Te souviens-tu la môme
Te souviens-tu la môme, sa gouaille et son amour
Sous les ponts de Paris, elle résonne toujours,
Un moineau dans la voix, toute l’âme de son cœur
Soupire d’accordéon, son orgue du bonheur
Ses parents du ruisseau venaient profiter d’elle,
Ses soupirs religieux attiraient le badaud,
Venant s’agglutiner comme ruche d’abeilles,
Reprenant le refrain, en s’envolant là-haut
Te souviens-tu la môme, elle égayait les rues,
Aux terrasses des cafés, ses flonflons si connus,
Ramenant des tristesses aux regards des sensibles,
Des bouquets de violettes aux douceurs indicibles
L’amour encore l’amour a fait tourner sa vie,
Ses amants l’ont chanté, son boxeur crucifix,
Tragédie toute en noir le pleurant sur la scène,
Entraînant cette foule, hurlant à perdre haleine
Te souviens-tu la môme, de son rond de lumière,
Elle est partie dessus, en quittant cette terre,
Rejoignant les arpèges de son immense jardin,
Nous restons ébloui par l’étoile du destin
Commentaires
Merci de tout coeur Sandra
Très bel hommage à Edith Piaf. .