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PRIX MONS/EMILE POUMON

J'ai le grand plaisir de vous apprendre que j'ai reçu le

PRIX MONS/EMILE POUMON,

un prix décerné annuellement par l'AREAW (Association Royale des Ecrivains et Artistes de Wallonie)! :)))
C'est la chanteuse et comédienne Léonce Walpelhorst qui a lu en séance un extrait de Aller-Retour

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la balade du perdu

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Me baladant un jour de beau temps, c’était pleine lune, la nuit et vous ne faisiez qu’une et je me suis perdu dans les détours de vos pourtours. Ce n’était pas déplaisant, disons même, apaisant. Je me suis promené le long de cette vallée, dans cette forêt clairsemée, faites d’arbres fruitiers, ayant donné la vie à satiété. J’ai continué vers ces collines, aux sources nourricières, nourrissant presque une année entière.

Alors, se sont envolées ces chimères, pensées précédentes et éphémères,

J’y ai vu des dunes, sous les lumières de lune, l’embouchure d’un fleuve, il fallait que je m’abreuve !

L’instant présent était moins éloquent, mais rempli de ferveur, évoquant, joies et même, saveurs. Le regard change et de curieux devient de plus en plus audacieux, comme les gestes, il ose et devient leste. La possession lentement s’installe et la passion ne vous voit pas vestale. Finie la paisible promenade, le temps devient tornade, vous aussi, osez, jusqu’à satiété, jusqu’au moment où repu, je me suis senti perdu !

Perdu mon inconscience, il restait le besoin de votre présence. Perdu la liberté de penser, il restait le besoin vous aimer.

Restons les pieds sur terre, mais ne revenons pas en arrière, perdu dans mes illusions, je me baladais de passion à passion. Perdu dans mes rêves, il ne restait même plus une trêve, l’oiseau laisse la place, le rapace le remplace.

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elfe

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Serais tu comme ces elfes, capables de voler ?

Tu planes, le vide t’appartient mais méfie-toi d’y tomber !

Tu n’as pas d’ailes bien que tu te veux souvent rêvée, parée de cet ornement. Pourquoi diantre, beaucoup de femmes se voient ainsi ?

Tu te vois en ange, comme bien souvent elles aussi ?

Parfois, elles se veulent diaboliques mais paradoxalement, elles ont des ailes. Comme toi encore !

Tu es rêvée plusieurs fois ainsi mais je ne te vois pas en ange, ni en démon. Je te vois bien elfe mais alors, où est ta baguette magique ? 

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Bonhomme janvier

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Quand le froid est là pour longtemps,

Que l’on sait qu’il pourra durer,

On décide de mettre au monde

Un énorme bonhomme blanc.

Chacun lui donne un peu de vie.

Il ne fera peur à personne.

Ce n’est pas un épouvantail,

Pas non plus un méchant fantôme.

Traditionnel et avenant,

Il amusera les passants.

Nous le soignerons chaque jour,

Le garderons en bonne forme.

Lors, il survivra bien portant,

Jusqu’à la tiédeur du printemps.

Bonne année Bonhomme Janvier!

Vive le froid, vive l’hiver!

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RENCONTRE INSOLITE

Comme dans un roman de Giono

Comme une grande vague ondulante

"Le troupeau coule avec son bruit d'eau , les têtes aux yeux morts dansent de haut en bas mâchant doucement le goût des herbes anciennes "

Juste le temps de quelques images mal cadrées à travers la vitre et

tout redevient route - promenade

les moutons ont changé de pâturage

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ADMINISTRATEUR GENERAL

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 07/01 au 25/01/2015 l’exposition  événement des artiste suivants : Cyril Clair (Fr) peintures, Agathe Bonnet (Fr) peintures et Feu Mireille Berrard (Fr) peintures.

 

Le VERNISSAGE a lieu le 07/01 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30s. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Le FINISSAGE a lieu le 24/01 de 11h 30 à 18h 30.

 

Cyril CLAIR (Fr) peintures

« Au commencement » 

 

Agathe BONNET (Fr) peintures

« Présage »

 

Feu Mirelle BERRARD (Fr) peintures

« Peintures gestuelles et lyriques »

 

                           

A voir également « La grande table en bois » réalisée par l’artiste

 

Louis de VERDAL (Fr) sculpture

 

Exposition du 07 janvier au 25 janvier 2015.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 (0) 497 577 120

 

 

INFOS ARTISTES ET VISUELS SUR :

 

Le site de la galerie www.espaceartgallery.eu

Le site de la galerie se prolonge également sur

Le réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

Voir: https://artsrtlettres.ning.com/ (Inscription gratuite)

Diaporama des plus belles expositions de l'Espace Art Gallery :  

Voir: http://ning.it/KHOXUa

Les critiques de François Speranza sur Arts et Lettres :

Voir : http://j.mp/1dDwL9m

 

Voici les cinq prochaines expositions : à encore définir…

 

 

-Titre : « » 

Artiste :

Vernissage le 28/01 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 28/01 au 15/02/2015

Finissage le 14/02/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « Différents regards sur l’art » 

Artistes : Louise Bressange (Fr) pastels, Sylvie Auvray Comin (Fr) peintures et Feu Mireille Berrard (Fr) peintures.

Vernissage le 28/01 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 28/01 au 15/02/2015

Finissage le 14/02/2015 de 11h 30 à 18h 30.

 

-Titre : « » 

Artiste : Soledad Majdalani (Arg) gravures

Vernissage le 18/02 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 18/02 au 08/03/2015

Finissage le 07/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « IN MODERN » 

Artiste : Marangoz Kahraman (Be) photographies

Vernissage le 18/02 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 18/02 au 08/03/2015

Finissage le 07/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « Différents regards sur l’art » 

Artistes : Annick Butelet (Fr) peintures et Claudy Cheval (Fr) peintures.

Vernissage le 18/02 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 18/02 au 08/03/2015

Finissage le 07/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

Jerry Delfosse

Espace Art Gallery

GSM: 00.32.497. 577.120

Mail de réponse eag.gallery@gmail.com

Le site de la galerie www.espaceartgallery.eu

 

Le site de l'Espace Art Gallery se prolonge également sur le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

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Un plaisir émouvant

 

Propos

Je suis encore sous l'émotion d'une savoureuse lecture. Je viens de découvrir des poèmes de la littérature russe traduits avec talent, en vers français, par madame Katia Granoff.

Ma surpaies fut grande de me sentir si proche de ces jeunes êtres qui eurent un destin tragique. J'avais parfois l'impression d'entendre des poètes du terroir de France. Les sentiments vrais exprimés agréablement ne peuvent laisser insensibles alors que n'engendrent aucun émoi les élucubrations transcendantales qui ne signifient rien du tout. J'avais ouvert la veille et parcouru attentivement le volume «Poèmes en archipel» une anthologie des poèmes de René Char. Quatre-cent-trente-neuf pages de notes et de poèmes dont un seul m'a fait sourire.

Je pense que Pouchkine avait raison de penser que la tâche de l'écrivain est « de dire simplement des choses simples» Il s'y trouve souvent tant de grâces, ou de sujets à méditer.

5 janvier 2015

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Christian Bobin - Louise Amour

Christian Bobin

"Comment sortir de soi ?

Parfois cette chose arrive, qui fait que nous ne sommes plus enfermés :

un amour sans mesure. Un silence sans contraire.
La contemplation d'un visage infini, fait de ciel et de terre."

Souveraineté du vide.

"Mon coeur ne s'éveille que rarement, mais quand il le fait

c'est pour bondir aussitôt sur l'éternel comme sur une proie de choix."

Ressusciter.

"Il y a des fous tellement fous que rien ne pourra jamais leur enlever des yeux

la jolie fièvre d'amour.

Qu'ils soient bénis.

C'est grâce à eux que la terre est ronde et que l'aube à chaque fois se lève, se lève, se lève."

Tout le monde est occupé.

"Qu'est-ce que l'amour?

C'est ce que personne ne sait.

Mais qu'est-ce que personne?

C'est chacun de nous dans le secret de sa vie engloutie.

L'amour s'adresse en nous au plus intime, à ce qui,

dans le plus intime de nous, est sans visage,

sans forme et sans nom : personne."

Lettres d'or.

"Le visage amoureux est visage des hauteurs."

Souveraineté du vide.

"L'éternel qui brûle derrière les visages aimés leur donne son éclat."

La dame blanche.

Je t’aime – cette parole est la plus mystérieuse qui soit,

la seule digne d’être commentée pendant des siècles.

A la prononcer elle donne toute sa douceur,

à la prononcer comme il faut, en silence, le e du dernier mot

ne s’entend presque pas, il bat des ailes et s’envole.

"...qui nous rend la vie impossible donne à notre cœur toutes les chances d'être grand."

"Les plus purs châteaux sont bâtis sur un abîme."

Les ruines du ciel.

"Chacun de nous prend le paradis dans son corps ou l'en retire,

car chacun de nous possède le talent de vivre."

La dame blanche

"Toutes nos pensées reviennent à chercher la clé du paradis dont la porte est ouverte."

Les ruines du ciel.

Il n'y a rien de plus à trouver dans cette vie que le "oui" qui définitivement l'enflamme."

Un assassin blanc comme neige.

"La poésie est la fille infirme du ciel, la silencieuse défaite du monde et de sa science."

"Bien avant d'être une manière d'écrire, la poésie est une façon d'orienter sa vie,

de la tourner vers le soleil levant de l'invisible."

La Dame blanche.

"Le goût du beau est un puissant narcotique."

Eclat du solitaire.

Louise Amour.

Ce qui advient dans le visible n'est qu'un effet - parfois très retardé -

de qui s'est auparavant passé dans l'invisible."

"J'avais depuis toujours espéré un miracle et depuis toujours j'avais été comblé.

Ce que j'appelais un miracle n'était pas un renversement spectaculaire

des apparences mais, au contraire, une soudaine illumination de la vie ordinaire..."

"Nous sommes à notre naissance plongés dans cette vie comme dans un bain de vérité,

et personne ne nous a assuré que ce bain serait toujours, à tout moment, à la température idéale."

 

 

 

 

 

 

 

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La lyre de Musset

 

Songerie

 

En accueillant la vérité,

Musset crut trouver une amie.

Quand il en eut perdu l’envie,

Il demeura désenchanté.

Il savoura la vérité,

Bien heureux en sa compagnie,

Puis pensa qu'elle signifie:

Plaisir et non honnêteté.

Certes, souvent réconfortante,

Peut abuser la vérité.

Porteuse de félicité,

Elle comble l'âme innocente.

Ce qui est vrai a des facettes

Présentant diverses couleurs.

Peut se faner comme une fleur,

Ne laissant pas la place nette.

Le poète eut des coups de coeur,

Fit de grisantes alliances.

Il accordait sa confiance,

Déçu sombra dans la noirceur.

23 mai 2010

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Mallarmé l'obscur

« Mallarmé l’obscur » est un essai de l'écrivain français Charles Mauron (1899-1966), publié en 1941. Charles Mauron s'était fait apprécier des mallarméens par les commentaires ingénieux et pénétrants dont il accompagnera, vers 1932, la traduction anglaise que Roger Fry donna des poèmes de Mallarmé. Ces mêmes "gloses" mais reprises, éclairées, précisées à nouveau par une étude d'ensemble forment la base de ce volume, qui est une nouvelle tentative d'exégèse de Mallarmé. "Je considère, précise Mauron, l'esthétique de Mallarmé comme un des sujets les plus actuels qui puissent s'offrir à notre méditation: le problème des rapports entre l'art et la vie, c'est-à-dire, en somme, entre les valeurs spirituelles et les réalités temporelles s'y réfléchit comme dans un miroir concave." S'exprimant dans un langage de tous les jours, parce que ce sujet de méditation s'est offert à lui tous les jours pendant de longues années, Mauron part de l'idée que nulle ingéniosité ne parviendra à "expliquer" un poème de Mallarmé si on le limite à lui seul, si on ne le plonge pas dans le bain "d'obscurité mallarméenne", c'est-à-dire que l'explication d'un poème de Mallarmé ne doit être tentée que par rapport à tous ses autres poèmes, la première nécessité étant de recomposer le lexique métaphorique du poète. Ainsi se dégage ce que Mauron nomme "les métaphores obsédantes", ces enchaînements singuliers, "l'entrelacs de relations" qui compose un univers spirituel. Ainsi de la métaphore "chevelure-soleil-mort", la plus obsédante de toutes, comme le démontre notamment l'analyse du sonnet "Victorieusement fui le suicide beau". La première partie du livre renferme des pages excellentes sur la nature et les divers aspects de l' obscurité: obscurité du chaos et obscurité de l' étrange; sur l'ambiguïté essentielle de la métaphore, sur la technique picturale propre au style de Mallarmé, sur l'obsession des absences dans son oeuvre. Le chapitre consacré à des exemples de "métaphores obsédantes" est particulièrement riche en remarques précieuses: la constance des liaisons "fleur, azur, enfance", ou "ange, aile, instrument ancien", par exemple, éclaire vivement une succession de poèmes différents et en montre les relations insoupçonnées. La seconde partie est plus proprement explicative: ce mélange de gravité et de sourire, de désespoir et de sens comique, qui est propre à Mallarmé, réclame une pareille diversité d'humeur de la part de celui qui étudie son oeuvre. L'étude de Charles Mauron est ici menée avec une patience fervente et une convaincante modestie. Il y a peu d'endroits où l'on se sente porté à contredire son exégèse.

Publié en 1964, l'essai "Mallarmé par lui-même" condense les résultats d'une enquête prolongée et assidue. Le critique suit Mallarmé dans sa vie, mais sans jamais séparer celle-ci de ses préoccupations profondes, et il s'efforce de déceler, à travers chacune de ses pages, sont état d'esprit du moment. Des précisions fort utiles sont apportées sur les crises qu'à traversées le poète; enfin un chapitre final étudie les constantes du poète et indique comme vertu principale une limpidité de Mallarmé définie comme la présence de l'objet et la justesse du ton choisi. L'anthologie qui suit l'étude, à côté de morceaux connus, recueille des écrits d'enfance, des morceaux de prose, des extraits de la correspondance.

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Une vie à l’abri de la lumière. JGobert

Enfermé depuis quelques mois, un homme paie sa faute à la société et pour le faire, il est enfermé  entre quatre murs sales, une vieille paillasse usée lui sert de lit. Une ampoule au plafond, une lumière blafarde, un évier délabré et une porte de cachot qui hurle à chaque fois qu’elle s’ouvre. Les nouveaux centres pénitenciers sont beaucoup mieux adaptés que les vieilles prisons.

Ce qu’il a fait est grave, il a tué, il a volé et la justice le punit avec les moyens qu’elle a, souvent ceux du siècle dernier. L’enfermement et la privation de liberté sont des peines lourdes, parfois inhumaines pour certains.  Passer du stade d’homme libre à détenu est une punition inimaginable, passer du stade d’homme à celui de chien en cage est plus qu’inimaginable.  Mais dans notre société dite civilisée, c’est le seul moyen de punir un homme qui a fauté.

La prison n’est pas et ne doit pas être un endroit de mort. Aucun détenu ne doit y risquer sa vie. Le personnel non plus n’est pas là pour subir les affres du mal, de la violence, de la brutalité et pourtant, ils sont au premier rang dans ce monde cruel. Ils risquent leur vie chaque jour sous nos regards détracteurs, contradicteurs.

La vie en prison n’est pas à associer à un hôtel 4 étoiles et les hommes enfermés ne sont pas contents, satisfaits du temps qui passe.  Ce sont des hommes bancals, révoltés qui tournent en rond et qui se disent innocents et ressassent le passé, le présent et l’avenir.

L’espoir de sortir un jour les fait vivre et sans cet espoir, rien ne compte. Réinsérer est le but premier d’une prison. Toute ce bloc pénitencier d’hommes et de femmes y travaillent jour après jour comme des fourmis à qui on demande des choses impossibles.  Ils ne sont pas seulement des gardes chiourmes mais des gens de valeur avec un travail souvent difficile. Ils sont les garants de notre sécurité face à certains monstres qui véhiculent des idées barbares. Un manque de moyen certain les oblige à travailler dans des conditions parfois minimums au risque de perdre la vie.

Trouver des solutions à ces enfermements remonte haut dans la société. Refaire le monde est utopique, irréel, chimérique. Le monde est ce qu’il est, inégal, violent, injuste et les hommes pris dans la tourmente deviennent des victimes eux aussi parfois sans excuses.

La société en a fait ce qu’ils sont. La violence a fait le reste. Le monde est ainsi gangréné par ces représentants qui portent sur leurs épaules l’inconscience des puissants,  l’irresponsabilité de certains dirigeants et leur cupidité. L’ignorance de certains hommes engendre la folie que nous subissons.

L’enclos mal odorant, le rayon de lumière pénétrant dans l’air vicié ne satisfait personne. Un matin comme les autres, d’une froideur coutumière, solitaire, sombre. Le temps s’écoule lentement vers un avenir éloigné, peut-être improbable, incertain.

Le prix à payer est juste selon la loi des hommes.

 

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Sais-tu?

Sais-tu que dans les rêves, l'horizon peut s'ouvrir,

les montagnes s'écarter pour laisser entrevoir la mer?

Sais-tu que dans mes rêves, je vis sur une montagne

qui surplombe l'océan?

Je vois les grands bateaux partir et revenir.

Un jour, j'en prendrai un pour rejoindre une île lointaine.

Sais-tu que dans les rêves, on peut voler,

planer très haut dans le ciel?

Le soleil éblouissant ne brûle pas les ailes.

Une brise légère caresse la peau.

Sais-tu que dans les rêves, on peut marcher sur le sable chaud,

respirer l'air marin?

Sais-tu que les rêves, parfois, deviennent réalité?

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Nostalgie surannée

Soliloque

On apprécie la compagnie des personnes qui nous font rire. Les voyageurs de commerce autrefois colportaient des blagues. Ils étaient souvent bienvenus.

La joie qui amuse ou déclenche le rire fait du bien au corps et à l'âme.

La bonne humeur est contagieuse et se répand facilement, quand réunis dans une foule, des gens

attendent du plaisir.

Les aliments sont indispensables à la santé physique, ceux qui nourrissent l'âme et l'esprit sont nécessaires aux êtres pensants.

La culture que chacun a reçue le détermine dans ses choix. Il les satisfait selon ses moyens.

Les êtres raffinés deviennent nostalgiques, la médiocrité les attriste. Ils font un effort pour ne pas se montrer grincheux car ils sembleraient prétentieux.

Un de ceux-ci un jour m'a dit: écoutez ce vers bien connu! «Elle est ma préférence à moi!»

- Certes il contient un pléonasme et un mot inapproprié, il fallait dire préférée!

Dans un élan de sympathie, on applaudit n'importe qui, se présentant sur une scène, humoriste ou chanteur de charme. Lors il croit qu'il a du talent et nombreux le pensent aussi. Le critère devient l'apparence.

Mais qu'est devenu l'important? L'important c'est la rose! chantait Bécaud. Oui, c'est la beauté l'important.

Dans l'art, tout comme dans la nature, il n'y a de beauté sans lois. Les naturelles sont immuables.

Les humains disposent des leurs et n'ont que faire de la rigueur mathématique qui régit les rapports entre les couleurs, les sons ou les mots. La grammaire est problématique.

 En moins d'un siècle tout a changé, le merveilleux surgit d'ailleurs mais se propage aussi le pire.

Chaque survivant s'équilibre. La nostalgie est surannée, l'espérance embue les regrets.

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Léa,

 

Adolescente longiligne,

vêtue d'un imper vert,

chevelure longue et rousse,

virevoltante, légère,

attend, sous l'abri d'un café,

que s'attenue puis cesse,

l'hivernale giboulée.

C'est le cœur de l'hiver,

le soleil est voilé,

mais toute l'arborescence

flirte avec ce dernier,

s'éclaircit un peu, gémit,

sous ses gestes enfiévrés.

Fébrilité de l'air alors,

vaste ciel blanc,

chaussées étincelantes,

toutes argentées

en cette Saint-Sylvestre,

parée de houx

et de luminescence bleue.

Paris peu-à-peu se dévêt,

puisse glisse sur son sein,

jusqu'à ses souliers blancs,

avec délicatesse et grâce,

la virginale ondée.

La pluie neigeuse cesse,

les enseignes lumineuses,

de toutes parts flamboient,

éclaboussent la chevelure de Léa ;

alors s'encombrent le ventre du métro,

puis les rues, les avenues, les grands magasins.

Il est 18 H déjà,

Léa  se désabrite, traverse la rue d'en face,

s'en va rejoindre Paul,

le cœur immense et nu,

redevenu tout neuf.

NINA

 

 

 

 

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Bonheur,

 

L'instant, une petite fête en soi,

ce quotidien, d'apparence ordinaire,

célébré, savouré.

Une révérence à la Vie !

Bleue en ces moments là,

est la terre toute entière,

de plus en plus souvent.

C'est la couleur

 de la saison première,

 chaude.

L'instant géant.

NINA

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Je voudrais ....

 

En cet instant, en cette heure,

tout le temps,

je voudrais être avec force,

dans l'univers disséminée ;

A l'instar des battements infernaux

de mon cœur pour vous ;

le séduisant, le chaleureux,

mais néanmoins l'inaccessible Monde.

Cet Amour immense, courtois,

 est tout  reclus en moi,

tantôt hurlant, tantôt murmurant,

car non partagé,

alors je "nous écris" continuellement,

 je construis.

Je le fais exister ainsi,

pour qu'il ne s'épuise pas,

que son bleu  jamais ne devienne noir.

Je lui consacre ma vie presque entière ;

son souffle en moi s'élargit,

devient symphonique.

L'écriture est musique.

 

NINA

 

 

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Le plaisir offert à qui donne

 

Soliloque

En accueillant l'indifférence,

On peut ne désirer plus rien,

Hormis l'agréable silence;

Baignant l'esprit, il fait du bien.

Il est certain que reste vive

L'énergie qui semble au repos.

Soudainement, elle s'active

En temps opportun, s'il le faut.

Quand le hasard tend une perche,

Ne pas dire: suis fatigué.

On ne sait jamais ce qu'il cherche,

Plein de surprises à prodiguer.

Parfois des joies inespérées

Viennent d'un courant salutaire.

Seraient demeurées ignorées

Sans quelques efforts nécessaires.

Ce matin, me sentant vivante,

J'ai accepté. sans trop d'ardeur,

Une invitation intrigante

D'un étranger vivant ailleurs.

Il a besoin de correspondre,

D'échanger idées et émois.

Pas évident de lui répondre.

Pourquoi s'adresse-t-il à moi?

Bien que lasse, je répondrai

À sa demande qui m'étonne.

Sans attente, ressentirai

Le plaisir offert à qui donne.

3 janvier 2014

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UN BONHEUR FRAGILE : roman

UN BONHEUR FRAGILE

Enchâssé dans un carcan de brique et de béton, « Un bonheur fragile » situe son action dans les rues de Bruxelles. L’occasion de vivre une passion qui joue au funambule entre sincérité, non-dits et mensonges. L’auteur nous offre ici le microcosme d’une certaine jeunesse en proie au mal de vivre, à la recherche d’elle-même et sans doute incapable d’assumer ses sentiments. A mesure que le récit évolue, le doute s’immisce dans l’esprit du protagoniste. Un doute pernicieux. Fondé ou non …

Edilivre – 170 pages – Roman

12273063877?profile=original

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