Marée haute, marée basse…
A marée haute, sous les falaises de craie,
Dans le fracas des flots, la brisure des lames,
Sur les petits galets bleus, avec toi, j’avançais
Le regard fixé au ruissellement des flammes.
L’astre fixait en Ouest son long sillage
Ta chevelure s’embrasait de reflets d’ocre et d’or
Mes caresses dessinaient les traits de ton visage
L’amour priait la nuit toutes voiles dehors.
Nous étions là si proches, finalement lointains
A le toucher, semblait-il, le regard médusé
A retenir d’impossibles reflets en nos mains :
Trop de vagues scintillant nous échappaient.
Soumises au clair-obscur nos lèvres s’unissaient
S’abandonnant au plus délicieux des naufrages
Chemin des étoiles le plaisir s’annonçait
Au gré de ses clameurs, en un heureux présage.
A marée basse, la mer vint en longs soupirs,
Des bras de l’aube, nous nous sommes séparés,
En voyant l’écume des vagues retentir
En un tourbillon que des mouettes assaillaient.
Pierre WATTEBLED- le8.04.2013
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