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Soleil (11)

administrateur théâtres

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Mariage réussi !

 

Le nouvel an chinois est la plus grande fête traditionnelle chinoise. C’est une fête agricole à l’origine et elle s’appelle aussi  la  fête du Printemps. Chaque année elle inaugure un des 12 rameaux terrestres symbolisés par un animal, à l’intérieur d’un cycle  récurrent de 12 ans. Nous voici depuis le 19 février dans l’année de la Chèvre.
À  chaque retour de l’an neuf (calculé d’après la deuxième lune après le solstice d’hiver), toutes les voies de communication de la Chine entière sont prises d’assaut. Gares, routes, aéroports sont bondés. Des millions de familles, pour qui cette occasion est leur seul moment de vacances,   traversent le pays pour un rassemblement familial placé sous le signe  de la couleur rouge (symbole de joie et de chance), du recueillement et du renouveau. Traditionnellement, on sortait avec des lanternes colorées, des brûle-parfums, et l’on faisait éclater des pétards afin de faire fuir les mauvais esprits, mais surtout on désirait réveiller le dragon protecteur et dispensateur de pluies bienveillantes.

Dans nos contrées nordiques, on ferait plutôt appel au soleil et  à ses bienfaits…  Les chinois ont bien  compris nos aspirations et nous ont envoyé « The Legend of the Sun », un spectacle qui ne pouvait que nous plaire. Il a déjà été présenté à Londres en janvier dernier avec un succès éblouissant. Il s’agit d’une  très vieille légende du folklore de la minorité Zhuang* du Sud de la Chine qui  rejoint  à point nommé  notre  dévorante soif de lumière. Au temps jadis, les anciens Zhuang vivaient dans un pays  privé de lumière. Un jour, ils apprirent qu'un Soleil flamboyant se reposait au-delà de la ligne d'horizon et que l'astre pouvait les sauver de l'obscurité et du froid et leur apporter de la chaleur. Finalement, c'est une intrépide jeune femme enceinte qui  se sacrifia pour le bien commun. Elle argua qu’elle n'arriverait peut-être pas jusqu'au bout, mais  que l'enfant qu’elle portait finirait bien par rapporter le soleil.  Emouvant parcours initiatique donc, d’une mère et de son fils.

C’est Le théâtre National  qui a  accueilli à l’occasion du Nouvel an chinois, cette performance étonnante et de très haut niveau artistique. « The Legend of the Sun » un spectacle monumental de danses folkloriques, de mime et d’acrobatie. » Il réunit 60 danseurs chinois formés traditionnellement, la plupart d'origine ethnique Zhuang.  Pas de texte, du mystère et de la méditation sur la condition humaine, sur une vielle souche animiste. Quelques  mélodies aux voix  bouleversantes, des échos de choristes  lointains  et une musique très narrative soutiennent  cette belle histoire. Une histoire édifiante, bien sûr. Comme au Moyen-Age chez nous, les légendes doivent avoir une  portée morale et  sociale. A travers la mise en scène du  folklore authentique du peuple Zhuang, c’est la persévérance du peuple chinois  et la  poursuite du bonheur qui sont glorifiées et leur bravoure  indéfectible contre les difficultés « L’Asie est là où cesse la vulgarité, où naît la dignité et où commence l’élégance intellectuelle. Et l’Orient est là où sont les sources débordantes de poésie ».

La performance de danse muette est habillée de somptueux costumes qui vous rappelleront si vous avez eu la chance d’y aller, l’un ou l’autre voyage dans les minorités chinoises et l’accueil chaleureux que ces peuples dispensent aux visiteurs étrangers. De nombreuses scènes ont une portée universelle et vous feront monter les larmes aux yeux, ce qui n’était pas garanti avec un spectacle d’une telle ampleur. Les relations mère-fils, homme-nature,  le coup de foudre, la conquête amoureuse, la passion en conflit avec le devoir, l’amour vrai sont autant de thèmes passionnants et passionnels qui touchent le spectateur de n’importe quelle origine. La beauté de la danse, que ce soient les solos, les duos ou les danses de groupes, est omniprésente et souligne le long cheminement. Et cette beauté  nous touche profondément. Un mélange  habile et sans coutures  de chorégraphies modernes et de coutumes traditionnelles  qui vous  emmène au cœur du  mystère humain. Les danseurs se transforment en paysages, en rochers en rivières, en bêtes sauvages et en éléments naturels appuyés d’effets sonores grandioses.

Côté musique, c’est la même chose. Le mélange des sonorités occidentales et orientales est source d’un perpétuel étonnement. Alliant tradition et modernité, la musique  authentique de cette ethnie utilise des instruments séculaires -  les clochettes, bâtons et tambours associés aux costumes rutilants, l’erhu, vielle chinoise à deux cordes aussi appelé « violon chinois », la flûte de bambou, et  les incontournables percussions chinoises  -  qu’elle mélange avec finesse avec ceux  de nos salles de concerts occidentales.

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  Le China Arts and Entertainment Group (CAEG) qui encadre ce fabuleux spectacle  est devenu au fil des années  le plus grand organe culturel chinois soutenu par le ministère de la culture et un ambassadeur privilégié pour fêter les quarante ans de  liens d’amitiés qui unissent cette année l’Union européenne et la Chine. Co-organisateurs, la compagnie Atlas International Culture. The Legend of the Sun a été primé par de nombreuses récompenses, dont le "Golden Lotus Award" de la China Dance Lotus Award Competition, mais également le "Splendor Award" pour les œuvres théâtrales délivré par le Ministère chinois de la Culture. Le spectacle a également reçu un bel accueil dans le monde, plus particulièrement lors de leur tournée aux Etats-Unis en 2012.

 

 

* la minorité Zhuang : Ils forment une des 56 nationalités de Chine. Leur population, estimée à 18 millions de personnes en 2010, fait d'eux la plus importante minorité chinoise avec un passé glorieux.

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En savoir plus sur les légendes chinoises: 

http://www.gutenberg.org/files/15250/15250-h/15250-h.htm

Le Théatre Nanning du Guangxi:

http://thelegendofthesun.com/FR/?page_id=642

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Le guérisseur des nuits malades

Le guérisseur des nuits malades

     de Antonia Iliescu

Silence. Les cieux se taisent. Seul le mal vagabond

Crie dans la nuit avec sa voix de chouette ;

Un nuage noir sirote mon souffle moribond ;

Spectres verdâtres dansent dans l’obscure chambrette.

 

Lourdeur. Le corps se glisse dans l’amère mélasse

Des années fatiguées tassées dans la brouette ;

Entre moi et le monde le pont solide se casse.

L’esprit blessé mendie de l’espoir. Que des miettes…

.

Des rideaux de lumière descendent sur les ombres ;

Le paysage change, se meurent les pensées sombres ;

Un oiseau bleu annonce que la nuit va finir.

 

Des murmures réveillés à l’horizon lointain

Jettent gaiement dans le monde un tout nouveau matin ;

Et le soleil me touche afin de me guérir.

 

(deuxième prix «Pierre Anselme» au Concours International de Sonnets 2014 - Sonnet Irrégulier)

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UN APPEL DU SOLEIL

Ivre et bien attendrie de m’être recueillie
Sur la tombe fleurie de ma mémoire meurtrie
Je pleure et me souviens : Ö ma douce mémoire !
Belle cité mortuaire qui meurt et me sourit
M’offrant un regard blême et un bras flétri
Et ne veut plus cueillir ce petit bouquet de vie
Que j’avais dans la main que je voulais offrir
Car je n’avais rien d’autre
Ni mon corps ni mon nom
Que ces très doux relents d’amour et de souvenirs.
Mon émotion n’est guère ni feinte ni ternie
Par le poids du passé qui écrase mes rêveries,
Les images nostalgiques qui battent contre mes tempes,
Les pages de mon passé qui tombent sous mes doigts,
Ce vent putréfide qui moissonne mes pas.
Et l’ange noir qui crie m’appelle à le rejoindre,
De son sourire futé, il balaie les sentiers
De ma large mémoire, cette cité mortuaire,
Où se bousculent le noir et les rasoirs de l’air.
Je me réveille par terre, le nez parmi les tombes
Aux épitaphes d’émail et d’étaim et de plomb.
Me réveillent une pluie de rayons lumineux,
Un appel du soleil aux sons teintants et bleus
Entré par effraction dans mon cœur solitaire
Sans bousculer mes mœurs pudiques et retenues
A peine effleure-t-il la peau de mes rêveries
L’hymen des choses tues par son flux éclairé
Et mon cœur qui bondit atteint le paradis.


Khadija, Agadir, Lundi 11 juin 2012 à 23h15

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"Même soleil", avec ou sans lui

C'est pendant tout l'été à Divonne -les -Bains. Une façon originale de découvrir la riviève qui traverse la ville thermale ; Le circuit commence à l'office du tourisme et se termine devant l'Esplanade; Tout au long de la "Divonne" des œuvres d'arts , peintures et photos reproduitent sur des bâches de grand format.Tous les artistes invités par le "komissaire Kaviiik" présentent 2 œuvres . A vous de les découvrir en levant les yeux sur l'itinéraire bucolique de la "Divonne"

kaviiik et moi gessien

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L'art est une passerelle entre le rêve et la réalité..

La ville de st Gervais est bien placée pour le savoir..alors que le Maire Jean-Marc Peillex inaugure la nouvelle expo en plein-air dans le parc de Fayet, les médias  se réveillent. 

En effet , l'année passée à  cette même période, des pseudo scientifiques en quète de buzz livrent aux médias des infos alarmistes sur l'éventualité d'une catastophe naturelle dans la vallée de St Gervais. Une poche d'eau  souterraine se charge au sommet du glacier de tête Rousse,, si cette poche d'eau éclate la vallée sera innondée.. La Mairie prend alors toutes les précautions et la poche est aspirée.. Les risques sont donc limités en fin d'anée 2010, et la sérénité revient en ville..

 Pourtant cette année au printemps 2011 les médias ressortent l'affaire et les peurs ressurgissent..

 Je parlais hier lors du vernissage ave le Maire  Jean-Marc Peillex qui est un homme modéré, il me disait le mal que ces rumeurs exagérées faisaient dans la vallée..!

 Ceci n'a pas empéché le vernissage de l'expo "ponts et passages" organisée par la ville avec le soutien des élus, de se dérouler au mieux.

 une de mes peinture reproduites sur bâche

 

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 J'avoue avoir été enchanté par l'accueil et la convivilalité de cette soirée .. même les dieux grondants au dessus de nos têtes ont attendu la fin de la sangria pour rincer nos verres..

 Une ombre pourtant, on déplore la disparition le vol de 2 œuvres, juste qqs jours avant le vernissage . Les bâches sont pourtant placées à 2 ou 3 m du sol et accrochées entre deux arbres ou pylones avec des cables métalliques..!



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Kaviiik

"Ponts et passages"

expo en plein air dans le parc thermal du Fayet à St Gervais au pied du Mt Blanc en Hte-Savoie.
Il s'agit de la 4ème édition de cette manifestation d'art contemporain.
les plus grandes signatures ont répondu à l'appel du Commissaire Christian Kaviiik . J'ai le plaisir et l'honneur d'être sélectionné cette année encore.

mes deux peintures présentées comme toutes les œuvres choisies sur des bâches de format 3x2m

 

gegout pont 1

gegout pont 2 fond gris

 Je vous invite à passer pendant l'été dans ce parc du Fayet 

Expo ouverte au public du 4 juin au 15 septembre

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Chaque matin comme à l'origine du monde

 Debout  les diables, l'aventure appartient à ceux qui se lévent tôt, pas à cause d'une insomnie chronique, mais grace à cette intuition de la beauté criante à la fenêtre.  Voici  un texte court écrit par un ami aujourd'hui disparu, texte qui m'était destiné:
"Rouge :
Toi qui méprises le coucher de soleil des peintres du dimanche qu'as tu de plus à dire de l'incendie du ciel"
 Patrice Martigné "Adamantis"
photo gegout©adagp2006
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pourquoi faire grand quand on est petit

Oh, rien de méchant, juste une petite aquarelle retrouvée entre deux grosses. Comment survivre dans ces conditions.. Faut vraiment être une bien bonne aquarelle pour revenir au grand jour.



Etude pour une Flo à venir aquarelle sur papier Ingres 20 x15

ptite aqua

Je vous dévoile cette survivante et je repense à un des artistes qui présente son travail à ST Gervais. Expo (même soleil). Il a lui aussi choisi l'option

"petit format deviendra grand"

Philippe Clapier a eu je le sais un choc en découvrant ces petits formats reproduits en très grand (3x2m environ) sur les bâches qui occupent le parc du Fayet.

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Encore des corps décor

Bien vu le soleil qui inonde les mirettes. Bien vu toutes ces jambes et dos tournés plein soleil.

Et je pense au même généreux soleil sur une planète vidés de tous ces êtres humains qui se brunissent le lard. Un soleil chaud, brûlant même. Devenu trop grand pour nous. Une lumière aveuglante, qui nous dévore jusque dans nos plis secrets. Un cauchemar balayant nos existences. Un souffle et le silence

étouffant qui suit.

croquis pour un peintre nu triptyque acry sur toile

2000

nu devant miroir

Prenons le temps de regarder encore et encore nos corps... assis à la terrasse du café, une bière dans l'ombre du parasol..


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