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LA NUIT ETOILEE

12272877869?profile=originalJ’avais courbé le front sous le feu d’Aïthra
Plus vide qu’un pantin abandonné des songes
Je savais la sagesse immense et le mensonge
L’éclair faux des rubis dont se pare Mithra



L’horizon qu’un titan foudroyé me montra
Grillait carcasse pourpre au soleil qui s’allonge
Les castels sidéraux que l’or des lacs prolonge
M’ouvraient leur portail noir couvert de sombre drap



L’eau morte reflétait la lune en décroissance
Le manteau de la Nuit portait l’or des absences
A jamais et le sol saignait noir sous mes pas



C’était un crépuscule aux lueurs de trépas
Villes croulantes, Feux, Cris sourds, Corps qu’on abat
L’univers étendait devant moi son silence

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Commentaires

  • merci Michel. Je ne connais pas Marbode, mais sa citation est belle et juste.

  • Comme l'escarboucle au front de la vouivre, "les ténèbres ne peuvent empêcher sa lumière d'émettre des flammes et de briller aux yeux de ceux qui la regardent"*.

    * la citation est empruntée à Marbode.

  • Grand merci Marcelle!

  • Belle osmose entre la poésie et la peinture !

    C'est splendide.

  • Liliane, Suzanne, Adyne, merci de vos commentaires!

  • Dramatique, mais bien écrit et la peinture l'exprime très bien.

    Duo personnel réussi!

    Bonne journée.

    Adyne

  • Ce sonnet est troublant mais le titre parlait d'étoiles

  • administrateur partenariats

    Grandiose, Claude !!!!

    Mes respects, pour les vers, et pour la peinture.

    Liliane, toujours admirative .

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