Acrylique 70x70
Cher Saule,
Dans ta tourmente, solitaire,
Jeune arbre, pensif, te tiens dressé.
Saule d'or tendre, de pluie amère,
Dans ton hiver, tu t'es noué.
A la terre dure, ton tronc fige.
En lui, toute sève occultée.
De l'espace -temps morne et glacé
Et à venir, tu as vertige ...
Las, fi de bourrasque et froid cruel !
De ton front haut, défies le ciel !
Nul Dieu de ta fin se rira,
Ni ton combat te dictera.
Seule virevoltante, folle et rebelle,
De mille morts souffrants trépas,
Ta chevelure se tord et ploie
Et se relève, fière à l'Appel !
Rébecca Lily Terniak - 1981
Merci à Rebecca pour ce poème hivernal
offert à ma créattivité
Un partenariat d'
Arts Lettres
Commentaires
Liliane, j'ai vu que tu recherchais des arbres solitaires ... et cela m'a évoqué notre collaboration du Saule ... et je suppose qu'elle figure déjà dans ton actuel projet mais justement, je ne vois pas lequel projet.
Chère Liliane, notre collaboration pour le cher Saule correspond à ta demande actuelle.
Mais peut être figure-t-elle déjà ? Même si je ne vois pas actuellement où.
Plus de 800 vues pour ce partenariat datant de 2013 ! Cette peinture a été réalisée sur l'inspiration du poème de Rebecca. Un très beau souvenir, la peinture trône dans mon living .
Très belle association, la même sensibilité se retrouve autant dans le poème que dans la peinture !
Bonsoir Liliane,
Je trouve que cette inititive est interessante et belle de part l'échange qu'elle procure,en effet les mots renvoient souvent des images ,et dans le sens inverse ,la démarche est surprenante et riche en sensation;
Merci pour cette oeuvre e duo.à bientôt.
Merci Jeannine !
Merci Yvette de ton enthousiasme toujours aussi frais et sincère.
Joyeux temps de Pacques avec tous tes petits amis !
Magique!!!
Bravo!!! J'adore.
Beau duo...
Amitiés!!!
Merci chers amis pour votre passage et vos commentaires !
Merci de vos appréciations pour la peinture et le poème.
Suzanne, le Saule bien pleureur et bien romantique était un jeune homme
artiste à la longue chevelure claire
et c'est lui qui m'inspira ce poème dans sa grande détresse.
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