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Ballades en sous-sol à La Clarencière

SPECTACLES

25ème saison du théâtre de la Clarencière

 

Ballade Galante de morceaux choisis

Au clair de la lune… mon ami Mathieu… entre d’emblée

…en conversation avec son public, avant de lui envoyer, tels des avions en papier, tant il s’amuse, des volées de billets poétiques amoureux et enflammés : des épigrammes en veux-tu en voilà, des joyaux à la manière courte et ludique, des tirades sous forme de vers, envers et contre tous, des mots anciens qui fleurent les études classiques, le tout, lesté d’accents spirituels, et surtout, en n’ayant pas peur des mots.

Rythme, textes familiers et lointains, avec ses ruptures de ton passionnées, il a tous les atouts, l’artiste ! Le geste, la physionomie, mais surtout bien sûr, la voix…

Cette voix humaine…qui n’a pas froid aux yeux.

Et de la dentelle aux manches pour signifier son amour de Molière et la magie de la scène. Ravi par le verbe, il joue au pastoureau qui rassemble sans lyre ni flutiau. À chacun il parle son langage favori : docte, ironique, candide, amoureux, rabelaisien, ronsardien, grivois parfois le jour de la Saint Valentin, complice, en cent rimes ou raison, pour allumer l’olympique flamme de l’amour toujours…celui qui sauvera le monde.

C’était au théâtre littéraire de la Clarencière, à Ixelles, le soir de la Saint Valentin, avec des textes d’éternité et d’autres, mutins. Le nom de l’artiste : Mathieu, maître en diction poétique.

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Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

 

 

 » En compagnie de Mathieu Moreau, balladez-vous dans quelques morceaux choisis de la littérature du 18ème au 21ème siècle et,laissez-vous saisir d’émoi à l’écoute de passages intenses…
De la passionnelle relation de George Sand et Alfred de Musset, à la Fontaine, Voltaire, Corneille, Baudelaire en passant par Apollinaire, Marceline Desbordes-Valmor, Ovide, l’abbé de Latteignant et plus proche de nous, Hippolyte Wouters … et alii  »

 


Elle revient, cette soirée dédiée à l’Amour *** Le samedi 23 mars à 20h30 – SOIREE CARITATIVE EN FAVEUR DE NEFER TI ***

Théâtre La Clarencière Rue du Belvédère 20 à 1050 Bruxelles Réservations www.laclarenciere.be

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administrateur théâtres

Une charpente pour ma maison…

 

A vos agendas: Le 23 mars 2024:  - Soirée caritative au profit de Nefer !


Interprétation : Mathieu Moreau / 
Production : Théâtre de la Clarencière

 

Pourquoi Nefer?  Pourquoi Mademoiselle Luna?  Pourquoi les femmes? Pourquoi le cancer du sein métastatique?

 

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En outre, il y a tant de deuils à faire quand il s’agit d’une jeune femme. Elle doit faire face face à des défis et des besoins particuliers si elle a une relation de couple, de jeunes enfants, une vie de famille en pleine construction.

Les difficultés vécues proviennent notamment des sentiments de peur non seulement devant l’issue fatale du diagnostic, mais surtout de l’après, pour ses proches. En plus, il faut pouvoir gérer la colère, le désespoir et autres émotions associées au diagnostic. Vivre le chamboulement des routines quotidiennes, l’isolement accru par le retrait de la vie sociale, les nouvelles pressions financières face aux traitements onéreux de la maladie. 

À cela s’ajoutent parfois par pure malchance, des défis financiers insurmontables. Et c’est en effet le cas de Nefer Ti, une jeune femme pleine d’avenir et de bonheur foudroyée par le diagnostic impitoyable.

 

 Historique:

Voici maintenant 2 ans, Nefer et son compagnon sont en passe de pouvoir acheter leur maison familiale dans une petite ville du Namurois.

Une semaine après que l'offre ait été acceptée, le premier diagnostic de cancer du sein tombe. À l’évidence, ils ne peuvent bénéficier d'une assurance vie, mais signent courageusement les actes, pensant que ce projet leur permettraient de construire un futur paisible à la campagne avec leurs 3 jeunes enfants. C’est d’ailleurs grâce aux difficultés d’allaitement du petit dernier, que l’investigation oncologique a pu être menée…

 Mais le projet tourne rapidement au cauchemar car cette maison vétuste est bourrée de vices cachés dont il faut s’occuper d’urgence. La facture des travaux indispensables grimpe aux alentours de 120 000€. Impossible de se retourner contre les anciens propriétaires qui sont insolvables. Celui qui a construit la maison doit lui-même de l'argent à de nombreux créanciers. Et puis, en novembre 2023 le jeune couple apprend que le cancer est devenu métastatique.

 Ils aimeraient profiter du reste de la vie ensemble avec plus de légèreté. Ils aimeraient réparer leur maison sans être surendettés, et pouvoir préparer la vie d’après. Un certain optimisme ne les abandonne pourtant pas. Ils écrivaient il y a peu:

 

                                                    "Nous avons la chance d'être bien entourés, d'avoir une famille et des amis formidables. 

Nous avons la chance d'avoir de auoi manger et nous chauffer pour cet hiver, une voiture pour nous déplacer et des emplois stables.

Malgré tout, nous vivons dans la pression et nous ignorons combien de temps nous allons pouvoir tenir financièrement face à toutes ces factures liées à la rénovation.

Nous n'avons pas beaucoup d'énergie à offrir pour l'instant et nous ne pourrons certainement jamais rembourser les dons reçus.

Malgré tout, nous avons à cœur de retourner à la collectivité la solidarité que nous recevrons, d'une manière ou d'une autre, mais certainement par notre engagement dans des actions liées à la lutte contre le cancer. 

Nous espérons également être un jour plus à l'aise financièrement pour soutenir la recherche contre le cancer du sein.

Si vous avez l'occasion de nous soutenir d'une manière ou d'une autre, dans cette période difficile, nous vous en serons très reconnaissants."

 

 

 

Peut être une image de 14 personnesTouchée en plein cœur par ce témoignage, Fabienne Govaerts, directrice du Théâtre de la Clarencière organise ce 23 mars 2024 une soirée caritative à l’intention de cette famille dont le courage ne faiblit pas alors que la situation est désespérée. " Elle nous conte sa passionnante empathie pour cette femme, Nefer Ti, jeune et belle, mère de trois joyeux bambins qui se voit à 36 ans  au  stade final, désormais sans sa resplendissante chevelure blonde, les yeux brillant d’amour, implacablement dévorée, non pas par le fatidique nénuphar de Chloé, mais par un ours encore pire que le crabe, comme elle le nomme. Ce mal incurable qui l’assaille.

Comme journaliste culturelle bénévole pour le Réseau Arts et Lettres depuis 15 ans… je me joins à son appel à l’aide pour cette famille déjà endeuillée… et je vous remercie de m’avoir lue. 

Dominique-Hélène Lemaire , Deashelle pourArts et Lettres

 

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Ballade galante en compagnie de Mathieu Moreau 

Balladez-vous dans quelques morceaux choisis de la littérature du 18ème au 21ème siècle et,
laissez-vous saisir d'émoi à l'écoute de passages intenses... 
De la passionnelle relation de George Sand et Alfred de Musset, à la Fontaine, Voltaire, Corneille, Baudelaire en passant par Apollinaire, 
Marceline Desbordes-Valmor, Ovide, l'abbé de Latteignant et plus proche de nous Hippolyte Wouters, 
vos oreilles s'offriront le bonheur de textes délicats et parfumés distillés par la voix chaude de l'artiste pour cette unique soirée dédiée à l'Amour.

♥♥♥ Un moment délicat à s'offrir seul ou en couple !!♥♥♥

 

Tout public :

Samedi 23 mars à 20h30 - SOIREE CARITATIVE EN FAVEUR DE NEFER TI

*** 
NEFER, sa chevelure d'or et son ours affamé ...***

Ce pourrait être le titre d’un conte mais c’est malheureusement la définition de la vie brisée d’une jeune femme solaire et généreuse, maman, de 3 enfants en bas âge Tom, Zoe et Valentin le petit dernier.


♥♥♥ P.A.F.: 25 € TARIF GENERAL (cliquer sur tarif étudiant via le site) - 
50 € TARIF DE SOUTIEN A NEFER ♥♥♥
Réservation souhaitée


INTERVIEW RADIO JUDAICA : lien : https://youtu.be/TEldmhGDiB8



 

Fabienne Govaerts, directrice artistique
Co-Présidente Fédération Théâtres Indépendants d'Avignon (F.T.I.A.) - www.ftia.fr
Théâtre littéraire de la Clarencière - Bruxelles - www.laclarenciere.be
Théâtre littéraire Le Verbe Fou - Avignon - www.leverbefou.fr

Tél. : 0032(2)640 46 70 du mardi au samedi, de 11H00 à 18H00
Tél. : 0033 490 85 29 90

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J'imagine Bonnard

J’imagine Bonnard

 

J’imagine Bonnard,

Chopin et Tchaïkovski

Et puis l’immense Mozart,

Le fabuleux Dali

 

Et leurs rapports aux autres,

Tous ces si bons apôtres ;

Leurs âmes papillonnant

Autours des environs

 

J’imagine leur art,

Crépitations d’espoirs,

Leurs ensorcellements

Brasier de chaque instant

 

Captant cet éphémère,

Mirages de leurs mères,

Les éblouissements,

Impressions tremblements

 

Inaccessibles au genre humain,

Sont ils à part de nos destins,

Peuvent-ils créer en réunion?

A mon avis on peut dire non

 

J’imagine les brouillards,

Tâtonnements, hasard,

Solitude dans les ports,

Le bruit de leurs décors

 

Je les ressens entre eux

Créant l’œuvre virtuelle,

Serait-ce celle de Dieu,

Création spirituelle

 

Inaccessibles au genre humain,

Sont ils à part de nos destins,

Peuvent-ils créer en réunion?

A mon avis on peut dire non

 

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Sur cette plage

Sur cette plage

 

Sur cette plage aux horizons

J’ai oublié mes environs,

Sous les palmiers au bord de l’eau,

J’évite la mer et ses rouleaux

 

En harmonie avec le ciel,

La poésie et l’aquarelle

Et la cadence de ses couleurs,

Une impression de grand bonheur

 

Sur cette plage, l’invitation

A la douceur des sensations,

J’entends flûter les violons,

Au bout des doigts des vibrations

 

Un grand silence par dessus tout,

Métamorphose de l’être fou,

Sur l’échiquier de tous mes sens,

Enfin voilà ma délivrance

 

Tout change avec un rien,

Le voile glisse dans la main

Et le décor de vie

Devient le paradis

 

Sur cette plage, de la terre bleue

Le Petit Prince, entre mes yeux,

Conte d’amour de l’univers,

Je lévitais entre deux airs

 

Un peu plus haut, je vois mon corps

Rêve de moi et de ma mort

En quelques mots de toccata

Et je reviens tout près de moi

 

Tout change avec un rien,

Le voile glisse dans la main

Et le décor de vie

Devient le paradis

 

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La foule sur le quai

La foule sur le quai

 

La foule sur le quai est descendue du train,

A petits pas pressés, il est tôt ce matin,

Chacun a son bagage, mais personne ne le voit,

Il est au fond enfoui, mémoires et aléas

 

Enfermés dans les coffres et le compte est secret,

En oubliant le code pour ne plus y entrer,

Tous leurs itinéraires leurs seront inconnus,

Certains désespérés, de vies interrompues

 

La foule sur le quai disperse ses envies

De désirs refoulés, leur servant d’alibis,

Des accumulations de douleurs enfantines

Revenant tout à coup au gré d’histoires badines

 

Et puis sans crier gare se déclenche un orage,

Des éclairs de furie mènent au dérapage,

Cet envahissement peut mener à la mort,

La conscience débordée guide le triste sort

 

La foule sur le quai restera anonyme,

Jusqu’à ce fait divers où l’homme en gabardine

Ne retiendra plus ses sens, à l’instant guillotine

Et tranchera l’espoir de cette pauvre Claudine

 

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administrateur théâtres

 @Flagey en Février

CONCERTS

A l’An Prochain? @Flagey

 

Las… ils sont derrière nous, Les Flagey Piano Days. Véritable ode à la musique et à l’art, ils transcendaient les frontières du temps et de la culture pour offrir une expérience inoubliable à un public chaleureux et enthousiaste.

 Ils fêtaient l’inauguration du nouveau piano Steinway acquis tout récemment à Hambourg et étaient pour la première fois guidées par une célèbre et fringante pianiste, Anna Vinnitskaya. De quoi aimanter des spectateurs curieux et passionnés par l’excellence musicale. Ainsi, au deuxième jour, il nous a été donné d’écouter dans une salle pleine comme un œuf, trois œuvres moins connues.

Tout d’abord, La suite instrumentale  Kijé Op.60 de Sergei Prokofiev écrite à l’origine sous forme de musique d’un  film éponyme, produit par les studios de cinéma Belgoskino de Leningrad et sorti en mars 1934. Il s’agissait de la première tentative de Prokofiev en matière de musique de film et de sa première commande. Une œuvre qui balance entre   satire politique  et  épopée.

Histoire réelle, Kijé est un  personnage fictif * qui  fut tenu pour réel par l’administration russe, une histoire pleine d’absurdité !  Ceci  entraîna d’ailleurs une multitude de quiproquos très réels et parfois douloureux pour ceux qui en furent victimes . La nouvelle dont Prokofiev s’inspire fait partie d’ un recueil d’anecdotes paru en 1901 sous la plume de l’auteur Tynianov. Il s’agit, on s’en doute, d’une satire de la bureaucratie russe et l’empereur, irascible et capricieux, comme un évident portrait de …Staline. Au cours de la suite  on assiste ironiquement  à la naissance claironnante d’un petit fifre, suivie d’une Romance mélancolique ourlée des sanglots d’une colombe grise et triste. On assiste à un mariage villageois  ample et pompeux, sachant que tout est ridicule puisque le personnage soi-disant réel n’existe pas. Mais on verse avec bonheur dans la neige délicate, l’espace de vitesse et de liberté, d’une course vertigineuse en Troïka. La poésie est mariée aux instruments de musique: fifres et archets puis, la vie part en fumée, et nous quitte comme elle est arrivée, dans un enterrement ironique…

Un sublime et peu joué   Premier Concerto pour piano de Sergueï Rachmaninov, composé à l’âge de 18 ans prend la suite, porté par  l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège et Anna Vinnitskaya, lauréate du Concours Reine Elisabeth 2007. Beaucoup de peps juvénile, après une ouverture spectaculaire qui vous frappe de plein fouet. Des cuivres éclatants des percussions de tonnerre et enfin le toucher magique de la pianiste de rêve pour réveiller l’âme de la musique.  Tantôt cajolerie tendre, tantôt abandon, et dans le sourire de la  pianiste, la secrète joie d’avoir ouvert les portes du cœur. Anna Vinnitskaya  en féé musicale, préside à un entrelac de sentiments sublimes comme sur une tapisserie précieuse. De magnifiques soli instrumentaux conversent avec  elle en toute fluidité.  La matière musicale est contrôlée, précise et suave, le regard suspendu aux mains du chef d’orchestre, Samuel Jean.  Tout aussi lyrique et passionnant se révèle pour finir la soirée sous la baguette de Samuel Jean « Aladdin »une musique de scène   faisant  revivre la magie des Mille et une nuits, créée par le danois Carl Nielsen pour accompagner une reprise de l’Aladdin du dramaturge  Adam Oehlenschläger au Théâtre Royal Danois en février  1919.

 Autant dire que Les Piano Days à Flagey sont chaque hiver un  événement d’exception  qui  réunit un bouquet d’artistes confirmés , chacun porteur d’une vision unique et d’indiscutable énergie artistique. Lors de cette édition 2024, avec des noms d’affiche  tels que  De Spartak Margaryan et Levi Stechtmann, en passant par les prodigieux frères Arthur et Lucas Jussen, les concerts ont fait fleurir virtuosité et authenticité devant des publics conquis.

La fusion d’influences et de styles a mis en avant la vitalité et de la créativité de ce festival bruxellois dont les divers concerts étaient souvent sold out.

Mais les Flagey Piano Days ne se contentent pas de ravir les amateurs de musique classique, ils célèbrent  chaque année également le jazz dans toute sa splendeur, grâce à des virtuoses tels que Yaron Herman et Stefano Bollani. Et avec la présence envoûtante du compositeur et pianiste australien Zubin Kanga, l’événement devient une exploration captivante des sonorités ultra-contemporaines.

En tant que lieu de rencontre entre les générations d’artistes et de passionnés, les Flagey Piano Days incarnent effectivement l’esprit de découverte et de renouveau. Ils nous invitent à nous immerger dans un univers où la musique, année après année, nous enivre et nous transporte, réchauffant nos cœurs au cœur de l’hiver, y semant le vif espoir du printemps. A l’an prochain ?

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

info: https://www.flagey.be/fr/activity/10393-anna-vinnitskaya-oprl

*Ainsi, par un caprice phonétique de la langue russe  sous le règne de Paul Ier prend naissance un être fictif dont l’entourage de l’empereur n’osera jamais révéler l’inexistence. On en profite aussitôt pour attribuer à Kijé une faute que personne ne voulait endosser, une fausse alerte qui avait réveillé Sa Majesté. L’empereur ordonne l’exil de Kijé en Sibérie. L’institution militaire russe, respectant l’ordre à la lettre, envoie donc vers la Sibérie une escorte sans prisonnier. Par la suite, Paul Ier, sujet à des crises d’angoisse, se méfiant de son entourage, cherche à promouvoir des officiers non issus de la noblesse. Kijé, en tant que militaire modèle aux états de service parfaits, sans attaches ni « piston » d’aristocrates ou de personnages haut placés, est d’abord gracié, puis nommé capitaine, enfin colonel chef de régiment. Une maison lui est attribuée, ainsi que des serviteurs!

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Chacun se voit

Chacun se voit

 

Chacun se voit dans les coulisses,

Petit théâtre en artifice,

Son moi lui va dans cette ronde

Du carnaval dans le bas monde

 

Il ne veut pas chercher plus loin,

Mélo boulot petit train train

En GPS de trajectoire

Des conjonctures sans grand vouloir

 

Chacun se voit comme on lui dit

Catho ou pas, ses paradis

Marié enfants et deux trois mots

Télé, portable, réseaux sociaux

 

Au manège des miroirs,

Y a t’il des espoirs

De sortir de ce noir,

Un foutu désespoir

 

Un peu de sport pour la bedaine

Quelques maîtresses, des petites reines,

Copains copines , quelques soirées,

La fellation n’est pas tromper

 

Chacun se voit partir au trou

Avec trois potes et puis c’est tout,

La vie s’arrête comme une auto,

A la ferraille, drôle de tableau

 

Au manège des miroirs,

Y a t’il des espoirs

De sortir de ce noir,

Un foutu désespoir

 

12397623069?profile=RESIZE_710xLe 25-2-2024

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ADMINISTRATEUR GENERAL

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LIVRE : ENCEINTE

Auteur : Daniel Bastié

ArtFusion Editions – 139 pages

 

Je veux pouvoir m’assoupir ce soir sans arrière-pensée, les jambes en chien de fusil, et sans risquer de sombrer dans le désespoir. Je lui dépose une paume sur l’épaule. Expressément, je resserre les doigts pour imprimer ma présence. Je cherche à me rassurer sur lui. Sur moi. Sur nous. Plutôt que de m’égarer dans un long monologue dont il se moque sans doute éperdument, je l’embrasse en le retournant de manière à l’avoir bien en face. Comme il me toise, je pousse sur la pointe des orteils pour me hisser à sa hauteur. Je comprends qu’il n’a pas eu ce qu’il voulait. De mon côté, j’ai les pieds bien ancrés dans la réalité. Ses idées errent. Je suis femme jusqu’au bout des ongles et, je le sais, une fille ne réfléchit pas comme un mec. Là se situe la grande incompréhension entre les deux sexes. J’ai beau secouer tous mes arguments, il ne me fera pas changer d’avis. Puis, lorsque je me sentirai prête pour aller plus loin, ce seront des risques calculés. Ce jour-là, je sortirai les coupes à champagne et nous boirons ensemble jusqu’à l’ivresse. Répéter ce qu’il m’a dit en partant est un encouragement précieux. D’ailleurs, je n’ai pas envie de le confier à quiconque. C’est mon secret. Notre secret !

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Dans les rues de Paris

Dans les rues de Paris

 

Dans les rues de Paris je cadence mes pas,

Me voyant en vitrines, je ne reconnais pas

Le tempo des ivresses dans mon âme ancestrale ;

Le ciel s’est ouvert sur ma grande cathédrale

 

Les ombres allongées absorbent mon mystère,

La complainte de mon moi résonne en l’univers,

Sur le pont Alexandre les lumières se voilent

Et la gamme des teintes envahissent ma toile

 

Dans les rues de Paris un rat m’a raconté

Qu’il venait du désert car il avait migré,

Il possédait un crâne d’un nouveau né perdu,

Il ressemblait tant au mien, je me suis reconnu

 

Il y a des mystères dans les dunes de la vie

Et moi Quasimodo il me traîne au parvis,

Me montrer ses miracles, ses sacrées utopies

Et m’invite à danser dans son beau paradis

 

Dans les rues de Paris nous formons une ronde

Avec les dépourvus, les damnés de ce monde

Et devenu rongeur par ce masque enchanteur,

J’apporte aux dépourvus un instant de bonheur

 

le 28-2-2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Aube d'hiver

 
L’aube se levait.
Sur la vitre, une buée opaque occultait le monde.
Je me suis approché
et, délicatement, j’ai fait glisser mon doigt
sur la vitre froide.
Le jardin est apparu,
Brillant de givre.
Sur la branche dénudée d’un pommier,
Un oiseau inquiet frissonnait sous l’hiver.
 
 
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Dans le miroir du temps

Dans le miroir du temps

 

Dans le miroir du temps

Certains sont revenants,

Tournant aux horizons

Faits de papier carton

 

Dans le miroir du temps

Tu comptes tes chevaux blancs

Tournant sur le manège,

Quand tout se désagrège

 

Dans le miroir du temps

Ronsard le redondant

Marqua l’adolescent,

Mais suis-je encore enfant

 

Dans le miroir du temps

Il y est à présent,

Entends-tu mère-marelle,

Délavée aquarelle

 

Nous avons tous un paradis

Pour recouvrir tous nos non-dits,

Désirs perdus et refoulés

Dans le rétro de nos passés

 

Dans le miroir du temps

La mosaïque du vent,

Avec ton grand soleil

Apparu en sommeil

 

Dans le miroir du temps

L’univers est changeant,

En explosion d’étoiles,

Derrière il se dévoile

 

Nous avons tous un paradis

Pour recouvrir tous nos non-dits,

Désirs perdus et refoulés

Dans le rétro de nos passés

 

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1984 est un roman de l'écrivain anglais, Georges Orwell (pseudonyme de Eric Arthur Blair, 1903-1950), publié en 1949. A Londres, capitale de la première région aérienne de l'Océania, en 1984,; Londres encombrée de ruines des guerres passées, de monuments délabrés, d'immeubles vétustes, et dominée par les quatre immenses bâtiments des ministères de la vérité, de la paix, de l' amour et de l' abondance. Partout le visage d'un homme de quarante-cinq ans, à l'épaisse moustache, aux traits accentuée et beaux: Big Brother, le chef suprême du Parti, dont le regard vous fixe de quelque côté qu'on le considère; partout des télécrans qui scrutent vos gestes, vos réflexes, votre visage, pour renseigner la police de la pensée. Trois slogans régissent ce monde: "La guerre c'est la paix. La Liberté c'est l'esclavage. L' ignorance c'est la force." Winston Smith, trente-neuf ans, est las. Il appartient au Parti extérieur et travaille au ministère de la vérité; il est accablé de froid, d'inconfort, de solitude. Que peut-il? Se révolter, tenir un journal intime, avoir des pensées personnelles, rompre intérieurement avec la discipline. Que sait-il? Rien, ou presque. Nul ne se souvient de l'époque qui précéda la Révolution, nulle trace n'en subsiste. Le passé est mort, le futur inimaginable, le présent absolument contrôlé par le Parti. Et ce contrôle lui donne aussi bien celui du passé que celui de l' avenir: il a immobilisé l' histoire en récrivant perpétuellement archives, livres et journaux pour qu'ils soient toujours conformes à la situation présente en vertu de la "mutabilié du passé". Winston Smith collabore lui-même à cette ré-écriture, mais comment être assuré d'une contradiction corrigée hier, quand il n'en reste plus aujourd'hui la moindre trace véritable? Rien n'existe qu'un présent éternel dans lequel le parti a toujours raison; le Parti qui encourage la délation et décourage l' amitié et l' amour; le Parti qui est en train de forger une nouvelle langue, le Nov-langue, qui rendra "littéralement" impossible le crime de la pensée car il n'y aura plus de mots pour l'exprimer". Ainsi le ministère de la vérité authentifie des mensonges, celui de la paix s'occupe de la guerre, celui de l' amour de la police et celui de l' abondance du rationnement. Par ailleurs, une guerre permanente règne entre l'Océania et l'une des deux autres puissances mondiales: l' Eurasia et l' Estasia, guerre qui facilite l'emprise du Parti, car elle permet de mobiliser et de canaliser les énergies individuelles en les défoulant dans la haine. L'adversaire change parfois brusquement mais grâce à la mutabilité du passé, il devient aussitôt  l'adversaire héréditaire.

Au premier temps de sa révolte Winston Smith cherche à percer le mécanisme du mensonge, puis il rencontre Jukia. Le Parti interdit l' amour, aussi l' amour de Julia devient-il un acte politique doublé du plaisir de la transgression. Quand Julia se donne à lui, il la voit arracher ses vêtements "avec un geste magnifique qui semble anéantir une civilisation". Leur commune révolte les pousse ensuite à essayer de s'insérer dans un mouvement clandestin, la "Fraternité", dont l'inspirateur et le chef serait cet Emmanuel Goldstein, le traître contre lequel le Parti se déchaîne quotidiennement. Depuis longtemps, Winston se sent attiré par O'Brien, un haut fonctionnaire du Parti intérieur, chez lequel il a cru lire les mêmes préoccupations que les siennes. O'Brien le convoque un jour en secret, lui confirme l'existence de la Fraternité et lui déclare qu'il fera désormais partie avec Julia: reccommandations: "Il vous faudra vous habituer à vivre sans obtenir de résultat et sans espoir. Vous travaillerez un bout de temps, vous serez pris, vous vous confesserez et vous mourrez. Ce sont les seuls résultats que vous verrez jamais". Winston et Julia sont en effet arrêtés bientôt, et séparés. Durant des semaines, Winston est battu, torturé, réduit à l'état de "chose grise et squelettique"; il avoue tous les crimes mais garde, ultime refuge, son amour pour Julia. Maintenant, il vit sur un appareil de torture dont il suffit de pousser une manette pour lui infliger une douleur déchirante, atroce, et l'homme qui dirige cette douleur, qui s'en sert pour le rééduquer, c'est O'Brien -un O'Brien par qui il ne se sent pas trahi et auquel le lie toujours un étrange sentiment d' amitié, un O'Brien qui lui explique: "Nous ne détruisons pas l' hérétique parce qu'il nous résiste. Tant qu'il nous résiste, nous ne le détruisons jamais. Nous le convertissons. Nous captons son âme, nous lui donnons une autre forme... Avant de le tuer, nous en faisons un des nôtres." Malgré tout, Winston n'accepte pas, ne se convertit pas. Il est alors finalement conduit à la salle 101, lieu destiné à l'application du principe qu' il y a pour chaque individu quelque chose qu'il ne peut supporter, qu'il ne peut contempler". Et Winston ne peut supporter la vue de la cage pleine de rats affamés qui, grâce à un dispositif en forme de masque, va lui être appliquée sur le visage pour que ces rats le dévorent. Il crie: "Faites-le à Julia! Pas à moi!" Désormais, il est brisé. On n'exige plus rien de lui, on le relâche et il est libre d'errer de par la ville à sa guise. Il rencontre même Julia, mais ils se quittent sans un geste sur l'aveu mutuel de leur trahison, rien ne pouvant plus les émouvoir, les réunir. Puis, un soir que Winston écoute distraitement un bulletin de victoire, il sent brusquement son doute se transformer en une bienheureuse certitude. Il se voit longer un couloir carrelé de blanc, un garde armé derrière lui; il sent la balle tant attendue lui entrer dans la nuque. Il regarde le visage de Big Brother et une grande tendresse l'envahit: "La lutte était terminée. Il avait remporté la victoire sur lui-même. Il aimait Big Brother."

Ce roman-pamphlet contre le totalitarisme est peut-être le "Gulliver de notre époque. Il le doit d'ailleurs à son intelligence, qui ne se contente pas d'une satire sentimentale et sommaire, mais joue habilement de ce qui constitue la base même de notre société: l' histoire et le langage; il le doit ensuite à l'extrême rigueur logique de ses développements et de ses caractères, laquelle confère à sa fiction la puissance hallucinante d'une procès-verbal d'une réalité si absolue qu'elle en prend une valeur mythique.

 

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On connaît tous un jour

On connaît tous un jour

 

On connaît tous un jour où les étoiles sourient,

Dans le train, dans la rue, un si beau paradis,

Un printemps tout à coup, son odeur, ses bourgeons

Et toutes ses couleurs, ici à l’horizon

 

Des manèges tournesols, pointus, accordéon

Tournent dans notre fête, au jardin d’abandons

De Nogent à la mer, des guinguettes jusqu’aux ports,

Les confettis s’allument, sortant de nos amphores

 

On connaît tous un jour, le miroir est gentil

Et on se trouve si beau qu’on se prend pour «Génie»

Et toutes les Florence et festivals de Cannes

Peuvent refaire une danse, ou simuler la panne

 

On a des papillons qui nous sortent des sens,

Tous les Freud du néant défilent à contresens,

Pendant que nous marchons tranquilles et suffisants

Sur le bord de la mer ou des grands océans

 

On connaît tous un jour, pour moi c’est ce matin,

Car je touche mon moi, il m’a pris par la main,

Alors je suis léger comme un enfant heureux,

J’ai regardé le ciel et j’ai remercié Dieu *

 

le 23-2-2024

 

12390313284?profile=RESIZE_710x*Celui qui est en soi

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administrateur théâtres

A quoi pensent les étoiles

SPECTACLES

Colin et Chloé

Conjoncture des étoiles : il n’y a pas de  hasard. Que Bernard Damien, en personne, vienne du fin fond de sa France étoilée, déposer aujourd’hui précisément, au théâtre de la Clarencière à Bruxelles, le cadeau formidable d’un texte qui l’a occupé presque toute une vie : «  L‘écume des jours de Boris Vian », c’est bouleversant.

 Michèle Friche, journaliste  au Soir,  ne parlait-elle pas de lui à l’époque,   comme « d’un homme libre en colère, directeur de compagnie, metteur en scène, comédien, aussi fou de littérature que de lumière provençale. En colère contre l’humanité,  se battant sur tous les fronts de la passion, … tout comme Boris. »  Boris et Bernard ? Une filiation fidèle et poignante, éternelle?

Ce  bouillant professeur d’art dramatique qui  a pris aujourd’hui ses quartiers dans le Sud de la France,  mit en effet « L’écume des jours »   en scène   pour l’avènement de l’an 2000, au théâtre du Rideau, avec des grands noms de notre scène belge : Nathalie HaninGérald Wauthia ,Patrick BrüllEmmanuel DekoninckSteve DriesenMicheline GoethalsIsabelle De BeirValérie MarchantIsabelle De HertoghNicolas Ossowski… C’est tout dire.

Cette fois, devant un public médusé, il  endosse tout seul les rôles de ce conte poétique et c’est  d’une densité dramatique à couper le souffle.  A ses côtés, à l’autre bout de la scène il y a  le musicien au visage impassible de pianiste de jazz qui égrène les bruitages, les atmosphères, l’orchestre de  jazz, les émotions, comme   une riche bande son d’un film en salle de  cinéma. Au milieu, règne, tenez-vous bien,  l’intelligence artificielle qui défile sur un écran beau comme un tableau de maître,  de somptueuses  images oniriques et réalistes à la fois, à chaque changement de lieu. Quel exploit, Hopper doit être jaloux !   Ces compositions lumineuses surgissent, inexorables et fascinantes, à chaque pas de l’histoire qui court vers son tragique dénouement.  Presque sans pause, dans l’urgence,  la  sublime voix humaine du metteur en vie  transmet le  texte inoubliable, faisant frémir le cœur et les souvenirs.

Or, presque 25 ans se sont écoulés entre la création de l’adaptation  de l’œuvre pour  le théâtre par Bernard Damien en 1999,  et cette inoubliable soirée à la Clarencière. Peut-être que les mots vivent d’immortalité. Et non, Colin et Chloé ne sont pas morts ! Ni l’adorable souris, ni le chat compatissant, ni le formidable cuisinier de Colin, l’obséquieux Nicolas, collectionneur d’aventures, mais  aveugle face à l’amour d’Isis. Et bien sûr, le pauvre ingénieur désargenté, Chick…le double inversé de Colin, rendu fou à lier par son fétichisme  pour les objets et productions de Jean-Paul Partre…   Est-ce la fantaisie, le surréalisme et les créations lexicales abracadabrantes de ce  poète qui crache sur les tombes, qui porteraient une œuvre hors des griffes du temps?    Quitte à faire au passage le procès de la violence, de la  maladie, de la guerre, du travail et  des religieux. Et de l’argent.

 Et puis il y a soudain, flottant dans l’air scintillant des émotions artistiques, une autre histoire, toute aussi vraie qui se déroule hic et nunc, sous l’œil attentif la directrice des lieux. Elle nous conte sa passionnante empathie pour cette femme, Nefer Ti, jeune et belle, mère de trois joyeux bambins qui se voit à 36 ans  au  stade final, désormais sans sa resplendissante chevelure blonde, les yeux brillant d’amour, implacablement dévorée, non pas par le fatidique nénuphar de Chloé, mais par un ours encore pire que le crabe, comme elle le nomme. Ce mal incurable qui l’assaille.

Il a suffi  donc de cette concomitance extraordinaire des étoiles,  pour que Fabienne Govaerts mette sur pied dans  son petit théâtre, – prenez vos billets pour  le 23 mars 2024  – un  extraordinaire projet caritatif pour aider matériellement  ladite jeune famille vivant à la campagne,  et hélas  sans plus  le moindre doublezon, pour passer  leurs  derniers jours  de bonheur ensemble.  Accablés par le destin. Mais, la poésie sauvera le monde :   Bernard et Boris, unis dans la magie des mots font oeuvre de liberté et d’amour. Et nous, et vous … peut-être.  

Dominique-Hélène Lemaire, Deashelle pour Arts et Lettres

 au théâtre littéraire de la Clarencière, 20 rue du Belvédère à Ixelles

 

Direction artistique
02/640 46 70 du mardi au vendredi de 11h00 à 17h00
Fabienne Govaerts

fabienne.govaerts@skynet.be

Elle revient donc, cette soirée dédiée à l'Amour en compagnie de Mathieu Moreau *** Le samedi 23 mars à 20h30 - SOIREE CARITATIVE EN FAVEUR DE NEFER TI *** au théâtre littéraire de la Clarencière, 20 rue du Belvédère à Ixelles

 

 

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Emprisonné

Emprisonné

 

Emprisonné dans ta cellule,

Béton armé voilà ta bulle

Et l’œilleton pour le maton

Et quelques rêves en papillons

 

Tu imagines l’imaginaire

Sur ton cahier élémentaire,

Un sexe en œil, une illusion

Dans ton soleil de sensations

 

Emprisonné dans les nuages

Tu ne sais plus quel est ton âge,

Dans chaque parpaing formant ces murs,

Aucun soleil aucun du futur

 

Devant tes yeux tout se dévoile,

La cataracte de tes étoiles,

Toute ta vie était virtuelle,

Combien de pas dans la marelle

 

Chaque cellule est différente,

La mienne enfin est résiliente,

Encore fragile d’ondes changeantes,

Vraies et rêvées sont divergentes

 

Emprisonné, mais libéré

Et ma conscience est exaltée,

Le rideau d’ombres enfin ouvert

Et devant moi cet univers

 

Un monde en vrai très déroutant,

Je le perçois des yeux d’enfant,

Je me protège en me cachant,

Lumière et bruit sont déchirants

 

Chaque cellule est différente,

La mienne enfin est résiliente,

Encore fragile d’ondes changeantes,

Vraies et rêvées sont divergentes

 

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J'aimerais écrire

 

J'aimerais écrire
avec une mine de rien

pour que les mots
soient légers, aériens.

Ouvrir un nuage,
en explorer le coton

dessiner des mirages,
inventer des avions.

Cueillir le papier fin
des sentiments oubliés

ou cultiver un poème
sous un arbre fruitier.

 

- Sandra Dulier -
Plume Funambule

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Tous les trains mènent ailleurs

Tous les trains mènent ailleurs

 

Tous les trains mènent ailleurs,

Mais pas aux mêmes heures,

Ils sont tous identiques,

Aérodynamiques

 

J’aimais ceux à vapeur

Et surtout leur odeur,

Monet les avait peints,

Avec des traits, des points

 

Tous les trains mènent ailleurs,

Pourquoi pas au bonheur,

Sur le quai du destin

Quand il te tend la main

 

Après quelques tunnels

Tu ne voyais plus qu’elle,

Dans le compartiment

A fleuri le printemps

 

Par la campagne bordant la mer,

Il roule au bout de l’univers

Quelques wagons à la Prévert,

Le chef de gare siffle à l’envers

 

Tous les trains mènent ailleurs

A l’oasis du cœur,

Arrondi serpentin,

Au tempo du refrain

 

Tes rêves en aquarelle

De désirs éternels,

Une intuition d’amour,

Aux couleurs d’un beau jour

 

Par la campagne bordant la mer,

Il roule au bout de l’univers,

Quelques wagons à la Prévert,

Le chef de gare siffle à l’envers

 

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Nous irons pourquoi pas

Nous irons pourquoi pas

 

Nous irons pourquoi pas

Voyager tout là-bas

Dans des pays lointains

Où dorment les anciens

 

Nous irons dans le froid

Où tu y perds ton moi

Trottinette et tango

La roulette des mots

 

Nous irons dans les bois

Où chante le haut-bois

Le sacre du printemps

Dans la fosse du temps

 

Nous irons à la mer

Cette goutte d’univers

Nous nous y baignerons

Nus comme des poissons

 

Main dans la main, réel, virtuel

Va et vient, balancelle

Du néant à la belle

En un vol d’hirondelles

 

Nous irons si tu veux

Dans des palaces ruineux

Jouer les orgueilleux

Qui on remplacé Dieu

 

Puis enfin au jardin

Retrouver le chemin

Des roses et du jasmin

Au soleil du matin

 

Main dans la main, réel, virtuel

Va et vient, balancelle

Du néant à la belle

En un vol d’hirondelles

 

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Sur les planches du présent.

 

Sur les planches du présent

Valsent les souvenances

Flux et reflux

D’une résurgente  nostalgie

 

Sur les planches du présent

Défilent taciturnes

Ardeurs  avortées

Amères amitiés

Et perfides harmonies

 

Sur les planches du présent

Entre vents favorables

Et vagues  convulsives

Voguent indolentes

Les silhouettes des saisons désinvoltes

 

Pesante solitude

A la tombée  du crépuscule… 

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1. C’est parce que je vous aime… Parce que je vous aime, courez dansez fillettes Vous êtes belles, jamais le temps ne vous aura, Au petit matin vous marchez douces fleurettes, Exhalez parfums des églantines aux magnolias… C’est la douce fraîcheur, le soir, de ces fleurs-là Dont votre peau velours imite les pétales, Qui donne à votre corps, vous les filles, cet éclat, O fragrance subtile, satin d’un rose pâle. Sachez jeunettes, je ne voudrais rien d’autres choses Qu’un peu de chaque mois vous garder dans mes bras Comme un bouquet bien frais de muguet et de roses. Fleurs de l’ été, gardez au cœur ce parfum-là, Silhouettes, conservez parfum de la jeunesse, Mes Chères joliettes, si vous saviez comme il vous va…
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