Conjugaisons
En face à face
ou en vis-à-vis
sur l’échelle du temps
comme une œillade discrète
en toutes saisons
sur ce moi qui chemine
clandestin
Flocons de neige
et feuilles mortes
comme les reliques
d’une époque révolue
Voyage sur l’échiquier
sans pièces
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J’aime dans les poèmes
les trésors cachés,
les dessins courbes
et leurs imagiers.
J’aime dans les poèmes
l’éclat d’éternité
qui vogue encore
même les soirs de doute.
J’aime dans les poèmes
leurs assonantes vérités,
leurs parures musicales
et leurs rêves enfouis.
J’aime dans les poèmes
le creux de beauté
perlant sur la plage
des vers liés.
J’aime dans les poèmes
la respiration fluide
d’écrits funambules
entre racines et ciel.
J’aime dans les poèmes
la part d’ange
lissant de plumes
le masculin et le féminin.
J’aime dans les poèmes
les lumières phares
des jours et des nuits
teintés de naissances.
J’aime dans les poèmes
l'envol et le feu
d’une langue française
libre de créer.
- Sandra Dulier-
Plume Funambule
Mahler
Pleure le violoncelle, à l’horizon du bois
Lorsque le vent se lève, par l’âme du hautbois
S’accordent les violons, cavalcade de chevaux
D’une envolée lyrique, à la porte du tombeau
La flûte traversière annonce les oiseaux,
Décrivant dans le ciel de sublimes arceaux
A l’instant le silence, dans la ronde clairière
C’est le rêve de l’enfant, en vision éphémère
Gémit le violoncelle, au sein des cathédrales
Nous suivons son chemin , il découvre le Graal
Au fond de ses angoisses, Gustave reçoit la vie,
Son âme capte l’amour, message à son génie
Mahler revient à Vienne, jalousie de sa femme
Dans le couloir du train, il vient rendre son âme,
Russell * nous l’a montré, une vie de passion
Enfermé dans son être, venait son intuition
Meure le violoncelle, en pleine partition
Sur un bruit de cymbale, plainte du violon
Le train entré en gare, la foule crie son amour
Et le couple vacille, magnifique retour
le 29-3-2024
Carnaval champagne
Les bulles de nos désirs
En débouchant l’espoir
Explosent en de grands rires,
Rayonnant dans le noir
Éclairant le chemin
De notre beau jardin,
Devant notre demeure,
Confettis de bonheur
Les bulles de nos désirs
De châteaux en Espagne
Resteront souvenirs,
Laissés en rase-compagne
La vie ne dure qu’un temps,
Débouchons les printemps,
Artifice de nos fleurs
Explosant dans nos cœurs
Au carnaval de nos fanfares,
Mettons du gai dans nos regards
Jetons au loin tous nos tourments
Aux arabesques du fil du temps
Les bulles de nos désirs,
On en met sur le cou,
Étouffent des soupirs,
De quoi nous rendre fou
La grande farandole
Commencée à l’école
Avec nos masques de rien
Délirons nos destins
Au carnaval de nos fanfares
Mettons du gai dans nos regards
Jetons au loin tous nos tourments
Aux arabesques du fil du temps
A ma chère Camille
La petite châtelaine, de notre grande Camille
De la famille Claudel, la mère n’aimait sa fille
Et ses doigts dans la terre, salissant tabliers,
Elle faisait genre souillon, alors elle déplaisait
Fréquentant l’atelier, du reconnu sculpteur
Alfred Boucher: «Au But»,* elle trouva son bonheur,
Remplacé par Rodin, un vrai coup de grisou,
Puis la grande passion, le sexe le rendait fou
La petite châtelaine, rencontrée par hasard
Par la fougueuse artiste, s’imposa à son art
A un moment d’angoisses, d’immense jalousie,
Auguste aimait l’amour et comblait leurs envies
Alors à l’atelier explosa sa furie,
Elle lui a fait signer un contrat pour la vie,
Promesse de mariage…!! Alors se fut la fin,
Une paranoïa lui clouât son destin
La petite châtelaine reste la plus belle œuvre,
Sa créatrice est morte, ne reste qu’un chef-d’œuvre,
Pour moi c’est le plus grand et le plus beau de tous,
Il enferme son âme tant sa lumière est douce
le 24-3-2024
Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter son vernissage le 04 avril 2024.
Chères amies, amis, collectionneurs et habitués de notre galerie,
1° À ne pas manquer la fin de l’exposition de mars :
Finissage le 30 mars de 11h 00 à 18h 00.
Lien vers l’annonce visuelle de l’exposition du 07 mars :
2° La prochaine exposition d’avril :
Les artistes présents pour cet événement sont :
Anne-Lise Fercak dit HeAven’s (Fr) peintures, Marilou Franssen (Be) peintures, Ghislaine Verdol (Fr) peintures, Barbara (Fr) peintures, Michel Sebastian (Fr) peintures et l’écurie de la galerie (Int) peintures et sculptures. Et les sièges de l’artiste styliste d’ameublement Jeanne Julien Art (Fr) et une sélection d’artistes peintres et sculpteurs de l’écurie de la galerie (Int).
Ainsi que Nathalie Pannetier artisane d’art en maroquinerie à son compte depuis 2019. Elle apprit ce magnifique métier chez Hermès, pendant 13 ans, gravi les échelons l’un après l’autre jusqu’à être manager d’atelier. Elle s’est ensuite mise à son compte et crée sa propre marque : « Les Cuirs du Clédou ». Chaque pièce est unique, elle ne réalise jamais de série, de l’artisanat d’art à l’état pur ! Référencé Atelier d’Art de France.
Vernissage le jeudi 04 avril de 18h 30 à 21h 30.
Finissage le 27 & 28 avril de 11h 00 à 18h 00.
Lien vers l’annonce visuelle de l’exposition du 04 avril :
https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu
https://www.instagram.com/espace.art.gallery/
https://www.linkedin.com/in/jerry-delfosse-espace-art-gallery/
Lien vers le renouveau urbanistique dans le centre de Bruxelles !
https://www.oxybrussels.eu/?fbclid=IwAR1VEUNKNZwMNYHxaun0rOVdabtQ_ZZUQkARzbby64SjD5K0z7z8Eebm1Xo
Si vous ne voulez plus être informé sur les activités de la galerie il suffit d’envoyer un mail à eag.gallery@gmail.com en indiquant votre refus !
Bien cordialement,
Jerry Delfosse
Galeriste
Fondateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery,
Les Éditions d’Art EAG & EAG Studio’s
Co-fondateur et propriétaire du réseau Arts et Lettres 3.0
Administrateur général
Président de jury pour décerner un diplôme d’art
Rue de Laeken, 83 à B 1000 Bruxelles – Belgium
GSM: 00.32. (0)497.577.120
https://www.espaceartgallery.eu/
https://artsrtlettres.ning.com/
Amour d’anneau
Au bord de l’eau, deux goélands
Devant l’anneau, interpelant
Est-ce le sceau de leur amour,
Pour tous les deux un si beau jour
Le symbolisme est dans ce rond,
Leurs espérances, leurs environs
Bercés de joie au doux tempo
Des vaguelettes et des rouleaux
Au bord de l’eau, le mâle discret
Laisse sa belle se libérer,
Rêvant au large, vers les bateaux,
Éclat du ciel dans les hublots
Dans une cabine la femme dort
Et dans ses songes, quittant le port,
Revoit l’oiseau en pickpocket,
Avoir saisi son amulette
Arrondis dans le ciel
Assemblant l’essentiel,
Le bonheur dans l’union
De leurs deux horizons
Au bord de l’eau, un vrai trésor
Ivoire argent, fermoir en or,
Elle a dit oui pour toute la vie,
Il est radieux, au paradis
Elle est en blanc, lui, queue de pie,
Se bécotant sur le parvis,
La femme debout sur son bateau
Sourit un peu, car il fait beau
Arrondis dans le ciel
Assemblant l’essentiel,
Le bonheur dans l’union
De leurs deux horizons
En tournée....
Titulaire du prestigieux Prix Maeterlinck de la Critique, Daniel Hanssens, sacré roi de l’humour, a tout fait : cinéma, enseignement, comédies musicales. Qu’il soit comédien, metteur en scène, réalisateur… ce qui lui importe depuis quarante ans, c’est le public. Et dernièrement, du 12 au 17 mars 2024 au Centre culturel d’Auderghem avec sa création de "Ladies Night", il a fait un vrai tabac devant public joyeux et sans complexe, ravi de jouer le jeu par un accueil délirant.
Cette pièce qui se termine par un effeuillage intégral pourrait sembler un brin racoleuse, mais non! Qu’il pleuve ou qu’il vente, Daniel Hanssens sait prendre des risques et doit avoir une bonne étoile. On sent qu'il a comme impératif la flamme de la création, surtout si ça sert l’humain, l'humour et la bienveillance. Ainsi, cette pièce montée avec brio est une vraie partie de plaisir. Voilà une adaptation belge très réussie de l’une des meilleures comédies britanniques des années 1990 “The Full Monty” ( traduire “ Le grand Jeu”) de Terrence McNally et David Yazbek, film inspiré lui-même, de la pièce de théatre LADIES NIGHT écrite en 1987 par Anthony McCarten et Stephen Sinclair.
Le pitch: les usines ont fermé et des hommes désemparés et au chômage se retrouvent au café du coin. L’homme contre la machine, vous connaissez? Humiliés et confrontés au manque d’argent, ils broient du noir. Le hasard leur fait soudain un monumental clin d’œil et voilà l’un d’eux prend les devants et veut convaincre les copains de monter un spectacle de strip-tease masculin pour gagner de l’argent et se refaire une dignité. Le feront-ils ou pas? That’s the question ! Valse hésitation, réticences, peur du regard des autres… estime de soi à zéro, on n’en aura jamais fini avec la misère et l’exploitation des petites gens : le tenancier du bistrot, un black, un meneur, un rondouillard, un timide, une grande gueule, et un rocker. Mais ils finiront par sortir le grand jeu, et se prouver qu'ils existent malgré leur détresse sociale, familiale et morale. Sept hommes ... et une femme!
Tous les genres de comique y passent, le public rit de bon cœur devant les situations les plus scabreuses, le vocabulaire et les postures osées. Côté public, on se livre avec délices à une vraie conjuration du rire. Daniel Hanssens rappelle que la nudité n’est pas le propos. «Ce sont avant tout des paumés qui veulent s’en sortir. Ils sont à bout, ne savent plus payer leurs traites, craignent que leur femme les quitte. Se mettre à nu sera pour eux comme une nouvelle naissance, une manière de se refaire une place dans la société. A l’heure où le taux de chômage ne cesse de grimper, cette pièce est terriblement actuelle. »
Après une semaine de succès ininterrompu au Centre Culturel d'Audergem, si vous ne les avez pas vus, foncez les voir au Centre Culturel d'Uccle !
Dominique-Hélène Lemaire , Deashelle pour Arts et Lettres
Mise en scène de Daniel Hanssens, Assistant à la mise en scène Victor Scheffer
Avec; Philippe Résimont, Eric de Staercke, Michel Hinderyckx, Pierre Pigeolet, Frédérik Haugness, Georges Lini, Bruce Ellison et Rosalia Cuevas
Décor Francesco Déleo
Aux Lumières: Laurent Kaye
Une Production de la Comédie de Bruxelles qui fête ses 20 ans
La boîte à idées est étonnante,
Elle paraît au demeurant silencieuse,
Pour qui chercherait une preuve flagrante,
Scrutant au dehors son âme si curieuse.
C'est dedans qu'il faut voir ses multiples ressorts,
Les mots qu'elle contient et qu'elle dispose,
Toujours prête à fournir des milliers d'efforts,
A répondre aux questions que l'on se pose.
Au commencement cette " boîte cranienne ",
Car c'est le mot donné par les scientifiques,
Sonnait creux telle une urne ancienne,
Et grimpait aux arbres pour seule pratique !
Mais la lumière pénétra son regard creux,
Quand une lueur vint d'un rayon de soleil,
Brûler un fétu, forger un fer belliqueux,
Pour l'emplir d'un savoir à nul autre pareil !
Pensée du jour-GCM-25:03:2024
- Sandra Dulier -
Plume Funambule
Bavardages
Chacun a son avis, définitif ou pas,
Sur la vie, sur la mort et sur l’amour de soi,
Sur la couleur du ciel, mystique ou matériel,
Sur les gros ou les maigres, ou les artificiels
Chacun a ses désirs, la montagne ou la mer,
Le néant, le Bing bang, la forme de l’univers,
Un bon Dieu, un malin ou bien un pur hazard
Qui a créé tout ça et souvent son bazar
Chacun a son avis sur la révolution,
Couper en deux le roi, virer la religion,
La noblesse au placard, les bourgeois au pouvoir,
Toujours les mêmes qui rament, la traction sans espoir
Chacun a ses désirs, aimer les autres ou non,
Aimer son cher pays, avec un beau prénom
En peinture et en art, impression réaliste,
Le design iconique, en genre de rond cubiste
Chacun a son avis et souvent sans savoir,
Répétant la télé ou les réseaux brouillards,
Mais sur soi, qui on est, le courant ne passe plus,
Ça fait peur, ces trucs là, c’est ni vu ni connu…!!
Te souviens-tu la môme
Te souviens-tu la môme, sa gouaille et son amour
Sous les ponts de Paris, elle résonne toujours,
Un moineau dans la voix, toute l’âme de son cœur
Soupire d’accordéon, son orgue du bonheur
Ses parents du ruisseau venaient profiter d’elle,
Ses soupirs religieux attiraient le badaud,
Venant s’agglutiner comme ruche d’abeilles,
Reprenant le refrain, en s’envolant là-haut
Te souviens-tu la môme, elle égayait les rues,
Aux terrasses des cafés, ses flonflons si connus,
Ramenant des tristesses aux regards des sensibles,
Des bouquets de violettes aux douceurs indicibles
L’amour encore l’amour a fait tourner sa vie,
Ses amants l’ont chanté, son boxeur crucifix,
Tragédie toute en noir le pleurant sur la scène,
Entraînant cette foule, hurlant à perdre haleine
Te souviens-tu la môme, de son rond de lumière,
Elle est partie dessus, en quittant cette terre,
Rejoignant les arpèges de son immense jardin,
Nous restons ébloui par l’étoile du destin
L’art est reflet
Que serions-nous sans art, je me souviens Florence,
Ce fut un coup de foudre, un paradis immense,
Source de création, brûlant dans chaque toile
Dans ce ciel merveilleux, ce grand voile d’étoiles
Sandro Botticelli, sa femme et le printemps,
Chef-d’œuvre intemporel, la beauté du vivant,
Le regard de son âme, jusqu’à son inconscient,
L’impression de l’amour, universellement
Que serions-nous sans art, le reflet de l’humain
Et tout ce qui l’anime, du passé à demain
Porte de l’inconscient, cadre de notre vie,
La fenêtre de l’âme, vue sur le paradis
Plus que les synagogues ou bien les cathédrales
Et aussi les mosquées, en lui est bien le Graal,
Cette clé espérée, dévoilant le mystère
De la vie de la mort, petite et éternelle
Que serions-nous sans art, de tous il est le moi
Et sa fragilité se trouble quelquefois,
Préservons le en nous de douceur, non de guerre,
Comme ces religions semant l’horreur sur terre
Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter le reportage photos de son vernissage du 07 mars 2024.
Chères amies, amis, collectionneurs et habitués de notre galerie,
Les artistes présents pour cet événement sont :
Véro Mazurek (Fr) peintures, Robert Gangl (At) photographies, Lallement Martine (Fr) peintures, Cendrique Desjeux (Fr) sculptures et l’artiste de la galerie d’art AmArtgalleryBrussel d’Amedeo Arena : Harwan Red (Ma).
Ainsi que les sièges de l’artiste styliste d’ameublement Jeanne Julien Art (Fr) et une sélection d’artistes peintres et sculpteurs de l’écurie de la galerie (Int).
Vernissage le jeudi 07 mars de 18h 30 à 21h 30.
Finissage le 30 mars de 11h 00 à 18h 00.
Lien vers l’annonce visuelle de l’exposition du 07 mars :
lien vers le reportage photos du vernissage du 07 mars :
Lien de l’annonce de la fête de remise 2023 sur mon site Internet :
Lien du reportage photos sur la remise des recueils et diplômes :
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Si vous ne voulez plus être informé sur les activités de la galerie il suffit d’envoyer un mail à eag.gallery@gmail.com en indiquant votre refus !
Bien cordialement,
Jerry Delfosse
Galeriste
Fondateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery,
Les Éditions d’Art EAG & EAG Studio’s
Co-fondateur et propriétaire du réseau Arts et Lettres 3.0
Administrateur général
Président de jury pour décerner un diplôme d’art
Rue de Laeken, 83 à B 1000 Bruxelles – Belgium
GSM: 00.32. (0)497.577.120
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La haute couture
La haute couture, une aventure,
Ses entrelacs et ses bordures,
Les grands podiums, immenses nanas,
Homosexuels des opéras
De la bling-bling et du grand fric,
Des indigènes venues d’Afrique
Typées extra et gueules de sexe
Pour les fadas, soignés ou ex
La haute couture, des addictions,
En jet-privé des impressions,
Avec cet art du beau mirage,
Petit neuneu des emballages
Squelettes dansant, rondeurs gonflées,
Les marionnettes extra-genrées,
D’extravertis jubilatoires
En quête d’extases bien dérisoires
Les aiguilles s’escriment
Et les talents s’expriment,
Chanel et Saint Laurent
Et Dior sont si charmants
La haute couture, des paradis
Fiscaux neigeux, sur les tapis
Derrière l’écran d’un art génial,
Dans le tam-tam du carnaval
Le naturel est dans le pré,
La bouse de vache au tablier,
Rien n’est plus beau que la nature,
Mais ça échappe à l’aventure
Les aiguilles s’escriment
Et les talents s’expriment,
Chanel et Saint Laurent
Et Dior sont si charmants
L’inconscient
Dans la forêt de tes mémoires
Tu t’es perdu, puis retrouvé,
D’immenses arbres te font de l’ombre,
Sans le soleil, la joie est sombre
Des indigènes de la région
Détournent le sens de direction
Vers leurs points chauds et ils t’entraînent
Aux oasis sans souveraine
Dans la forêt, un peu perdu,
Tu tournes en rond dans l’inconnu,
Dans les reflets, tu te vois nu
Avec une fleur, puis disparu
Virtualité, réalité,
Un autre monde en la psyché,
Un univers de poésie,
En harmonie, désharmonie
GPS de la vie,
Désirs inassouvis,
Le moteur de ton moi ,
Il n’y a d’autre voie
Dans la forêt, comme un jardin
Tu retrouvais certains chemins,
Avec des yeux et quelques mains,
Elles te montraient d’autres destins
Comme une mère, une autre femme
Et au détour le chant de l’âme
Avec des gammes et des couleurs,
Des portes ouvertes sur le bonheur
GPS de la vie,
Désirs inassouvis,
Le moteur de ton moi,
Il n’y a d’autre voie
L’amour c’est autre chose
L’amour c’est autre chose,
Ce n’est pas de la prose,
Une petite romance
En balade à Florence
C’est entrer au jardin,
Se tenant par la main
Et parcourir deux vies
De mémoires et d’envies
L’amour est le courage
D’affronter tous les âges,
Avec son âme sœur,
Au-delà de ses peurs
Ses mémoires d’environs,
Enfance accordéon,
Découvrir l’horizon
Dans la même chanson
Nous ne sommes pas des apparences,
Nos environs sont dans la danse,
Deux arbres uniques ont des racines,
Elles se côtoient se cocotinent*
L’amour c’est accepter
Le virtuel, le concret,
La nature est têtue,
Si belle quand elle est nue
Des épines sans roses
Seraient métamorphose
Et greffer l’improbable
N’est inscrit dans la table *
Nous ne sommes pas des apparences,
Nos environs sont dans la danse,
Deux arbres uniques ont des racines,
Elles se côtoient se cocotinent**
le 6-3-2024
*Ma Tourbillon et moi sommes unis depuis soixante trois ans, elle est patiente, j’étais handicapé psychique, je lui dédie ce poème par amour pour elle et pour son abnégation
Avez-vous traversé le Jardin des Plantes,
Là, se côtoient de multiples espèces,
Arbres centenaires, bosquets, amaranthes,
Bouquets odorants tranquillement y paissent ?
Des chênes légendaires aux troncs imposants,
Spectateurs silencieux des siècles qui passent,
Comptent les pas de rois mais aussi d'indigents,
Aujourd'hui penchent sur des passants en masse !
Des parfums venus d'Asie et d'Afrique,
Chatouillent nos narines curieuses d'ailleurs,
Entremêlent des pensées si magiques,
Qu'on devine sautants des zèbres en tailleurs !
Un écureuil avec le vif regard qui court,
Ne craindra pas votre naîve présence,
Ici plantes, bêtes ou visiteurs d'un jour,
Créent un jardin aux rêves d'insouciance !
Pour la troisième fois au Théâtre Royal du Parc, et avec le succès que l’on sait, Patrice Mincke s'empare de l'un des textes les plus célèbres du répertoire de Molière : « Le Misanthrope ». Foin cette fois, de sujets d’ordre domestique où sont livrées à notre risée des études de caractère cinglantes qui suscitent les bienfaits du rire.
Ici s’engage un délicat débat de société: Philinte ou Alceste?
Dixit La Bruyère : « Ne nous emportons point contre les hommes en voyant leur dureté, leur ingratitude, leur injustice, leur fierté, l’amour d’eux-mêmes et leur oubli des autres: ils sont ainsi faits, c’est leur nature: c’est pouvoir supporter que la pierre tombe ou que le feu s'élève » ( De L’homme)
Philinte, pour sa part est … catégorique « Et mon esprit n’est pas plus offensé de voir un homme fourbe, injuste, intéressé que de voir des vautours affamés de carnage, des singes malfaisants et des loups pleins de rage. »
Ce nouveau «Misanthrope» millésimé 2024 donné au Théâtre Royal du Parc est une splendeur d’interprétation et de jeu théâtral. Acrobatiques, les comédiens jouent tous « haut et sans filets » avec l’énergie de la jouvence et du renouveau théâtral éternels. Ici, on est au sommet de l’art, dans un gratte-ciel de la ville moderne, avec les nuages pour témoins… Et l’herbe tendre pour la tentation. Femmes et marquis s’ébattent dans de superbes liaisons dangereuses. Pas moins de 1.808 alexandrins volent avec saveur exquise et modernité, La troupe est éblouissante, jetant à tout moment des brassées de rires parmi les spectateurs. Que du bonheur.
Touché coulé: Alceste, le super-héros de la rumination atrabilaire a une faiblesse. Il a sans le moindre scrupule déclaré la guerre à Philinte, son meilleur ami, l’accusant de comportements hypocrites avec de vains quidams, au nom de la politesse. Mais en même temps, le voilà paradoxalement envahi par un brûlant désir de reconnaissance et d’intimité avec sa jeune maîtresse, une glamour girl frivole qui manipule ses courtisans avec une adresse aussi féroce qu’ingénue. Solaire, sulfureuse, pleine de verve, la Gossip Girl occupe la scène avec une énergie démentielle. Mais que donc est venu faire Alceste dans cette galère?
Dès la première scène il enrage : « Je ne trouve partout que lâche flatterie, / Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie ». O n penche bien sûr aussitôt pour Alceste, nous qui vivons dans un monde en plein dérèglement planétaire, nous qui sommes glacés d’effroi devant l’effondrement de nos modes de vie, de nos valeurs. Ne sommes-nous pas assaillis de sujets qui fâchent, comme jamais on aurait pu être fâché? Même l’essence de notre pensée humaine semble être en danger…
Mais, voyez, vigoureuse à jamais, malgré tous ses défauts et les accusations graves qui l’accablent et la confondent, Célimène, intrépide Pauline Desmet, ne baissera pas la tête et voguera sur les vagues de la modernité. N’ayez aucune crainte pour elle!
« Moi, renoncer au monde avant que de vieillir, / Et dans votre désert aller m’ensevelir ! »
Majestueux, les colosses de l'économie numérique GAFA président à la mise-en-scène et la scénographie. Ce miroir nous force à regarder en face le monde qui change. À nous, cependant, les aînés ...et les suivants, de continuer à transmettre perles et joyaux du passé, comme ces illustres textes du patrimoine culturel français, mais, …se mettre en travers? Alceste souffre-t-il d’un défaut d’hubris doublé d’un douloureux aveu d’échec devant le monde en marche? Or, qui a jamais pu entraver l’évolution?
Bref, notre Alceste est un formidable paquet d’humanité, et c’est pour cela qu’on l’aime, lui et son merveilleux interprète, nul autre qu’Itsik Elbaz avec à ses côtés, un être d’une tout aussi belle tranche, d’une rare sensibilité pour incarner la sagesse et la modération de Philinte: Stéphane Fenocchi. Quant à, Molière il est tour à tour les deux, non ?
Et vous, qu’en penserez-vous?
Dominique-Hélène Lemaire , Deashelle pour Arts et Lettres
"Le Misanthrope" de Molière, au Parc, du 7/03 au 6/04/2024
A vos réservations 🎫 https://bit.ly/TRP-BILLETERIE 💕
Crédit Photos: Aude Vanlathem
Distribution: Julien Besure (Clitandre), Denis Carpentier (Acaste), Bénédicte Chabot (Eliante), Damien De Dobbeleer (Oronte) , Pauline Desmet Célimène), Itsik Elbaz (Alceste), Stéphane Fenocchi (Philinte) , Benjamin Van Belleghem (garde / valet d'Alceste, Anouchka Vingtier (Arsinoé ) .
Dans une mise en scène de Patrice Mincke, Assistanat: Sandrine Bonjean
La Scénographie de Vincent Bresmal, Matthieu Delcourt,
Les Costumes de Chandra Vellut et Cécile Manokoune
Aux Lumières : Alain Collet
Création musicale : Daphné D’Heur
Maquillage et coiffures de Tiuku Deplus et Florence Jasselette
On a tous une voie
On a tous une voie,
Ce couloir devant soi,
Depuis la tendre enfance
Un peu la résistance
Des rêves de châteaux
Jouant au bord de l’eau
Détruits par les marées,
Les quittant pour rentrer
On a tous une voie,
Sa chanson et sa voix,
Chacun sa ritournelle
Et son nid d’hirondelle
Et puis passent les tours,
La musique les amours,
On revient aux décors
En direction du port
Comment vous dire cette impression
D’être avec vous, sans dépression,
Ne plus lutter pour exister,
Que vais-je faire sans mon passé
On a tous une voie,
Ça n’arrive qu’une fois
Et à ce moment là
Ce sont nos premiers pas
Sur cette plage connue
Tout devient inconnu,
Cette vie est nouvelle
Car le rideau se lève
Comment vous dire cette impression
D’être avec vous, sans dépression,
Ne plus lutter pour exister,
Que vais-je faire sans mon passé