Soliloque
On apprécie la compagnie des personnes qui nous font rire. Les voyageurs de commerce autrefois colportaient des blagues. Ils étaient souvent bienvenus.
La joie qui amuse ou déclenche le rire fait du bien au corps et à l'âme.
La bonne humeur est contagieuse et se répand facilement, quand réunis dans une foule, des gens
attendent du plaisir.
Les aliments sont indispensables à la santé physique, ceux qui nourrissent l'âme et l'esprit sont nécessaires aux êtres pensants.
La culture que chacun a reçue le détermine dans ses choix. Il les satisfait selon ses moyens.
Les êtres raffinés deviennent nostalgiques, la médiocrité les attriste. Ils font un effort pour ne pas se montrer grincheux car ils sembleraient prétentieux.
Un de ceux-ci un jour m'a dit: écoutez ce vers bien connu! «Elle est ma préférence à moi!»
- Certes il contient un pléonasme et un mot inapproprié, il fallait dire préférée!
Dans un élan de sympathie, on applaudit n'importe qui, se présentant sur une scène, humoriste ou chanteur de charme. Lors il croit qu'il a du talent et nombreux le pensent aussi. Le critère devient l'apparence.
Mais qu'est devenu l'important? L'important c'est la rose! chantait Bécaud. Oui, c'est la beauté l'important.
Dans l'art, tout comme dans la nature, il n'y a de beauté sans lois. Les naturelles sont immuables.
Les humains disposent des leurs et n'ont que faire de la rigueur mathématique qui régit les rapports entre les couleurs, les sons ou les mots. La grammaire est problématique.
En moins d'un siècle tout a changé, le merveilleux surgit d'ailleurs mais se propage aussi le pire.
Chaque survivant s'équilibre. La nostalgie est surannée, l'espérance embue les regrets.
Commentaires
Beau texte à méditer
Merci Suzanne
Bien amicalement.
Adyne