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Un Violon, pleure sa passion,
Devant un public mélomane,
Tout en désir de communion.
Sans sa belle, pertuisane
perçant, tranchant, coupant son coeur,
par son départ, dévastateur,
Elle mit le feu à leur amour.
Ignorant le coeur blessé, lourd
d'une peine qui tenaille,
L'homme, et l'instrument défaillent
Vois, l'archet péniblement se meut
Il raconte ainsi de l'amoureux
Déchiré, le désespoirs encourt.
Le soliste s'accorde au violon
Son instrument, son seul panthéon
Des larmes coulent de ses esses.
Alors, fait trois tours de valse,
Sur trois temps il va et valse,
Pour se sécher la joue caisse.
Son cœur a mal de troubadour,.
Plaintes; vibrati, crient au secours
Ce coeur perdu, joue les cordes.
Donnent vie aux notes, il délace
Son âme, qui se donne, accorte.
Module pour sa Dame, … Là, en blanc
Belle, pareille au cygne du lac, et sasse
Un air adamantin,...Du romantisme brillant
Pour lui alors, elle se met, à danser
A tourner, tourne, et tourne encore
Se magnifie offre son corps
Lestement, d’une belle retenue
Quand même, elle devient belle et nues
Aérienne, dans un ciel doré
L'Art d'une traduction gestuelle
Qui dit la vérité d’un chagrin,
Par l'acte posé, son repenti,
Geste acté, décrit sans alibi..
De la peine du petit, …fait de pin
Qu’on sait, doux en bois caramel
Le cygne vit, lucide, les notes,
Que le bel instrument Chuchote
Bémols, dièses, compris de tous !
Tous, qui murmurent en bel unisson,
Avec lui, l’émotion belle et douce
Voulant consoler, ils chanteront
Unis en un seul corps, lèveront,
Les mains, … ensemble, ils l’applaudiront
Valses, de vraies salves d’Odéon
Salves, de valses pures émotions
Partenariat vivant : je partage donc je suis...
http://www.netevents.be/ExternalLink.cfm?lang=fr&YellowID=119&a... Orchestre National de Belgique
Fête de la Musique - concert gratuit
Dates | Jeudi 20.06.2013 - 20:00 |
Lieu | Palais des Beaux-Arts / Salle Henry Le Bœuf |
===================================================================== | Rue Ravenstein |
Partenariat vivant : je partage un (ou deux) billet(s) de CONCERT THEÂTRE pour vous ce soir. Le mercredi 19 juin à 20h 30 (si vous m') envoyez-moi un mail,
Eternelville : Terra Incognita |
Deux anges se posent sur terre. Drôle de voyage. Drôles d'anges. Deux anges, deux points de vue.
Pièce en 1 acte et 7 tableaux - durée 1h15 sans entracte
Fausto Phélès est interprété par Antonio Barile Ménadel par Sébastien Vanden Berghe |
Les mercredi 19 à 20h 30 (si vous m') envoyez-moi un mail, ( jeudi 20, vendredi 21 et samedi 22 juin 2013 à 20h30) |
Adresse: Théâtre de la Clarencière | 20 rue du Belvédère - 1050 Bruxelles |
En hommage respectueux à M.Jacques Attali
Ici des pluies enrichissantes,
La sécheresse dure ailleurs.
Le sort maintient, dans le malheur,
Une humanité croupissante.
Convaincu que tout est écrit,
Le croyant, résigné d'avance,
Accueille certes l'espérance,
Et pour vivre mieux, la nourrit.
Les prières de ceux qui veillent
N'ont pas d'effets sur un destin.
Sans interventions, les matins
Éclairent une douleur pareille.
La terre, aux immenses ressources,
Comble de trésors superflus,
Un nombre limité d'élus.
Aucune manne loin des sources.
Chacun se sentant impuissant,
Face aux scandales, ne s'indigne.
Les plus dépourvus restent dignes.
Nul appel ne semble pressant.
Des justes, ayant reçu la grâce,
Tentent certes d'intervenir.
Que pourront-ils à l'avenir?
Leurs efforts laissent peu de traces.
Il arrive que des gens riches
Offrent des biens, à leur façon,
Sans vouloir donner de leçons.
Les mieux nantis demeurent chiches.
Il est exaltant de savoir
Qu'en France, un brillant socialiste,
Un émérite économiste,
Ait pu exercer son pouvoir.
Il a inventé des remèdes,
Créé de multiples recours,
Pour enfin venir au secours
De ceux qui périssaient, sans aide,
30 avril 2013
Un voyage, un souvenir, une photo....une peinture.
Acrylique au couteau ( séchage immédiat )
40x60
Extrait
Et la photo ... avec la mouette !
Pissaro bucolique, video de Robert Paul.
A visiter en Normandie: Festival Normandie Impressionniste
du 27 avril au 29 septembre 2013
Festival Normandie impressionniste , fête de la peinture.
Premier mai
Tout conjugue le verbe aimer. Voici les roses.
Je ne suis pas en train de parler d'autres choses.
Premier mai ! l'amour gai, triste, brûlant, jaloux,
Fait soupirer les bois, les nids, les fleurs, les loups ;
L'arbre où j'ai, l'autre automne, écrit une devise,
La redit pour son compte et croit qu'il l'improvise ;
Les vieux antres pensifs, dont rit le geai moqueur,
Clignent leurs gros sourcils et font la bouche en coeur ;
L'atmosphère, embaumée et tendre, semble pleine
Des déclarations qu'au Printemps fait la plaine,
Et que l'herbe amoureuse adresse au ciel charmant.
A chaque pas du jour dans le bleu firmament,
La campagne éperdue, et toujours plus éprise,
Prodigue les senteurs, et dans la tiède brise
Envoie au renouveau ses baisers odorants ;
Tous ses bouquets, azurs, carmins, pourpres, safrans,
Dont l'haleine s'envole en murmurant : Je t'aime !
Sur le ravin, l'étang, le pré, le sillon même,
Font des taches partout de toutes les couleurs ;
Et, donnant les parfums, elle a gardé les fleurs ;
Comme si ses soupirs et ses tendres missives
Au mois de mai, qui rit dans les branches lascives,
Et tous les billets doux de son amour bavard,
Avaient laissé leur trace aux pages du buvard !
Les oiseaux dans les bois, molles voix étouffées,
Chantent des triolets et des rondeaux aux fées ;
Tout semble confier à l'ombre un doux secret ;
Tout aime, et tout l'avoue à voix basse ; on dirait
Qu'au nord, au sud brûlant, au couchant, à l'aurore,
La haie en fleur, le lierre et la source sonore,
Les monts, les champs, les lacs et les chênes mouvants,
Répètent un quatrain fait par les quatre vents.
V. H.
Partenariat pinceau-plume avec Andrée Hiar
L’or n’est pas jaune, mais bleu d’eau pure,
Bleu glacier de vie pareil à l’or des yeux,
Trouvant les neiges vierges d’aventures,
Comme on découvre un trésor fabuleux.
Les icebergs errants fondent en glaçons,
Dans le bain trop chaud d’une serre immense,
Créée par l’humain toujours voraçon,
De l’inutile surperformance.
Tel un phénix blanc qui renaît des glaces,
Le flot s’écoule tout en gazouillant,
Sa vraie richesse que l’homme lasse,
En vil prédateur, nocif et grouillant.
Inlassablement le flux monte et noie,
La terre d’amour pour du superflu,
Qui nous écoeure, nous laissant sans joie,
Snobs et dédaigneux pour ses attributs.
Notre survie fond sans faire de bruit,
En se liquéfiant se meurt peu à peu,
Charrie, moribonds, ses enfants trahis,
Coule notre avenir sans sauve-qui-peut.
L’or n’est pas jaune, mais bleu d’eau pure,
Bleu glacier de vie pareil à l’or des yeux.
Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.
Grand glacier huile 60 X 80
Amoureuse amourée elle dort – Son sommeil
Pèse ce qu’une plume à l’aile du vent pèse
Elle dort et c’est comme encor lui qui la baise
Elle dort et son ventre est chaud comme un soleil
L’univers autour d’elle est une fleur de braise
Et c’est comme encor lui qui l’embrasse pareil
A la vague roulant large vers son éveil
Au loin – L’aurore intime et blanche enfin l’apaise
La ville tout en bas ruisselle de clartés
De cris et de taxis – L’amour en aparté
A l’oreille lui chante un hymne de louange
Silence dans la chambre – Elle dort comme un ange
Pressentant qu’entre ses deux genoux écartés
Se coule son Amant Zeus d’or en pluie étrange
("Poussière d'âme", éditions Chloé des Lys, 2009)
Alors là, c'est simple.
Bien que rien ne soit jamais simple. Toutefois, je puis commencer par mes trois styles architecturaux préférés...
Il y a : à tout Seigneur, tout honneur :
le roman.
Pour sa sobriété. Et pour l'arc arrondi, qui le caractérise.
A première vue, je pense aux églises romanes... Je pourrais, bien sûr, parler aussi des cloîtres. Mais les cloîtres, pour moi, ce sont surtout des jardins.
Donc, je pense à une église romane, en particulier. La Basilique Saint-Remi, à Reims, teintée de gothique (la voûte, le choeur). Naturellement, à treize ans, quand mes parents ont commencé à nous faire visiter certaines régions de France, j'ai été séduite par les cathédrales gothiques. Paris, Rouen -surtout-, Reims, bien sûr, et quelques autres.
Par comparaison, la cathédrale de Vienne, visitée avec l'école, à l'occasion d'un mémorable concours de chorales, m'a déçue. Je peux donc dire, a contrario, que je n'aime pas trop le baroque. Encore moins le rococo. Bien sûr, je n'ai eu, longtemps, qu'une perception parcellaire des cathédrales -puisque, au Moyen Age, elles étaient peintes -comme les temples grecs d'ailleurs. Mais j'aimais.
Mais l'impression ressentie à Saint-Rémi, lors d'une de nos visites, est restée profondément imprimée en moi. Peut-être parce qu'un organiste répétait les morceaux d'un concert ou d'un office. Impression de glisser, dans ce sombre, comment pourrait-on qualifier cela? Etre à cet âge de la vie, aussi, où l'on apprend à se taire, à regarder, à aimer. J'avais déjà ressenti cette impression, un an plus tôt, le soir, à Bohan-sur-Semois, dans les Ardennes, quand il y avait encore du tabac mis à sécher dans les hangars. Et quand, assise au bord du chemin, je regardais la silhouette tragique des hangars se découper sur le ciel bleu foncé.
Ce sont des moments parfaits. Tout simplement parfaits... Des instants de contemplation pure. Et j'aime à en faire profiter mes amis. Chaque fois que j'ai pu amener quelqu'un à Laon, puis à Reims, je n'ai pas hésité. Pour visiter les remparts, le Poma 200, la porte des Chenizelles, la cathédrale et son vitrail des Arts libéraux. En même temps, nous pouvions cheminer tout au long du Chemin des Dames - pour l'abbaye de Vauclair, dans la forêt de Vauclair.- et visiter le Familistère de Guise, à Guise.
Le célèbre familistère de Godin, dont il y a un "avatar" bruxellois, le long du Canal de Willebroeck, le Familistère Godin au quai des Usines.
Et finalement arriver à Reims. Et y visiter la cathédrale, la basilique Saint-Rémi, la chapelle ornée des fresques de Foujita. Et y boire, tout de même, une coupe de champagne !
Te voilà peinte grandeur nature, Nana. Je dis souvent être un peu fou et parfois, je suis même un peu con !
Imagine, tu es là, depuis plus d’une heure, posée sur cette toile et j’ai eu une envie folle de te caresser !
J’ai fait ce geste, j’ai cru effleurer ta peau mais, l’envie fut trop évidente et je l’ai caressée.
Trop fraîches, tes chairs peintes, Nana et cela laissa des traces !
J’ai pu réparer mais, cela se serait fait en réalité, lorsque tu posais, je ne pense pas qu’il y ait pu avoir réparation ; j’en serais marqué à vie !
Ici, un peu de white spirite et mes doigts furent immaculés, autrement, il ne faut pas être devin pour comprendre que ces traces seraient indélébiles. Invisibles certes, au regard mais pas dans mon esprit. D’ailleurs, même de cette façon, j’en garde le souvenir et je suis enchanté d’avoir été, aujourd’hui, un peu con !
C’est un délice d’être un peu fou !
Ah, Nana, ce geste, rien qu’en fermant les yeux, je le refais sans cesse ; cent fois, mille et une fois et peut être plus ?
Imagine-moi faire, Nana et si tu aimes les caresses, ton esprit aussi sera marqué !
En dessinant cela, Nana, je n’ai aucune envie de t’enfermer, dans un monde où seul, je serais. Non, j’aime trop la femme, j’aime qu’elle soit libre, libérée de nos préceptes parfois ridicules. D’ailleurs, mon monde, est un monde à part, sans doute marginal. D'autre part, rien n’est fermé, libre à toi d’en sortir mais, c’est un message ce dessin. Nulle envie que tu me quittes trop vite, j’ai encore tant de rêves à poser. J’ai tellement de petites boites où un rêve s’est caché. J’ignore combien, je ne sais lequel s’y trouve, ni dans laquelle mais tout est là !
Quel genre de rêves non plus, il doit y en avoir des affectifs, sans aucun doute, des tendres, sûrement, des vindicatifs, peut être, des amoureux… Mais, si nous les découvrions ensemble !
Un simple dessin aujourd’hui, excuse-moi, Nana, car je m’attarde un peu !
Je suis un gourmet gourmand et dans tout, donc, je regarde, j’admire !
Je sirote même du regard !
Je profite de ta somnolence et je fais silence.
Ces mots ne sont pas dits, ni même chuchotés, ils sont simplement pensés. Le temps de te poser sur le papier, je ferais abstinence, ma verve sera en veilleuse et pourtant, je voudrais tant te dire : Nana, tu es belle !
Nana, réveille-toi !
Pose moins difficile que lors du précédent dessin mais elle n’est pas destinée à être plus reposante, c’est uniquement pour te mettre à la lumière. Te voilà exposée au regard de tous maintenant, enfin, de ceux qui suivent ma folie de rêver la femme. Te voilà déjà commentée ; c’est fou, ce n’est pas mon précédent dessin qui recevait des éloges mais le plus souvent, c’était toi !
On voyait plus le modèle que le travail de l’artiste et je comprends d’ailleurs !
Encensée, je voudrais le faire par des mots mais sont-ils utiles ?
Mon regard est comme celui de beaucoup mais le mien est plus tangible puisque tu es là, posée sur ce drap et l’artiste et l’homme, sont émerveillés !
Au prochain dessin, maintenant Nana, vous êtes et moi, je vous suis !
Nana, je suis désolé pour cette première pose !
Pas facile à garder, un supplice je parie mais que tu as prise sans mot dire. Merci, j’ai pu entreprendre ce premier et sublime voyage et ce fut merveilleux !
Balader mon regard sur tes paysages, discerner chaque parcelle de chair, chaque endroit d’habitude interdit de visiter, ces cimes, ces vallées, ces plaines, ces contreforts féeriques parfois dangereux à découvrir, je les ai appréciés. Je sais maintenant que mes rêves posés seront superbes que ce soit sur la toile ou le papier.
Après avoir mis en mémoire tes formes, Nana, après avoir découvert un peu plus sur toi, sur nous, sur notre complicité à réaliser ces dessins et ces peintures, il me reste à te rendre telle que je t’imagine.
Cela, tu le découvriras au fil du temps !
Je suis déchiré, je veux et ne veux pas et sur ce, je vous ai déchirée !
La feuille de papier semble déchirée, vous êtes trop adorable, je n’imaginerais même pas vous froisser !
Vous dessinez, je le veux, vous peindre, je le veux aussi et vous rêvez, c’est fait. Aucun cauchemar n’est fait pour ces hésitations mais un simple conflit intérieur. Vous respirez la fraîcheur, c’est mieux que la douceur !
Mes traits de crayons n’étaient pas assez caressants, je les veux même affleurants !
Mes dessins se voudront par moment, lunaires, votre couleur chair sera ainsi !
Aucune vision n’est faite où vous êtes réelle ; enfin comme je vous ai vue pour la première fois, je vous découvre autrement !
Vous semblez irréelle, n’est ce pas préférable d’être, mythique?
Mes peintures se voudront donc par moment, sélénites.
Mes rêves vous voient de cette façon et comme ce sont eux que je pose sur la toile ou le papier, Nana, vous vous verrez souvent, ainsi !
Nana, je trouve ce petit surnom ADORABLE…
Ceci est un petit exercice, un préliminaire et vous êtes facile à croquer.
Ce n’est qu’un essai, un premier jet de traits de crayon. Ils ne sont pas encore caresses puisque pas rêvés !
Même vue de dos, avec cette coupe masculine, vous êtes Femme. Votre démarche, marche, attitude, langage, propos, tout doit être mis au féminin. Demain, Nana, je vais vous rêver pour la première fois, pour la première vous serez dévoilée corps et âme et posée sur le papier. Pas un papier ordinaire, ce papier ressemblant au toucher, à votre peau. Essayez, Nana et vous percevrez ce grain comme vôtre !
Au fil des pas de deux s’étoffe le drapé quand s’épouse le creux des mots soulignés au blanc silence que l’envie interpelle...
Rêvons, Monsieur !
Jouons encore à ces tentations duels qui nous entraîne loin, tel un ballet tourbillon des corps du rythme qu’on leur donne et dans l’échange cristal des infimes voyages, venez donc et dansons dans des eaux troublantes où chaque note nous entraîne sur un tango bousculant les mirages, ultime abandon que nos yeux pénétrants éclairant sans cesse sur ces rythmes de pas à deux et impétueux…
Dansons, Monsieur !
Cathy Cescau
Dansons, Madame !
Dansons alors, au rythme de nos mots, au grès de nos envies et faisons une farandole à deux !
C’est possible, tant de choses nous relient.
Nos mots se tenant par nos syllabes, suivant nos voyelles, je les vois déjà danser sur une musique romantique quelques minutes, sur une endiablée les suivantes et pourquoi pas sur un tango argentin ?
Dansons, Madame, même si ce ne sera que nos ombres projetées au-delà de ce petit écran diabolique !
Elles sont là, elles dansent autour ne nous, regardez, Madame, même ce drapé joue avec nos sens !
Serait-ce de nouveau un rêve ?
Alors… Rêvons, Madame que nous dansons !
Angelo Brenez
Impossible que vous soyez ainsi, Vestale mais Déesse, sans aucun doute !
Cette pose antique ne reflète nullement votre esprit, Madame, quoique ce port vous sied. Cette idée m’était tellement incongrue que vous ai dessinée pierre. La plus pure, ce marbre blanc, reflétant la virginité. Pensée encor plus idiote puisque je vous ai détruite !
Les débris sont là, à vos pieds, je préfère vous voir de chair.
Ce drap n’est pas là pour votre pudeur, bien au contraire, il commence à vous emprisonner.
Qui a-t-il de plus beau qu’un corps de femme posé ou alangui sur ce tissu lunaire ?
Ah, ces contrastes rendent l’imagination fertile !
Je vous imagine déjà alanguie, soupirant sous les caresses de mes traits de crayon. Oh, oui, Madame, je parie que vous les ressentez déjà !
Ces traces effleurent par moment le papier, se font doucereuses pour l’instant suivant être plus audacieuses. Sans pour cela être grivoises mais elles se veulent plus prononcées, pour que vous les perceviez autres !
Je vous rêve, Madame en vous posant ainsi sur le papier et je crois que vous allez rêver autant que moi, à mes futures audaces qui vous dévoilent de plus en plus !
Mais, est-ce pour vous déplaire ?
Angelo Brenez
Violant la frontière de tous ses regards
De ses reliefs ondulants
Recouverte de soie drapée…sans artifice,
Touchant vos âmes où résonne le mur…mure
Où ces ombres se dessinent
Pour atteindre d’autres rives
Elle défie le temps du lendemain
Où s’agrippent les songes
Pour en consumer toutes ses audaces
Où les battements de cils tracent l’horizon des de…mains
Juste le souffle où jaillit la flamme
De n’être qu’une femme !
Cathy Cescau
Je m’imagine, Madame, vos connaissances, vos amis, vos amies même quand elles ou, ils, vont vous voir telle que Dieu ou le Diable, vous a créée !
De dos ou de face et que dire de ces inconnus mâles, envieux pour la plupart de vivre ce voyage du regard sur votre corps dévoilé ou pire !
Je n’ose y penser au pire mais vous m’avez compris !
Et ces inconnues qui vous critiqueront ou auront envie d’être à votre place !
Être égérie demande un esprit libre ?
Je ne suis pas vraiment un rapace, ce n’est qu’une métaphore mais malgré tout, en effectuant ce voyage, je perçois vos sentiments, vos tendances, vos envies, je vole un peu de votre Moi. Pas pour m’en accaparer, vous êtes trop libre pour cela et puis, ce n’est pas mon habitude, j’aime vous voir ainsi, libre des dogmes que notre société bien pensante impose !
De moins en moins, cependant dans certains endroits de cette planète un peu… Complètement folle, vous seriez lynchée !
Chez-moi, vous serez adulée, j’essaie déjà de vous encenser. Mais, ce n’est que virtuel, ce voyage, sera-t-il un jour possible de le réaliser en réel ?
Je vous vois déjà poser, je me vois vous toucher mais uniquement pour vous faire reprendre la pose exacte après une pause.
Je dis cela parce que c’est l’artiste qui parle… Enfin, qui écrit !
L’homme, eh, eh, oh… C’est l’artiste ici, tout simplement !
Angelo Brenez
Laissons aux piètres âmes ces pensées misérables
Eternels nous sommes dans le vif firmament
Par les traces laissées, dans les mots, les images,
De nos liens forgeront des toiles tisserands, simplement de passage.
Dans l’écrins fragiles de nos âmes consentantes
L’image se crée afin de parfaire ce voyage réel
Posez moi, monsieur même virtuelle
Dans cette alliance particulière
En concert voluptueux
Brûlons de ce même feu !
Cathy Cescau
Intimes, quelle dérision !
Je parle de mes pensées, évidemment !
Je n’ose les dévoiler mais en survolant vos paysages charnels, il y en a certains où je m’attarde un peu plus. Les plus dangereux pour beaucoup d’hommes, d’ailleurs, j’ai évité de les rêver et de les poser sur le papier. Imaginez, Madame, mon trouble, ne les connaissant qu’en pensée, seraient-ils, comme ceci, comme cela ou encore, ainsi ?
Je les imagine cependant des havres de joie, fait de tendresse, de sensualité, d’érotisme, d’amour.
D’amours différents, le maternel, accompagnant inévitablement la tendresse, le passionnel où s’ajoute, la sensualité, l’érotisme et encore, le…
Je ne vous connais pas assez pour en parler, vous, à plus de deux cents lieues, moi, ne vous approchant que par les ondes. J’aime quand même ce voyage virtuel que beaucoup suivent en direct sur le net et se demandent quelle sera la prochaine étape ?
Laissons-les rêver, pour une fois, inversons les rôles, moi rêveur inconditionnel, vous qui me semblez tout autant rêveuse, gardons cela secret…
Pas très longtemps, je suis trop impatient pour rêver la suite !