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Invité d’honneur de l’édition 2013 :

 la Bibliothèque du Muséum national d’Histoire naturelle.

Ce Salon au rayonnement international est, par la qualité de ses exposants et de ses intervenants, la plus grande manifestation du monde dans sa spécialité.

Du 26 au 28 avril 2013

GRAND PALAIS
Avenue Winston Churchill - 75008 PARIS

Accès à l'exposition :

Métro : Champs Elysées - Clémenceau : Lignes 1 et 13

RER : Ligne C, Invalides

Bus : Ligne 42, 72, 73, 83, 93

Parkings :
- Rond Point des Champs-Elysées
18, avenue des Champs-Elysées, Paris 8e
- Place de la Concorde
Face au 6 place de la Concorde, Paris 8e
- Parc François 1er
Face au 24 rue François 1er, Paris 8e

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Marée haute, marée basse…

Marée haute, marée basse…

 

A marée haute, sous les falaises de craie,

Dans le fracas des flots, la brisure des lames,

Sur les petits galets bleus,  avec toi, j’avançais

Le regard fixé au ruissellement des flammes.

 

L’astre fixait en Ouest son long sillage

Ta chevelure s’embrasait de reflets d’ocre et d’or

Mes caresses dessinaient les traits de ton visage

L’amour priait la nuit toutes voiles dehors.

 

Nous étions là si proches, finalement lointains

A le toucher, semblait-il, le regard médusé

A retenir d’impossibles reflets en nos mains :

Trop de vagues  scintillant  nous échappaient.

 

Soumises au clair-obscur nos lèvres s’unissaient

S’abandonnant au plus délicieux des  naufrages

Chemin des étoiles le plaisir s’annonçait

Au gré de ses clameurs, en un heureux présage.

 

A marée basse, la mer vint en longs soupirs,

Des bras de l’aube, nous nous sommes séparés,

En voyant l’écume des vagues retentir

En un tourbillon que des mouettes assaillaient.

 

Pierre WATTEBLED- le8.04.2013

 

 

 

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RAYMOND POULIDOR... L’ÉTERNEL SECOND...

C’est ainsi que mon grand-père avait coutume de m’appeler. Il aimait donner des surnoms aux gens qu’il côtoyait. C’était chez lui une seconde nature. Ca avait lieu de m’agacer prodigieusement ainsi que d’autres mais qui aurait osé le lui dire ? Certainement pas moi. Il n’était pas homme à accepter la critique.

Et puisqu’il n’avait pas d’autre projet pour moi que celui d’épouser un gentil bonhomme pas trop compliqué, sérieux et travailleur, je n’avais pas à accomplir d’autres prouesses que celles de devenir une bonne ménagère.

Dès l’école primaire, j’avais acquis mon statut de deuxième… Non pas que la première ait eu plus de neurones que moi. D’ailleurs, elle avait été prise un jour à tricher sur ma « composition », comme on disait à l’époque. Elle avait rétorqué à l’institutrice stupéfaite qui lui en demandait la raison : « parce qu’elle est bien plus intelligente que moi ». On ne la prit plus jamais en faute. Elle et sa cousine s’étaient arrangées pour me coincer à la récréation et me donner une « bonne leçon »… A partir de ce jour-là, quand je constatais que je pouvais la dépasser, je m’arrangeais pour commettre la plus stupide des erreurs au grand dam de ma grand-mère qui, m’échauffait alors les oreilles en me traitant d’idiote. Mais au moins, elle, ne m’a jamais frappée…

J’avais donc trouvé la place qui me convenait. Cela a continué dans toute ma vie. Je me devais de ne jamais montrer une quelconque supériorité. A la dernière école que j’ai fréquentée contre mon gré et que je n’aimais pas du tout puisque j’aurais voulu intégrer une école normale, j’étais même devenue une élève très moyenne. On ne m’en demandait pas plus. Mon grand-père avait décrété que j’avais atteint mon maximum et que je devais me consacrer à accepter la situation, trouver un boulot (le chômage était pour lui synonyme de fainéantise), apprendre les rudiments du ménage et épouser un brave jeune homme que lui et sa femme avaient repéré…

Et j’ai suivi le mouvement… Il était effectivement très gentil et s’était mis à m’aimer dès les premières rencontres. Et comme personne ne s’était intéressé ainsi à moi jusqu’alors, je me suis doucement laissé bercer par son amour inconditionnel. Là aussi, j’étais la seconde : il avait été fiancé pendant six mois et elle était « décédée inopinément » d’une encéphalite virale.

Et c’est ainsi que j’ai entrepris ma première rébellion : si je ne pouvais lutter contre une morte, je ne voulais plus de cette place de seconde. Il n’était pas question qu’il l’oublie mais je refusais les comparaisons incessantes et involontairement cruelles de ma belle-mère. J’ai donc tout fait pour être la seule et unique dans son cœur. Et j’ai réussi au-delà de toute espérance.

Quand l’enfant parut, nous n’y étions pas préparés. Il était trop tôt pour nous qui pansions nos blessures… Mais nous l’avons aimé dès ses premiers cris, mal sans doute puisque je continue d’en payer le prix.

Je n’ai d’ailleurs jamais été la première dans son cœur. D’un côté, mes grands-parents voulaient recommencer le kidnapping qu’ils avaient commis avec moi et de l’autre, maman voulait s’en venger… Ils me qualifiaient d’ailleurs de mère indigne… Et moi, j’acceptais parce que je ne voulais pas leur ressembler : je refusais de l’étouffer et il fallait à tout prix qu’il devienne très vite responsable et clairvoyant pour échapper à leurs griffes. J’ai échoué… un cerveau d’enfant est très malléable. Et je n’ai pas toujours su faire les bons choix. Je m’en mords les doigts en espérant qu’un jour viendra…

Pourtant peu à peu, l’amour, miracle de la vie, carburant de tous les possibles a réussi à me faire atteindre la première marche du podium… Devenue l’essentielle, le pilier, la bouée du seul être qui avait su mettre en valeur ma beauté intérieure, mon intelligence et ma capacité de me donner entièrement. Pour lui et par lui, j’ai pu faire tomber tous les voiles hideux qui m’engonçaient et m’empêchaient d’être moi-même.

A sa mort, j’ai vite chuté de mon piédestal. Refusant de danser avec le chaos, j’en ai choqué plus d’un. J’ai vite été reléguée au second rang. Et j’ai continué de cultiver cette idée puisque dès le début j’avais été conditionnée pour être le Raymond Poulidor de la vie. Mais vu que j’avais goûté à la première place et que je n’avais plus reçu de raclée depuis que j’avais quitté mes grands-parents, redevenir seconde ne me convenait pas… Après quelques recherches, j’ai trouvé un remède qui m’a permis de retrouver la place qui me revenait : l’essentielle de… moi-même. En effet, comment aimer vraiment si on ne s’aime pas assez soi ?

Ce remède, la sophrologie, n’est pas sans risque : on finit toujours par se sentir bien, sans complexe et dévêtue de la mauvaise peau qui empêche d’être soi. On peut en prendre autant qu’on le souhaite sans risque d’overdose. C’est devenu pour moi un véritable art de vivre.  Je me suis métamorphosée en (bonne) égoïste, me ménage et me respecte. Je ne force personne à m’aimer mais ceux qui ne me détestent pas constatent avec plaisir que ma transformation m’a véritablement épanouie… J’ai toujours autant d’amour à donner. Mais je le distribue différemment, plus intelligemment… Ma vie est ainsi devenue plus colorée, mon univers plus magique et mon rire vrai.

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Le veuf et la muse

 

N’ayant plus près de lui, le soir

Sa tendre amie, sa confidente,

Attentive, rieuse, aimante,

Monsieur le juge broie du noir.

...

Qu’il est loin le temps des mercis!

Ses trois enfants devenus grands

Ne prennent pas souvent le temps

De s’informer de ses soucis.

...

Il s’adresse alors à l’absente,

Lui confie sa grande douleur.

Dans une agréable chaleur,

Elle lui apparaît fervente.

...

Une muse, dans le silence,

Entre chez lui un peu plus tard.

Elle s'active sans retard,

Dans le froid que cause l'absence.

...

Lors soudainement un miracle,

Le solitaire époustouflé,

Reçoit les mots qu'elle a soufflés,

Avec un plaisir délectable.

 

Les larmes peuvent sembler vaines

La transcendance qui abuse

Berce et console dans la peine

mars 2004

 

 

 

 

 

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ADMINISTRATEUR GENERAL

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 10/04 au 28/04/2013 l’exposition  événement d’un collectif familial Russe à Bruxelles : Alexandre Semenov (Rus), Elena Gorbachevski (Rus) et Irina Semenova (Rus) peintures.

 

Le VERNISSAGE a lieu le 10/04 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120

 

Alexandre SEMENOV (Rus) peintures

« Three days and toys »

 

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Le travail de l`artiste russe Alexander Semenov (Sasha Semenoff) a incontestablement un intérêt pour les spectateurs du monde entier. Il va au delà des frontières et des particularités culturelles. Il s`est inspiré de Picasso, de Bacon, de Chagall, des formes d'art ayant transformé les symboles usuels.

L'artiste a donné une nouvelle expression à la recherche postmoderne. Les traditionalistes interprètent ses œuvres comme excessivement profondes, et les pionniers par contre trop romantique. Or l`artiste crée une vision d`un nouvel espace et de nouvelles sensations, en utilisant indissociablement le jeu des teintes et des couleurs. Le but étant de changer l'attitude habituelle des spectateurs sur le monde par ses images inattendues.

 

1938 né à Moscow, Russia;

1969 études faites à“ Moscow Printing University, Art Department“

Depuis 1970 participation a des expositions d’art

1979 – 1987 membre de «Gallery in Malaya Gruzinsskaya st » art union

«Vernissage», ARS-2, ART-MYTH 1 and ART-MYTH 2;

 

Credo de l'artiste :

 

« Je définis mon art en tant que symbolisme expressif. Nous appartenons à deux mondes. D`un coté l`être humain est une créature naturelle appartenant à l'espace objectif. De l`autre, une créature spirituelle. Dans cette mesure l'être humain est un symbole classique, et la vie qu'il mène est devenue un mythe.

Les caractères de mes œuvres vivent dans un espace bondé au quotidien. Ce manque d`espace n'est pas du à la taille du logement mais à l'insuffisance métaphysique de l'être humain. Ce qui explique pourquoi il y a une interaction entre les personnages et les fragments. Cet interaction détermine la forme et la couleur de l`œuvre.

 

Les Anges, Adam et Eve, les arlequins, les portraits, les paysages sont facilement transférables d`un espace à l`autres formant un tout. L'image du monde représenté par mes œuvres ne reflète pas concrètement la vie sociale.

Il est difficile d`exprimer le sens de mes œuvres en langage. Il existe toujours des zones amples qui sont définis comme rationnelles et qui exigent une contemplation libre. Chacun peut trouver dans l`art ce qu'il désire voir. »

 

Elena GORBACHEVSKI (Rus) peintures

« Others »

 

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Elena Gorbachevski, artiste née à Moscou et fille d’Alexandre Semenov, a terminé ses études d'Art à la Moscow State Pedagogical University, en 1989. Très tôt, Elena développait son propre style, y incorporant des techniques acquises lors d'études au Theater Art College à Moscou. En 1989, elle y a créé son propre atelier. Emigrée aux Etats-Unis, elle a, depuis, intégré dans son art ses profondes racines russes avec son vécu aux Etats-Unis. C'est à Fredericksburg, en Virginie, qu'elle a ouvert un atelier, en 1995. Depuis 2008 Elena travaille au Luxembourg.

 

Elena a fait des expositions a travers les Etats-Unis et l’Europe. Elle a reçu diverses distinctions pour son approche créative et l’excellente exécution de ses œuvres.

 

Galerie “Mars” – Moscow

Galerie “Vernissage One plus Twenty” – Moscow

“Galery Solanka” - Moscow

Galerie “Flying Birds” – Antwerpen

“Studio A” Fredericksburg, VA

“Longview gallery” Sperryville, VA

Touchstone Gallery, Washington DC

Nevin Kelly Gallery, Washington DC

Alex Gallery, Washington DC

Del Mano Gallery, Los Angeles

ARTEXPO, New York

Rivington Arms Gallery, New York

CODA Galler, New York

Art Gotham, New York

Galerie Fred Becker, Luxembourg

Galerie Armand Gaasch, Dudelange (L)

InterArt Galerie Reich, Cologne (D)

 &

 

Irina SEMENOVA (Rus) peintures

« Glass and Painting Fantasy »

 

Collectif de la GALERIE :

 

         Jean-Luc LABAT (Fr) peintures

         Francis WILLM (Fr) peintures

         Jennifer et Fabrice CAUBERE (Fr) peintures

         Pierre CONTENT (Fr) sculpture

 

A voir également « La grande table en bois » réalisée par l’artiste

         Louis de VERDAL (Fr) sculptures

 

Information pratique : Pour les visiteurs de la galerie qui viennent en voiture. Les parkings rue Lesbroussart et environs sont payant jusqu’à 20h 30 ! Si vous ne trouvez pas de places dans le quartier il est tout à fait possible d’utiliser le parking Flagey sous la place. Il est à 5 minutes de la galerie et cela sans tourner en rond à la recherche d’une place disponible. Ou alors venir après 20h 30 et trouver une place en surface. Et il y a aussi les transports publics : le tram (lignes 71 et 81) et le bus (lignes 38, 54 et 60).

 

Et à titre d’information voici les cinq prochaines expositions:

 

-Titre : « La collection permanente à l’espace Yen »

Artistes : collectif d’artistes de la galerie.

Vernissage le 20/03/2013 de 18h 30 à 21h 30 en la galerie même.

Exposition du 20/03 au 19/05/2013 à l’Espace Art Gallery II.

 

Le VERNISSAGE a lieu le 02/05 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche. Un deuxième VERNISSAGE a lieu le 08/05 de 18h 30 à 21h 30 pour l’artiste Philippe Louguet.

 

-Titre : « Atmosphère d’une âme »

Artistes : Claude Dejegher (Fr) peintures

Vernissage le 02/05 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 02/05 au 19/05/2013.

&

-Titre : « Horizons et séduction  »

Artistes : Michel Snoeck (Fr) sculptures.

Vernissage le 02/05 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 02/05 au 19/05/2013.

&

-Titre : « Traces projetées »

Artistes : Philippe Louguet (Fr) peintures.

Vernissage le 08/05 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 08/05 au 19/05/2013.

 

-Titre : « Collectif de la galerie »

Artistes : Michel Bernard (Suisse) gravures cristallisées en LAP « Matière Lapidaire »

Vernissage le 02/05 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 02/05 au 19/05/2013.

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                        Jerry Delfosse

                                                        Espace Art Gallery

                                                        GSM: 00.32.497. 577.120

                                                        Voir:      http://espaceartgallery.be

 

Le site de l'Espace Art Gallery se prolonge dorénavant sur le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

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À tout venant

 

À mon amie Liliane Magotte

 

Maintenant que l’on se tutoie,

dés le moment que l’on se voit,

pourtant pour la première fois,

il ne s’agit plus de rapports

de sentiments et de tendresse.

Quand à tout venant, on dit tu,

même le vous, voulant dire tu,

ne nous paraît plus émouvant.

Avons-nous raison ou bien tort

de nous confondre à la jeunesse,

en abandonnant les nuances

et, du beau-parler, l’élégance?

En deviendrons - nous plus humains,

plus prompts à partager, demain?

1/1/2001

 

 

 

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Travers du Temps.

 

Le  Temps  nous  dévore  quand  il  a  des  aiguilles,

Nous regarde passer tandis que l’archet doucement,

Fait vibrer ses accords  sous  l’arceau des charmilles,

Et  crisse  les  saisons  sans  un  accordement.

 

Le temps nous dévore quand il a des humeurs,

Pour  sa  peau  de  satin  chiffonnée  de  rides,

Fâché  des  siècles,  fait  monter  les clameurs,

De  l’histoire  humaine  aux   relents  putrides.

 

Le temps nous dévore  quand il est morose,

Assis  sur  son  trône  le  regard  abattu,

D’une  vie  d’aléas  effeuillant les roses,

En terre de nostalgie des plaisirs courbatus.

Le temps nous dévore  et crisse les saisons,

Sans un accordement de l’histoire humaine,

Aux  relents  putrides, en terre de nostalgie. 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

Aimez-vous Brahms   

Photo composition

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Grâce à cela, vous pourrez savoir ce que vos amis font à chaque instant.
Et grâce à ces informations, vous vous verrez proposer des publicités mieux ciblées... sur vous-même.

Petits veinards, vous allez bénéficier du dernier gadget marketing qui vous rendra enfin intelligents et décuplera vos capacités mentales, surtout si vous êtes administrateur de groupe, peu enclin à écrire, sous-doué en matière de rédaction, mais qui aspire néanmoins à la béatitude, en le plaçant à tout bout de champ, son lol.

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L'apparence trompeuse

 

 

Doux ami,

 

Certes, je crus longtemps que c’était un vieillard,

Ce truculent conteur au parler campagnard.

Grande fut ma gaieté découvrant l’imposture,

Quand une amie me dit: j’affirme et te le jure,

Ce fameux Gédéon nous cache sous son fard

Les traits non affectés d’un raffiné gaillard.

Il adore incarner ce rustre personnage

Et nous persuader qu’il a vraiment son âge.

Or venant ce matin sourire à mon miroir,

Je fus interloquée et fort peinée d’y voir,

Installée à ma place, une vieille étrangère.

Je conclus, indignée, que le sort exagère.

Et je me dis alors, pour me réconforter,

Pour défier le temps et la fatalité,

L’intruse que j’ai vue n’a aucune existence,

C’est une comédienne, une fausse apparence.

Et cela est si vrai que mon ami lointain,

Que j’appelle parfois de mon petit jardin,

Quand libérée, mon âme heureuse se repose,

M’y voit fraîche et charmante, entourée de mes roses.

15 juin 2007

 

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La femme en noir et les volailles

 

À la manière de La Fontaine

 

Devant un vaste poulailler,

Après s'être un peu égayée

Du comportement amusant

Des acteurs y déambulant,

Tout en noir, tête baissée,

Une femme s'entend penser:

...

Au royaume des animaux,

Superbes et jouant les héros,

Ce sont les mâles qui flamboient,

Plus de panache et plus de voix.

Leurs compagnes, parfois rebelles,

Ne sont certes pas aussi belles.

...

Chez nous, c'est presque le contraire:

En comparant nos soeurs et frères,

Nous voyons des filles attrayantes,

Qu'elles soient calmes ou pétillantes,

Et des garçons moins attractifs,

Embarrassés, même craintifs.

...

Lors il se trouve des gourous

Que l'envie maintient en courroux.

Ils se disent prophètes et clament

Qu'il faut se méfier des femmes.

Ils invoquent des lois divines

Contre la ruse féminine.

...

La bêtise des fanatiques,

Prônant des préjugés antiques,

Prive le monde de beauté,

Les femmes de leur liberté,

Contamine les pauvres d'esprit.

Satisfaits d'eux, ces hommes prient.

...

Toujours la raison du plus fort!

Las! nous subirons notre sort,

Désenchantées et sans espoir,

Déguisées en fantômes noirs.

 

Colorées, pimpantes, coquettes,

Sans soucis, les poules caquettent.

...

6 mars 2004

 

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LA NUIT ETOILEE

12272877869?profile=originalJ’avais courbé le front sous le feu d’Aïthra
Plus vide qu’un pantin abandonné des songes
Je savais la sagesse immense et le mensonge
L’éclair faux des rubis dont se pare Mithra



L’horizon qu’un titan foudroyé me montra
Grillait carcasse pourpre au soleil qui s’allonge
Les castels sidéraux que l’or des lacs prolonge
M’ouvraient leur portail noir couvert de sombre drap



L’eau morte reflétait la lune en décroissance
Le manteau de la Nuit portait l’or des absences
A jamais et le sol saignait noir sous mes pas



C’était un crépuscule aux lueurs de trépas
Villes croulantes, Feux, Cris sourds, Corps qu’on abat
L’univers étendait devant moi son silence

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Les deux copains et le pépin

 

Pastiche  de La Fontaine

 

Un jour, deux copains savouraient

De délicieuses mandarines.

Suave odeur à leurs narines!

L'un d'eux confia qu'il allait

Planter un pépin dans un pot,

Un projet qui n'était pas sot

Pourtant, il sembla ridicule.

- Cela ne mènerait à rien!

Perte de temps, penses-y bien!

Les paresseux sont incrédules.

Grâce à des soins attentionnés,

Pendant de nombreux mois, donnés

Un pépin devint une plante

Puis un petit mandarinier.

Ô le bonheur du jardinier!

Sa victoire parut éclatante.

Métamorphose d'un pépin,

Ébahissement du copain.

Le travail est certes un trésor

Mais au prix de fervents efforts.


26/10/2005

 

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Grâce à l'Ambassadeur de LEUCATE , mon ami Claude RABASSE, et à la caméra de Gilbert CORBIERES, nous découvrons quelques uns des atouts de cette belle station...

Claude n'a pas parlé de la chasse et nous avons évoqué mais non repris dans la vidéo, le travail des personnes de l'ESAT " Les 3 Terroirs " et de l'Entreprise Adaptée " La Pinède " qui embellissent les lieux depuis de longues années...en travaillant dans les espaces verts.

" Scoop ": le travail culturel et les expositions à venir sur Louis Charles PINET de GAULADE qui, s'il a vécu à LA FRANQUI, a aussi vécu à FOURTOU dans l'Aude non loin du Château de LANET cher à Max SAVY, un autre artiste peintre de talent.

Pinet de GAULADE est né le 23 janvier 1920 à Braine-L'Alleud, dans la province du Brabant (Belgique).

Michel SIDOBRE

Site littéraire:

http://sidobremichel.onlc.fr

Site Figurant & Acteur:

http://michelsidobre.onlc.fr

 

RABASSE.jpg

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

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administrateur partenariats

Bonjour ,

Je reçois assez souvent ce genre de message :

  " Si une personne désire utiliser mon travail pour créer un texte, un poème, j'en serais  

     très honoré(e). Comment faire ? "

En réalité les partenariats se font d'eux-même, cela part d'un désir de partage avec une oeuvre qui vous parle au niveau de l'inspiration.

Il y a plusieurs façons de collaborer:

Voici quelques exemples parmi les partenariats déjà créés:

Je favorise égalemnent les partenariats en valorisant deux oeuvres de membres actifs dans un beau blog.

Cela a comme conséquences de faire se rencontrer les gens, se parler, bref , mieux se connaître....

Mon but est de susciter de la convivialité sur le site, qui n'était pas toujours très présente ,et qui est un complément à la courtoisie.

J'espère avoir répondu à vos questions, n'hésitez pas à me demander toute aide, je suis disponible.

A bientôt ?

Liliane Magotte

Administrateur

partenariats d'

Arts

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Lettres

 

 

 

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Un secret mal gardé

 

                                                                                 Pastiche

 

Joueur de flûte, Marsyas,

Et Apollon, joueur de lyre,

Divertirent le roi Midas.

Mais celui-ci osa médire.

À la suite de la colère

Du dieu Apollon, insulté,

Les oreilles du roi poussèrent,

Un châtiment inusité.

Cela restait inaperçu

Et, hors son coiffeur très honnête,

Longtemps, personne alors ne sut

Ce qui, du roi, ornait la tête.

Ayant déposé le fardeau,

Qu’il portait comme une chimère,

Le barbier trouva le repos,

Mettant son secret dans la terre.

Or le vent s’infiltre, furète.

Se déplaçant, la tramontane

Hurlait: le roi Midas est bête,

Il porte des oreilles d’âne!

 

Sous le faix d’un secret, nombreux

Sont, les faibles hommes et les dames,

Qui s'en défont pour vivre mieux.

À chacun le poids de ses drames!

12 décembre 2011

 

 

   

         

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administrateur partenariats

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" Si mémoire se lève "

Jacqueline Gilbert

" Crépuscule sur un lac au Canada " extrait

Adyne Gohy


 

"Crépuscule", l'âme au coeur.

Interprétations peinture-poésie entre les artistes d'Arts et Lettres.

 

 

 

 

Un partenariat d'

Arts

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Lettres

 

 

 

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Caresse du printemps

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Il y a tout le bleu, là foncé, là de nacre

D’un ciel rayonnant, et les masses dorées,

Corbeilles ajourées, des érables géants.

Il y a la caresse agissante du vent.

... 

Tous les sens en éveil, je reste sans bouger.

Un oiselet se pose, étonnement léger,
Observe, et sans tarder, reprend son doux voyage.

Je pense à ma lourdeur, aux outrages de l’âge.

... 

Surtout n’y plus songer, savourer le moment.

L’harmonie à l’entour est un enchantement.

Déjà les jardinets offrent de tendres fleurs.

Certes, j'accueillerai de nouveaux coups de coeur.

...

 7/5/2004

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Lettres à un jeune poète

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Ce sont dix lettres écrites par le poète allemand Rainer Maria Rilke (1875-1926), entre 1903 et 1908, à Franz-Xaver Kappus, élève du Prytanée militaire de Sankt-Poelten, que le poète avait lui-même jadis fréquenté. Elles furent publiées, pour la première fois en 1929, chez Inzel à Leipzig. En même temps qu'il soumettait à Rilke quelques-unes de ses poésies, Kappus, alors à peine âgé de 20 ans, lui adressa une longue lettre dans laquelle il se confiait entièrement à lui. Rilke lui répondit: telle est l'origine de ces messages, qui furent détachés de l'ensemble de la correspondance de Rilke et publiés séparément.
Les "Lettres à un jeune poète", qui peuvent être comptées parmi les plus belles oeuvres de Rilke, forment une sorte de "guide spirituel" d'une valeur inestimable. Répondant à son jeune correspondant, Rilke ne traitera dans ces lettres que de questions essentielles, celles-là même que connaît inévitablement tout poète et, plus généralement, tout être dont la vocation est de créer. Une affirmation centrale, sur laquelle Rilke ne cesse de revenir, confère à ces lettres une étrange gravité: à savoir que nous devons sous abandonner sans réserve à cette nécessaire solitude que nous découvrons en nous-mêmes, car c'est d'elle que jaillit toute clarté. En effet, il n'est d'autre certitude que cette réalité première, et rien de ce que nous entreprenons ne sera promu à un avenir durable, si nous ne l'avons tout d'abord éprouvé en ce lieu retiré de nous-mêmes que n'atteignent point les bruits du monde.

Etes-vous poète? Interrogez-vous sur les mobiles qui vous poussent à écire; déterminez avant toute autre chose s'ils sont d'une importance absolument vitale pour vous; "Etre artiste... c'est croire comme l'arbre qui ne presse pas sa sève, qui résiste, confiant aux grands vents du printemps, sans craindre que l' été puisse ne pas venir. L'été vient. Mais il ne vient que pour ceux qui savent attendre". On mesurera l'importance de ces phrases, si l'on se souvient qu'elles sont le fait du poète des "Elégies de Duino", ces élégies dont il désespéra de venir à bout et qu'"une étrange puissance" lui dicta soudain, en moins de quelques jours. Mais comment ne pas affirmer, parallèlement à cet ordre profond de la solitude, cette autre loi qui nous gouverne: celle de l' amour. Et c'est tout naturellement que Rilke passe du problème de l' art à celui de la sexualité. Comme Platon l'avait déjà fait dans le "Banquet", Rilke reconnaît une égale valeur à la fécondité de la chair et à celle de l'esprit; leur origine est la même; la volupté de la chair ne nous offre-t-elle pas une connaissance illimitée, totale, une prise de possession de l'univers tout entier. "En une seule pensée créatrice, revivent mille nuits d'amour oubliées qui font la grandeur et le sublime". L' amour est connaissance et si, pour l'homme, engendrer est une manière d'enfanter, n'est-ce pas enfanter que de "créer de sa plus intime plénitude"? Estimant que les sexes sont plus parents l'un de l'autre qu'on ne le pense généralement, Rilke développe ici cette idée, qui sera appelée à tenir tant de place, par la suite, dans son oeuvre, et qui constitue à penser que le renouvellement du monde sera le fait d'une attitude nouvelle de l'homme en face de la femme: pour lui, l'un et l'autre, oubliant leurs erreurs, ne se rechercheront plus pour s'opposer, mais uniront leurs solitudes, conservant ce respect mutuel, cette distance nécessaire à un développement parallèle de tout leur être. Dans les dernières lettres, Rilke revient avec une insistance accrue, sur cette notion de solitude que le poète, plus que tout autre, se doit de préserver intacte (lettre VIII notamment). Certes, la solitude n'est pas sans faire lever en nous un cortège de tristesse, mais pourquoi s'effrayer? Nos regards porteraient-ils au-delà des limites de la connaissance, peut-être alors percevrions-nous que ces tristesses sont comme des "aubes nouvelles" "où l'inconnu nous visite". Et le poète, parvenu au seuil de ce monde mystérieux, d'abandonner son correspondant à lui-même. Il apparaît donc que se dessinent tout au long de ces "Lettres", comme en filigrane, la plupart des thèmes qui formeront les "Elégies de Duino" ou les "Sonnets à Orphée"; à ce titre, les "Lettres à un jeune poète" sont peut-être la meilleure introduction à l'oeuvre poétique de Rilke.

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