiel qui ne se raccroche aux valeurs sociales que par peur de se regarder et d'affronter la réalité, reçoit comme une révélation l'anarchisme absolu de Gohar et de Yeghen. Celui-ci lui ouvre, en effet, la seule voie qui puisse lui permettre de donner un sens à sa vie et de trouver une certaine sérénité. La paix ou le progrès, voilà d'ailleurs le thème du débat qui oppose, au café des Miroirs, le représentant de l'ordre à ses négateurs.

Qu'on ne se méprenne pas toutefois: Mendiants et Orgueilleux n'est aucunement un roman à thèse. Cossery abhorre le sérieux qui complique les choses et éloigne de la vie. L'humour et la dérision caractérisent son regard comme son style et, loin des grandes considérations abstraites, il s'attache à montrer la richesse d'enseignement du monde quotidien, pourvu qu'on sache lui prêter attention. Finalement, Mendiants et Orgueilleux ne dit qu'une chose: c'est lorsqu'on n'a plus rien à perdre et plus d'espoir-refuge qu'on échappe à l'angoisse du temps pour accéder à l'extase.

 

Lire la suite...
RSS
M'envoyer un mail lorsqu'il y a de nouveaux éléments –

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles