Vite déshabillée de son drapé, vite caressée de blanc laiteux. Vite, sa béance gorgée
flo béante
100x80 acry et marouflage sur toile
gegout© adagp2011
Vite déshabillée de son drapé, vite caressée de blanc laiteux. Vite, sa béance gorgée
flo béante
100x80 acry et marouflage sur toile
gegout© adagp2011
Le papier kraft lui va bien, lui prépare un hale bien de saison, l'été sera chaud pour Flo.
J'avais oublier son odeur, mis de coté son parfum, perdu que j'étais dans les embruns nordiques.
Flo a de beaux jours devant elle, l'été sera chaud vous dis-je..
Flo en été bientôt 150x120 acry et marouflage sur toile
gegout©adagp 2011
Flo a perdu ses bras par un beau jour d'automne .. ils sont tombés tels les feuilles mortes qui se ramassent à la pelle.
Ce corps sans bras évoque pour certains un corps devenu simple sexe, corps vertical, sans rien qui arrête son élan vers le ciel; Corps devenu phallus.. ce n'est pas moi qui ai fait cette analyse, j'ai noté cette réflexion faite lors d'un vernissage de mon travail. Mes Flo ne seraient pas des corps, seraient tout bonnement des sexes masculins.
Ici Flo et ses bras encore bien construits
55x46 acry sur toile 2006
Les prémisses de cette ablation des membres supérieurs
ici
automne 2006 Flo voit ses bras qui tombent
55x46 acry sur toile
Un détail de Flo sur fond de ciel gris vert, sorti tout droit tel le mamelon en érection..
Flo sur un ciel gris vert 150 x120 acry et marouflage sur toile
Un détail de ce paysage, un fragment de bodyscape. Un morceau de peinture à part entière, posé à l'horizontal. Clin d'oeil aux ondulations de la Toscane.
Plaisir de la caresse, pinceau humide dégoulinant, chargé de matière jouant de l'ocre rosé au vert livide. Glacis sur gains de beauté.
Bien vu le soleil qui inonde les mirettes. Bien vu toutes ces jambes et dos tournés plein soleil.
Et je pense au même généreux soleil sur une planète vidés de tous ces êtres humains qui se brunissent le lard. Un soleil chaud, brûlant même. Devenu trop grand pour nous. Une lumière aveuglante, qui nous dévore jusque dans nos plis secrets. Un cauchemar balayant nos existences. Un souffle et le silence
étouffant qui suit.
croquis pour un peintre nu triptyque acry sur toile
2000
Prenons le temps de regarder encore et encore nos corps... assis à la terrasse du café, une bière dans l'ombre du parasol..
On relève la tête, regard en coin sur des fesses qui se déplacent au beau milieu d'un corps. C'est le soleil enfin qui exacerbe les sens.
Déhanchement chaloupé, le jean un peu tombant, tenue négligée, un mouchoir sort à moitié de sa poche, La journée s'annonce belle et je rêve seul dans mon jardin.
Pas de défilé, pas de ses passantes qui déambulent sans un regard sur mes yeux ou se lit le désir.
Chair flesch.
Un mur de mon atelier ou l'on peut voir 12 variations sur un genoo too moo
.
Je crois entendre des pas qui résonnent sur le trottoir.
Allongé sur mon transat, je fixe la haie sombre de lierre. Une mouche passante, s'énerve entre deux feuilles qui ne bronchent pas
Moi stupidement installé, la jambe en l'air un sac de glace entoure mon genou
C'est la première mouche de l'année..