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ACTIVITES DE JANVIER/FEVRIER 2013

1. Le 9 janvier 2013, à 17 heures, à l'A.R.E.A.W. (Association Royale des Ecrivains et Artistes Wallons, 150, chaussée de Wavre, dans les locaux de la Maison des Ecrivains (Ixelles) :

Eric Piette, poète de "Voz" (Le Taillis pré) présente mes derniers livres :

* Au plus près (Ed. du Cygne, Paris)

* Un piéton à Barcelone (Ed. Encres vives, Colomiers)

* D'enfances (Ed. Le Coudrier, Mont-Saint-Guibert)

* Déambulations romaines (Ed. Didier Devillez, Bruxelles)

* Quelques mains de poèmes (Ed. L'Arbre à paroles, Amay)

* Dix fragments de terre commune (Ed. La Porte, Laon)

 

2. Le 25 janvier 2013, Place des Cloîtres, Amay, à 19 heures, présentation de "Quelques mains de poèmes" (Ed. L'Arbre à paroles), par Antoine Wauters.

 

3. Le mardi 19 février 2013, aux Midis de la poésie, Musée d'art ancien, de 12h40à 13h30, je présente une conférence sur Pavese.

 

4. Le mercredi 20 février 2013, à 18 heures, à l'A.E.B. (Association des Ecrivains Belges), 150, chaussée de Wavre, Ixelles,  je présente le dernier recueil d'Eric Brogniet, "A la table de Sade" (Ed. Le Taillis pré).

 

 

 

 

 

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Tous mes voeux

Je vous souhaite de jolies fêtes

Pas trop de boissons alcoolisées

Attention aux maux de tête

Et à certaines personnes non désirées

qui aiment nous verbaliser

En cette fin d’année.

 

Que vos voeux ne soient pas trop compliqués

Afin qu’ils puissent être réalisés

Par un proche, un ami

A qui vous direz « merci "

A bientôt avec mes nouveaux écrits

Marylise Grand'ry

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administrateur théâtres

Hommage à René Jacobs pour son concert « La Flûte Enchantée » de Mozart aux Beaux-Arts de Bruxelles le 19 novembre dernier

 

René Jacobs dirige régulièrement au festival d’Aix-en-Provence depuis 1998, à Paris, au Théâtre des Champs-Élysées et à la Salle Pleyel, ainsi qu’à Vienne au Theater-an-der-Wien. Il a été distingué de nombreuses fois par la critique musicale en Europe et aussi aux Etats-Unis, où son enregistrement des Nozze di Figaro de Mozart a reçu un Grammy Award en 2005. Le mensuel Classica l'a élu Artiste de l'année 2009 pour ses enregistrements de la Brockes-Passion de Telemann, d'Idomeneo de Mozart et de La Création de Haydn.

C’est sans compter son superbe enregistrement en 2010 de  La flûte enchantée à la manière  d'un grand spectacle radiophonique parlé et (en)chanté. Une œuvre couronnée CD des Jahres (Opernwelt), Preis der Deutschen Schallplattenkritik, Choc de l'année 2010, BBC Music Magazine Award.

 

 Ce soir-là, aux Beaux-Arts de Bruxelles, tous étaient présents pour nous entraîner dans l’imaginaire avec leurs voix de rêve. Miah Persson, Pamina, Topi Lehtipuu,Tamino, Marcos Fink, Zarastro, Burçu Uyar, la reine de la Nuit, Daniel Schmurtzhard, Papageno,  Sunhae Im, Papagena  et tous les autres… autour de la fabuleuse Akademie für Alte Musik Berlin et le  RIAS Kammerchor.   Un spectacle vivant, rythmé, varié au possible,   presque un ballet en costumes éblouissants, envahissait donc  la scène des Beaux-Arts en live, ce  qui devait ravir autant les mélomanes avertis  que le  public profane. La vérité des personnages et de la musique sur le plateau, se présenta devant quatre mille yeux ébahis d’une salle comble,  riant et applaudissant spontanément tout au long du spectacle la tension narrative. Il y a cet épisode  cocasse où Papageno qui a rêvé de femmes de bonne chère  et de bon vin tout au long de ses épreuves initiatiques reçoit des mains de René Jacobs la bouteille de vin dont il a tant rêvé. C’est Mozart en personne qui la lui offre ! Interpénétration subtile des réalités.

 

Le regard de Mozart  est sur l’homme et la recherche de la perfection. On goute  la présence de la comédie, l’humour des personnages, les fracas des orages, le ruissellement de la pluie,  on imagine les palais enchanteurs, et on est pris par le rire heureux. C’est du théâtre sonore palpitant. On craque dès l’apparition « des trois jeunes  hommes », des  tout jeunes chanteurs d’une fraîcheur inouïe…  On est fouetté par la sagesse des citations franc-maçonnes. « Ce qu’on recherche » avant tout « c’est la vérité et la lumière.» « Celui qui empruntera cette voie pleine d’embûches sera purifié par le feu, l’eau, l’air et la terre, surmontant la crainte de la mort, il trouvera la lumière…» L’Ave Verum, écrit aussi  en 1791, ne dit-il pas  «  Sois pour nous un réconfort à l’heure de notre mort… »  Un  chant triomphal identique  exulte dans  la Flûte Enchantée : « O Isis et Osiris, quelle joie, la sombre nuit est chassée par un soleil radieux…!  Bientôt ce jeune homme naîtra à une vie nouvelle : son esprit est hardi, son cœur est pur…  » Tamino est l’enfant généreux, l’humaniste, l’homme tolérant. Quoi de plus enchanteur ? La salle entière vogue dans un rêve qui passionne et qui éblouit.

 

 René Jacobs  a voulu dépoussiérer l’œuvre de toutes ses interprétations postérieures à 1791, date de création par Mozart, pour retrouver la vérité de l’œuvre et nous la faire entendre. Il a réintroduit des dialogues parlés du Singspiel, ce qui fit encore mieux ressortir les interventions du chœur et des parties instrumentales. La salle pleine à craquer a battu de tous ses cœurs, saluant les artistes par  des applaudissements frénétiques  avant qu’ils ne disparaissent dans les coulisses. Et l’on garde le message : « si l’on clouait le bec aux menteurs au lieu de calomnie, haine et rancœur, règneraient amour et fraternité ! » L’évidence même. « La flûte magique vaut mieux qu’or et couronnes car elle augmente la joie des hommes ! » Rien de plus vrai.

 

Voir en plein écran

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Die_Zauberfl%C3%B6te

 

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Frousse à la Mayannaise.

 

 21 décembre 2012

 

Les  Mayas  aiment  la  cuisine, 

Qui fait peur dans les mondes futurs,

Rancuniers ont leurs p’tit’s usines,

De  verdicts  aidés d’exequatur*.

 

Vengeance, pour le passé détruit,

Ravagé  par  les  conquistadors.

La frousse d’un jour qu’ils ont instruit,

Aura lieu  sauf  pour les  esprits forts.

 

Les grands prêtres ont des calendriers,

Sur pierres,  qui mesurent le temps,

Ingénieux, pas de quoi s’ennuyer,

Tout se meurt le vingt et un de l’an ….. 2012.

 

Le monde, apeuré tremblote,

Le  terme  de  son  existence,

Destruction, l’apocalypse ôte,

Tout espoir de vraies repentances.

 

Kukulkan reviendra sur terre,

Immortel,  à la fin du monde,

En serpent, dans la cordillère,

Rampera comme bête  immonde.

 

Jour fatal !   Mais rien ne se passe,

Désespoir,   les suicidés ont eu tort,

Dans la mort, Ils sont dans l’impasse.

Reptile !  Tu t’amuses retors !

 

Ses plumes, de très belles couleurs,

Parmi nous pour sept mille ans encor’,

Disent :

Vous êtes, d’âneries avaleurs,

Pour beaucoup, sans avoir  d’haut-le-corps.

 

Refrain.

 

La frousse à la maya, maya maya mayannaise,

La frousse à la maya maya non tu ne m’auras pas.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

* exequatur  masculin

  1. (Droit      international) Jugement d’un tribunal rendu exécutoire dans un autre pays.
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administrateur théâtres

Collegium Vocale Gent

Weihnachtsoratorium - L'Oratorio de NOËL de JS Bach

Philippe Herreweghe direction - Dorothee Mields soprano - Damien Guillon alto - Thomas Hobbs ténor - Peter Kooij basse - Collegium Vocale Gent

Johann Sebastian Bach, Weihnachtsoratorium, BWV 248

En cette période festive, Philippe Herreweghe nous offre sa version de l’Oratorio de Noël. Qui aurait cru il y a trois siècles que les cantates écrites par Johann Sebastian Bach pour les offices de Noël à l’Épiphanie seraient un jour interprétées d’un seul tenant pour évoquer le récit de la Nativité ? Sur scène, le chef s’entoure comme à son habitude de solistes hors pair qui maîtrisent sur le bout des doigts la musique du Cantor.

La musique placée au centre du discours, comme langage émotionnel universel

Partition sacrée considérable du répertoire de JS Bach, l’Oratorio de Noël constitue un ensemble cohérent en six parties. D’une durée de près de deux heures et demie cette fresque couvre l’espace des six jours les plus importants de la période de Noël à L’Epiphanie. Les textes sont principalement tirés des évangiles de Saint Luc (Cantates I à IV) et Saint Mathieu (Cantates V et VI). Le récit de l’Evangéliste (Thomas Hobbs) s’accompagne de chorals (chants d’assemblée, selon la tradition luthérienne) et de textes de libre inspiration que constituent les arias, duos et autres formes libres qui commentent l’action. Le lieu de prédilection de la célébration musicale d’un opéra sacré est bien sûr l’église ou la cathédrale. Cela a sa raison d’être. Ce soir, c’est aux Beaux-arts de Bruxelles devant une salle comble que cela se passe. Pour Luther, « la musique seule mérite d’être célébrée après la parole de Dieu. […] Que l’on veuille réconforter ceux qui sont tristes ou bien effrayer ceux qui sont joyeux, rendre courage aux désespérés, fléchir les orgueilleux, apaiser les amoureux, adoucir ceux qui haïssent, […] que pourrait-on trouver de mieux que la musique ? » A méditer.

Philippe van Herreweghe et le Collegium Vocale Gent ont en effet magnifiquement tenu ce rôle. Ensemble, chef d’orchestre, chœur et orchestre, mus par le feu sacré, ont eu à cœur de faire croire au message de l’Oratorio de Noël. Ce, en dépit des réactions très frustrantes d’un public sans-gêne, atteint sans doute de toutes les maladies respiratoires possibles et profitant de la moindre pause pour s’exprimer bruyamment sous forme de raclements et autres quintes fort peu musicales. Pour se faire entendre dans l’enregistrement de Klara? Le silence aurait été pourtant plus propice à la belle méditation musicale mise en scène par Philippe Herreweghe.

Et comment ne pas être comblé par le haut niveau de virtuosité de ce concert, son intonation parfaite et sa simplicité apparente. Philippe Van Herreweghe nous a offert la limpidité du message, en toute discrétion. Il dirige en effet du bout des doigts et des yeux, avec des gestes à peine amorcés, saisi lui-même d’humilité, devant la musique de Bach. C’est cela le mystère.  Et si le rôle d’acteur de la foi était au centre des préoccupations de Bach, Philippe Van Herreweghe  en joue admirablement le jeu. L’agencement sonore qu’il suscite entre le texte et la musique est un mystère en soi. Et le mystère interpelle, sans rien d’orgueilleux ou de fracassant, c’est ce qui peut-être a manqué aux agités de la toux compulsive.

Dans les arias sublimes et certains duos, on est au cœur de l’intériorité. Avec la basse (Peter Kooij ) « Herr, dein Mitleid, dein Erbarmen tröstet uns  und macht uns frei ! » On plonge dans l’intime et profonde piété individuelle. La soprane Dorothee Mields , dont le visage et la voix sont illuminés de vérité en est un exemple frappant. La légèreté de l’être ? La profondeur de la foi ? Soulignée par la violoncelliste omniprésente  touchée par la joie. Mais aussi Damien Guillon, l’alto qui égrène ses accents magiques au gré des récitatifs et des arias. Il y a ce passage d’émotion pure dans un aria de la Soprane  où l’être humain oscille entre le « nein » et le « ja » de façon étonnamment poétique et convaincante. On ne sait d’ailleurs plus très bien où est la voix humaine et celle du hautbois. Il y a comme un jeu d’échos surnaturels… Le texte de l’Evangéliste (Thomas Hobbs) s’écoute avec un intérêt croissant, les airs sont répétés deux fois avec bien souvent comme noyau central une méditation instrumentale appropriée. Tour à tour c’est l’orchestre au complet, les flûtes, les trompettes, les hautbois, des violons en duo enjoué, les cors qui inspirent le recueillement et provoquent la surprise et l’enchantement musical. Le discours et l’émotion suscitée par la musique adhèrent toujours parfaitement l’un à l’autre. Le contrepoint convoque l’harmonie. On est en présence de la perfection.

Cette prestation épurée, aux forces vocales et instrumentales peu tapageuses, a mis en lumière des prouesses vocales qui semblaient naturelles et des solos instrumentaux qui ont fait jaillir la lumière faite musique, pour les dieux et les hommes. La fraîcheur authentique était le commun dénominateur des solistes et du chœur. Un chœur vibrant et clair qui évoque l’enthousiasme des bergers, la douceur de Marie, le nom de « Jesulein Immanuel », la glorieuse quête des rois mages, la haine hypocrite et sanguinaire d’Hérode, la conquête de la Mort. Tout est là, ciselé pour longtemps dans le cœur du spectateur qui veut lui aussi jouer le jeu. Pourvu qu’il réponde à l’invitation au questionnement personnel, au voyage spirituel et à l’appel de la musique sacrée.

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LOU RAVI

Je suis souvent ravie  et joyeuse d'un sourire ou d'un petit rien

Mais quand , dans la crèche le moment est venu d'installer les santons , je pense alors que ravi est un terme en Provence un peu péjoratif

Dire " Tu ressembles au RAVI de la crèche " c'est gentiment  faire comprendre à son interlocuteur  qu'il n'est pas trop dégourdi

Le Ravi est toujours le premier devant l'âne  et le boeuf ,

un peu simplet et naïf les bras levés vers le ciel , (car les autres sont chargés de présents )

Il exprime sa joie toute simple et chante NOEL NOEL  en allégresse 12272854256?profile=originalAA

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Mon phœnix

Laisse-moi mon cœur étreindre le feu de ton âme
Raviver ton phœnix pour s'unir au miens
Laisse-nous en devenir car nos chemins se sont rencontrés enfin.
Explorer les desseins de nos destinés

Je me sais grandir d'avec toi, toi mon cœur
Mon Âme trouve sa résonance auprès de la tienne
Je suis ivre de bonheur

Une source illuminée de tout ce que tu émane coule en moi
Comme un ruisseau tu abreuve tout mon être
Mes bras se tendent vers la voûte céleste....

Adoré mon astre de feu, Adoré ce qui m'est offert
Remercier tous les éléments qui nous unissent aujourd'hui
Amour, Amour ne cherche plus Nous sommes là

Donne-nous l'ivresse de l'éternité pour que nous soyons désormais réunis à jamais pour le bien de nos mondes... et des mondes...
A toi mon cœur merci d'être là toujours présent en moi...

"J'ai trouvé mon étoile"...

Lô. 11/11/2012

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Mon Cher Ami,

 

Être bien près de vous,

mots échangés avec parcimonie,

avec bonheur goûtés,

dans le silence, en harmonie,

nos  regards symphoniques s’illuminent,

non loin de la Seine,

dont les notes  mélodiques,

 immaculées demeurent,

 malgré les ondées sombres

 de l’automne qui se meurt.

Nulle ombre dans nos mots n’existe,

qu’une blancheur virginale, point terrestre,

qui lie avec douceur, avec ferveur,

en les mêlant un peu,

 la transparence et l’invincibilité,

 de nos cœurs délivrés de la peur, du froid, 

puisque nés l’un pour l’autre !

 

 

 

 

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IMPRESSION D'AUTOMNE...

Lorsque s'installe la brume

Que les cheminées fument...

Que les ailes des oiseaux

Caressent des nuages d'eau...

Lorsque intime et tendre

La lumière vient surprendre...

Réveillant la féerie

Dans notre coeur enfuie!

Lorsque l'automne progresse

Que les frimas agressent...

Il dort au fond de nous...

Des phrases et des mots doux!

Lorsque le feu pétille

Que crépitent les brindilles...

Le rêve creuse son chemin...

Et moi, je me sens bien!

J.G.

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Un éveil peut être une grâce

 

Est proclamée« le temps des fête»,

Une nouvelle fin d'année.

Que les âmes soient animées

Par une espérance parfaite!

Dans les rues, les gens vont pressés,

L'usage impose certains rites.

Dès le jeune âge on en hérite,

Rien ne nous semble dépassé.

On sait que l'on va recevoir,

Dans la tendresse, des offrandes

Et que notre joie sera grande.

Il ne faudra pas décevoir.

Chacun est jugé, c'est certain.

Rares sont ceux qui pourtant osent

Faire tout autrement les choses,

Manquant de désir et d'entrain.

Dickens nous présenta un homme

Méprisant les élans du coeur.

Monsieur Scrooge admit son erreur.

Il n'est jamais trop tard en somme.

Qu'en est-il des avaricieux

Qui désertent durant les fêtes?

Avec ferveur, je leur souhaite

De s'éveiller sous d'autres cieux.

20 décembre 2012

 

 

 

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Haïkus de décembre

Sur le guéridon

la bougie est presque éteinte

l'année s'achève !

 

Calendrier neuf

sous celui de l'an dernier

~ premier jour de l'an.

 

Des fleurs de givre

naissent sur le pare-brise

l'année commence !

 

Les petites mains

vont à l'assaut des cadeaux

minuit a sonné.

 

Brume du matin

même la guirlande rouge

me semble si terne.

 

Prendre entre les doigts

le sapin de massepain

~même pas honteuse !

 

Noël sous la neige

dans mes vêtements de soie,

je l'entends tomber.

 

 

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Oronymes.

 

Verticales leurs plaies sont dressées,

Pour témoigner  de  leur ancienneté,

Et  abreuver,  la  terre  lassée,

D’eau et plaisirs  encore inexploités.

 

Masses  dures,  ou  tendres  montagnes,

Leurs aiguilles frémissent des grands froids,

Les  touristes,  en passe-montagne,

La goutte au nez,  ont l’air de pisse-froid.

 

Le  ski  alpin,  ou  de  randonnée,

Sport de glisse, emporte les skieurs,

Vers le danger des pentes arrangées, 

Pour éprouver les adroits godilleurs*.

 

L’altitude  s’esclaffe  en  rires  enneigés,

Quand les hommes  tentent de la vaincre,

Chaussés de skis qu’on leur avait pleigé*,

Au  coin d’un feu pour les en  convaincre.

 

Le  fol  expert  heureux  sur cascades,

Défie l’écueil des humeurs glaciaires,

Il  s’assure,  cherche  des  rocades, 

Passe à travers ces beautés joaillières.

 

Les sports d’été ne sont pas en reste,

Canyonisme  ou  vélo  tout-terrain,

L’entraînement sous le toit céleste,

N’interdit pas les jeux de sous-marins.

 

Vacances à l’air des sommets montagneux,

Assis  sur  l’herbe  où  les  vaches paissent,

Les  randonneurs  de  l’ombre  dédaigneux,

Débonnaires,  dans  les  prés  renaissent.

 

Sur  les  cimes  les  jolis  nuages,

Plus près de Dieu errent dans le ciel pur,

Jodlent l’écho  du chant des alpages,

Propagé loin de ce monde impur.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

 

Oronyme : (Géographie) Nom porté par une formation de terrain caractérisée par sa verticalité, comme par exemple une montagne, une chaîne      de montagnes, une colline, une montagne sous-marine, etc.

Godille : Ski alpin) Technique de descente en ski, consistant à enchaîner des virages courts et serrés.

Pleiger : (Désuet) Cautionner, promettre par caution.

 

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administrateur théâtres

12272851467?profile=originalUNE AUTRE VIE EST POSSIBLE
Jean-Claude Guillebaud
Éditions L’Iconoclaste, 214 p., 14 €

Combat étincelant


Bien écrit, le dernier livre de Jean-Claude Guillebaud « Une autre vie est possible », aux Editions L'Iconoclaste, est un véritable cadeau … (de Noël, pourquoi pas ?) car il oppose au désarroi humain et au pessimisme qui minent notre époque rien moins que la Bonté humaine et l’Espérance.


Son analyse serait-elle imprégnée de romantisme rousseauiste, d’un optimisme béat ou d’une confession religieuse particulière ? Certes non! Son enquête à propos des grandes périodes historiques de basculement et de changements est basée sur un travail solide et minutieux. Ancien reporter au Journal Le Monde, écrivain, essayiste, conférencier et journaliste français, il a derrière lui 25 années d’expérience de journalisme de guerre à travers le monde entier. Peu surprenant qu’il prône un regain d’intérêt pour la non-Violence et soit devenu "membre du comité de parrainage de la Décennie internationale de la promotion d'une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde des Nations unies".


Il profite d'ailleurs de son livre pour pourfendre la sinistrose ambiante de notre monde, sorte de maladie incapacitante des adeptes de « la culture du désespoir mondain ». Il n'hésite pas à les accuser de lâcheté intellectuelle, en particulier ceux de Saint-Germain-des-Prés. Au passage, il soufflète les médias. L’iconoclaste !


Au terme rabâché de « Crise » il préfère de loin celui de mutations majeures qui affectent le genre humain. L’approche est vaste et intelligente, que dire, passionnante ? Il envisage une situation planétaire pour que nous dévisagions ou envisagions enfin la Bonté qui siège dans le cœur humain, plus que sa vilenie. Et de souhaiter que celle-ci fasse sa révolution pacifique et salutaire.


Nous marchons en effet vers un autre monde affirme-t-il. Il y a tout d’abord le décentrement du monde avec l’émergence de cultures telles que la Chine, l’Inde, le Brésil. C’est définitif, pas de retour en arrière possible. Il y a cette mondialisation dont on nous rebat les oreilles mais qui prouve que l’économie a fait faux bond à la démocratie. Que fera-t-on ? Au cœur des cinq moteurs de changement il y a la mutation « numérique». C’est en fait l’apparition d’un sixième continent qui est partout et nulle part, ne vous en déplaise ! Dans la médecine, l’éducation, la presse, la finance …la guerre. Il y a la révolution génétique et la mutation écologique qui détermine la finitude de notre monde.
Dangers ! Oui ! Mais promesses aussi… Ce livre dévoile avec verve les leurres de notre société et entrevoit les lieux innombrables où brille la lumière. Cette lumière n’est pas forcément celle des moines du Moyen-Age, mais celle de la redécouverte de la Bonté humaine. Il y a donc de nouveaux chercheurs d’or. L’empathie humaine, l’entraide, la solidarité deviennent de voies obligées. Et cette lumière ne siège pas forcément dans les mains des grands de ce monde. Certes, loin de faire du folklore sur les misères du monde et la pauvreté, Jean-Claude Guillebaud déclare que l’optimisme est possible. Il y a aussi ce rêve, que l’Europe redevienne un sujet politique passionnant. 2014 ? Les Eurosceptiques conséquents sont les mieux placés pour relancer l’Europe, dit-il. Et de citer son auteur favori, Edgar Morin « il nous faudra demain des redresseurs d’Espérance » Je ne vous en dirai pas un mot de plus. Lisez le livre d’urgence, vous apprécierez.

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administrateur théâtres

Mysterium 2012. On les retrouvera à la Collégiale Sainte-Gertrude à Nivelles le 21 décembre 2012. 12272852465?profile=original

 Une affiche de rêve réunissait hier soir au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles de jeunes talents exceptionnels autour d’un joyeux mage de la musique : Daniel Lipnik, un esprit engagé, créatif, optimiste et bourré d’inventivité et de chaleur humaine.  C’et l’animus de MusikAnima. Le concert, nommé Mysterium, présentait un triptyque de musique de rêve et d’exultation produite par des compositeurs célèbres : Charpentier, Mozart et Bach.

La messe de Minuit pour Noël de Marc-Antoine Charpentier commence par un léger carillon angélique et se poursuit dans le feu de  l’allégresse des jeunes solistes qui se saisissent de phrases latines avec dévotion et vitalité.  Comme à l’église, la première phrase de chaque chant semble être psalmodiée  pour ensuite  exploser en mille éclats de voix, toutes animées de puissance  et de la  richesse de l’espoir.  Le chœur s’impose, profond et chatoyant. « Homo factus est » est infiniment mystérieux. Les hommes chantent avec émotion  la passion du Christ puis la résurrection triomphale. Les femmes interprètent l’ascension céleste. Le spectateur retient son souffle devant tant de beauté et de joie sincère. Le chef d’orchestre danse presque sur son podium, il quitte le sol, Amen! Les artistes lui répondent avec allant et bienveillance. Bien des  spectateurs ne pourront pas se retenir d’applaudir le Sanctus qui se conclut par une page instrumentale vibrante de confiance. L’Agnus, très scandé par les tambours,  rappelle les musiques au charme naïf de nos campagnes et la foi absolue du berger. La scène  des Beaux-Arts est presque trop petite pour accueillir ce somptueux ensemble de la Badinerie et les artistes et musiciens  de Music for Pleasure dirigés par Daniel Lipnik en personne. …Il faudrait les appeler Dream  Music for Pleasure car un rêve de beauté  musicale a surgi  ce soir dans la salle Henry le Bœuf et a séduit le public de façon inconditionnelle.

Changement de ton : voici l’ouverture des Noces de Figaro. Un clin d’œil à la musique sacrée.  Explosion musicale qui n’en finit pas de pétiller. Daniel Lipnik, ensorcelé par la musique, est  à la fois délicat et énergique en diable, brillant, fougueux et d’une précision extraordinaire. Il convoque chaque groupe d’instrument comme s’il devait faire de chacun des solistes. Le percussionniste est passionné et cela s’achève dans un sourire solaire.

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Le concert n’a pas fini de nous captiver. Entre en scène le tout jeune espoir belge Florian NOACK (22 ans) qui va exécuter une interprétation fastueuse du Concerto n° 21 de Mozart avec un lyrisme et une maîtrise étonnants. Tout commence sans lui : rondeur, légèreté  et distinction des vents. Le percussionniste est toujours aussi auguste. On se prend à rêver aux très beaux timbres, purs, exquis …quand voilà que le pianiste a déjà infusé dans l’orchestre ses premières volées de notes sans que l’on s’en aperçoive! C’est cela être sous le charme ! Il prend son clavier pour une harpe avec des trilles qui tiennent de la magie. Grâce, fluidité, tout y est, le son est parfait dans les oppositions  successives de caresses et d’accords vibrants de vie. Son premier solo sera fracassant, pour se perdre dans la tendresse puis déboucher dans la passion. L’orchestre reprend le thème à la seconde près,  avec une cohésion harmonique spectaculaire. Le deuxième mouvement s’engage après le clin d’œil du dirigeant complice. C’est rutilant et plein de connivence musicale. Les cuivres s’amusent à ponctuer, les cordes donnent le ton badin et juvénile. Le pianiste doit presque tempérer l’élan passionné qui lui échappe des doigts. Ce concerto a l’allure d’un joyau qui brille de mille éclats. Le jeune virtuose offre candidement deux transcriptions de musique romantique en  bis passionnés, for love and pleasure.      

Du rêve musical et du rêve de terrain. C’est le projet MusikAnima et Louvain Coopération (cause El Alto-Bolivie) qui présentait ce concert de solidarité. Le rêve au carré!

Back to reality. Extrait du programme : « Cette soirée a été organisée sans aucune aide de subsides ni de sponsors. Aucun de nos nombreux dossiers n’a rencontré un écho positif ! Il en sera ainsi sans doute encore pendant quelques années pour tous les organisateurs de projets qualifiés de « facultatifs » par les éminences de la culture. L’art et la condition humaine ne font pas partie des dossiers intéressants…semble-t-il.» En tant qu’artistes –producteurs nous sommes confrontés à la loi du « struggle for life » et réduits à une sorte de survie désappointée La belle phrase de Dostoïevski « Et si la beauté pouvait sauver le monde ! » devient imprécatoire par les temps moroses qui courent.12272853466?profile=original

C’est pourquoi ce concert se termine par l’éblouissant Magnificat de Bach. Dernière explosion de la soirée pour la joie humaine, le bonheur mystique et la gratitude. « Freut euch und jubiliert » : c’est dit en langue du peuple. Les Béatitudes rassurent les humbles et les petits et le Gloria final est de toute beauté, une vague de fond, « sicut erat in principio ». Beauté ou Amour ? Ou les deux… Ce qui sauvera le monde.  

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Aucassin et Nicolette

 

J'accueille émue deux mots charmants,

Et j'en ressens  de la tendresse.

Ils m'arrivent de ma jeunesse,

Mais de bien plus loin dans le temps.

Certes Aucassin et Nicolette

Avaient dû beaucoup m'émouvoir;

Ne sais pourquoi, comment savoir?

Je n'étais lors qu'une fillette.

Ce fut une histoire d'amour,

Deux êtres unis d'un lien très tendre.

Me vois invitée à entendre

Le chant qu'en fit un troubadour.

Il est offert comme un cadeau,

Comme une  grâce mirifique.

André Dion, par sa musique

L'a transcendé. Ô temps nouveaux!

19/12/2012

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administrateur partenariats

L'éloge de la paresse, de Robert Lamoureux

Vous me dites, Monsieur, que j'ai mauvaise mine, 
Qu'avec cette vie que je mène, je me ruine, 
Que l'on ne gagne rien à trop se prodiguer, 
Vous me dites enfin que je suis fatigué. Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m'en flatte. 
J'ai tout de fatigué, la voix, le coeur, la rate, 
Je m'endors épuisé, je me réveille las, 
Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m'en soucie pas. 
Ou quand je m'en soucie, je me ridiculise. 
La fatigue souvent n'est qu'une vantardise. 
On n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit ! 
Et quand cela serait, n'en a-t-on pas le droit ? Je ne vous parle pas des sombres lassitudes, 
Qu'on a lorsque le corps harassé d'habitude, 
N'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons... 
Lorsqu'on a fait de soi son unique horizon... 
Lorsqu'on a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre... 
Cette fatigue-là est mauvaise à entendre ; 
Elle fait le front lourd, l'oeil morne, le dos rond. 
Et vous donne l'aspect d'un vivant moribond... M ais se sentir plier sous le poids formidable 
Des vies dont un beau jour on s'est fait responsable, 
Savoir qu'on a des joies ou des pleurs dans ses mains, 
Savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain, 
Savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la source, 
Aider une existence à continuer sa course, 
Et pour cela se battre à s'en user le coeur... 
Cette fatigue-là, Monsieur, c'est du bonheur. E t sûr qu'à chaque pas, à chaque assaut qu'on livre, 
On va aider un être à vivre ou à survivre ; 
Et sûr qu'on est le port et la route et le quai, 
Où prendrait-on le droit d'être trop fatigué ? 
Ceux qui font de leur vie une belle aventure, 
Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure, 
Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus 
Parmi tant d'autres creux il passe inaperçu. La fatigue, Monsieur, c'est un prix toujours juste, 
C'est le prix d'une journée d'efforts et de luttes. 
C'est le prix d'un labeur, d'un mur ou d'un exploit, 
Non pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit. 
C'est le prix d'un travail, d'une journée remplie, 
C'est la preuve, Monsieur, qu'on marche avec la vie. Quand je rentre la nuit et que ma maison dort, 
J'écoute mes sommeils, et là, je me sens fort ; 
Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance, 
Et ma fatigue alors est une récompense. E t vous me conseillez d'aller me reposer ! 
Mais si j'acceptais là, ce que vous me proposez, 
Si j'abandonnais à votre douce intrigue... 
Mais je mourrais, Monsieur, tristement... de fatigue.
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La grâce de l'ignorance

 

Tenu loin de la cruauté,

Tant que se prolonge l'enfance,

Jouissant de la douce espérance,

On vit dans la légèreté.

Tant que se prolonge l'enfance,

Dans le plaisir et la gaieté,

On vit dans la légèreté,

En ignorant la méfiance.

Dans le plaisir et la gaieté,

Des coups durs de la providence,

En igorant la méfiance,

Adulte, on ne veut s'inquiéter.

Des coups durs de la providence

Que l'on a choisi d'occulter,

Adulte, on ne veut s'inquiéter.

Ô la grâce de l'ignorance!

                  

                                                                            18/12/2012

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