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La haute couture

La haute couture

 

La haute couture, une aventure,

Ses entrelacs et ses bordures,

Les grands podiums, immenses nanas,

Homosexuels des opéras

 

De la bling-bling et du grand fric,

Des indigènes venues d’Afrique

Typées extra et gueules de sexe

Pour les fadas, soignés ou ex

 

La haute couture, des addictions,

En jet-privé des impressions,

Avec cet art du beau mirage,

Petit neuneu des emballages

 

Squelettes dansant, rondeurs gonflées,

Les marionnettes extra-genrées,

D’extravertis jubilatoires

En quête d’extases bien dérisoires

 

Les aiguilles s’escriment

Et les talents s’expriment,

Chanel et Saint Laurent

Et Dior sont si charmants

 

La haute couture, des paradis

Fiscaux neigeux, sur les tapis

Derrière l’écran d’un art génial,

Dans le tam-tam du carnaval

 

Le naturel est dans le pré,

La bouse de vache au tablier,

Rien n’est plus beau que la nature,

Mais ça échappe à l’aventure

 

Les aiguilles s’escriment

Et les talents s’expriment,

Chanel et Saint Laurent

Et Dior sont si charmants

 

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L'inconscient

L’inconscient

 

Dans la forêt de tes mémoires

Tu t’es perdu, puis retrouvé,

D’immenses arbres te font de l’ombre,

Sans le soleil, la joie est sombre

 

Des indigènes de la région

Détournent le sens de direction

Vers leurs points chauds et ils t’entraînent

Aux oasis sans souveraine

 

Dans la forêt, un peu perdu,

Tu tournes en rond dans l’inconnu,

Dans les reflets, tu te vois nu

Avec une fleur, puis disparu

 

Virtualité, réalité,

Un autre monde en la psyché,

Un univers de poésie,

En harmonie, désharmonie

 

GPS de la vie,

Désirs inassouvis,

Le moteur de ton moi ,

Il n’y a d’autre voie

 

Dans la forêt, comme un jardin

Tu retrouvais certains chemins,

Avec des yeux et quelques mains,

Elles te montraient d’autres destins

 

Comme une mère, une autre femme

Et au détour le chant de l’âme

Avec des gammes et des couleurs,

Des portes ouvertes sur le bonheur

 

GPS de la vie,

Désirs inassouvis,

Le moteur de ton moi,

Il n’y a d’autre voie

 

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L'amour c'est autre chose

L’amour c’est autre chose

 

L’amour c’est autre chose,

Ce n’est pas de la prose,

Une petite romance

En balade à Florence

 

C’est entrer au jardin,

Se tenant par la main

Et parcourir deux vies

De mémoires et d’envies

 

L’amour est le courage

D’affronter tous les âges,

Avec son âme sœur,

Au-delà de ses peurs

 

Ses mémoires d’environs,

Enfance accordéon,

Découvrir l’horizon

Dans la même chanson

 

Nous ne sommes pas des apparences,

Nos environs sont dans la danse,

Deux arbres uniques ont des racines,

Elles se côtoient se cocotinent*

 

L’amour c’est accepter

Le virtuel, le concret,

La nature est têtue,

Si belle quand elle est nue

 

Des épines sans roses

Seraient métamorphose

Et greffer l’improbable

N’est inscrit dans la table *

 

Nous ne sommes pas des apparences,

Nos environs sont dans la danse,

Deux arbres uniques ont des racines,

Elles se côtoient se cocotinent**

 

le 6-3-2024

 

 

 

*Ma Tourbillon et moi sommes unis depuis soixante trois ans, elle est patiente, j’étais handicapé psychique, je lui dédie ce poème par amour pour elle et pour son abnégation

12399846655?profile=RESIZE_710x**Greffe possible !!, un mot de moi

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Le Jardin des Plantes

Jardin des Plantes in Paris - Paris' Oldest Botanical Garden – Go Guides

Avez-vous traversé le Jardin des Plantes,
Là, se côtoient de multiples espèces,
Arbres centenaires, bosquets, amaranthes,
Bouquets odorants tranquillement y paissent ?

Des chênes légendaires aux troncs imposants,
Spectateurs silencieux des siècles qui passent,
Comptent les pas de rois mais aussi d'indigents,
Aujourd'hui penchent sur des passants en masse !

Des parfums venus d'Asie et d'Afrique,
Chatouillent nos narines curieuses d'ailleurs,
Entremêlent des pensées si magiques,
Qu'on devine sautants des zèbres en tailleurs !

Un écureuil avec le vif regard qui court,
Ne craindra pas votre naîve présence,
Ici plantes, bêtes ou visiteurs d'un jour,
Créent un jardin aux rêves d'insouciance !

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administrateur théâtres

Pour la troisième fois au Théâtre Royal du Parc, et avec le succès que l’on sait, Patrice Mincke s'empare de l'un des textes les plus célèbres du répertoire de Molière : «  Le Misanthrope ». Foin cette fois, de sujets d’ordre domestique où sont  livrées à notre risée des études de caractère cinglantes qui suscitent les bienfaits du rire.

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Ici s’engage un délicat débat de société: Philinte ou Alceste?

Dixit La Bruyère : « Ne nous emportons point contre les hommes en voyant leur dureté, leur ingratitude, leur injustice, leur fierté, l’amour d’eux-mêmes et leur oubli des autres: ils sont ainsi faits, c’est leur nature: c’est pouvoir supporter que la pierre tombe ou que le feu s'élève » ( De L’homme)

Philinte, pour sa part est … catégorique «  Et mon esprit n’est pas plus offensé de voir un homme fourbe, injuste, intéressé que de voir des vautours affamés de carnage, des singes malfaisants et des loups pleins de rage. »

Ce nouveau «Misanthrope» millésimé 2024 donné au Théâtre Royal du Parc est une splendeur d’interprétation et de jeu théâtral. Acrobatiques, les comédiens jouent tous « haut et sans filets » avec l’énergie  de la jouvence et du renouveau théâtral éternels. Ici, on est au sommet de l’art, dans un gratte-ciel de la ville moderne, avec les nuages pour témoins… Et l’herbe tendre pour la tentation. Femmes et marquis  s’ébattent dans de superbes liaisons dangereuses.  Pas moins de 1.808 alexandrins volent avec  saveur  exquise et modernité,  La troupe  est  éblouissante, jetant à tout moment des brassées de rires  parmi les spectateurs. Que du bonheur. 

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Touché coulé: Alceste, le super-héros de la rumination atrabilaire a une faiblesse. Il a sans le moindre scrupule déclaré la guerre à  Philinte, son meilleur ami,  l’accusant  de comportements hypocrites avec de vains quidams, au nom de la politesse. Mais en même temps,  le voilà paradoxalement envahi par un brûlant désir de reconnaissance et d’intimité avec sa jeune maîtresse, une glamour girl frivole qui manipule ses courtisans avec une adresse aussi féroce qu’ingénue. Solaire, sulfureuse, pleine de verve, la Gossip Girl occupe la scène avec une énergie démentielle. Mais que donc est venu faire Alceste dans cette galère?

Dès la première scène  il enrage : « Je ne trouve partout que lâche flatterie, / Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie ».  O n penche bien sûr aussitôt pour Alceste, nous qui vivons dans un monde en plein dérèglement planétaire, nous  qui sommes glacés d’effroi devant l’effondrement de nos modes de vie, de nos valeurs. Ne sommes-nous pas assaillis de sujets qui fâchent, comme jamais on aurait pu être fâché? Même l’essence de notre pensée humaine semble être en danger…

Mais, voyez, vigoureuse à jamais, malgré tous ses défauts et les accusations graves qui l’accablent et la confondent, Célimène,  intrépide Pauline Desmet, ne baissera pas la tête et voguera sur les vagues de la modernité. N’ayez aucune crainte pour elle!

« Moi, renoncer au monde avant que de vieillir, / Et dans votre désert aller m’ensevelir ! »

Peut être une image de 3 personnes et texte qui dit ’Be the One’

Majestueux, les colosses de l'économie numérique GAFA  président à  la mise-en-scène et  la scénographie.  Ce miroir nous force à regarder en face le monde qui change. À nous, cependant, les aînés  ...et les suivants,  de continuer à transmettre perles et joyaux  du passé, comme ces  illustres textes du patrimoine culturel français,  mais, …se mettre en travers? Alceste souffre-t-il d’un défaut d’hubris doublé d’un douloureux aveu d’échec devant le monde en marche? Or, qui a jamais pu entraver l’évolution?

Bref, notre Alceste est un formidable paquet d’humanité, et c’est pour cela qu’on l’aime, lui et son merveilleux interprète, nul autre qu’Itsik Elbaz avec à ses côtés, un être d’une tout aussi belle tranche, d’une rare sensibilité  pour incarner la sagesse et la modération de Philinte: Stéphane Fenocchi. Quant à, Molière  il est tour à tour les deux, non ?  

Et vous, qu’en penserez-vous?

 

Dominique-Hélène Lemaire , Deashelle pour Arts et Lettres

 

 

"Le Misanthrope" de Molière, au Parc, du 7/03 au 6/04/2024

A vos réservations 🎫 https://bit.ly/TRP-BILLETERIE 💕

Crédit Photos:  Aude Vanlathem

 

 Distribution:  Julien Besure (Clitandre), Denis Carpentier (Acaste), Bénédicte Chabot (Eliante), Damien De Dobbeleer (Oronte) , Pauline Desmet  Célimène), Itsik Elbaz (Alceste), Stéphane Fenocchi (Philinte) , Benjamin Van Belleghem (garde / valet d'Alceste,  Anouchka Vingtier (Arsinoé ) .

 Dans une mise  en scène de  Patrice Mincke, Assistanat: Sandrine Bonjean

 La Scénographie de  Vincent Bresmal, Matthieu Delcourt,

 Les Costumes de  Chandra Vellut et Cécile Manokoune

 Aux Lumières :  Alain Collet

Création musicale :  Daphné D’Heur

 Maquillage et coiffures  de Tiuku Deplus et Florence Jasselette

 

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On a tous une voie

On a tous une voie

 

On a tous une voie,

Ce couloir devant soi,

Depuis la tendre enfance

Un peu la résistance

 

Des rêves de châteaux

Jouant au bord de l’eau

Détruits par les marées,

Les quittant pour rentrer

 

On a tous une voie,

Sa chanson et sa voix,

Chacun sa ritournelle

Et son nid d’hirondelle

 

Et puis passent les tours,

La musique les amours,

On revient aux décors

En direction du port

 

Comment vous dire cette impression

D’être avec vous, sans dépression,

Ne plus lutter pour exister,

Que vais-je faire sans mon passé

 

On a tous une voie,

Ça n’arrive qu’une fois

Et à ce moment là

Ce sont nos premiers pas

 

Sur cette plage connue

Tout devient inconnu,

Cette vie est nouvelle

Car le rideau se lève

 

Comment vous dire cette impression

D’être avec vous, sans dépression,

Ne plus lutter pour exister,

Que vais-je faire sans mon passé

 

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Attraper le soleil

Attraper le soleil

 

Attraper le soleil

Avec tes doigts d’intrus,

Des entrailles du sommeil

Toi le monstre inconnu

 

Tu grattes les tiroirs

En humain dérisoire,

Fait briller ton rasoir

A leur grand désespoir

 

Attraper le soleil

Au goulot des bouteilles,

Fêtant jusqu’à gogo

Réveillant les poteaux

 

On te montre du doigt,

Mais ils sont où tes droits

Tu craches ici ou là

Sur des tombes des fois

 

Tourne toujours, le grand manège,

La voie lactée en stars des neiges,

Combien en toi quelques milliards

Créées par qui quel beau hasard

 

Attraper le soleil

En attendant l’éveil

De l’autre épouvantail

Faisant peur aux abeilles

 

Comme toi éternelles,

Que serait-on sans elles,

Autant d’étoiles du ciel

Peut-être bien virtuelles

 

Tourne toujours, le grand manège,

La voie lactée en stars des neiges,

Combien en toi quelques milliards

Créées par qui quel beau hasard

 

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administrateur théâtres

Une charpente pour ma maison…

 

A vos agendas: Le 23 mars 2024:  - Soirée caritative au profit de Nefer !


Interprétation : Mathieu Moreau / 
Production : Théâtre de la Clarencière

 

Pourquoi Nefer?  Pourquoi Mademoiselle Luna?  Pourquoi les femmes? Pourquoi le cancer du sein métastatique?

 

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En outre, il y a tant de deuils à faire quand il s’agit d’une jeune femme. Elle doit faire face face à des défis et des besoins particuliers si elle a une relation de couple, de jeunes enfants, une vie de famille en pleine construction.

Les difficultés vécues proviennent notamment des sentiments de peur non seulement devant l’issue fatale du diagnostic, mais surtout de l’après, pour ses proches. En plus, il faut pouvoir gérer la colère, le désespoir et autres émotions associées au diagnostic. Vivre le chamboulement des routines quotidiennes, l’isolement accru par le retrait de la vie sociale, les nouvelles pressions financières face aux traitements onéreux de la maladie. 

À cela s’ajoutent parfois par pure malchance, des défis financiers insurmontables. Et c’est en effet le cas de Nefer Ti, une jeune femme pleine d’avenir et de bonheur foudroyée par le diagnostic impitoyable.

 

 Historique:

Voici maintenant 2 ans, Nefer et son compagnon sont en passe de pouvoir acheter leur maison familiale dans une petite ville du Namurois.

Une semaine après que l'offre ait été acceptée, le premier diagnostic de cancer du sein tombe. À l’évidence, ils ne peuvent bénéficier d'une assurance vie, mais signent courageusement les actes, pensant que ce projet leur permettraient de construire un futur paisible à la campagne avec leurs 3 jeunes enfants. C’est d’ailleurs grâce aux difficultés d’allaitement du petit dernier, que l’investigation oncologique a pu être menée…

 Mais le projet tourne rapidement au cauchemar car cette maison vétuste est bourrée de vices cachés dont il faut s’occuper d’urgence. La facture des travaux indispensables grimpe aux alentours de 120 000€. Impossible de se retourner contre les anciens propriétaires qui sont insolvables. Celui qui a construit la maison doit lui-même de l'argent à de nombreux créanciers. Et puis, en novembre 2023 le jeune couple apprend que le cancer est devenu métastatique.

 Ils aimeraient profiter du reste de la vie ensemble avec plus de légèreté. Ils aimeraient réparer leur maison sans être surendettés, et pouvoir préparer la vie d’après. Un certain optimisme ne les abandonne pourtant pas. Ils écrivaient il y a peu:

 

                                                    "Nous avons la chance d'être bien entourés, d'avoir une famille et des amis formidables. 

Nous avons la chance d'avoir de auoi manger et nous chauffer pour cet hiver, une voiture pour nous déplacer et des emplois stables.

Malgré tout, nous vivons dans la pression et nous ignorons combien de temps nous allons pouvoir tenir financièrement face à toutes ces factures liées à la rénovation.

Nous n'avons pas beaucoup d'énergie à offrir pour l'instant et nous ne pourrons certainement jamais rembourser les dons reçus.

Malgré tout, nous avons à cœur de retourner à la collectivité la solidarité que nous recevrons, d'une manière ou d'une autre, mais certainement par notre engagement dans des actions liées à la lutte contre le cancer. 

Nous espérons également être un jour plus à l'aise financièrement pour soutenir la recherche contre le cancer du sein.

Si vous avez l'occasion de nous soutenir d'une manière ou d'une autre, dans cette période difficile, nous vous en serons très reconnaissants."

 

 

 

Peut être une image de 14 personnesTouchée en plein cœur par ce témoignage, Fabienne Govaerts, directrice du Théâtre de la Clarencière organise ce 23 mars 2024 une soirée caritative à l’intention de cette famille dont le courage ne faiblit pas alors que la situation est désespérée. " Elle nous conte sa passionnante empathie pour cette femme, Nefer Ti, jeune et belle, mère de trois joyeux bambins qui se voit à 36 ans  au  stade final, désormais sans sa resplendissante chevelure blonde, les yeux brillant d’amour, implacablement dévorée, non pas par le fatidique nénuphar de Chloé, mais par un ours encore pire que le crabe, comme elle le nomme. Ce mal incurable qui l’assaille.

Comme journaliste culturelle bénévole pour le Réseau Arts et Lettres depuis 15 ans… je me joins à son appel à l’aide pour cette famille déjà endeuillée… et je vous remercie de m’avoir lue. 

Dominique-Hélène Lemaire , Deashelle pourArts et Lettres

 

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Ballade galante en compagnie de Mathieu Moreau 

Balladez-vous dans quelques morceaux choisis de la littérature du 18ème au 21ème siècle et,
laissez-vous saisir d'émoi à l'écoute de passages intenses... 
De la passionnelle relation de George Sand et Alfred de Musset, à la Fontaine, Voltaire, Corneille, Baudelaire en passant par Apollinaire, 
Marceline Desbordes-Valmor, Ovide, l'abbé de Latteignant et plus proche de nous Hippolyte Wouters, 
vos oreilles s'offriront le bonheur de textes délicats et parfumés distillés par la voix chaude de l'artiste pour cette unique soirée dédiée à l'Amour.

♥♥♥ Un moment délicat à s'offrir seul ou en couple !!♥♥♥

 

Tout public :

Samedi 23 mars à 20h30 - SOIREE CARITATIVE EN FAVEUR DE NEFER TI

*** 
NEFER, sa chevelure d'or et son ours affamé ...***

Ce pourrait être le titre d’un conte mais c’est malheureusement la définition de la vie brisée d’une jeune femme solaire et généreuse, maman, de 3 enfants en bas âge Tom, Zoe et Valentin le petit dernier.


♥♥♥ P.A.F.: 25 € TARIF GENERAL (cliquer sur tarif étudiant via le site) - 
50 € TARIF DE SOUTIEN A NEFER ♥♥♥
Réservation souhaitée


INTERVIEW RADIO JUDAICA : lien : https://youtu.be/TEldmhGDiB8



 

Fabienne Govaerts, directrice artistique
Co-Présidente Fédération Théâtres Indépendants d'Avignon (F.T.I.A.) - www.ftia.fr
Théâtre littéraire de la Clarencière - Bruxelles - www.laclarenciere.be
Théâtre littéraire Le Verbe Fou - Avignon - www.leverbefou.fr

Tél. : 0032(2)640 46 70 du mardi au samedi, de 11H00 à 18H00
Tél. : 0033 490 85 29 90

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ADMINISTRATEUR GENERAL

Le Festival Livr’émotions (FLE) de l’E.A.G. des 27 et 28 avril : un événement à taille humaine !

 

Foires du livre, salons du livre, festivals de rencontres littéraires, nous en rencontrons quasi partout et parfois l’on s’y perd. On ne sait où donner de la tête tant cela foisonne en tous sens avec une multitude d’auteurs en dédicaces.

Sur le devant de la scène ? Pas tous malheureusement, certains se sentant perdus dans la masse, ignorés du public davantage tourné vers les “pointures”. Inégalités, déception, frustration parfois inévitable.

Ce ne sera point le cas avec le Festival Livr’émotions (FLE) proposé par l’Espace Art Gallery, 83 rue de Laeken, 1000 Bruxelles, le week-end des 27 et 28 avril prochain, week-end au cours duquel rencontres, séances de dédicaces et exposés se succéderont, l’entrée gratuite. Répartis sur deux après-midis, neuf auteurs y seront présents avec leurs plus récentes publications, raison principale pour ne pas les louper ! Fans, amoureux, simples amateurs de littérature, vous êtes tous les bienvenus dans cette prestigieuse galerie ouverte également aux Lettres. Symbiose.

Le programme (sous réserve de désistements) ?

Samedi 27 avril

14h - 17h : Dédicaces avec Geneviève Guevara, Patricia Duterne, Pierre Ost, Manuel Verlange et Thierry-Marie Delaunois.

17h : "La poésie, des ressentis à la joie" par Geneviève Guevara. (fin vers 18h15)

Dimanche 28 avril

14h - 17h : Dédicaces avec Sabine Jean, Nora Balile, Tina Noiret, Gaëtan Faucer et Thierry-Marie Delaunois.

17h : "George Sand, Musset et Chopin" par Gaëtan Faucer. (fin vers 18h 15)

18h15 : Drink des amitiés littéraires.

L'équipe : Jerry Delfosse (accueil - drink), Anita De Meyer (médiatisation), Gaëtan Faucer (animateur) et Thierry-Marie Delaunois (organisateur).

La pensée, les idées, les mots, le texte pour le meilleur ces 27 et 28 avril, des cadeaux-lecture à la clé pour les visiteurs ! Entre autre. Pourquoi se rendre ailleurs ce week-end-là ?

Thierry-Marie Delaunois auteur, chroniqueur, organisateur

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J'imagine Bonnard

J’imagine Bonnard

 

J’imagine Bonnard,

Chopin et Tchaïkovski

Et puis l’immense Mozart,

Le fabuleux Dali

 

Et leurs rapports aux autres,

Tous ces si bons apôtres ;

Leurs âmes papillonnant

Autours des environs

 

J’imagine leur art,

Crépitations d’espoirs,

Leurs ensorcellements

Brasier de chaque instant

 

Captant cet éphémère,

Mirages de leurs mères,

Les éblouissements,

Impressions tremblements

 

Inaccessibles au genre humain,

Sont ils à part de nos destins,

Peuvent-ils créer en réunion?

A mon avis on peut dire non

 

J’imagine les brouillards,

Tâtonnements, hasard,

Solitude dans les ports,

Le bruit de leurs décors

 

Je les ressens entre eux

Créant l’œuvre virtuelle,

Serait-ce celle de Dieu,

Création spirituelle

 

Inaccessibles au genre humain,

Sont ils à part de nos destins,

Peuvent-ils créer en réunion?

A mon avis on peut dire non

 

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Sur cette plage

Sur cette plage

 

Sur cette plage aux horizons

J’ai oublié mes environs,

Sous les palmiers au bord de l’eau,

J’évite la mer et ses rouleaux

 

En harmonie avec le ciel,

La poésie et l’aquarelle

Et la cadence de ses couleurs,

Une impression de grand bonheur

 

Sur cette plage, l’invitation

A la douceur des sensations,

J’entends flûter les violons,

Au bout des doigts des vibrations

 

Un grand silence par dessus tout,

Métamorphose de l’être fou,

Sur l’échiquier de tous mes sens,

Enfin voilà ma délivrance

 

Tout change avec un rien,

Le voile glisse dans la main

Et le décor de vie

Devient le paradis

 

Sur cette plage, de la terre bleue

Le Petit Prince, entre mes yeux,

Conte d’amour de l’univers,

Je lévitais entre deux airs

 

Un peu plus haut, je vois mon corps

Rêve de moi et de ma mort

En quelques mots de toccata

Et je reviens tout près de moi

 

Tout change avec un rien,

Le voile glisse dans la main

Et le décor de vie

Devient le paradis

 

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La foule sur le quai

La foule sur le quai

 

La foule sur le quai est descendue du train,

A petits pas pressés, il est tôt ce matin,

Chacun a son bagage, mais personne ne le voit,

Il est au fond enfoui, mémoires et aléas

 

Enfermés dans les coffres et le compte est secret,

En oubliant le code pour ne plus y entrer,

Tous leurs itinéraires leurs seront inconnus,

Certains désespérés, de vies interrompues

 

La foule sur le quai disperse ses envies

De désirs refoulés, leur servant d’alibis,

Des accumulations de douleurs enfantines

Revenant tout à coup au gré d’histoires badines

 

Et puis sans crier gare se déclenche un orage,

Des éclairs de furie mènent au dérapage,

Cet envahissement peut mener à la mort,

La conscience débordée guide le triste sort

 

La foule sur le quai restera anonyme,

Jusqu’à ce fait divers où l’homme en gabardine

Ne retiendra plus ses sens, à l’instant guillotine

Et tranchera l’espoir de cette pauvre Claudine

 

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administrateur théâtres

 @Flagey en Février

CONCERTS

A l’An Prochain? @Flagey

 

Las… ils sont derrière nous, Les Flagey Piano Days. Véritable ode à la musique et à l’art, ils transcendaient les frontières du temps et de la culture pour offrir une expérience inoubliable à un public chaleureux et enthousiaste.

 Ils fêtaient l’inauguration du nouveau piano Steinway acquis tout récemment à Hambourg et étaient pour la première fois guidées par une célèbre et fringante pianiste, Anna Vinnitskaya. De quoi aimanter des spectateurs curieux et passionnés par l’excellence musicale. Ainsi, au deuxième jour, il nous a été donné d’écouter dans une salle pleine comme un œuf, trois œuvres moins connues.

Tout d’abord, La suite instrumentale  Kijé Op.60 de Sergei Prokofiev écrite à l’origine sous forme de musique d’un  film éponyme, produit par les studios de cinéma Belgoskino de Leningrad et sorti en mars 1934. Il s’agissait de la première tentative de Prokofiev en matière de musique de film et de sa première commande. Une œuvre qui balance entre   satire politique  et  épopée.

Histoire réelle, Kijé est un  personnage fictif * qui  fut tenu pour réel par l’administration russe, une histoire pleine d’absurdité !  Ceci  entraîna d’ailleurs une multitude de quiproquos très réels et parfois douloureux pour ceux qui en furent victimes . La nouvelle dont Prokofiev s’inspire fait partie d’ un recueil d’anecdotes paru en 1901 sous la plume de l’auteur Tynianov. Il s’agit, on s’en doute, d’une satire de la bureaucratie russe et l’empereur, irascible et capricieux, comme un évident portrait de …Staline. Au cours de la suite  on assiste ironiquement  à la naissance claironnante d’un petit fifre, suivie d’une Romance mélancolique ourlée des sanglots d’une colombe grise et triste. On assiste à un mariage villageois  ample et pompeux, sachant que tout est ridicule puisque le personnage soi-disant réel n’existe pas. Mais on verse avec bonheur dans la neige délicate, l’espace de vitesse et de liberté, d’une course vertigineuse en Troïka. La poésie est mariée aux instruments de musique: fifres et archets puis, la vie part en fumée, et nous quitte comme elle est arrivée, dans un enterrement ironique…

Un sublime et peu joué   Premier Concerto pour piano de Sergueï Rachmaninov, composé à l’âge de 18 ans prend la suite, porté par  l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège et Anna Vinnitskaya, lauréate du Concours Reine Elisabeth 2007. Beaucoup de peps juvénile, après une ouverture spectaculaire qui vous frappe de plein fouet. Des cuivres éclatants des percussions de tonnerre et enfin le toucher magique de la pianiste de rêve pour réveiller l’âme de la musique.  Tantôt cajolerie tendre, tantôt abandon, et dans le sourire de la  pianiste, la secrète joie d’avoir ouvert les portes du cœur. Anna Vinnitskaya  en féé musicale, préside à un entrelac de sentiments sublimes comme sur une tapisserie précieuse. De magnifiques soli instrumentaux conversent avec  elle en toute fluidité.  La matière musicale est contrôlée, précise et suave, le regard suspendu aux mains du chef d’orchestre, Samuel Jean.  Tout aussi lyrique et passionnant se révèle pour finir la soirée sous la baguette de Samuel Jean « Aladdin »une musique de scène   faisant  revivre la magie des Mille et une nuits, créée par le danois Carl Nielsen pour accompagner une reprise de l’Aladdin du dramaturge  Adam Oehlenschläger au Théâtre Royal Danois en février  1919.

 Autant dire que Les Piano Days à Flagey sont chaque hiver un  événement d’exception  qui  réunit un bouquet d’artistes confirmés , chacun porteur d’une vision unique et d’indiscutable énergie artistique. Lors de cette édition 2024, avec des noms d’affiche  tels que  De Spartak Margaryan et Levi Stechtmann, en passant par les prodigieux frères Arthur et Lucas Jussen, les concerts ont fait fleurir virtuosité et authenticité devant des publics conquis.

La fusion d’influences et de styles a mis en avant la vitalité et de la créativité de ce festival bruxellois dont les divers concerts étaient souvent sold out.

Mais les Flagey Piano Days ne se contentent pas de ravir les amateurs de musique classique, ils célèbrent  chaque année également le jazz dans toute sa splendeur, grâce à des virtuoses tels que Yaron Herman et Stefano Bollani. Et avec la présence envoûtante du compositeur et pianiste australien Zubin Kanga, l’événement devient une exploration captivante des sonorités ultra-contemporaines.

En tant que lieu de rencontre entre les générations d’artistes et de passionnés, les Flagey Piano Days incarnent effectivement l’esprit de découverte et de renouveau. Ils nous invitent à nous immerger dans un univers où la musique, année après année, nous enivre et nous transporte, réchauffant nos cœurs au cœur de l’hiver, y semant le vif espoir du printemps. A l’an prochain ?

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

info: https://www.flagey.be/fr/activity/10393-anna-vinnitskaya-oprl

*Ainsi, par un caprice phonétique de la langue russe  sous le règne de Paul Ier prend naissance un être fictif dont l’entourage de l’empereur n’osera jamais révéler l’inexistence. On en profite aussitôt pour attribuer à Kijé une faute que personne ne voulait endosser, une fausse alerte qui avait réveillé Sa Majesté. L’empereur ordonne l’exil de Kijé en Sibérie. L’institution militaire russe, respectant l’ordre à la lettre, envoie donc vers la Sibérie une escorte sans prisonnier. Par la suite, Paul Ier, sujet à des crises d’angoisse, se méfiant de son entourage, cherche à promouvoir des officiers non issus de la noblesse. Kijé, en tant que militaire modèle aux états de service parfaits, sans attaches ni « piston » d’aristocrates ou de personnages haut placés, est d’abord gracié, puis nommé capitaine, enfin colonel chef de régiment. Une maison lui est attribuée, ainsi que des serviteurs!

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Chacun se voit

Chacun se voit

 

Chacun se voit dans les coulisses,

Petit théâtre en artifice,

Son moi lui va dans cette ronde

Du carnaval dans le bas monde

 

Il ne veut pas chercher plus loin,

Mélo boulot petit train train

En GPS de trajectoire

Des conjonctures sans grand vouloir

 

Chacun se voit comme on lui dit

Catho ou pas, ses paradis

Marié enfants et deux trois mots

Télé, portable, réseaux sociaux

 

Au manège des miroirs,

Y a t’il des espoirs

De sortir de ce noir,

Un foutu désespoir

 

Un peu de sport pour la bedaine

Quelques maîtresses, des petites reines,

Copains copines , quelques soirées,

La fellation n’est pas tromper

 

Chacun se voit partir au trou

Avec trois potes et puis c’est tout,

La vie s’arrête comme une auto,

A la ferraille, drôle de tableau

 

Au manège des miroirs,

Y a t’il des espoirs

De sortir de ce noir,

Un foutu désespoir

 

12397623069?profile=RESIZE_710xLe 25-2-2024

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ADMINISTRATEUR GENERAL

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LIVRE : ENCEINTE

Auteur : Daniel Bastié

ArtFusion Editions – 139 pages

 

Je veux pouvoir m’assoupir ce soir sans arrière-pensée, les jambes en chien de fusil, et sans risquer de sombrer dans le désespoir. Je lui dépose une paume sur l’épaule. Expressément, je resserre les doigts pour imprimer ma présence. Je cherche à me rassurer sur lui. Sur moi. Sur nous. Plutôt que de m’égarer dans un long monologue dont il se moque sans doute éperdument, je l’embrasse en le retournant de manière à l’avoir bien en face. Comme il me toise, je pousse sur la pointe des orteils pour me hisser à sa hauteur. Je comprends qu’il n’a pas eu ce qu’il voulait. De mon côté, j’ai les pieds bien ancrés dans la réalité. Ses idées errent. Je suis femme jusqu’au bout des ongles et, je le sais, une fille ne réfléchit pas comme un mec. Là se situe la grande incompréhension entre les deux sexes. J’ai beau secouer tous mes arguments, il ne me fera pas changer d’avis. Puis, lorsque je me sentirai prête pour aller plus loin, ce seront des risques calculés. Ce jour-là, je sortirai les coupes à champagne et nous boirons ensemble jusqu’à l’ivresse. Répéter ce qu’il m’a dit en partant est un encouragement précieux. D’ailleurs, je n’ai pas envie de le confier à quiconque. C’est mon secret. Notre secret !

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Dans les rues de Paris

Dans les rues de Paris

 

Dans les rues de Paris je cadence mes pas,

Me voyant en vitrines, je ne reconnais pas

Le tempo des ivresses dans mon âme ancestrale ;

Le ciel s’est ouvert sur ma grande cathédrale

 

Les ombres allongées absorbent mon mystère,

La complainte de mon moi résonne en l’univers,

Sur le pont Alexandre les lumières se voilent

Et la gamme des teintes envahissent ma toile

 

Dans les rues de Paris un rat m’a raconté

Qu’il venait du désert car il avait migré,

Il possédait un crâne d’un nouveau né perdu,

Il ressemblait tant au mien, je me suis reconnu

 

Il y a des mystères dans les dunes de la vie

Et moi Quasimodo il me traîne au parvis,

Me montrer ses miracles, ses sacrées utopies

Et m’invite à danser dans son beau paradis

 

Dans les rues de Paris nous formons une ronde

Avec les dépourvus, les damnés de ce monde

Et devenu rongeur par ce masque enchanteur,

J’apporte aux dépourvus un instant de bonheur

 

le 28-2-2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Aube d'hiver

 
L’aube se levait.
Sur la vitre, une buée opaque occultait le monde.
Je me suis approché
et, délicatement, j’ai fait glisser mon doigt
sur la vitre froide.
Le jardin est apparu,
Brillant de givre.
Sur la branche dénudée d’un pommier,
Un oiseau inquiet frissonnait sous l’hiver.
 
 
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Dans le miroir du temps

Dans le miroir du temps

 

Dans le miroir du temps

Certains sont revenants,

Tournant aux horizons

Faits de papier carton

 

Dans le miroir du temps

Tu comptes tes chevaux blancs

Tournant sur le manège,

Quand tout se désagrège

 

Dans le miroir du temps

Ronsard le redondant

Marqua l’adolescent,

Mais suis-je encore enfant

 

Dans le miroir du temps

Il y est à présent,

Entends-tu mère-marelle,

Délavée aquarelle

 

Nous avons tous un paradis

Pour recouvrir tous nos non-dits,

Désirs perdus et refoulés

Dans le rétro de nos passés

 

Dans le miroir du temps

La mosaïque du vent,

Avec ton grand soleil

Apparu en sommeil

 

Dans le miroir du temps

L’univers est changeant,

En explosion d’étoiles,

Derrière il se dévoile

 

Nous avons tous un paradis

Pour recouvrir tous nos non-dits,

Désirs perdus et refoulés

Dans le rétro de nos passés

 

12391676891?profile=RESIZE_400xle 24-2-2024

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On connaît tous un jour

On connaît tous un jour

 

On connaît tous un jour où les étoiles sourient,

Dans le train, dans la rue, un si beau paradis,

Un printemps tout à coup, son odeur, ses bourgeons

Et toutes ses couleurs, ici à l’horizon

 

Des manèges tournesols, pointus, accordéon

Tournent dans notre fête, au jardin d’abandons

De Nogent à la mer, des guinguettes jusqu’aux ports,

Les confettis s’allument, sortant de nos amphores

 

On connaît tous un jour, le miroir est gentil

Et on se trouve si beau qu’on se prend pour «Génie»

Et toutes les Florence et festivals de Cannes

Peuvent refaire une danse, ou simuler la panne

 

On a des papillons qui nous sortent des sens,

Tous les Freud du néant défilent à contresens,

Pendant que nous marchons tranquilles et suffisants

Sur le bord de la mer ou des grands océans

 

On connaît tous un jour, pour moi c’est ce matin,

Car je touche mon moi, il m’a pris par la main,

Alors je suis léger comme un enfant heureux,

J’ai regardé le ciel et j’ai remercié Dieu *

 

le 23-2-2024

 

12390313284?profile=RESIZE_710x*Celui qui est en soi

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administrateur théâtres

A quoi pensent les étoiles

SPECTACLES

Colin et Chloé

Conjoncture des étoiles : il n’y a pas de  hasard. Que Bernard Damien, en personne, vienne du fin fond de sa France étoilée, déposer aujourd’hui précisément, au théâtre de la Clarencière à Bruxelles, le cadeau formidable d’un texte qui l’a occupé presque toute une vie : «  L‘écume des jours de Boris Vian », c’est bouleversant.

 Michèle Friche, journaliste  au Soir,  ne parlait-elle pas de lui à l’époque,   comme « d’un homme libre en colère, directeur de compagnie, metteur en scène, comédien, aussi fou de littérature que de lumière provençale. En colère contre l’humanité,  se battant sur tous les fronts de la passion, … tout comme Boris. »  Boris et Bernard ? Une filiation fidèle et poignante, éternelle?

Ce  bouillant professeur d’art dramatique qui  a pris aujourd’hui ses quartiers dans le Sud de la France,  mit en effet « L’écume des jours »   en scène   pour l’avènement de l’an 2000, au théâtre du Rideau, avec des grands noms de notre scène belge : Nathalie HaninGérald Wauthia ,Patrick BrüllEmmanuel DekoninckSteve DriesenMicheline GoethalsIsabelle De BeirValérie MarchantIsabelle De HertoghNicolas Ossowski… C’est tout dire.

Cette fois, devant un public médusé, il  endosse tout seul les rôles de ce conte poétique et c’est  d’une densité dramatique à couper le souffle.  A ses côtés, à l’autre bout de la scène il y a  le musicien au visage impassible de pianiste de jazz qui égrène les bruitages, les atmosphères, l’orchestre de  jazz, les émotions, comme   une riche bande son d’un film en salle de  cinéma. Au milieu, règne, tenez-vous bien,  l’intelligence artificielle qui défile sur un écran beau comme un tableau de maître,  de somptueuses  images oniriques et réalistes à la fois, à chaque changement de lieu. Quel exploit, Hopper doit être jaloux !   Ces compositions lumineuses surgissent, inexorables et fascinantes, à chaque pas de l’histoire qui court vers son tragique dénouement.  Presque sans pause, dans l’urgence,  la  sublime voix humaine du metteur en vie  transmet le  texte inoubliable, faisant frémir le cœur et les souvenirs.

Or, presque 25 ans se sont écoulés entre la création de l’adaptation  de l’œuvre pour  le théâtre par Bernard Damien en 1999,  et cette inoubliable soirée à la Clarencière. Peut-être que les mots vivent d’immortalité. Et non, Colin et Chloé ne sont pas morts ! Ni l’adorable souris, ni le chat compatissant, ni le formidable cuisinier de Colin, l’obséquieux Nicolas, collectionneur d’aventures, mais  aveugle face à l’amour d’Isis. Et bien sûr, le pauvre ingénieur désargenté, Chick…le double inversé de Colin, rendu fou à lier par son fétichisme  pour les objets et productions de Jean-Paul Partre…   Est-ce la fantaisie, le surréalisme et les créations lexicales abracadabrantes de ce  poète qui crache sur les tombes, qui porteraient une œuvre hors des griffes du temps?    Quitte à faire au passage le procès de la violence, de la  maladie, de la guerre, du travail et  des religieux. Et de l’argent.

 Et puis il y a soudain, flottant dans l’air scintillant des émotions artistiques, une autre histoire, toute aussi vraie qui se déroule hic et nunc, sous l’œil attentif la directrice des lieux. Elle nous conte sa passionnante empathie pour cette femme, Nefer Ti, jeune et belle, mère de trois joyeux bambins qui se voit à 36 ans  au  stade final, désormais sans sa resplendissante chevelure blonde, les yeux brillant d’amour, implacablement dévorée, non pas par le fatidique nénuphar de Chloé, mais par un ours encore pire que le crabe, comme elle le nomme. Ce mal incurable qui l’assaille.

Il a suffi  donc de cette concomitance extraordinaire des étoiles,  pour que Fabienne Govaerts mette sur pied dans  son petit théâtre, – prenez vos billets pour  le 23 mars 2024  – un  extraordinaire projet caritatif pour aider matériellement  ladite jeune famille vivant à la campagne,  et hélas  sans plus  le moindre doublezon, pour passer  leurs  derniers jours  de bonheur ensemble.  Accablés par le destin. Mais, la poésie sauvera le monde :   Bernard et Boris, unis dans la magie des mots font oeuvre de liberté et d’amour. Et nous, et vous … peut-être.  

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

 au théâtre littéraire de la Clarencière, 20 rue du Belvédère à Ixelles

 

Direction artistique
02/640 46 70 du mardi au vendredi de 11h00 à 17h00
Fabienne Govaerts

fabienne.govaerts@skynet.be

Elle revient donc, cette soirée dédiée à l'Amour en compagnie de Mathieu Moreau *** Le samedi 23 mars à 20h30 - SOIREE CARITATIVE EN FAVEUR DE NEFER TI *** au théâtre littéraire de la Clarencière, 20 rue du Belvédère à Ixelles

 

 

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