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Avec les ans

 

 

Depuis un an surtout, je n’ose plus prétendre.

Je me vois, chaque jour, un peu plus enlaidie.

Je ne suis affligée d’aucune maladie

Mais, fort mal adaptée, j’ai du mal à comprendre.

 

Je vis au ralenti, au temps de la vitesse.

Les exploits surhumains ne m’attendrissent plus.

J’éprouve rarement ce que j’aurais voulu,

J’aspire à la beauté imprégnée de tendresse.

 

Aurai-je quelques fois de nouveaux coups de coeur?

Mes amis merveilleux reposent en silence.

Nous éprouvions, ravis, des joies souvent intenses,

Nous aimions partager des instants de bonheur.

 

Dans la sérénité, vaillamment, je survis.

J’aimerais terminer ainsi mon existence,

    Car enlaidir n’est certes pas une souffrance,

C’est  plutôt une farce et j’en ai déjà ri.

 

31 mai 2011

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Le coeur comme un aimant...

Je lui ai dit l'amour c'est la révélation de la vie

le partage , l' abandon , une donation...

 

Offre lui donc ton coeur comme un aimant

soit celui qui lui offre la pureté du diamant.

 

Je lui ai dit votre rencontre n'est pas un hasard

sort donc tes plus belles cravates du placart.

 

Montre lui que ton âme est aussi belle que l'apparence

Sort donc ta chemise, ce soir c'est toi qui monte sur les planches.

 

Invite la pour quelques instant dans ton monde étrange

montre lui que le classissisme est ta force d'échange.

 

Il m'a répondu que sa vie se résume en quelques mots

Inventions , créations et patience

Il me dit aussi que la vie n'est pas un jeu de lotto

mais bien celle que l'on chosit avec endurance.

 

 

 

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Festival André Coppens Racour 2011

Ce week end j' ai donc participé à ce festival ( ou j' avais eu le prix du public et du jury l' année derniére )

trés bonne ambiance, de nombreux visiteurs donc positif

et sur la photo jointe, ben oui !!! il m'arrive de travailler...

 

Bonne soirée à tous12272738072?profile=original

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journal de bord, mardi 31 mai 2011

Allez, l'administration est fidèle à elle-même.

 

Demain, faudra trouver un moment, au boulot, pour justifier le côté erroné d'un papier que j'ai reçu. Disant que, comme je n'avais pas couvert une période de maladie par un certificat médical, toutes les conséquences que ça implique me tombent dessus.

 

Je leur avais pourtant téléphoné en février. On m'avait dit que tout était OK.

 

L'enjeu : une absence pour maladie pour la période du 21/02/2011 au 21/02/2011. Pas plus compliqué.

 

En fait ...

 

J'avais communiqué mon absence. J'avais envoyé mon certificat. Je me souviens : mon absence se passait ... du 21/02/2011 au 25/02/2011.

 

C'est dire !

 

Quand j'avais déjà reçu l'avertiss'ment de la non-communication du certificat pour la période ... du 21/02/2011 au 21/02/2011 (rien qu'un jour, soi disant, oui), la personne que j'avais eu en ligne m'avait expliqué le malentendu.

 

En fait ...

 

Le lundi 21/02/2011, très tôt le matin, j'avais averti mon chef de service que je s'rais sans doute malade pour toute la s'maine. Il en avait pris bonne note. Le jour-même, j'étais allé voir un méd'cin qui m'avait prescrit cinq jours de maladie. Par la suite, j'avais (comme je le dis plus haut) rempli le certificat et envoyé ce dernier au "HRCC", Quai de Willebroeck.

 

Mais ...

 

Du fait que, le matin du lundi 21, le chef avait été averti de ma maladie (sans connaître le nombre de jours durant lesquels je s'rais malade), il l'avait sans doute déjà encodé (pour un jour).

 

Autrement dit ...

 

Dans l'ordinateur, y avaient deux absences, se déroulant en même temps. Dont une, d'un jour, que je n'avais pas justifié administrativ'ment. Evidemment, au téléphone, quand la dame (que j'ai eue au bout du fil) m'a expliqué le fin fond de l'histoire, j'ai compris.

 

J'étais certain que tout était réglé. D'abord, par téléphone, quand j'ai eu la personne responsable (qui m'a dit "ne vous inquiétez pas"). Un ou deux mois plus tard, j'ai reçu, par recommandé, un nouvel avertiss'ment, concernant cette "maladie non-justifiée". Je ne comprenais pas. La personne (que j'avais eue au bout du fil) n'avait-elle rien communiqué ? Avais-je oublié un détail que j'étais sensé savoir ? Toujours est-il que je les ai recontactés par mail, pour leur ré-expliquer ma situation.

 

Et voici qu'aujourd'hui, je me retrouve, à nouveau, avec une feuille me réexpliquant, par écrit, que je n'ai pas justifié moin absence d'un jour par certificat médical. Avec les conséquences que ça implique : je suis placé en non-activité sans trait'ment pour la période du 21/02/2011 au 21/02/2011 et je ne peux faire valoir mes titres à la promotion, ni recevoir une promotion ou un chang'ment de grade durant la durée de ma non-activité.

 

Bref ...

 

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Documents Canal Académie

(durée d'écoute: 25 minutes)

 

Non loin du lieu du supplice de Jeanne d’arc, à deux pas de la place Saint-Sauveur, rue de la Pie, apparaît la maison de l’auteur du Cid. Elle ne recèle aucun secret pour Jacques Tanguy dont la connaissance de la ville de Rouen reste sans faille. A l’époque, Pierre Corneille occupait cette maison tandis qu’attachée à elle, à droite, une autre maison abritait son frère Thomas. Cette dernière a été détruite.

Jacques Tanguy, dans cette émission, nous raconte que la façade de la maison de gauche a disparu vers 1860 en raison des règlements d’alignement en cours à l’époque. Le reste de la maison (elle fut achetée par le grand-père de Corneille en 1584) reste dans son état initial.

Corneille vend la maison un an avant sa mort pour établir une de ces filles. Par la suite, elle passe de mains en mains pour finalement être récupérée par la ville. Notons qu’elle fut autrefois, au XIXème siècle, un cabaret !

Les frères Corneille avaient chacun leur maison ! A gauche, celle de Pierre, à droite celle de Thomas. Dessin de Polyclès Langlois en 1841
Les frères Corneille avaient chacun leur maison ! A gauche, celle de Pierre, à droite celle de Thomas. Dessin de Polyclès Langlois en 1841

Petit rappel d’une œuvre immense

Pierre Corneille, né le 6 juin 1606, à Rouen, est issu d’une famille de petite bourgeoisie, dont le père avait la charge de maître des eaux et forêts (La Fontaine obtiendra la même charge plus tard). Il est l’aîné de six frères et sœurs et l’un de ses neveux sera Fontenelle, homme de science et de lettres, futur académicien centenaire ! Pierre Corneille envisage, après de solides études chez les Jésuites, une carrière d’avocat avant de se tourner vers la littérature. Il écrit d’abord des comédies : Mélite (1629, sa première œuvre, La Place royale (1634), L’Illusion comique (1636) ou plus tard Le Menteur (1643). Mais à partir de 1637, il se tourne vers le genre tragique avec en 1637, une tragi-comédie qui fait grand bruit Le Cid. Suivront des tragédies aux sujets romains : Horace (1640), Cinna ou la Clémence d’Auguste (1641), Polyeucte (1642), Rodogune (1644) ou encore Nicomède (1651).

Corneille-I-2.jpg Corneille fait des études brillantes dans un collège de Jésuites à Rouen, et reçoit le Premier Prix de vers latins de la classe de rhétorique à 13 ans. Il se passionne pour les stoïciens latins, et pour leur éloquence logique et raisonneuse, ce qui marquera profondément la construction de ses tirades. Comme tous les aînés, il est amené à poursuivre des études de droit, et devient avocat en 1624. Mais Corneille a un handicap : grand timide, l’aisance verbale des grands maîtres du barreau lui manque cruellement. Il préfère écrire.

Rendez-vous avec l’Académie française puis descente aux enfers

Son œuvre importante, riche de 32 pièces, est diverse. A côté de comédies proches de l’esthétique baroque comme L’Illusion comique, Pierre Corneille a su donner sa véritable dimension à la tragédie moderne naissante au milieu du XVIIe siècle. Il a marqué de son empreinte le genre par les hautes figures qu’il a créées : des âmes fortes confrontées à des choix moraux fondamentaux.

Façade de la maison natale de Corneille © Jacques Tanguy
Façade de la maison natale de Corneille © Jacques Tanguy

Après une décennie de gloire – l’apogée étant son élection à l’Académie française en 1647 -, ses pièces rencontrent moins de succès et Pierre Corneille cesse d’écrire pendant près d’une dizaine d’années. Il revient au théâtre en 1659 mais la faveur nouvelle pour les œuvres de Jean Racine moins démonstratives relègue ses créations - encore nombreuses - dans l’ombre. Il cesse d’écrire après l’échec de Suréna en 1674 et sa vie devient difficile (il doit être pensionné par Louis XIV), même si ses anciennes pièces continuent à être représentées.

Corneille, amoureux de Rouen...

Jacques Tanguy nous raconte que l’essentiel de son oeuvre d’immortel a été écrite dans cette maison (où l’on trouve d’ailleurs toujours des éditions originales de ses oeuvres). Citant Le Cid, il nous lit un passage de la pièce qui est censée se passer à Séville, mais est-ce vraiment Séville lorsque l’on lit :

« Cette obscure clarté qui tombe des étoiles

Enfin avec le flux nous fait voir trente voiles ;

L’onde s’enfle dessous, et d’un commun effort

Les Maures et la mer montent jusques au port. »

(Corneille, Le Cid, (1682), Acte IV, scène 3.)

Corneille, dans ce magnifique oxymore, est supposé nous faire découvrir Séville ! Et pourtant, « ce qu’il décrit ici, c’est Rouen ».

Il reste de cette petite maison de Corneille une atmosphère d’époque, meublée dans le style Louis XIII, évoquant bien l’esprit de l’ancien maître des lieux, figure majeure du classicisme français.

Pierre Corneille (1606-1684)
Pierre Corneille (1606-1684)

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Maman

Maman

 

Tu es le lien ténu et transparent de nos chairs, notre cordon de vie.

Etre éternel, toi qui portes ce mot si tendre, si évocateur d’amour, tu es là.

Maman quel joli nom, aussi joli qu’un apaisement, qu’un cadeau.

Maman, c’est simple mais difficile à porter.

Mais Maman, c’est aussi vital. Combien il est doux de connaître sa maman !

 

Quand blottie dans ton ventre, je me nourrissais par toi, de toi et de ton amour, tu me reliais déjà à la vie.

Quand blottie dans tes bras, la tête enfouie dans ton manteau tout doux,

je me tenais encore à l’abri, tu m’apprenais à tisser les liens de la vie.

Depuis que j’ai grandi, ce cordon n’a jamais cessé d’exister,

Parfois tendu, d’autres fois lâche, si lâche que nous nous perdions.

La tension était préférable, elle justifiait notre raison d’être.

Mais nous nous sommes retrouvés, l’important est là.

 

Quelquefois je comprenais tout, d’autres fois non. C’était normal.

 

Maman, tu nous as nourris mon âme et moi.

Et pourtant, j’ai comme un manque de toi,

pourquoi avons-nous laissé parfois s’installer le vide ?

 

Maman,

Ne nous laissons pas départir de notre lien originel,

Toi qui maintenant n’est plus près de moi, je prononce encore ce mot magique : Maman.

Je me nourris encore et toujours de toi, telle une nourriture spirituelle.

 

Parfois, je comprends tout, d’autres fois non. C’est normal.

 

L’essentiel est l’amour que tu as pu me donner car celui-ci circule

au quotidien dans mes veines et demeurera à jamais dans mon cœur.

 

Et moi, t’ai-je assez aimée ? Je crois que oui.

 

 

 

 

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Acquis par le Conseil Général du Tarn en 1937, le Château du Cayla est une gentilhommière traditionnelle du Languedoc dont une partie date du XVème siècle, avec extensions et remaniements aux XVIIIème et XIXème siècles, au coeur d'un parc de vingt-sept hectares.
Il est la maison natale du poète en prose Maurice de Guérin, auteur notamment du Centaure et de La Bacchante, et de sa soeur Eugénie, dont le Journal témoigne des moeurs de la période romantique.
Paysage et littérature constituent le fer de lance du développement de cette maison d'écrivain et de ses activités :
- exposition permanente des collections,
- parcours poétiques en extérieur,
- expositions temporaires littéraires et artistiques,
- installations contemporaines,
- colloque organisé avec l'université (Maurice de Guérin et le romantisme, 1999) et conférences,
- actions pédagogiques novatrices ("Jardins d'enfance" 1998), ateliers d'archives littéraires, d'arts plastiques et de lecture du paysage,
- ateliers d'écriture pour adultes...

 

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Château-musée


du Cayla


 


Entre écriture & nature

 

Situé dans le vignoble de Gaillac, le Cayla est une maison d’écrivain au cœur d’un domaine classé. On y découvre l’écriture de l’intime au travers des archives, des objets personnels et des lieux qui ont inspiré les auteurs.


Maurice de Guérin (1810-1839), prosateur et poète, est l’auteur du Centaure et de La Bacchante. Son journal, le Cahier vert, et sa correspondance avec Barbey d’Aurevilly traduisent ses interrogations d’homme et d’écrivain.


Sa sœur Eugénie (1805-1848) rédige à son intention un journal qui constitue avec sa correspondance un document de premier ordre pour connaître la vie tarnaise au XIXe siècle.


Des expositions temporaires et des ateliers autour du patrimoine littéraire et de la création contemporaine ont lieu chaque année. La Journée Guérinienne a lieu chaque année le dimanche le plus proche de la date anniversaire de la mort de Maurice : le 19 juillet.

 
VENIR AU CAYLA

Venir au Cayla, c'est tomber sous le charme d'un lieu qui n'a rien perdu de son authenticité bucolique.
Au coeur du vignoble et du département du Tarn, entre Cordes, Gaillac et Albi, l'humble gentilhommière languedocienne,  née d'un relais de chasse du XV° siècle, frémit encore de l'invisible présence de Maurice de Guérin et de sa soeur Eugénie.
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Dès l'entrée du musée, le visiteur est invité à découvrir les salles permanentes de la maison des écrivains.

 
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La cuisine est typique de celles que l'on trouve en Languedoc. Une grande cheminée munie d'un tournebroche pour la cuisson des pièces de viande trône en fond de salle. Un "potager", doté de fourneaux à braise de charbon de bois provenant de la Grésigne toute proche, occupe un vaste pan de mur, à côté d'une pierre à évier. A droite, une alcôve constitue la chambre de la cuisinière.
 
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Un escalier à vis, en bois, permet l'accès au premier étage. Le visiteur pénètre  dans la grande salle de réception du château où la famille se plaisait à lire et à se distraire. Le décor actuel ne correspond pas au décor d'origine. Un projet en cours a pour objectif de le restituer. Une cheminée monumentale, réalisée aux cours des années 1840, est flanquée de deux cariatides et surmontée d'un haut relief, représentant Maurice et Eugénie sous le maronnier séculaire. De vastes croisées ouvrent sur le paysage.

 
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La chambre dite de Maurice est une large pièce lumineuse disposée au sud. Le décor conserve le lit dont le matelas est garni de feuilles de tabac. C'est dans cette chambre que Maurice rendit son dernier soupir en juillet 1839.


Dans le prolongement, à gauche, la chambrette d'Eugénie a été le lieu de méditation et d'écriture de l'auteur du journal qu'elle destinait à son frère.

 
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La visite se poursuit par la chambre de Joseph, le père de Maurice et  Eugénie. Le décor d'origine a été modifié dans les années 1960 -1970. La bibliothèque de la famille des Guérin y reste cependant exposée. Cette vaste salle est utilisée actuellement en espace de présentation patrimoniale et en salon de lecture.


 
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journal de bord, dimanche 29 mai 2011

Pour la première fois de ma vie, hier, j'ai participé, comme jury, devant des enfants et des adultes qui chantaient.

 

Nous étions trois, dans l'coup, à délibérer, après le passage des candidat(e)s.

 

C'était très intéressant.

 

Tant au niveau des gens qui chantaient, tant au niveau des similitudes et des différences entre les membres du jury (dont je f'sais partie), j'ai appris.

 

D'ailleurs, on r'met ça le 11 juin prochain. Au même endroit.

 

C'est fou, quand même ...

 

Les critères de cotation ...

 

Des colonnes séparées concernant : justesse de voix, interprétation du texte, tenue vestimentaire qui ressort ...

 

Y a des candidat(e)s à qui rien n'est "reprochable", quand on reprend séparément chaque détail, chaque critère, point par point. Ca ne veut pas dire que, dans une impression d'ensemble, ils ont un talent potentiel et laiss'ront des marques indélébiles s'ils poursuivent.

 

Le contraire se passe aussi.

 

Je pense à ce gamin "autiste", qui passait en troisième lieu. Qui flanquait le papier (avec le texte de la chanson) devant son visage. Qui a du recommencer son morceau. Dont les mots du morceau, pendant qu'il chantait, n'étaient pas spécial'ment perceptibles dans la voix.

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journal de bord, samedi 28 mai 2011

Que se passe-t-il donc dans le cerveau ?

 

L'homme, pris par ses pulsions, emporté par ses élans, envers le sexe opposé, est-il cochon ou dieu ?

 

Après tout, faudrait jamais se poser la question.

 

Chaque fois que mon coeur s'élance, il atterrit toujours un peu au pays des fées. Le sexe répète probablement ses contes de fée.

 

Dans mon dernier rêve ...

 

Je me trouve encore sur un divan. C'est pas la première fois, OK. L'héroïne du soir est blonde, elle porte les cheveux très courts et elle est habillée en blanc.

 

A un moment donné, elle soulève sa grande jupe (modèle comme j'aime) et l'étend, comme un couvre-lits, sur mes deux jambes. Réconfort. Nos deux jambes communient, fusionnent.

 

Je marque un étonn'ment, quand même, à l'égard de cette pratique amoureuse, généreuse.

 

"C'est ainsi que ça se fait !", me répond la gente dame.

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journal de bord, jeudi 26 mai 2011 (4)

Gare de Namur.

 

Presque dix-sept heures.

 

Le café se digère. Sur une locomotive rouge miniature, exposée au milieu de la gare, entre un ascenceur, des panneaux horaires et des sièges sur lesquels s'asseyent des tas de voyageurs, des gosses s'amusent (le chef de la bande se met carrément debout).

 

Encore un peu moins d'une heure avant le train pour Bruxelles.

 

"Bpost" serait en grève à Liège.

 

Kim Clijsters triomphe toujours sur les courts de tennis.

 

Le vent souffle dehors. Faut être courageux pour s'attarder aux terrasses.

 

Yves Duteil participera aux Francofolies de Spa.

 

Un pigeon, dans la gare, atterrit volontiers.

 

Quand je rentre à la maison, je prends un bain.

 

Une dame essuie son pantalon. Une autre agite son parapluie en marchant.

 

En me baladant (un peu) dans les rues de Namur, je n'ai pas eu envie de sortir ma guitare.

 

Comme par hasard, ce s'ra juste cinq minutes avant le départ de mon train qu'une rencontre inoubliable surgira du fond des catacombes.

 

 

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journal de bord, lundi 30 mai 2011

Mince : aux vingt kilomètres de Bruxelles, y a un coureur qui a rendu l'âme.

 

On parle de canicule pour cet été.

 

La rébellion libyenne serait en faillite.

 

La salade hongroise est délicieuse. Tiens, tiens.

 

Dans les p'tits bistrots, Place Flagey (ou ailleurs), le matin, les serveuses sont belles quand un essuie-main leur sert de turban.

 

Quant au boulot ...

 

Il aurait pu redémarrer plus mal. Bien sûr, c'est lundi. Bien sûr, pas moins de onze bacs m'attendaient, quand je suis arrivé sur les lieux de ma tournée. Bien sûr, le gars qui m'a remplacé la s'maine dernière m'a encore paumé un papier (celui qui me sert quand je dois scanner mes colis et mes recommandés). Bien sûr, Sa Majesté "Delhaize" a encore tapé fort avec un nombre incalculable de grandes enveloppes blanches uniformes, à cause desquelles on tourne de l'oeil quand on doit fourguer, dans les casiers, ces mêmes enveloppes.

 

Je n'ai pas pris moins de trois cafés ce matin.

 

En tournée ...

 

Mes trottoirs cabossés, chaussée d'Ixelles, n'ont pas fait d'effort depuis la dernière fois.

 

J'ai croisé une cliente, charmante, qui fait de la radio, tous les dimanches matins. Qui aime cette expérience. Mais qui regrette l'endroit où elle va, vu l'atmosphère "arriviste" des gars avec lesquels elle doit faire équipe.

 

Ca me parle.

 

Négocier avec les autres, quand on est entier, c'est jamais gagné. J'en sais quelque chose. Si ça passe, ça passe. Sinon, en ce qui concerne les compromis, c'est plus risqué. Si on ferme sa gueule, on perd des plumes. Si on prend la peine de parler, de dire ce qu'on pense, de dire ce qu'on a sur le coeur, on perd des plumes ... aussi.

 

JUstement ...

 

Je l'ai déjà vécu, en fin de tournée, avec une cliente qui m'a dit : "Je ne te poserai plus de questions, tu es trop susceptible !"

 

Que dire ?

 

OK, chère Zoé. T'as pas tort. Mais ... avec mon caractère entier, je poursuivrai : tout à l'heure, quand tu m'as vu arriver près des boîtes aux lettres où tu habites, tu m'as posé des questions. Je me suis donné la peine de t'y répondre. Avec toute mon honnêteté. Avec tout mon coeur. Pendant ce temps, tu regardais, une par une, les lettres qui t'étaient adressées. Je n'étais plus sûr à cent pour cents que tu écoutais ce que je te disais (enfin : ce que je répondais, suite à la question que tu m'avais posée). Ca me dérangeait. Je te l'ai dit.

 

Pas mal de revues "Test Achats" sont prévues pour la distribution de demain.

 

 

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RENCONTRE

12272739701?profile=originalSur la plage ...une rencontre et les mots d'Emily Dickinson me reviennent en mémoire

"Notre allure soudain se fit craintive

Nos pas -timides -hésitants

Devant -des villes , mais entre Elles et nous

La forêt des morts "

Ces tas de pierres Cairns ou Stupas dans toutes les religions et différents pays indiquent un passage ou un lieu de mémoire Cette rencontre est émouvante de la main de l'homme, tel un point de méditation sur la vie qui va....

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La paix s'éveille

Feuilles de lierre enrobées d’ombre

Au flot vert de l’herbe tendre

Pissenlits dorés au soleil

Mon visage nimbé de lumière douce

Merles et mésanges chantent en chœur

Le linge blanc danse sur la corde de jardin

Paupières closes, je bois une gorgée de thé glacé

La paix s’éveille et la joie déborde dans mon cœur  

30/05/11 Nada

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Les 3, 4 et 5 juin, découvrez 2 200 jardins & participez à plus de 4 000 événements

Le Jardin de Pomone à Saint Denis du Pin (Charente-Maritime)
Le Jardin de Pomone à Saint Denis du Pin (Charente-Maritime)
Musée et jardins Albert-kahn à Boulogne-billancourt
Musée et jardins Albert-kahn à Boulogne-billancourt
 

Le jardin nourricier, thème de l’édition 2011


Le ministère de la Culture et de la Communication organise pour la neuvième année consécutive l’opération Rendez-vous aux jardins les vendredi 3, samedi 4 et dimanche 5 juin 2011, sur le thème du jardin nourricier.


La journée du vendredi, plus particulièrement réservée aux scolaires, sera l’occasion d’organiser des animations spécifiques pour les enfants (ateliers de jardinage, démonstrations de savoir-faire...) et de donner un coup de projecteur sur les manifestations organisées, pour le jeune public, tout au long de l’année, notamment dans le cadre des Villes et pays et d’art et d’histoire.

Le samedi et le dimanche accueilleront un large public dans les 2 200 parcs et jardins privés et publics qui ouvriront leurs portes, dont plus de 400 à titre exceptionnel, et organiseront près de 4000 animations (expositions, conférences, visites guidés, concerts, ouvertures jusqu’au crépuscule...)

L’objectif des Rendez-vous aux jardins est de faire découvrir au public l’importance des actions menées par le ministère de la Culture et de la Communication.en faveur des parcs et jardins.

Ces actions s’orientent principalement sur :

la connaissance, la protection, l’entretien, et la restauration des parcs et jardins historiques

la gestion du label « jardin remarquable »

la transmission des savoir-faire et la formation des jardiniers intervenants dans les domaines de l’Etat

la promotion des jeunes architectes et paysagistes dans le cadre dans le cadre des « albums des jeunes architectes et des paysagistes »

la sensibilisation, avec cette manifestation annuelle « Rendez-vous aux jardins » du grand public, et des scolaires.

le jeune public est également sensibilisé, tout au long de l’année, dans le cadre notamment des actions mises en place par le réseau des Villes et pays d’art et d’histoire.

 

 

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Les « Poèmes de la croisade » de Rutebeuf

Ce sont des Poèmes de Rutebeuf (mort vers 1285), composés entre 1250 et 1277.

 

Rutebeuf et ses contemporains ont, comme leurs prédécesseurs, l'impression de vivre une époque de décadence, qui affecte en particulier la croisade, minée par des forces dissolvantes comme l'amour, la politisation, le développement de l'esprit de jouissance et de richesse: les prélats, disent les critiques, donnent le mauvais exemple, suivis par les bourgeois qui font un dieu de leur ventre; les chevaliers ne veulent plus se croiser, héroïques seulement dans leurs rêves d'ivrognes, usant leurs forces dans les tournois, victimes de l'égoïsme, de l'orgueil, de la vaine gloire. Surtout on doute de l'utilité de la croisade: on préfère convertir par l'exemple et la prédication; la répétition des échecs engendre la lassitude; les esprits sont troublés par le succès d'entreprises contre des chrétiens (à Constantinople en 1204-1205), ou par des croisades menées par un chef excommunié (Frédéric II) ou par les victoires des Sarrasins, qu'on a scrupule à déposséder de leurs biens; se conjuguent, pour justifier ce refus, l'intérêt personnel, la peur de la fatigue et du danger, le regret de ce qu'on laisse derrière soi. Les gens ont perdu leur foi en la croisade comme entreprise de salut. Aussi, pour la justifier, se développe une forte activité de prédication qui rassemble arguments et exemples. Rutebeuf s'insère dans ce courant, et son action sera constante. Chacun de ses poèmes coïncide soit avec la mort d'un héros récemment tombé, soit avec un nouvel effort de la chrétienté.

 

Les Poèmes de la croisade constituent un ensemble de douze textes octosyllabiques ou décasyllabiques, appelés complaintes, dits, chanson, "disputoison" [débat].

 

I. "Complainte de Monseigneur Geoffroy de Sergines" (écrite en 1255-1256): éloge d'un seigneur champenois, resté en Terre sainte après le départ de Saint Louis et qui sert Dieu tout en étant un brillant chevalier. II. "Complainte de Constantinople" (fin 1262): l'affaiblissement de la foi explique la chute de Constantinople et les menaces contre l'Orient chrétien; le roi ne songe qu'à favoriser les frères mendiants. III. "Chanson de Pouille" (1264-1265): il faut aller en Pouille pour faire son salut; Rutebeuf s'adresse aux jeunes gens, aux clercs et aux prélats, aux petits chevaliers et au comte de Blois. IV. "Le Dit de Pouille" (mi-1265): le roi de Sicile Charles d'Anjou a besoin de notre aide; mettons à profit notre courte vie pour gagner le paradis; appel au comte de Poitiers. V. "Complainte d'Outremer" (second semestre de 1265): Rutebeuf, invitant les grands à imiter leurs aïeux et à secourir la Terre sainte, exhorte le roi de France et le comte de Poitiers, les prélats, les clercs prébendés, les tournoyeurs, car de multiples ennemis menacent les Lieux saints. VI. "Complainte du comte Eudes de Nevers" (octobre-décembre 1266): plaintes sur la mort d'Eudes, parfait chevalier et croisé exemplaire, modèle pour son héritier Jean, et exhortations au roi de France et au comte de Poitiers, aux comtes de Blois et de Saint-Pol, au sire de Couci et aux chevaliers tournoyeurs. VII. "Le Voyage de Tunis" (second semestre de 1267): le paradis, qui se gagne par la souffrance, est à mériter sans tarder; éloge de ceux qui ont pris la croix, du roi de France et de sa famille, et invitation à suivre leur exemple, à servir Dieu sans perdre de temps, car la vie est courte. VIII. "Débat du croisé et du décroisé" (1268-1269): Rutebeuf rapporte la conversation de deux chevaliers, dont l'un, qui s'est croisé, veut convaincre son interlocuteur qui énumère les raisons de ne pas l'imiter, et qui brusquement se décide à prendre la croix. IX. "Complainte du roi de Navarre" (1271): après avoir retracé la carrière et exalté les vertus du défunt roi, Thibaut V de Champagne, Rutebeuf fait l'éloge de sa conduite pendant l'expédition de Tunis et s'adresse au roi Henri III de Navarre et à Érat de Valéry. X. "Complainte du comte de Poitiers" (second semestre de 1271): il faut souffrir pour l'amour de Dieu, à l'exemple du comte de Poitiers, bon administrateur, charitable et généreux, juge équitable, patient dans la maladie, noble compagnon de son frère; la mort de ce prince exemplaire a plongé dans la douleur les Toulousains et les Poitevins. XI. "Nouvelle Complainte d'Outremer" (1277): les discordes détournant de la croisade, il faut se rappeler que Dieu sera un juge redoutable au jour du grand jugement; c'est à quoi devraient songer les rois, les ducs et les comtes, les barons et les tournoyeurs, les écuyers, les prélats et les clercs, les chevaliers et les bourgeois. Le maître du Temple peut voir comme on a peu de zèle à imiter les Godefroy, Tancrède et Bohémond, alors que le paradis ne se gagne pas sans peine, témoin les martyres de saint Paul, de saint Pierre et de saint André. XII. "De Monseigneur Anseau de L'Isle" (entre 1252 et 1260): déploration de la perte d'Ancel III de L'Isle et attaques contre la Fortune et la Mort.

 

Rutebeuf se situe lui-même dans l'ensemble de la prédication pontificale en faveur de la croisade, il parle comme un prédicateur, reprenant les thèmes traditionnels: Jérusalem est la terre de Promission et de Salvation; il faut défendre les chrétiens d'Orient et, partant, le Christ; les hommes doivent respecter les clauses du marché, c'est-à-dire récompenser le Christ qui les a sauvés, et ainsi gagner le paradis par ce moyen exceptionnel qu'est la croisade; il faut, dans l'unité et la paix, dans la communion nécessaire entre les membres d'un même corps, être digne du Christ et renoncer à tout pour le suivre par un effort difficile et soutenu, fait de sacrifices et de souffrances à l'exemple des premiers martyrs.

 

La croisade, pour Rutebeuf, permet le renouvellement de la chevalerie. Il évoque d'illustres modèles - Thibaut de Champagne, Geoffroy de Sergines, Eudes de Nevers, Alphonse de Poitiers - qui ont rassemblé en eux les qualités du guerrier, du vassal et du chrétien. Le chevalier qui a "valor de cors et bonté d'ame" est un soldat dur pour ses ennemis, ne connaissant d'autre but que la victoire armée, se révélant au milieu de ses hommes dont il est l'étendard: le courage est le fondement de la chevalerie. Mais il ne combat pas pour lui-même: il sert son Dieu, son roi, ses compagnons. Il est libéral par courtoisie et par charité chrétienne, sans écraser personne, sans redouter la dépense. Généreux, il sait choisir de bons compagnons, décelant et écartant les hypocrites. Chrétien sincère, il a la patience et la foi en Dieu. Le Christ donne la victoire à qui aura pratiqué les trois vertus cardinales: la foi, l'espérance et la charité. + travers les poèmes de la croisade, se définit une nouvelle forme de la "prodomie".

 

Dans ce prêche apparaissent les hantises du poète et de son temps, les inquiétudes de la chrétienté, l'angoisse devant l'approche de la mort. Il faudra rendre des comptes. Le Jugement dernier devient un leitmotiv. Le Christ juge sera le Christ souffrant, crucifié, "braz estendu de son sanc tains" qui inspirera la pitié mais aussi le respect et la crainte. En ce jour de colère trembleront les puissants, et même les archanges. La peine sera lourde. De là une description antithétique du Paradis, lumière et joie, tout éclatant des feux des pierres précieuses, et de l'Enfer, prison où seront précipités les orgueilleux, les paresseux et les couards, puits profond ou haute tour, lieu de la souffrance infinie et de l'ennui, dans le grouillement répugnant des démons s'agitant au milieu des flammes. Aussi faut-il craindre la mort qui s'avance inexorablement: nous n'avons pas de lendemain; la vie n'est qu'une brève période accordée à l'homme. Il faut donc profiter de sa jeunesse pour faire le bien. Déloyale, "deputaire", la Mort, bête sauvage qui mord et dévore, ou guerrier armé d'une massue, frappe tous les hommes.

 

Sombres et angoissés, les poèmes de Rutebeuf lancent un appel pressant à la croisade et à l'action, avant que la mort ne précipite dans les tortures de l'Enfer ceux qui auront négligé de faire leur salut par le service de Dieu: "N'attendez pas tant que vous emble [dérobe]/ La mors l'ame, por Dieu, seignor!"


Pauvre Ruteboeuf interprété par Daniel Plasschaert


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On n'arrêtera jamais

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L'homme n'arrête pas de parler; il ne peut s'en empêcher. Non content, il pousse le bouchon plus loin: tout ce qu'il n'a pu dire, il l'écrit. Combien d'arbres tuera-t-on encore pour lui ? Je fais partie de ceux-là. J'en ai honte. Combien de mots inutiles proférés, combien de pages sans intérêt publiées ?

Et l'on continue à se poser des questions pour le plaisir d'y répondre. Travaille me dit mon cerveau. Travaille dur au point que le soir venu il ne te restera que la force de t'endormir.

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  • Collégiale Notre-Dame
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Trésors cachés des églises : plus de 350 édifices religieux ouvriront leurs portes. Le dimanche 5 juin, à l’occasion de la quatrième édition de la Journée des Eglises Ouvertes, plus de 350 édifices religieux vous dévoileront leurs trésors, et près de 200 participants vous proposeront un évènement particulièrement festif.  Cette initiative de la Fondation Eglises Ouvertes a pour but de faire découvrir le patrimoine religieux exceptionnel de toute la Belgique.

L’originalité de la Journée des Eglises Ouvertes est qu’elle dépasse les frontières linguistiques et religieuses : le 5 juin, les visiteurs pourront découvrir de magnifiques édifices religieux, tant au nord qu’au sud du pays, et de cultes différents (catholique, protestant, anglican, orthodoxe).

 

La Fondation Eglises Ouvertes veut ainsi atteindre et sensibiliser un large public à ce riche patrimoine réparti sur toute la Belgique.  De la plus petite chapelle rurale à la cathédrale la plus imposante, toutes abritent des trésors insoupçonnés et une histoire surprenante, parfois méconnus de ceux qui s’y rendent encore chaque dimanche.  Dans près de 200 localités, des évènements sont organisés le 5 juin pour raconter le passé et perpétuer cette mémoire.  Laissez-vous surprendre par une visite guidée, une exposition ou un concert. Faites connaissance avec les magnifiques trésors religieux ou découvrez les recoins de nos églises que vous n’avez encore jamais pu admirer de près. Visitez pour la première fois une église orthodoxe ou suivez un des circuits vélo d’église en église, si vous préférez une journée plus sportive.

Depuis 2007, la Fondation Eglises Ouvertes veut rendre le patrimoine religieux accessible à tous, en misant sur une ouverture de qualité : horaires clairement indiqués, atmosphère accueillante pour le visiteur, brochures d’information sur l’édifice, coin réservé aux enfants, …

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Les secondes sont les poussières du temps

Ce  bruit qui prend de l'ampleur ou Ce bruit qui se perd,  cette vision de l'image qui va dans les 2 sens, en avant , avance rapide, en arrière  en arrière toute.scorie-cendre--800x600.jpg

scories 40x40 acry et marouflage sur toile

gegout© adagp2011

 
Arrivée.... départ.
Le même bruit sec d'une porte qui claque, des talons qui claquent, des secondes des minutes qui claquent , du cœur qui bat la-haut, en haut de l'escalier, ventre noué de trop d'attente.

Les secondes sont les poussières du temps


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journal de bord, jeudi 26 mai 2011 (3)

Le ciel se couvre.

 

Je suis à Nismes.

 

J'y ai revu ... le P'tit Train touristique (la première fois que j'en ai vu un, dans ma vie, c'est ici), le château, l'église, le pont, la rivière ...

 

Je n'ai pas eu la force, le courage, cette fois-ci, de m'enfoncer un jour de plus sur les ch'mins de St-Jacques de Compostelle.

 

Faut dire : après-d'main, sam'di, on vient me chercher, vers huit heures (du matin), chez moi. Direction : Le Roeulx. Des élèves chantent chez un privé. On m'a demandé de faire partie du jury.

 

Si j'avais toute la journée devant moi, demain vendredi, je dispos'rais du temps qu'il faut pour retranscrire, sur mon PC, tous les "journaux de bord" que j'ai pondus sur un cahier grand format (emporté quelque part à l'intérieur de ma guitare), ces quatre ou cinq derniers jours.

 

"Un choix est toujours un renconcement", dirait une de mes connaissances.

 

Je l'ai (encore) vécu ce matin, en quittant Oignies.

 

J'hésitais entre ...

Filer jusque la France, aller jusque Moulin-Manteau, Hiraumont, loger à Rocroi, filer sur Couvin

et

Rev'nir à petits pas, chez moi, sans bruit, en me disant qu'un retour, ça fait encore partie de la route.

 

Ces questions, je me les posais encore au réveil.

 

Faut dire ...

 

Ce matin, à Oignies, au chalet où j'ai passé la nuit ...

 

L'idée anticipée de prendre mon p'tit déjeuner avec la pél'rine hollandaise, qui causait tout l'temps dans sa langue, j'avais pas envie.

Je voulais pas non plus faire faux bond aux propriétaires du chalet ... sans les prévenir. D'accord, j'avais payé la veille ... mais quand même. J'aurais eu le sentiment d'être un sans gêne. Je me suis dit (aussi) : si, un de ces jours, je devais rappliquer par Oignies, m'accorderaient-ils encore un hébergement ?

 

Quand je suis repassé au chalet, donc, pour la dernière fois ...

 

Eh bien, la Rose-Marie (ainsi s'appelle la "pél'rine hollandaise") m'interpelait déjà, au moment où je poussais la porte du bâtiment, en désignant le café. Avec son débit vocal rapide, long, sout'nu, électrique, militaire et incompréhensible pour mes oreilles qui réclamaient naturell'ment, instinctiv'ment le temps nécessaire pour recevoir, digérer ce qu'on leur disait.

 

Je me suis encouru. J'ai filé chez les propriétaires du chalet. Ils m'ont invité à leur table du p'tit-féjeuner (merci pour le bon choco). J'ai rencontré les enfants de la maison. La dame préfère habiter une maison simple et isolée ... plutôt qu'une demeure attachée à d'autres demeures. Le mari doit être garde-forestier (à voir la ch'mise verte qu'il porte). Un des fils étudie à Namur.

 

En repartant ...

 

Je ne savais pas comment j'allais me diriger. Je verrais bien au moment voulu.

 

En attendant ...

 

J'avais du mal à (re)prendre mon envol. A Oignies, dans le village, sur le coup de neuf/dix heures, le bistro près de l'église était fermé, le boucher n'avait pas (encore) reçu les baguettes et les pistolets (pour la route, un pain avec du filet américain préparé n'aurait pas été de refus), le magasin où il était écrit "livraison de pains" était fermé (malgré la mention "ouvert" sur un écriteau derrière la porte). Je me suis posé sur un banc, devant l'église. En espérant le miracle, le "p'tit quelque chose" qui me permettrait de prolonger l'instant, rien qu'une heure ou deux peut-être. Mais non, apparemment, c'était pas l'jour.

 

Je me suis remis en route. J'ai fait du stop. Au sommet d'une côte, j'ai reconnu les vestiges du "Sanglier des Ardennes", un resto de Oignies qui a été déplacé dans le centre du village.

 

Plus loin, encore plus loin, dans la direction d'Olloy-sur-Viroin ...

 

J'ai reconnu une route de sept kilomètres que j'ai bien connu, enfant. Yes. Je me demande si ce n'est pas sur cette route, par temps de pluie, que j'ai fait, à l'âge de huit ans, du stop (avec mon frère Bertrand et un copain du Mesnil) pour la première fois.

 

Onze heures ... presque dix.

 

Je me retrouve dans un bistro de Nismes. D'ici une heure, je prendrai un bus ... direction Couvin. J'aperçois, sur les murs rouges, trois grands cadres, avec des dessins de ... Jacques Brel, Georges Brassens, Edith Piaf. Les références mémorables de la chanson française (ceux/celles à qui je ressemble, qui sont dans le même monde que moi). Et personne, dans l'établiss'ment, qui manifeste un intérêt pour ma guitare et mon ukulélé. Récupération bourgeoise ? Récupération touristique ?

 

Juste devant moi, des vieilles pervenches (que Brel et Brassens auraient largement dépeintes) fument. Mouais. Et quand je sors, j'entends le traditionnel "Au r'voir, monsieur, bonne journée !" ... sans plus.

 

Comme j'ai un peu de temps avant d'atteindre le prochain bus direction Namur (oui, j'ai changé d'avis), je passe (encore) dans un autre bistro, de l'autre côté du pont, plus ... populaire. Deux gars, au comptoir, parlent de foot. Et là, comme par hasard, ça ne rate pas : au premier coup d'oeil, le gars du bar (un gentil) me pose des questions sur mes instruments.

 

On comprend pourquoi le "grand Jacques Brel" aimait, après ses concerts, s'attarder, jusqu'à des heures très très avancées, dans des bistrots populaires.

 

 

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Le bon sens et l'intelligence

On ne s 'expose pas qu' aux rires,

Défiant plus costaud que soi.

Il peut en résulter le pire.

Les animaux suivent la Loi.

 

Le bon sens et l'intelligence,

Éclairant adéquatement,

Incitent certes à la prudence,

Dans le choix d'un comportement.

 

Quand le jeu en vaut la chandelle,

On examine ses atouts,

On sait la chance peu fidèle,

Pourrait-on y perdre beaucoup?

 

Si le jeu n'en vaut pas la peine,

Périlleux ou de mauvais goût,

On l'ignore, l'âme sereine,

À moins d'être un sot ou un fou.

 

29 mai 2011.

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