Pastiche
Joueur de flûte, Marsyas,
Et Apollon, joueur de lyre,
Divertirent le roi Midas.
Mais celui-ci osa médire.
À la suite de la colère
Du dieu Apollon, insulté,
Les oreilles du roi poussèrent,
Un châtiment inusité.
Cela restait inaperçu
Et, hors son coiffeur très honnête,
Longtemps, personne alors ne sut
Ce qui, du roi, ornait la tête.
Ayant déposé le fardeau,
Qu’il portait comme une chimère,
Le barbier trouva le repos,
Mettant son secret dans la terre.
Or le vent s’infiltre, furète.
Se déplaçant, la tramontane
Hurlait: le roi Midas est bête,
Il porte des oreilles d’âne!
Sous le faix d’un secret, nombreux
Sont, les faibles hommes et les dames,
Qui s'en défont pour vivre mieux.
À chacun le poids de ses drames!
12 décembre 2011
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