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Baudelaire comme immense critique littéraire

 

Baudelaire a réuni dans son ouvrage « L’art romantique » en 1868 ses pages de critique littéraire, écrites depuis 1845 et pendant les années suivantes et publiées pour la première fois en volume posthume, dans l'édition de ses oeuvres, par les soins de Th. Gautier et de Ch. Asselineau. Le titre (heureux autant qu'inadapté) a été choisi par les deux éditeurs: car Baudelaire, de son côté, avait eu l'intention de réunir toute sa production critique sous le titre de "Curiosités esthétiques" avec, comme subdivisions: "Art" et "Littérature", soulignant ainsi l'étroite union de principe et de style de sa recherche dans ces deux domaines. Dans ces textes, Baudelaire fait preuve d'une admirable lucidité de pensée, d'une sûreté dans l'exposé des principes théoriques, d'une délicatesse de sensibilité et d'une précision de jugement, d'une rigueur d'expression enfin, qui le placent parmi les plus grands critiques de la littérature moderne. L'essentiel du livre est formé par les réflexions sur quelques-uns de ses contemporains, (Hugo, A. Barbier, Marceline Desbordes-Valmore, Th. Gautier, Pétrus Borel, G. Le Vavasseur, Th. de Banville, Pierre Dupont, Leconte de Lisle, Hégésippe Moreau, qu'entourent d'autres articles de circonstance: sur les récits de Jean de Falaise (le premier article par ordre chronologique), sur "Les martyrs ridicules" de Léon Cladel, sur "Les Misérables" de Hugo, sur Ménard et l' "Ecole païenne", sur "Les drames et les romans honnêtes ou L'école de vertu et de bon sens", etc. Il y a encore un curieux écrit moral de 1846, plein de finesse et d'une vive saveur ("Conseil aux jeunes littérateurs") et une série de véritables essais, sur "Madame Bovary", sur Gautier et Wagner.

 

La critique de Baudelaire, que l'on peut qualifier de philosophico-technique, forme l'exact pendant et le nécessaire complément de la critique psycho-moraliste de Sainte-Beuve; elle représente dans l'histoire de la pensée et dans le tableau de la civilisation littéraire du XIXe siècle, une valeur certaine qui n'est en rien inférieure à celle de la critique de sainte-Beuve. Pour Baudelaire, l'activité poétique est autonome; c'est une faculté de l'homme qui tend au Beau, comme la raison critique tend au Vrai et la volonté morale au Bon. Ayant ainsi revendiqué l'autonomie de l' art, il entreprend une vive polémique contre la tendance de la philosophie idéaliste à identifier ces diverses manifestations de l'esprit, dont toutefois il reconnaît les points de contact dans la pratique. Mais l'originalité de la critique baudelairienne consiste dans le fait qu'elle ne se déduit nullement d'un système quelconque et n'offre, en conséquence, aucune rigidité: partant de l'analyse directe des oeuvres, il retrouve un certain nombre de principes, simples et absolus, qui sont en parfait accord avec ses recherches techniques raffinées et son sens de la "forme" considérée comme une valeur absolue. Ainsi, les "Iambes" de Barbier lui donnent l'occasion de montrer les rapports entre l' art et la morale; en revanche, les poésies de Marceline Desbordes-Valmore se prêtent admirablement à la mise en lumière de l'importance du "sentiment". L'essai très important sur Gautier l'engage dans une véritable leçon d' esthétique sur le caractère distinctif du beau poétique, leçon au cours de laquelle il cite un passage extrait des "Notes sur Edgar Poe", qui est resté célèbre. Mais Baudelaire ne se confine pas pour autant dans une esthétique strictement intellectuelle ou dans un aride classicisme: ainsi, en face d'un rapide et très pénétrant bilan de la poésie lyrique de Victor Hugo, voici un article sur "Les misérables" où sont franchement appréciées les raisons morales de l'oeuvre; à propos du futur grand maître des parnassiens, Leconte de Lisle, il fait un prompt rappel à Renan; en un autre article où il analyse avec lucidité la poésie à caractère social de Dupont, il reconnaîtra aisément les qualités de style d'écrivains comme Leroux et Proudhon. Il offre enfin à propos de "Madame Bovary", un splendide essai de critique psychologique. Faisant preuve d'un sens très vif de l'universalité de l' art, sans qu'on puisse le taxer d'incohérence, Baudelaire retrouve, dans son cheminement de critique, les principes du parnasse, du symbolisme et même du surréalisme. Il faut aussi ne pas oublier non plus de mentionner le long essai de critique musicale, dont les tentatives pour acclimater l'oeuvre de Wagner en France (1860-1861) furent l'occasion, et qu'il publia à part sous le titre: "Richard Wagner et Tannhaüser à Paris" (1861). Dans cet essai, nous trouvons un examen aigu et pénétrant de la psychologie du public, une rapide esquisse du caractère de Wagner et de sa formation intellectuelle, une lumineuse illustration de l' esthétique wagnérienne, et d'attentives études sur la nature de l' art musical en général, sur "Tannahaüser, "Lohengrin" et la musique de Wagner en particulier.

 

D'autres écrits de caractère critique, déjà publiés dans des revues et journaux, ou restés inédits, furent réunis à deux reprises dans les "Oeuvres posthumes" de 1887 et de 1908 et sont depuis imprimés avec "L'art romantique". Parmi ceux-ci, une fine analyse des récits de Champlfleury, un curieux article sur la "Biographie des excentriques", un plan étendu pour un essai sur "Les liaisons dangereuses" et surtout un important écrit de ton satirique, très riche en notations morales, sur "L'Esprit et le style de M. Villemain".

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Emile Mâle

On peut considérer comme faisant un tout, et, à cet égard, les étudier ensemble, les trois volumes d'Emile Mâle (1862-1955) consacrés respectivement à "L' art religieux du XIIe siècle en France", étude sur les origines de l' iconographie du moyen âge, à "L' art religieux du XIIIe siècle en France, études sur l' iconographie du moyen âge et sur ses sources d'inspiration (1898), et à "L' art religieux de la fin du moyen âge en France" (1908).

Lorsque Emile Mâle a écrit le premier de ces ouvrages, -qui est celui sur l' art du XIIIe siècle, qui fut sa thèse de doctorat, -la science iconographique, dont il est en France le créateur et le maître incontesté, n'existait pas encore. L'effort du grand historien de l' art fut donc pour étudier et interpréter les monuments à la lumière de l'histoire, de la symbolique, en recherchant dans tous les documents de l'époque, les informations qui pouvaient éclairer l'archéologie.

Si Emile Mâle commença son étude de l' art chrétien du moyen âge par le XIIIe siècle, pour revenir plus tard au XIIe, c'est parce qu'il était porté par son instinct vers ce siècle où "tout est ordre et lumière". L' art du moyen âge est essentiellement symbolique et la forme y fut presque toujours l'enveloppe de l'esprit, et les artistes aidés, conduits par les théologiens, concourent, eux aussi, à cette "spiritualisation" de la matière, qui est le caractère essentiel de l' art médiéval. La littérature sacrée et profane de l'époque contient donc les thèmes de ces représentations que les clercs conseillaient et expliquaient aux artistes. C'est par là que la cathédrale fut, pour les hommes de ce temps, comme le dit très bien Emile Mâle, "la révélation totale". Les fidèles étaient l'humanité, la cathédrale était le monde, et l'esprit de Dieu emplissait à la fois l'homme et la création. Le mot de saint Paul devenait une réalité: on était, on se mouvait en Dieu.

Cette étude achevée, Emile Mâle s'est retourné vers le siècle précédent, plus complexe, car il était encore tout emmêlé d'influences orientales. Les miniatures à cette époque ont joué un grand rôle, sur le développement et l'évolution de la sculpture. L'auteur passe en revue à cette occasion, les différents manuscrits à miniatures qui ont fourni des modèles aux artistes, les manuscrits syriens, grecs et byzantins, aussi bien que les manuscrits européens. Il montre ensuite quelle influence eurent, sur la constitution des thèmes iconographiques, la liturgie d'abord, puis le culte des saints. Les pèlerinages sur les routes de France, d'Italie et d'Espagne, ont participé également à la création de l' iconographie, telle qu'on la rencontre dans la sculpture et la peinture. Les savants enfin, et les Ordres monastiques, ont achevé de modeler l' art de ce siècle, qui fut surtout un art monastique, non sans doute que tous les artistes d'alors fussent des moines, mais c'étaient presque toujours des moines qui leur dictaient leurs sujets.

Le troisième volume de ce "cycle", "L' art religieux à la fin du moyen âge", dégage les caractères généraux d'une esthétique qui d'une part, entre dans le cadre d'influence de l' art italien, qui, d'autre part, emprunte bon nombre de ses sujets et de ses représentations au théâtre religieux, lequel commence à prendre une place importante dans la vie des hommes du moyen âge dès le XIVe, et surtout au XVe siècle. Le pathétique enfin se présente avec toutes ses expressions les plus dramatiques, de caractère presque "baroque" déjà, et très différent de la discrétion, de la mesure qui gouvernaient les siècles précédents. C'est un autre monde, en somme, qui s'élabore, -le monde d'où sortira la Renaissance et dans lequel elle se prépare déjà, -en donnant une nouvelle image et une nouvelle signification de la destinée humaine. L' art religieux médiéval reçut du fait de la Renaissance et surtout de la Réforme, un coup sévère, mais ces modifications de la pensée et du sentiment, qui auraient pu lui être préjudiciables, ne firent que donner un élan nouveau, et plus puissant, à cet art chrétien, au cours du XVIe et du XVIIe siècles: c'est qu' Emile Mâle démontre magistralement dans son livre sur "L' art religieux après le Concile de Trente".

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Bonheur = X Qui êtes-vous bonheur ?

Tu as puisé la vie sur mes lèvres de rose,

Tu t'es désaltéré des sources de mon coeur

Et je fus le roseau fragile qui repose

Des journées accablées si rancies de moiteur

Et l'odeur du pain chaud dans la maison ravie

Et le beau linge blanc suspendu au soleil

Et cet heureux enfant à la joue rebondie

Pur, léger comme un sylphe à l'heure du réveil.

Tu fus le compagnon de mes rêves d'enfance

Lorsque je m'inventais des récits merveilleux

Tu fus le vert galant de mon adolescence

Peuplée d'amours languides et de frissons joyeux

.

Tu es venu vers moi ce soir brumeux d'avril

Le ciel s'illuminait de clignements complices

Et je t'ai reconnu car tu étais l'exil

La carêne si blanche et la voile qu'on hisse.

Nous l'avons commencé cet étonnant voyage

Sous la houte et le vent vers des pays trompeurs,

Aux paysages las, perdus dans un mirage,

Et nous nous demandions "Qui êtes-vous bonheur ?"

Etes-vous le soleil qui là-haut resplendit ?

Etes-vous le réveil des matins endormis,

Le rire d'un enfant, le parfum d'une rose,

La quiétude des jours, le velours des nuits closes ?

Vous êtes tout cela, mille choses encore,

Fait de ces petits riens qui composent la vie,

Fidèle compagnon, vous ne cessez d'éclore,

Mais il faut écouter de vos chants l'harmonie.

Rolande Quivron (Pseudo :E.L. Quivron-Delmeira)

ler prix en poésie classique,

Concours de littérature française, Mouscron 1969

Extrait du Recueil "Parallélismes" Ed. Baudouin Altenloh 3ième trimestre 1970

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D'illusion

D'un geste délicat je te vole à mon rêve
Je sens sur moi tes doigts puis soudain tes lèvres
Je ne peux me contenir, ta beauté me fais avouer
Tout ces vieux souvenirs qui en moi étaient noués.
.
L'air sonne en musique, le vent fait jouer les notes
L'ambiance devient magique et l'on oublie toutes nos fautes.
On troque notre détresse et nos espoirs non comblés
Contre un fleuve de tendresse si grand qu'il fait trembler.

Nos âmes enfin réunies me font revivre la couleur
Qui par le temps était ternie et par l'amour et la douleur.
Le calme qu'apporte tes yeux m'emplis de joie et me réconforte
Alors je me crois Dieu, qui maîtrise tout jusqu'à ta porte.

Mais tu n'existes pas, tu n'es qu'illusion
Qui ne vit qu'en moi, dans mon imagination

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Flaques friches (industrielles) and frasques

C'est déjà mieux que fric fesses and frites..


Un aperçu de cette journée pleine de soleil ici à Nantes

Ce soleil qui aura eu raison des dernières flaques d'eau égarées ici et là sur un macadam qui n'en demandait pas tant. Faire un carnet de voyage rempli de flaques, voir le monde à l'envers..

Renversant..

Ici sur le port de Nantes, chez les dockers.. enfin.. ce qu'il en reste

flaque

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i have a dream

Je veux faire de la musique, je suis un artistique
Particulier, unique, qui va défrayer la chronique
Avec mes sons magiques, ma vie d'excentrique
Avec mes textes mystiques je vais trouver mon public
Puis entrer en politique et mieux répartir le fric
Je veux faire de la chanson, sortez les instruments
Je vais d'une belle façon vous expliquer mes arguments
Je veux chanter la joie et apporter du bonheur
Vous redonner foi en la puissance du cœur
Je veux chanter l'amour et le faire devant vous
Qui sais peut-être un jour quand nous serons tous fous
Fou d'amour et de bonté, à vouloir tous se dire je t'aime
A ne plus savoir à qui donner et à donner quand même
Heureux comme ça ensemble, tous d'une même égalité
On comprendra que l'on se ressemble, oubliant les nationalités
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et bien oui

Je voudrais bien savoir quel est le problème à profiter de la vie ? Où est le mal à passer des bons moments, à s’amuser. La liberté n’est –elle pas justement de faire ce qui nous plait, de vivre la vie que l’on veut. Combien de temps va-t-on encore critiquer les hédonistes, les libertins ? Ne dit-on pas que la vie passe avant de dire « ouf », que l’on se lève un jour trop vieux, que quand on y prête attention une minute dure toute une histoire et qu’à peine le regard détourné le vrai épilogue pointe son nez. En sachant tout cela pourquoi alors ne pas dûment savourer chaque parcelle, chaque éclat, chaque détour d’une vie pourquoi ne pas tenter à tout prix d’assouvir ses désirs, de vivre heureux de son bonheur malgré le manque de celui-ci chez les autres. Car c’est une des grandes raisons principales invoquée lorsque l’on se questionne sur le fait d’être heureux. Le malheur de l’autre fait de nous des victimes. Quand bien même il y aurait une quelconque question de morale la dessous, j’aimerais que l’on arrête de se perturber la vie avec celles des autres, aimez-les, donnez-leurs mais il est grand temps de vivre et pleinement, pour soi. Car au fond qu’il y a –t-il d’autre qui compte et qui peut le plus pour soi que soi ? Les plaisirs sont multiples et les désirs sont variés, il y a tellement de possibilités que toujours on y arrive l’important c’est de le vouloir et de l’être. Etre prêt, être ouvert et profité.
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un doux sentiment

Le soleil est pareil qu'avant. Il s'avançait vers la fille qui s'excusait de sa maladresse. Si belle, si douce, tendrement bercé par les étoiles son cœur ne faisait que du bruit et se remplissait de son odeur et de son image. Sa joie qui s'accélère, ses mains qui ne trouvent plus leurs places. Et ses yeux qui ne quittaient pas ses yeux si beaux, si troublants. Il distinguait ses formes, si parfaites et pourtant le choix était vaste. Il comprit vite, c'est cupidon qui vient de le toucher. L'angoisse l'envahit, un nombre incalculable de, et si.., oui mais.., mais non.., lui traverse l'esprit. Elle l'a vu. Elle le regarde, serait-ce.., elle rougit. Elle sent monter un sentiment de gène et toujours ce pouls qui n'en fait qu'à sa tête. Ça y est ils se regardent, lui est crispé il n'ose sourire et puis soudain c'est elle qui le fait. Oh le soulagement, comme par magie un poids vient de s'envoler et un mur de se briser. Le cœur se calme, il est plus confiant. L'excitation dépasse le désir, la curiosité devient maître et l'attente se fait insoutenable, pas une seconde sans elle n'a l'air respirable, il doit s'approcher, lui parler, il la sent au fond de lui, il la ressent elle y est depuis toujours. Elle s'impatiente, il se décide et se lève et s'approche. Il se sent si ridicule, cet impression de tout faire mal alors qu'il ne fait que marcher, plus il se rapproche plus il perd son contrôle.Tiens bon cœur, tu y es presque. Il s'assoit à côté d’elle, fixe ses yeux et retombe dedans. Quel effet, il ne se reconnaît pas par contre il croit la reconnaître sans la connaître. C'est au delà des mots, ça a l'air plus ancien. Ils se regardent sans se parler mais se comprennent. Les bruits extérieurs n'existent plus, ils sont dans une bulle d'harmonie, ils se sentent bien, se sont envolés le stress et la peur. Pour laisser place au bonheur et à l'enthousiasme. Elle lui prend la main et sourit, elle est comblée, à cet instant de sa vie elle ne demande plus rien il lui suffit. Ce sentiment est partagé, l'amour, le vrai vient de naître avec son lot de dégâts et sa force qui les réparent.
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ainsi dit le sage

Il faut me faire confiance
Surtout ne pas avoir peur
Car au bout de l'errance
Attend le bonheur
La sagesse est le chemin
Qui mène à soi
Pars tu verras bien
Ce que tu y trouveras

La route la plus courte vers sa propre vérité reste celle que l'on évite.
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deux grammes

Issu d'une banlieue sans issue poursuivit par les sangsues,
Sans succès dans la vie je voulais que les autres soient de mon avis
Qu’ils comprennent ce qu’ils prennent, ce qu’ils traînent
Je ressens leurs peines directement dans les veines et pour personne c'est une vie saine
Pour un délire, un délice, une délivrance et si t'as de la chance un état de transe
N'est ce pas la le pire, faut pas rire et faut surtout réagir.
La volonté est ta seul arme la résigner attire les larmes
Qui vont couler le jour du drame ou tu seras tué par ta came
Et toxicomane sur la balance il y a deux grammes qui vont décider de la trame
De l'histoire, du mélodrame, qui va arriver à ton âme
Cercle vicieux dirigé par des cons anxieux tous armés de silencieux
Et seul s'en sortent les plus chanceux mais on n’entend jamais plus parler d'eux
Pourquoi? À mon avis ils sont aux cieux.
Deux grammes sur la balance et la police te traque
Un jour vient la balance et la police t'attrapes.
Des espoirs désespérant te laissent croire que t'es dans le rang
Rangé, dérangé, enragé tu veux changer
Laissé passer le temps passé et avancer sans dépasser
29 du 11 2002, deux heures du mat c'est la grosse def, dose départagées
Et pour 100 balles c'est dur de partager
Le temps a passé et franchement tu trouves que t'as avancé ?
Inutile de te donner de leçon, toi même tu sais garçon
Avant c'était sans souci pas besoin de chercher
Aujourd'hui t'as des sous que si tu les as volés
Olé, olé c'est la fête t'es défoncé, je suis désolé mais t'as tête c'est laisse tombé
Tu tombes de haut face au mafioso, dans le deal il n'y a pas que des rigolos
Rigole un jour, rigole toujours mais viendra le jour ou t'en feras le tour.
Dans ce nouveau millénaire démarre une nouvelle ère
Les gens se réveillent, veillent à trouver l'éveil
Le monde n'a plus son pareil il sort enfin de son sommeil ou en tout cas il essaye.
Mais ce n'est pas facile facilité par l'envie de ce qui est vil on vit loin de son domicile
L'homicide vient par nature naturellement immature
Les dures endurent se durcissent finissent dans le mur et mûrissent.
Tu te lève encore tôt, tôt ou tard tu te lèveras plus tard
Tu vois une moto c'est parti tu te crois motard
Ton esprit divague tu perds contrôle tu n’es plus lucide
Ton cœur fait des vagues tu perds ton rôle tu penses au suicide
Tu te sens comme dans un nuage enfermé dans une cage
Laisse-moi te dire que c'est dommage de partir avant l'âge.
La came c'est comme une flamme qui crame ton âme
Tu ne plais plus aux dames tu perds ton charme
Amené en enfer enfermé dans une sphère
Atmosphère difficile et pour s'en sortir c'est pas si facile
Face à une telle situation la société incite à s'associer à cette sorte de sensation
Sans ce soucié des solutions.
C'est pas censé, elle est censée nous diriger vers le bon côté mais ne fait que nous en éloigner
Elle crée des dealers de plaisir, d'illusion toute faite
Oh oui mais dis leurs que le plaisir n'est que dans la tête
Entêté tu veux tâter tout tenter, tout tester, test un jour test toujours
Mais dans ton testament il n'y a rien pour tes enfants
Chien errant de la société comme blanche neige tu es tombé dans le piège
Piégé dans l'antre c'est volé au ventre
Complexe et compliqué seules les personnes concernées comprennent le vrai merdier.
Hanté par tes démons démontre moi que tu n'es pas un con
Je te donne la solution laisse tomber ce poison
Retrouve la raison il est temps mon garçon.
Je ne suis pas ton tuteur ni ton père
Ni ton instructeur ni le Saint-Père
Je suis juste l'auteur de ses vers
Je ne prie pas Allah, pas Bouddha, ni Jéhovah ni tout ça
Mais ce en quoi je crois c'est qu'il y a quelqu'un qui veille sur toi et moi.
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que sais-je?

On me dit tant de choses
Il y a mille vérités
Tout ce qu'on me propose
J'aimerais tant y gouter
Tous les chemins s'opposent
Mais lequel emprunter.
Et cette vie en rose
A-t-elle vraiment exister?

Que sais-je du temps passé
Est-il perdu ou mort
Que sais-je des gens lassés
Ont-ils raison ou tort
Que sais-je de ce qui n'est pas qui je suis ?

On me parle de bataille
De raison de se battre
Mais l'homme est-il de taille
A jouer sa vie aux cartes
On me parle d'amour
Avec un grand AIME
Mais même l'amour
Est berceau de haine

Que sais-je des espoirs cassés
Et de ce rêve injuste
Que sais-je d'être enlacé
Et suis-je assez robuste
Que sais-je vraiment de ce qui n'est pas qui je suis ?

On me dit d’être ferme
Quand je veux avancer
Pour qu'à terme
Je puisse être bercé
Par le doux sentiment
Qu’est la réussite
Qui s’obtient par les dents
Et que l’on félicite.

Que sais-je des destins brisés
Par désir de fortune
Que sais-je des rêves écrasés
Sous le poids du bitume
Que sais-je enfin qui n’est pas qui je suis ?

Je sais qu’un mot peut compromettre
Tous les plans établis
Qu’un sentiment peut naître
Dans les cœurs les plus gris
Qu’un geste peut suffire
Pour tout recommencer
Qu’il faut parfois souffrir
Pour pleinement apprécier

Mais qui sait où va le monde
Et pour quelles raisons
Et tous ces glaciers qui fondent
Changent-ils nos saisons ?
Faut-il aimer toujours,
Ou de temps en temps ?
Est-ce réellement l’amour,
Le plus important ?

Que sais-je du bonheur
Si tu n’es pas là
Que sais-je de ces peurs
Qu’il y a en soi
Que sais-je ,dis le moi.
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LORILLOT

La peinture est un art et l'art dans son ensemble n'est pas une vaine création d'objets qui se perdent dans le vide, mais une puissance qui a un but et doit servir à l'évolution et à l'affinement de l'âme humaine.[Vassili Kandinsky]
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cool.. c'est frais

C'est cool, on regarde le paysage, c'est frais...


crest volland

Vision pastorale, sans si possible les vaches qui on le sait traînent avec elles des nuées de mouches plus ou moins chiantes.

Bon pour les vaches , c'est pas nous qu'on décide .. Les paysans là-haut n'en font qu'à leur tête, ils sont même capable de laisser dans ces paturages des bovins par centaine .. voire plus !

Alors, on regarde le paysage.

Sur la terrasse le champagne s'amuse à faire des bulles.

Faisons court, les ingrédients sont réunis pour une jubilation qui va au-delà de la fête.

On parle.

Même sérieusement on évoque notre condition là-haut sur la montagne, (pas trop là-haut quand même.)

On se dit que notre société matérialiste, que cette société cool qui excuse tout

est au bord du déclin. Nous là-haut, on est juste au bord de l'amour, sur le chemin..

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C’est en 1957 qu’André Breton fait paraître « L’art magique » Après s'être demandé dans " Le surréalisme et la peinture" si le Surréalisme devait vraiment changer l'ordre des valeurs du monde, Breton reprend ici cette question élargie en s'efforçant de remonter jusqu'aux origines. Sollicité de préciser cette notion qui lui est essentiellement familière d' "Art magique", il la sent se dérober à l'essai d'une définition rationnelle. L'auteur se réfère à l' occultisme dans lequel il voit un animisme universel agir dans le monde par correspondance, par sympathie, par symbolisme. La magie, qui pour les sociologues, les ethnologues, les historiens ne correspond qu'à une aberration des facultés imaginatives, apparaît à l'auteur comme un principe de dépassement aussi mystérieux que l' inspiration , fondement du Surréalisme.

Breton affirme que l'oeuvre d' art tire son origine de la magie, étant création au même titre que le monde est création. Pour Breton, tout art est magique, puisqu'il nous apporte l'espoir dans son domaine propre de "résoudre l'énigme du monde". André Breton nous donne ici une illustration de ce qui est selon lui, le "Beau magique". Après avoir évoqué l' art des Primitifs, il part dans l'ère moderne de Jérôme Bosch et de Léonard de Vinci, dans les oeuvres de qui il voit "la double image". Plus près de nous apparaissent Gustave Moreau pour son "symbolisme mythique" et le Douanier Rousseau, dont il fait un des représentants majeurs du Réalisme magique. Parmi les contemporains, plus que le cubisme et le fauvisme, il découvre Münch, Chirico, Duchamp et Kandinsky, et Max Ernst, Miro, Tanguy, surréalistes dont les rapports avec les poètes sont très étroits. Dans la seconde partie de l'ouvrage, André Breton, en collaboration avec Gérard Legrand, reprend, pour mieux la situer et l'approfondir, cette sorte d'histoire personnelle de l' art. Enfin Breton ouvre une vaste enquête aussi bien chez les spécialistes que les poètes, les artistes et les philosophes, afin de savoir ce que chacune d'eux pense de l' "Art magique". On trouve ici publiées les réponses de Heidegger, Jean Paulhan, Claude Lévi-Strauss, Roger Caillois, Jean Wahl, Julien Gracq et quelques-unes des personnalités les plus importantes de notre époque. Beaucoup acceptent l'expression d' "Art magique" parce qu'elle aboutit à un pouvoir d'enchanter la Nature. "Qui donc avant vous, va même déclarer l'auteur à André Malraux, avait donné aux mots "Art magique" la résonnance qui justifie que l'on consacre à cet art, dans une collection générale, la même place qu'à l' art classique?".

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En 1927, l'historien d' art allemand Wilhelm Worringer tente de saisir les origines de l’art gothique. Worringer ne se limite pas au rappel de faits historiques, mais il aspire à une interprétation. Il se fie à son intuition, seul moyen d'aborder une telle tentative et d'établir des hypothèses. L'histoire de l' art et de la religion demandent, bien entendu, un effort intuitif particulièrement poussé puisqu'il faut déceler les forces psychiques du passé. Worringer essaie donc d'aboutir à une compréhension de l' art gothique en remontant à ses racines. Il analyse les liens intérieurs entre les hommes de l'époque en question afin de pouvoir comprendre les énergies créatrices de l' art gothique dans la nécessité de son expression. En démontrant le rapport qui existe entre la sensibilité gothique et la forme extérieure de son art, l'auteur établit un équivalent de l' esthétique classique. Il comprend l' histoire de l' art comme l'histoire de la volonté artistique, en ce qui lui attribue un importance historique mondiale. L'homme primitif, l'homme classique, l'homme oriental sont analysés afin d'établir un ensemble de critères bien déterminés pour caractériser la position de l'homme gothique envers le monde extérieur.

L' art de l' Occident, abstraction faite de la culture méditerranéenne antique, était dans son essence gothique et le demeure jusqu'à la Renaissance, c'est-à-dire que la volonté d'une certaine forme sourdement fit son chemin jusqu'à ce qu'elle ait trouvé, dans le gothique, sa manifestation architecturale absolue. Ainsi les ornements de l' art monumental dans les pays nordiques ont-ils toujours été secrètement gothiques, dans la mesure où ils ont eu une puissance d'expression qui s'intensifie perpétuellement alors que la ligne classique reste mesurée. Le motif psychique du phénomène de l' art gothique est le désir du salut. Ce désir crée la ligne vivante et expressive, le mouvement pressant, l'activité inquiète. En même temps, elle est abstraite, ce qui prouve que l'âme gothique est différenciée et troublée, qu'elle ne peut être apaisée par l'ivresse chaotique, mais par son ordonnancement. Les nefs, les arcs-boutants, les portails, les façades, les tours des grandes cathédrales gothiques en fournissent la preuve. Ils sont l'expression de la religiosité nordique qui lutte pour trouver une satisfaction totale dans la théologie chrétienne. Deux essais opposent par ailleurs dans ce livre l'idéal de la construction dans le classicisme à l'idéal gothique. Dans l' art gothique, le besoin de s'exprimer était primordial. La pierre n'y était pas favorable, mais l' idée a vaincu. L'auteur procède à une étude détaillée du style roman, et de là envisage le début de l'émancipation de l' architecture classique qu'il pousse jusqu'à son émancipation complète, dans le pur art gothique qui a permis la création des cathédrales dont les structures intérieures et extérieures sont décrites dans deux chapitres de l'ouvrage. Un retour à la psychologie de l'homme scolastique et mystique, les interpénétrations de la sensibilité abstraite et concrète, et les effets qu'exercent les divers éléments de l'esprit et de l' âme sur l'expression artistique gothique, terminent l’étude de Worringer et dégagent un gothique secret du gothique proprement dit.

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Ne lis pas



Ne lis pas. (« Promets-moi »)



Je te demande de ne pas lire ceci

de me dire que tu ne m'en parleras pas


Quitte -moi

Quitte -moi

- Vite ...

Toi que je ne connais pas


Je te demande de ne pas vivre ceci

et d'oublier ce que tu retiendras de moi


Quitte -moi

Quitte -moi vite toi que je ne connais pas


je me demande qui je suis je suis tes pas

tu me réponds dans le silence d'un soupir


Quitte -moi

Quitte -moi vite toi que je ne connais pas



Je demande de ne pas écrire ceci

et d'effacer ce qui de nous, de toi sera


Quitte -moi

Quitte -moi vite toi que je ne connais pas


Quitte -moi vite et promets-moi

Oh promets-moi ...

Promets-moi de ne jamais rien me promettre

et je te suivrai.



avec Bernard Joyet, merci à toi Bernard.


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Fais ton bruit



Fais ton bruit


Tu as mis des fleurs blanches dans tes longs cheveux et tu te coules doucement dans ton lit comme une princesse comme une fée

moi je te regarde et c’est fou comme je suis petit

j’aime te regarder venir

fais du bruit encore

fais du bruit

je suis un homme et j’aime le bruit que tu fais quand tu viens .

tu n’arrêtes pas de venir.

si je reste je sais que je deviendrai fou d’amour.

Semois, Semois, rivière fée, je m’en vais pour mieux te rêver.


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