j'ai eu grand plaisir à lire votre recension du recueil "Le Jour" de Jean Miniac sur Poezibao. Qui plus est, cela aura fait plaisir aussi à Claude Donnay et à sa sympathique maison d'édition.
Le Journal des Poètes n°3-2010 m'a ravi, notamment votre billet consacré à Jean Portante et à Pascal Riou. Je m'empresse de renouveler mon abonnement avec l'espoir de vous lire.
Puis-je me permettre à mon tour de vous proposer deux de mes textes, parus dans le tout dernier numéro de "Traversées" ainsi que dans la revue du Grenier Jane Tony. Voici:
1
Pose ton regard
sur ce trop de silence
plus vieux que nous
d’avant le jour,
avant l’exil
où tout sera peine.
Douleur essentielle
inespérée.
Le lien se tord
et précise la cassure.
Nommer ce silence
et la tragédie n’est plus.
*****
2
Pomme sure sous la langue
fermente et blesse
le juteux de la voix
paroles captives
haleine des nuits
à la cendre mêlée.
Pâle s’habille
syllabe après syllabe
l’enfance de la fable
et l’arbre tisse chair
s’ébroue, chancelle et sème
d’intimes jardins.
Le blanc de l’aube lave nos yeux
défait l’acide des lèvres
fissure l’écorce d’ombre
où boire est chuchotement
dans l’amphore du fruit.
Pour répondre ta question: "Que faire pour faire de toi un compagnon d'Art", je dirais: "Continuer à regarder le monde avec un regard d'enfant".
Amitiés.
Commentaires
Cher Philippe Leuckx,
j'ai eu grand plaisir à lire votre recension du recueil "Le Jour" de Jean Miniac sur Poezibao. Qui plus est, cela aura fait plaisir aussi à Claude Donnay et à sa sympathique maison d'édition.
Claude Miseur
Hommage à Emile Kesteman Partie III http://ning.it/AaCfuT
Document Acru-TV
Barabara Flamand évoque Emile Kesteman
Le Journal des Poètes n°3-2010 m'a ravi, notamment votre billet consacré à Jean Portante et à Pascal Riou. Je m'empresse de renouveler mon abonnement avec l'espoir de vous lire.
Puis-je me permettre à mon tour de vous proposer deux de mes textes, parus dans le tout dernier numéro de "Traversées" ainsi que dans la revue du Grenier Jane Tony. Voici:
1
Pose ton regard
sur ce trop de silence
plus vieux que nous
d’avant le jour,
avant l’exil
où tout sera peine.
Douleur essentielle
inespérée.
Le lien se tord
et précise la cassure.
Nommer ce silence
et la tragédie n’est plus.
*****
2
Pomme sure sous la langue
fermente et blesse
le juteux de la voix
paroles captives
haleine des nuits
à la cendre mêlée.
Pâle s’habille
syllabe après syllabe
l’enfance de la fable
et l’arbre tisse chair
s’ébroue, chancelle et sème
d’intimes jardins.
Le blanc de l’aube lave nos yeux
défait l’acide des lèvres
fissure l’écorce d’ombre
où boire est chuchotement
dans l’amphore du fruit.
****
Bien cordialement
Claude MISEUR
Amitiés.
Dans Arts et Lettres, c'est la cerise sur le gâteau.
Je suis vraiment ravi qu'on soit amis.
Amicalement.