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"L'avenir arrivera-t-il?" dans Les Misérables de Hugo

12272745453?profile=original« Les misérables, Oeuvre immense de Victor Hugo, joyau du patrimoine littéraire national, riche en figures assimilées par notre imaginaire ou notre langue, ce roman touffu mais d'une lecture aisée, populaire mais déroutant, est une somme hugolienne: commencé en 1845 sous le titre les Misères - mais sans doute rêvé dès 1828 -, interrompu par les événements de 1848, il est repris en 1860 pendant l'exil. Objet de scandale, il connut dès sa parution un énorme succès, qui ne s'est jamais démenti depuis, entretenu par le cinéma et même, récemment, la comédie musicale.

 

 

Première partie. «Fantine». Jean Valjean, un ancien forçat condamné en 1796, trouve asile, après avoir été libéré du bagne et avoir longtemps erré, chez Mgr Myriel, évêque de Digne. Il se laisse tenter par les couverts d'argent du prélat et déguerpit à l'aube. Des gendarmes le capturent, mais l'évêque témoigne en sa faveur et le sauve. Bouleversé, Jean Valjean cède à une dernière tentation en détroussant un petit Savoyard puis devient honnête homme (livres I-III). En 1817 à Paris, Fantine a été séduite par un étudiant puis abandonnée avec sa petite Cosette, qu'elle a confiée à un couple de sordides aubergistes de Montfermeil, les Thénardier. Elle est contrainte de se prostituer.

Arrêtée à Montreuil-sur-Mer et interrogée par le policier Javert, elle est relâchée sur l'intervention du maire de la ville, le populaire M. Madeleine, directeur d'une fabrique. Il la recueille. Pendant ce temps, un certain Champmathieu, que l'on croit être Jean Valjean, est jugé à Arras. Après un douloureux débat, M. Madeleine, qui, comme le soupçonnait Javert, n'est autre que l'ancien forçat, se fait reconnaître en plein tribunal. Après avoir promis à Fantine agonisante de veiller sur Cosette, il s'échappe (IV-VIII).

 

Deuxième partie. «Cosette». A la bataille de Waterloo, longuement décrite, Thénardier avait détroussé le colonel baron Pontmercy, tout en lui portant secours. Nous sommes en 1823. Jean Valjean a été repris et renvoyé au bagne; il s'évade de nouveau; on le croit noyé. Ayant caché sa fortune près de l'auberge des Thénardier, il délivre Cosette de cet enfer (livres I-III). Après avoir vécu dans une masure à Paris, ils sont pourchassés par la police et ne trouvent le salut qu'en franchissant le mur du couvent du Petit Picpus. Jean Valjean se fait passer pour le frère du jardinier, M. Fauchelevent, qu'il avait secouru à Montreuil (IV-VIII).

 

Troisième partie. «Marius». Apparaissent trois nouveaux personnages. Gavroche, fils de Thénardier, incarne le gamin de Paris; M. Gillenormand est le grand bourgeois voltairien, grand-père antibonapartiste de Marius Pontmercy, fils du colonel de Waterloo. Marius rejoint un groupe d'étudiants républicains, dont le bel et inflexible Enjolras. Marius a retrouvé son père qui, sur son lit de mort, lui fait jurer de récompenser Thénardier. Marius veut poursuivre son idéal et rompt avec son grand-père (livres I-V). Thénardier vit maintenant dans les bas-fonds parisiens, où un certain M. Leblanc et sa fille exercent la charité. Thénardier l'attire dans un guet-apens, mais Marius, leur voisin de chambre, appelle la police. Javert arrête les bandits, mais M. Leblanc, nouvelle incarnation de Jean Valjean, disparaît (VI-VIII).

 

Quatrième partie. «L'Idylle rue Plumet et l'Épopée rue Saint-Denis». En 1832, Jean Valjean habite, avec Cosette, rue Plumet; Thénardier est en prison; sa fille Éponine, amoureuse de Marius, aide pourtant le jeune homme à retrouver la trace d'une jeune fille rencontrée au Luxembourg. Il s'agit de Cosette, dont Marius croit qu'un certain M. Fauchelevent est le père. Marius demande à son grand-père l'autorisation d'épouser la jeune fille, et ne reçoit que sarcasmes. Thénardier s'évade grâce à l'involontaire complicité de Gavroche. Jean Valjean, inquiet, change de domicile (livres I-VI). A l'occasion des funérailles du général Lamarque, en juin, Enjolras, Gavroche, Marius (désespéré depuis la disparition de Cosette), et Jean Valjean, (désespéré par l'amour que Cosette porte au jeune homme), se retrouvent sur une barricade près de la rue Saint-Denis (VII-XV).

 

Cinquième partie. «Jean Valjean». Soulevé, le peuple de Paris est symbolisé par les combattants de la barricade. Jean Valjean s'est vu confier la garde de l'inspecteur Javert, arrêté par les insurgés. Il feint de l'exécuter mais le libère, puis sauve Marius blessé en passant par les égouts, «intestin du Léviathan». Gavroche et Enjolras ainsi que tous les héros de la barricade sont tués. Sous terre, Jean Valjean rencontre Thénardier, qui se cache aussi. Il peut ramener Marius à son grand-père. Les vieillards s'inclinent devant l'amour des jeunes gens, alors que Javert, qui ne peut supporter la générosité de Jean Valjean, se jette dans la Seine (livres I-V). Le bonheur est entaché des soupçons que nourrit Marius à l'égard de son beau-père, qui s'enferme dans la solitude. Jean Valjean finit par avouer à Marius qu'il n'est pas le père de Cosette. Ils tombent d'accord pour que Jean Valjean espace ses visites. Mais Marius apprend toute la vérité sur l'ancien bagnard. Il se rend avec Cosette chez Jean Valjean. Ils le trouvent agonisant, et il meurt dans leurs bras, réconcilié et sanctifié (VI-IX).

 

Achevé aux quatre cinquièmes en février 1848, le roman est celui d'un académicien pair de France.

Hugo entreprend de dénoncer les injustices, amplifiant ainsi les accents du Dernier Jour d'un condamné et de Claude Gueux. Dans l'exil, le texte devient le grand oeuvre d'un prophète républicain, superbe sur son rocher, face à Dieu et à l'Océan.

Évident en apparence, le sujet du livre se révèle fort complexe. Si Hugo définit le mot «misérables» - «Il y a un point où les infortunés et les infâmes se mêlent et se confondent dans un seul mot, les misérables; de qui est-ce la faute?» (III, VIII, 5) -, il entend surtout nommer l'innommable - d'où un long développement sur l'argot, «langue des ténébreux» (IV, VII) -, dire l'indicible et l'inacceptable. «Chose sans nom», la misère est interdite de parole par les classes dominantes et les bien-pensants. S'explique peut-être ainsi le changement de titre: des Misères aux Misérables, le roman passe de l'abstraction à l'incarnation dans des personnages et des lieux; de l'usine aux quartiers lépreux, des bas-fonds à la sinistre auberge des Thénardier. Se renforce aussi la nécessité de donner la parole aux faibles, aux exploités, aux exclus. L'argot intervient alors comme révélateur. La langue populaire, telle qu'un Gavroche la parle, déplace la charge poétique de l'écriture vers les marginaux, les humiliés et les offensés.

 

On ne saurait pourtant réduire les Misérables à cet aspect, si essentiel soit-il. Car le roman se situe dans une béance véritable de l'Histoire, creusée depuis 1815. Les individus y sont condamnés à vivre l'avortement d'un progrès annoncé, promis; mais la société, déshumanisée, s'acharne à fabriquer des malheureux, vite poussés au crime et réprimés par les chiens de garde d'une police à l'image de l'implacable Javert. Or si la révolution échoue sur les barricades, des signes disent cependant l'inéluctable changement. «L'Année 1817» (I, III) vaut comme repère pour mesurer l'évolution, et chaque personnage est pris dans l'Histoire, qui le détermine, depuis l'Ancien Régime voltairien pour Gillenormand jusqu'à Waterloo, épisode qui fixera le destin de Thénardier et de Marius. 1832 marque donc une nouvelle étape, et prouve la nécessité d'une révolution qui mobiliserait le peuple, ici absent, laissant petits bourgeois idéalistes et étudiants généreux seuls face à la répression.

 

«L'avenir arrivera-t-il?» (IV, VII, 4): angoissante question qui installe le «je» hugolien au centre de la fiction. Dépassant la fonction de narrateur, abandonnant la posture lyrique, il se fait témoin, intégrant bien des «choses vues» au tissu fictionnel, tout en maintenant la distance entre les personnages et le lecteur. Le célèbre chapitre «Une tempête sous un crâne» (I, VII, 3 ), l'illustre exemplairement: le dialogue intérieur pose tragiquement et dramatise les questions de l'identité, du destin, du moi, du devoir.

 

Le roman articule donc dans une vaste métaphore l'individu et la société, excédant ainsi les limites du discours social - et non «socialiste», le livre ne mettant guère en scène des gens du peuple tels que le travailleur, le paysan ou l'ouvrier -, que celui-ci se fonde sur l'économie, le réformisme ou le paternalisme; de même se trouve dépassé le discours moral traditionnel, englué dans la problématique du mal. Le moi se trouve placé devant ses désirs, avoués ou inconscients, ses pulsions de mort ou son instinct de conservation. Son parcours est une succession de morts symboliques et de renaissances, dont le faux enterrement permettant à Jean Valjean de sortir du couvent et d'y rentrer ou la traversée des égouts constituent les étapes les plus remarquables.

 

Roman social qui transcenderait les procédés et les faiblesses des Mystères de Paris d'Eugène Sue? Roman historique de type nouveau? Histoire mêlée au drame? Miroir du genre humain? Toutes ces qualifications conviendraient sans difficulté aux Misérables, réceptacle de toutes les formes romanesques et de tous les langages. La structure mélodramatique donne son ossature à ce texte polymorphe. Réduit à un canevas simple, il s'agit de l'odyssée et du calvaire d'un homme rejeté par la société, montant de sacrifice en sacrifice vers une mort salvatrice et une suprême épreuve, la perte d'une fille adoptive qui a été son seul amour. Sur cette trame, Hugo multiplie les digressions, technique abondamment utilisée dans Notre-Dame de Paris, ici systématisée, s'étendant du chapitre («Histoire d'un progrès dans les verroteries noires», I, V, 1), au livre entier (deux sont consacrés au couvent, lieu et institution, II, VI et VII). Outre sa fonction didactique, cette technique permet au romancier d'accumuler prises de positions («Parenthèse» sur les couvents, II, VIII), tableaux historiques («Waterloo», II, I), sociologiques («Patron-Minette», III, VII) ou géographico-philosophiques («l'Intestin du Léviathan», V, II), visions prophétiques à partir d'événements ou de personnages («les Amis de l'A B C», III, IV). Elle ralentit aussi le déroulement du temps romanesque et produit un effet d'élargissement du champ fictionnel au siècle tout entier.

 

Formellement, les Misérables ne peuvent se ramener à la formule du feuilleton: la construction se développe par élévation et élargissement. Elle repose aussi sur les contrastes et les échos: évêque et policier; bagne et couvent; Waterloo et barricade; sauvetage de Cosette et de Marius. On ne saurait énumérer tous ces rapports et ces réseaux, formant un système dynamisé par le travail de la métaphore. Ainsi une architecture s'élabore, reléguant le récit proprement dit, sinon au second plan, du moins derrière la dimension poétique, métaphysique et religieuse.

 

Le roman accomplit la rédemption individuelle de Jean Valjean, voeu initial de Mgr Myriel. Une conscience s'éveille et accède à l'humanité, de même que se profile la naissance du Peuple à venir.

Une double épopée se déroule donc: celle d'une âme en voie de purification; celle d'une collectivité future, qu'annonce la barricade de 1832, échec plein de promesses. D'autres accomplissements se réalisent: l'expérience de l'héroïsme, fût-il suicidaire, transforme le jeune homme en adulte généreux; Cosette devient une bonne bourgeoise, «rachetant» sa mère contrainte à la prostitution, alors qu'Éponine se sacrifie pour Marius; Jean Valjean se sublime dans son rôle de père et meurt en «vieillard vierge».

 

Sans doute la dimension la plus forte du roman réside-t-elle dans la place faite à l'amour, tout entier pris sous la trouble lumière du désir incestueux, de la passion exclusive, sublimée ou non: Grantaire pour Enjolras, Éponine pour Marius, Marius pour Cosette (fussent-ils temporairement menacés par le mariage bourgeois), ou l'horrible ménage Thénardier. Misère suprême dans cet assemblage de malheurs, l'amour absolu est le plus souvent non partagé, l'Autre se dérobant pour un autre objet. Mais revanche de l'âme, l'amour compense cependant la dégradation des êtres, qui ne possèdent rien d'autre que leur passion: ainsi d'Éponine. A moins qu'ils ne chantent, ultime plaisir, dernier défi jeté à la face de la société: voyez Gavroche. La fin du texte signifie plus que la mort du héros. Sur sa tombe restée anonyme achève de s'effacer le quatrain d'amour dédié à son «ange». Seule l'inhumaine grandeur de sa sainteté a équilibré, l'espace de la fiction, la misère des hommes. Valjean disparu, la misère demeure, béante. Le roman ne peut s'achever qu'ailleurs, dans une histoire autre, reportée dans un avenir prophétique, temps d'une autre littérature, celle de l'humanité enfin advenue. Les Misérables sont bien un roman des limites de l'écriture romanesque, de l'Histoire et de l'homme.

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Commentaires

  • administrateur théâtres

    http://www.demandezleprogramme.be/Ecoutez-Jean-Lacroix-au-micro-d

    "Les Misérables : 150 ans à Waterloo" une exposition-événement au Musée Wellington à Waterloo, Belgique, du 30 juin au 30 septembre 2011

    Jean Lacroix est un homme de passion. Commissaire de l’exposition consacrée à la commémoration des "Misérables" à Waterloo, il avait déjà coordonné, en 2002, les manifestations et l’exposition célébrant le centenaire de la naissance de Victor Hugo. Il nous raconte ici l’exposition-événement qu’il a organisée autour du premier volume du manuscrit des Misérables. On ne peut qu’être ému à regarder ce recueil de feuillets recouverts de l’écriture de Hugo composant les pages les plus émouvantes, les plus fortes, les plus engagées de son roman-phare. Autour de cette pièce maîtresse, des épreuves corrigées de la première édition (composée et publiée à Bruxelles en 1862), des "copeaux" ces languettes de papier sur lesquelles Hugo jette des notes, des phrases, des idées, des mots comme ils lui viennent dans la méditation de l’instant ou dans la fulgurance d’une inspiration soudaine.

    Jean Lacroix fait partie du cénacle des spécialiste de Victor Hugo. Sa compétence, son érudition, mais aussi sa passion acharnée lui ouvrent toutes les portes. En témoignait l’exposition de 2002, "Victor Hugo, mille jours en Belgique" dont le catalogue, encore disponible, est un véritable livre d’art et de référence. En témoignent aujourd’hui les pièces que l’on peut voir à Waterloo et qui, pour certaines, n’étaient jamais sorties de leurs collections d’origine.

    Jean-Marc Hovasse, l’éminent biographe de Victor Hugo, rend hommage à Jean Lacroix dans la préface de l’exposition "Les Misérables : 150 ans à Waterloo". Nous lui laissons le dernier mot :

    "...cet heureux événement qui voit entre autres le retour à Waterloo du fameux manuscrit venu et reparti il y a 150 ans, variante de la comète du 30 juin 1861, a un commissaire qui ne s’appelle pas Javert mais Jean, et Lacroix comme l’éditeur des Misérables. Il y a des signes qui ne trompent pas. grâce à lui et à quelques autres, la malédiction des colonnes françaises à Waterloo, depuis celle des cuirassiers de Milhaud jusqu’à celle du monument à Victor Hugo, en passant par celles de l’hôtel détruit, est en vois d’être conjurée. Il était temps."

    Ecoutez Jean Lacroix, procurez-vous une des multiples éditions des Misérables et précipitez-vous à Waterloo.

    Edmond Morrel

    Informations pratiques : Exposition du 30 juin au 30 septembre 2011 Musée Wellington Chaussée de Bruxelles, 147 B-1410 Waterloo Belgique http://www.museewellington.be/



  • administrateur théâtres

    http://www.jaimelebrabantwallon.be/events/les-miserables

    allez sur ce site, vous pouvez gagner des places de spectacle!

     

          

    VICTOR HUGO ET WATERLOO
            
    Victor Hugo a séjourné 14 fois en Belgique entre le 16 août 1837 et le 1er avril 1871, durant environ 1000 journées. Ces séjours sont de trois types : touristiques (les premiers en 1837 et 1840), forcés par l’exil (huit mois en 1851 et 1852) et ensuite le retour après dix ans (il reviendra chaque année passer quelques mois entre 1861 et 1871). En 1871, à 69 ans, il est exilé de Belgique par ordre du roi Léopold II parce qu’il prend position pour le régime de la Commune en France.
                 
    Dans "Les Misérables", Victor Hugo évoque abondamment Waterloo, un site qu’il connaît bien. Lors de sa première visite touristique en Belgique en 1837, il n’avait toutefois pas voulu visiter Waterloo, considérant que la victoire de Wellington était le triomphe de la médiocrité sur le génie. En 1840, il publie un long poème (Le Retour de l’Empereur) dont les dernières strophes sont consacrées à Waterloo. Le 17 mars 1861, Victor Hugo note sur le manuscrit des "Misérables" : “Interrompu pour les préparatifs de voyage en Belgique” et le 5 mai 1861, il note dans ses carnets : “Anniversaire de la mort de Napoléon. Je vais aller à Waterloo”. Il s’y rend le 7 mai 1861 et descend à l’Hôtel des Colonnes à Mont-Saint-Jean avant de gravir les marches du célèbre monument. Il repart le lendemain à Bruxelles mais revient à Mont-Saint-Jean huit jours après pour y rester durant plus de deux mois et y reprend l’écriture des "Misérables" le 22 mai. Et c’est, installé face au lion de Waterloo dans sa chambre d’hôtel, qu’il terminera Les Misérables.Je suis en Belgique à Mont-Saint-Jean, hôtel des Colonnes chez Mademoiselle Dehaze. Les deux fenêtres de ma chambre donnent sur le lion de Waterloo. De mon lit, je vois le lion” (22 mai 1861).
                                               
    [d’après “Victor Hugo chez les Belges” de Jean-Marc Hovasse]
     

    du 06/09/2011 au 17/09/2011

     

    Les Misérables - Reconstitutions historiques Waterloo

    Les Misérables

    Du 6 au 17 septembre, venez assister à des représentations théâtrales exceptionnelles des Misérables, d'après l'oeuvre de Victor Hugo. Un grand spectacle au pied de la Butte du Lion de Waterloo !


     
    LES 150 ANS D’UNE OEUVRE MAJEURE
                                       
    En 1861, Victor Hugo termine l’écriture de son célèbre roman sur le site de Waterloo (il logeait à Mont-Saint-Jean). Son roman comporte d’ailleurs une description de la bataille de Waterloo et il y fait intervenir le personnage de Thénardier qui détrousse les cadavres et sauve le père de Marius.
    En 2011, il y aura donc 150 ans que l’un des plus grands romans du XIXème siècle fut achevé à Waterloo ! C’est cet anniversaire qui sera commémoré par la création d’un grand spectacle en plein air coproduit par l’Asbl Bataille de Waterloo 1815 et DEL Diffusion (les producteurs des spectacles d’été à l’Abbaye de Villers).
                                
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