Mahler
Pleure le violoncelle, à l’horizon du bois
Lorsque le vent se lève, par l’âme du hautbois
S’accordent les violons, cavalcade de chevaux
D’une envolée lyrique, à la porte du tombeau
La flûte traversière annonce les oiseaux,
Décrivant dans le ciel de sublimes arceaux
A l’instant le silence, dans la ronde clairière
C’est le rêve de l’enfant, en vision éphémère
Gémit le violoncelle, au sein des cathédrales
Nous suivons son chemin , il découvre le Graal
Au fond de ses angoisses, Gustave reçoit la vie,
Son âme capte l’amour, message à son génie
Mahler revient à Vienne, jalousie de sa femme
Dans le couloir du train, il vient rendre son âme,
Russell * nous l’a montré, une vie de passion
Enfermé dans son être, venait son intuition
Meure le violoncelle, en pleine partition
Sur un bruit de cymbale, plainte du violon
Le train entré en gare, la foule crie son amour
Et le couple vacille, magnifique retour
le 29-3-2024
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