Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Publications en exclusivité (3136)

Trier par

C'est du grand Art, assurément.

Et voici une vidéo des "expériences" et "recherches" pratiquées à l'Université des arts de Zurich.

Remarquez le (prodigieux !) ventilateur qui fouette les cheveux en arrière, et la souplesse de l’adolescent déployée afin de ne pas se scratcher dans les pâturages ?

L’on attend avec impatience les versions guerrières de ces expériences.

Cette belle « installation d’art » n’est qu’une prémice de ce que l’on réserve comme expériences éducatives à vos enfants.

Et voila ce que cela peut donner comme résultats:


Quand le casque "Oculus Rift" fait hurler de peur by Le Monde.fr

Ces matériels, développés par Oculus Rift, ont séduit tout de suite Marc Zuckerberg qui n’a pas pris plus d’une heure à se décider pour racheter Oculus en jetant deux milliards de dollars sur la table pour embarquer la jeunesse dans ces aventures de lavage de cerveau.

Et à l’échelle planétaire, s’il vous plaît : il est prévu de "séduire" au moins un milliard de jeunes dans ce genre d’élucubration.

Les milliards de dollars sont peu de choses, du moment que le lavage de cerveaux d’un milliard d’adolescents se passe sur facebook. Et que penseriez-vous d'organiser cela dans la chambrine de votre enfant?

Devant de telles dérives, que pèseront encore les leçons des poètes, des artistes, des éducateurs, des professeurs? Aux yeux du patron visionnaire de Facebook qui prépare son grand oeuvre, la "réalité virtuelle" semble bien plus enrichissante, du moment que de faramineux dividendes se dessinent à l'horizon

Lire la suite...


 Le printemps est annoncé

12272999266?profile=original

d'ADYNE GOHY

en concordance avec

Le printemps déjà là

Cerisiers en fleurs avant l'heure,

un bijou blanc dans un jardin,

sous le léger châle de l'hiver encore,

devenu impuissant,

tout en haut, une tenture toute bleue, lisse,

printemps trop tôt tombé du ciel,

mars sans la pluie;

déboutonnage d'un blanc corsage,

dentelle grège, chaude neige;

nuage végétal, trouble!

lèvres rouges ébahies,

s'égaie l'arborescence embaumée et pastelle;

blanche comme neige, tourterelle!

Cerisiers en fleurs, avant l'heure,

un bijou blanc dans un chemin,

sous le léger châle de l'hiver encore,

devenu impuissant,

tout en haut, une tenture toute bleue, lisse,

nos mots orangés, audacieux,

parfum citron,

senteur de limonade dans l'air,

baptême au dessus de la terre,

sans pluie, sans bruit;

ensoleillement inouï et bleu!

de NINA

Les partenariats d'

Arts12272797098?profile=originalLettres

Lire la suite...

Recul

 

Meuniers de Ploegsteert rubaniers de Comines

pêcheurs de crevettes lourds brasseurs de houblon

métalos liégeois débardeurs des Ardennes

ketjes bruxellois carolos de quatorze

 

et les jazzmen de blues joueurs de cornemuse

les suçeurs d'érable nos trois cents congolais

moins que rien au grand coeur les goumiers marocains

les chasseurs soudanais les zouaves à chéchia

 

dans nos prés de Flandre où Saint Victor fait pousser

les ailes des anges dans leurs gueules cassées

militairement morts encore mis au pas

fleurissent en bouquets de pierres toutes blanches

 

pions à baïonnettes mais frères dans le sang

alliés par contrainte ennemis allemands

dans de mêmes boyaux mais sous d'autres drapeaux

s'ils se tiraient dessus s'embrassaient à Noël

 

 

Mais comment éprouver leurs corps torches volant

leurs poumons exfoliés leur honte du miroir

la gangrène montant à bord de leurs vingt ans

avant que l'hypérite ait viré à l'orange

 

 

La guerre qui mina mon père dès quarante

me sort des oreilles tant il me fit bouffer

à chaque plat du jour dans un même verjus

du Schleu du Bougnoule du Jap et du Rital

 

moi j'aime la choucroute autant que le couscous

les pâtes all'dente les nems et la moambe

l'or du Rhin de Wagner la Tosca de Verdi

et le théâtre Nô et l'esprit d'Avicenne

 

 

Aujourd'hui le sarin l'anthrax la dioxine

et tout ce qu'on nous cache en Syrie ou ailleurs

Toujours la même histoire en constantes redites

Ypres Nagazaki racines d'amnésie

 

S'enfumer la mémoire et retourner vaquer

choisissant avec soin où déposer les yeux

tant qu'il en est certains qui poussent haut nos cris

pareils à des ballons à mourir dans l'espace

 

Le fou de pouvoir est fossoyeur d'hirondelles

Je ne cultive pas le goût des cimetières

Mais comme grand'père put le faire en dix huit

sans en rien effacer voudrais tourner la page 

 

 

le 11 avril 2014

Lire la suite...

Je suis dorénavant disponible pour chatter avec les membres du Réseau, mais aussi avec les non membres du réseau Arts et Lettres. Je serai cependant  très sélectif quant aux demandes d'accès: seu

Le chat peut se faire via votre ordinateur ou via l'application smartphone twoople.

Vous pouvez vous procurer gratuitement l'application pour votre smartphone via google play ici:  https://play.google.com/store/apps/details?id=com.twoople.twoopleme

Pas besoin d'inscription: vous tapez mon adresse twoople qui est 

 

twoople.com/art


dans la barre d'adresses internet et nous sommes en communication..

C'est hyper simple

 

Ma disponibilité pour la conversation chat est indiquée sur chaque page du réseau dans le haut de la colonne de droite

Robert Paul

Vous pouvez aussi cliquer sur le logo bleu de twoople pour être en mode discussion direct avec moi.:

Live chat with

   Robert Paul with:

     Twoople me

823fff03fbefb2afbf88.jpg?width=100

Lire la suite...

Hier, demain, l'étrange affaire!

 

Soliloque

Les plaisirs les plus exaltants

N'ont qu'une durée éphémère.

Or j'aimerais, de temps en temps,

Tenir pour vrai l'imaginaire.

Je reçois un ami, ce jour.

Il est assis à cette place,

Comme jadis, en L'An de grâce

Quand chez moi, il fit un séjour.

Je ferme les yeux, aucun doute!

J'ai en l'oreille ses propos

Et non loin de moi ses cadeaux,

Pourtant il a repris sa route.

On dit que l'oubli est voleur,

Soustrait des moments délectables.

Certains le trouvent secourable,

Un bon remède à la douleur.

Hier, demain, l'étrange affaire!

On ne s'émeut fort qu'au présent.

Le passé offre un trou béant,

La mémoire y fouille et déterre.

8 mai 2014

Lire la suite...

PROMENADE?

Au fond du lit, fenêtre ouverte

J'écoute doucement la pluie tomber.

Le jour se lève, la plaine est verte

Il fera gris toute la journée!

Pourtant cette eau est bienfaisante

Les petits oiseaux sont à l'abri...

Dans la mémoire est bien présente

Une chanson faite sur la pluie!

Alors surgit une autre averse

Dégoulinante de sentiments!

Car tout ce temps que l'on traverse

A besoin de rafraîchissement!

L'air est si doux, fredonne l'été...

Promenade sonne comme aventure!

Les rues luisantes sont désertées

Est-ce un défi qu'elles nous murmurent?

J.G.

Lire la suite...

"Je vous tiens pour la mémoire contemporaine d'un coin de terre qui est surtout un carrefour de vies et d'âmes dans un cadre somptueux.

Vous incarnez à vous seul, que vous le vouliez ou non, l'expression véritable d'une poésie particulière qui se passe de clichés.

Tout en vous est respect, élégance et générosité.

Merci à tous les temps, passé , présent et avenir".

Serge Le Vaillant
- France Inter -

 

Et son actualité, sa biographie, sa discographie...

 

 

Lire la suite...

De la permissivité

Propos

« Qui aime bien, châtie bien! » me semble être une vérité. On a vu de tendres enfants devenir vraiment décevants, leurs parents les ayant gâtés.

Enfin adulte, chacun décide ce qu'il veut. Selon les cas, il est plus ou moins permissif envers les siens ou bien lui-même.

Sa liberté n'est pas complète, il doit se conformer aux lois. En outre, la société, en certains lieux, impose une morale rigoureuse. Dans les pays civilisés, elle se montre libérale et ne se mêle plus de rien, elle se fie au Droit pénal.

On accueille la liberté, débarrassé des préjugés, et en ignorant les scrupules, on sert ses envies avant tout.

Présentement, l'individu est concerné par son bonheur, celui des siens est secondaire.

Il fait souffrir sans le vouloir mais bien souvent sans compassion. La tendresse lui semble insipide, il a besoin de coups de coeurs.

Il ne construit rien de durable, n'améliore pas, démolit.

Les erreurs ne l'instruisent guère. La sagesse n'arrive que tard.

Finalement la solitude, et les regrets, sont le lot de ceux qui ont fait, d'une permissivité perverse, un privilège dans leur vie.

Lire la suite...

LES PÂQUERETTES...

En observant les pâquerettes

Se répandre avec luxuriance...

Il me souvient de cette gloriette

Dans les promenades de mon enfance;

Aussi loin que je pouvais voir

S'étendait tapis de blancheur!

Que de questionnement et d'espoir

Dans leurs corolles et dans mon cœur!

Sur la pelouse où elles foisonnent,

Ajoutent un peu d'esprit sauvage!

Et quand la tondeuse résonne

Avec regret on tourne la page.

Un peu de pluie, même de rosée

et les voilà qui resurgissent!

c'est que par la vie agacée

Pourtant jamais ne s'assagissent!

Alors me viennent ces quelques vers...

Et tout à coup je m' sens...sourire!

Peu importe les petites misères

L'espoir jamais ne veut finir!

J.G.

Lire la suite...

Les trois amies

alger+iii+0011.jpg

Alger "La Blanche"

Pour Marie

Mars 1962


J’ai 8 ans.
Je suis sortie du lycée Delacroix avec Isabelle et Mounia.
Petites disputes, petite larme ;
mais non, tu es ma meilleure amie!
Petit cœur dessiné sur le dos de ma main;
cœur bleu à l’encre du même bleu que nos jupes.
Cartable sur le dos, il fait chaud.
Il fait toujours chaud à Alger à 11 heures 30 et les escaliers de la rue Jean Macé sont bien raides.
Au coin de la rue Serpaggi je me sépare de mes amies.
La boutique de papa et le petit thé à la menthe qu'il me prépare, accompagné d'une "corne de gazelle", n'est pas loin.

Isabelle et Mounia s’éloignent de moi en souriant vers le café des Aurès.
Quelques joueurs de carte au panama vissé sur la tête, des anisettes, l’Echo d’Alger déplié ;
Ahmed essuie une table;
Youssef vends ses beignets.
Les quelques marchands de fruits couvrent leur étal.
Un dernier verre et tout le monde va rentrer chez soi pour la sieste.

Le chant flûté du "Ganga" dans les platanes. Frôlement des babouches sur les pavés.

Et l’éclair.

La rue Serpaggi s’allume, fulgurante, tonnante, toute de fracas. Un tonnerre que je n’entends qu’un instant, je tombe en arrière, une musique atroce et cotonneuse dans les oreilles.
Le nuage de feu rouge, orange, noir grandi devant moi et les chaises, tables, bras, têtes, pastèques, panamas, mes amies, Youssef, tout vole devant mes yeux, noirci, brisé, désarticulé et retombe en masse informe, lambeaux de chair. Qu'est-ce qui se passe?
Du sang, partout, sur moi, le mien ?, mes jambes pèsent des tonnes, des cris, des hurlements.

J’ai mal.
La nuit, le jour.
Où est le soleil et l'azur?

1 mois d’hôpital,
le sourire de papa et maman.
Encore 1 mois dans ma chambre réchauffée par la douce chaleur que laissent entrer les persiennes entre-ouvertes.

Mai 1962, je retourne au lycée Delacroix.


Isabelle et Mounia ne sont plus là.

1992


Je travaille aux « Assedic » à Ivry. Ils m’ont engagé avec un statut d’invalide. Mal voyante, mais j'y arrive!
Depuis trente ans je ne mange plus de viande...
Je ne mange plus de viande…plus de viande!
Plus de viande !

© Philippe Vandenberghe, le 11 mars 2011

Alger.jpg
Lire la suite...

Qu'aimeriez-vous que l'on vous offre?

 

 Propos

 

Le sort est muet, sans promesses,

N'annonce peine ni liesse.

Or nul n'entendra une voix

Lui proposant de faire un choix.

La nature abonde en mystères.

On aurait tort de faire taire

L'espérance qui crée des voeux

Et fait croire que tout se peut.

Merlin, l'illustre magicien,

Distribuait, dit-on, des biens

À ceux qui rêvaient de richesses

Et non pas de simple tendresse.

Qu'aimeriez-vous que l'on vous offre?

Près de moi, il y a un coffre

Qui contient des instants de vie

Emplis de douce poésie.

Vous avez le droit d'y puiser;

Cela vous paraîtra aisé.

La poésie, même naïve,

Est source d'énergie active.

29 avril 2014

 

Lire la suite...

 I) Résumé de ma "causerie" du Vendredi 23 Mai 2014 :

 

Je vous transmets que j'aurai le plaisir de saluer la mémoire de la figure féminine prépondérante d'Anne de Bretagne, pour son action en faveur des arts, en ce millésime 2014 commémorant sa disparition, par une causerie- conférence d'un genre historico-littéraire « inédit », puisque la poésie y sera conviée, outre des chroniques de l’histoire source de l’odyssée botanique .

La manifestation se déroulera le 23 mai prochain, au cœur de son fief des domaines d'Amboise, du Clos-Lucé au château Gaillard, et comme, naturellement, certains d'entre-vous brûlent, n’en doutons pas, d'en connaitre le thème, le voici :

 « Évocation de la flore à l’aube de la Renaissance

 ou

Promenade dans un Jardin des Délices retrouvé

sous la guidance de la reine-mécène Anne de Bretagne »...

Pour la circonstance, je m’appuierai en l’occurrence, sur ce splendide manuscrit signé du peintre enlumineur Jean Bourdichon, qui nous offre un témoignage incomparable d'espèces végétales acclimatées en val de Loire, ce « Jardin de la France », ancré au cœur du pays  de rabelaisie, mais pas seulement, étant donné que les coutumes florales héritées du Moyen-âge y sont aussi célébrées, telle la fameuse fête de Mai.

L'une des miniatures,folio7r du manuscrit représentant le mois d'Avril, dépeint entre-autres, la reine Anne de Bretagne au cœur de l’un de ses enclos castraux, s'adonnant à l'art de tresser un « chapel de flors » (chapeau entremêlé de fleurs) passe temps significatif de l’art courtois, fort prisé sous la période médiévale des « gentes dames et gentils seigneurs », parure portée en couvre chef, confectionnée ici des mains de la reine, de roses vermeilles et blanches...

Quel est mon dessein ? Tout simplement de jouer un rôle de passeuse, suscitant l’intérêt en faveur d'une assemblée curieuse, amoureuse du beau et de messages à « décrypter ».Bref, il me tient à cœur, de parler d'un monde disparu riches de traditions florales et poétiques, en ayant le moins de frontières, de cloisonnements possibles, et tout en conservant à l'esprit de « vulgariser »mon propos, au sens noble du terme, afin de le rendre accessible sans pour autant le dénaturer !

À l’intention de ceux qui auraient donc, le loisir de rejoindre ce Colloque portant sur l'Art des Jardins, faisant intervenir une pléiade de personnalités qui ont toutes comme dénominateur commun d’œuvrer pour le patrimoine ligérien, veuillez trouver ci-joint le pré-programme de ce dernier, dans l’attente de vous communiquer le programme complet.

Je me ferai un grand plaisir de vous y retrouver, réservant le meilleur accueil à vos interrogations d’auditeurs qu’elles soient érudites ou néophytes…

Mais, j’entends déjà les préparatifs des réjouissances sonner le carillon, soit, qu'il me faut me recueillir dans ma tour d'ivoire, afin de commencer à composer ce texte, et vous dis ainsi peut-être à bientôt.

 

Valériane d’Alizée

 

II) Premier jet du Programme de la journée

COLLOQUE : «  HONNEUR À L’ART DES JARDINS »

VENDREDI 23 MAI 2014

organisé

 

par l’association la Ligérienne du patrimoine

(Président Carol Geoffroy guide conférencier)

 

sous le haut patronage des propriétaires du Clos Lucé (François Saint Bris)

et de château Gaillard (Marc Lelandais)

 

THÈME DU COLLOQUE 

ARCHITECTURE VERDOYANTE

ET CULTURE DES LIEUX DE PLAISANCE EN VAL DE LOIRE :

SOUVENIRS ANTIQUES ET RENAISSANCE

 

CHATEAU DU CLOS LUCE DE 10H15 A 12H00

 

10h15 : Introduction par François Saint Bris, propriétaire du château du Clos Lucé.

10h20 : Le substrat antique : aspects artistiques et religieux, par Jean Nicolas Corvisier,

professeur d’histoire à l’université d’Arras.

10h50 : « Une renaissance des jardins et une restitution réussie au château de Chamerolles »,

par Florence Vassal, responsable de ce Château

11h20 : Léonard et la nature : création des jardins de Léonard au Château du Clos Lucé,

par François Saint Bris.

 

CHATEAU GAILLARD DE 14H15 A 17H30

 

14h15 : Introduction par Marc Lelandais, propriétaire de château Gaillard 

14h20 : Évocation de la flore à l’aube de la Renaissance ou Promenade dans un jardin des délices retrouvé

sous la guidance de la reine-mécène Anne de Bretagne,

par Valériane d’Alizée, créatrice-passeuse de verbes et d’Arts.

14h50 : Apport de l’exotisme méditerranéen dans l’espace ligérien par Pacello da Mercogliano :

Château Gaillard : un laboratoire à ciel ouvert, par Marc Lelandais

15h20: :Questions suivies d’une pause  

15h 45: La touche personnelle de Pacello de Mercogliano dans les jardins du roi et de la reine

au château de Blois, par Pierre Gilles Girault, conservateur adjoint du château de Blois 

16h15 : Villandry, histoire d’une double renaissance, par Henri Carvallo, propriétaire de ce château.

 

17h15 : DÉBAT AVEC LE PUBLIC

 

 

INFORMATIONS PRATIQUES :

CES DEUX CHÂTEAUX SONT SÉPARÉS DE SEULEMENT 300 MÈTRES

TRÈS IMPORTANT : PRIÈRE D’EFFECTUER LES  RÉSERVATIONS

UNIQUEMENT PAR TÉLÉPHONE : AU 06. 33. 51. 58. 18

ou me contacter personnellement en message privé via ce réseau.

 

APRÈS CONFIRMATION DE VOTRE VENUE, RENDEZ-VOUS POUR

REJOINDRE LA RENCONTRE DE L’APRÈS-MIDI SE DÉROULANT A CHÂTEAU

GAILLARD, DEVANT LE PORTAIL DU DOMAINE DU CLOS-LUCÉ À 13H45 PRÉCISE.

Lien vers un condensé historique de Château Gaillard, résidence royale :

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Ch%C3%A2teau-Gaillard_%28Amboise%29

12272994894?profile=original

Au cœur de hautes murailles castrales abritant un jardin secret protégé, une suivante de la reine,

cueille au dessus de la palissade de treillages en bois rehaussés d’or, roses « candides et vermeilles »

destinées à être confectionnées en couronne, tandis qu’en compagnie de sa dame de parage,

Anne de Bretagne, s’adonne à l’art raffiné de tresser un « chapel de flors » reposant sur un tapis verdoyant

semé de mille et une flourettes  auprès d’une banquette d’herbe tendre…

 

Le Mois d'Avril, folio 7r, issu des« Grandes Heures d'Anne de Bretagne »

de Jean Bourdichon (1457 ou 1459-1529)

manuscrit enluminé réalisé entre 1503et 1508 sur commande de la reine

par le« peinctre et valet de chambre ordinaire du roy » officiant sous les règnes successifs de Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier.

 

Lire la suite...

12273004466?profile=originalProspectors returning to camp. 62 degrees below zero, Alaska (photo B. L. Singley, 1900).

"Le grand thème de la vie, c'est la lutte et aussi la souffrance. Instinctivement, toutes mes clowneries s'appuyaient là-dessus.",

Charles Chaplin.

12273004673?profile=originalLe dégel de la "boue payante" à l'eau chaude, Alaska  (photo Frank H. Nowell, 1903).

"Il fut si content, quand le film de Charlie Chaplin "La ruée vers l'or" fut tourné, de voir venir à lui les producteurs pour des photographies de cabanes en bois, de toute cette neige et cette glace, de congères et des gens, afin de pouvoir bâtir des décors authentiques.",

Dorothy Helling,

fille du grand photographe du Yukon et de l'Alaska Frank H. Nowell (1864-1950)*.

Car Chaplin, en perfectionniste qu'il était, tenait à ce que son film sonne vrai.

12273003684?profile=originalPorteurs dans l'ascension du col de Chilkoot (photo E. A. Hegg, 1898).

Les repérages à Truckee (Californie) eurent lieu du 20 au 24 février 1924 (Buster Keaton y avait déjà tourné "Malek l'esquimau" en 1922), puis le tournage lui-même avec plus de six cents figurants dans ce décor naturel, si semblable au col de Chilcoot, jusqu'au 26 avril 1924.

Le reste fut réalisé en studio avec notamment un cyclorama, une longue toile de fond sur roulettes pour simuler les scènes de tempêtes de neige, et la fameuse cabane, une maquette lorsqu'elle est suspendue dans le vide, et une autre, grandeur nature, actionnée par des câbles et des poulies. Et des effets spéciaux, une double exposition pour le poulet géant se substituant à Big Jim McKay (Mack Swain), le compagnon d'infortune de Charlot.

12273005296?profile=originalMort ou vif ? Prospecteur campant sur la piste de l'Alaska (photo Nowell & Rognon, ca 1900).

"... Rien que la neige et un idiot meurtri

Tranquille et endormi, il sera bientôt matin..."

Extrait de Lost  in Ballads of a Cheechako, Robert W. Service, 1909).

Les dernières prises eurent lieu les 14 et 15 mai 1925 avec la mort de Black Larsen (Tom Murray) sous une avalanche (la scène finale sur le bateau, celle de la version initiale, le fut elle en avril, sur "The Lark", un vrai navire).

Si l'on regarde le film image par image (ce que j'ai fait !), on peut lire sur une tombe "Here lies Jim Surdough", scène émouvante, rencontre spectrale dans le brouillard. Mais aussi jeu de mot. Le sourdough, littéralement "petit pain aigre", c'est le vétéran, le vieux de la vieille, le dur-à-cuire, capable de survivre dans le blizzard pour peu qu'il lui reste un bout de pain dans la poche. Il s'oppose au jeunot, au pied-tendre, au cheechako, un vrai charlot (ces deux termes sont spécifiques de l'argot des mineurs participant à la ruée du Klondike).

12273006084?profile=originalThe morgue, after the snowslide, april 3rd, 1898, Sheep camp, Alaska (photo B. L. Singley, 1898).

Dix-sept mois d'un tournage épique.

Une avant-première eut lieu au Forum Theatre le 28 mai 1925, suivie de la première mondiale le 26 juin au Grauman's  Egyptian Theatre à Hollywood.

Une sortie, un triomphe.

En 1942, Chaplin reprit le film, en changeant la fin. Dans la version d'origine, Charlot et Big Jim, fortune faite, retrouvent Georgia (Georgia Hale) sur le bateau et s'en retournent vers le monde civilisé et les lendemains qui chantent. Happy end.

La nouvelle version offre une fin plus équivoque avec les deux personnages qui s'éloignent...

Les sous-titres, trop datés, sont remplacés par une "voix off" et une musique composée par Chaplin. Le nouveau texte narré par Chaplin s'inspire de Robert W. Service (1875-1946), "le poète du Klondike" dont "La piste de 98" fut portée à l'écran en 1929 par Clarence Brown.

12273006668?profile=originalRobert W. Service devant sa cabane en rondins (1909).

Nouveaux effets, nouveau succès.

12273007100?profile=original"Il y a l'or, et il vous hante, vous hante,

Il me tourmente encor et encor ;

Encor n'est-ce pas tant l'or qui m'aimante

Que la découverte de l'or.

Les vastes horizons, au loin, tout là-bas,

Les forêts où le silence a droit de cité ;

La beauté qui m'emplit de ses appas,

La minéralité qui m'emplit de paix."

Robert W. Service

(traduction M. L., document ca 1910 avec de vraies paillettes d'or du Klondike).

"La ruée vers l'or", reste aujourd'hui encore une des plus belle pépite du cinéma mondial. Inoubliable.

A suivre...

Michel Lansardière (texte, photos et documents originaux).

* citation extraite de "Photographers of the Frontier West" de Ralph W. Andrews, 1965. Traduction L. M.

Note additionnelle:

12273002858?profile=originalCe billet, traduit en anglais (via google traduct, il s'agit donc d'une traduction machine)

Robert Paul

Lire la suite...

"C'est le film par lequel je veux que l'on se souvienne de moi",

Charles Chaplin (1889-1977).

12273000053?profile=originalChercheurs d'or à l'assaut du col de Chilkoot, Alaska (photo B. L. Singley, 1898).

Quelques scènes-clés d'abord du film The gold rush (1925) :

http://youtu.be/4x8pXJx4uOI

"La ruée vers l'or" : un projet pharamineux qui s'avéra être la comédie la plus longue et la plus coûteuse de l'époque. Tournée dans la douleur, et à plus d'un titre. Conditions de tournage, coûts astronomiques, déboires sentimentaux, changements d'acteurs principaux... tout concourait pour aboutir à un fiasco.

L'histoire d'abord s'inspire de deux faits historiques dramatiques :


La Donner party en 1846, au tout début de la conquête de l'Ouest.

12272999899?profile=originalUn convoi d'émigrants en route pour l'Ouest (photo sur papier albuminé, ca 1860).

Un convoi parti d'Independance (Missouri), et même avant puisque les familles Reed et Donner firent leurs malles à Springfield (Illinois) pour se regrouper à Independance, pour arriver au Fort Sutter (actuelle Sacramento) en Californie au printemps 1847. Enfin, pour ceux qui survécurent...

Cinq familles, les Breen (Patrick et Margaret et leurs 7 enfants de 14 à 1 an), les Reed (James et Margaret, belle-maman Sarah Keyes, 70 ans, et 4 enfants de 12 à 4 ans), les Graves (Franklin et Elizabeth, 9 enfants de 21 à 1 an), les frères Donner, Jacob, sa femme Elizabeth, leurs 7 enfants (14 à 3 ans) et George, le chef du convoi, son épouse Tamsen et 5 enfants (13 à 3 ans), plus John Snyder, le fiancé de Mary Ann Graves. Auxquels s'agrégèrent quarante-trois autres émigrants au gré du périple et deux guides indiens Miwoks.

12273000699?profile=originalHommes, femmes, enfants : Go West !

Quoi qu'il en soit cinq sont déjà morts avant d'atteindre la Sierra Nevada, dont John Snyder abattu par James Reed qui sera lui banni, et trente-six périrent dans les neiges du côté de Truckee, au pied du mont Summit. Et ceux qui en réchappèrent le durent au fait d'avoir mangé leurs morts...

12273000485?profile=originalPlaque de projection pour lanterne magique (dessin, ca 1850).

La ruée vers l'or du Klondike ensuite, avec notamment le terrible col du Chilkoot, le passage quasi-obligé pour atteindre les champs d'or. Un col particulièrement difficile à franchir et à plusieurs reprises pour monter la lourde charge exigée par les autorités (soit une tonne par personne de vivres et de matériel !), cette mauvaise passe marquant la frontière entre l'Alaska et le Canada.  Et la police montée veillait ! Puis le Klondike, une région quasiment vierge et couverte d'or, au coeur de laquelle battait Dawson, la frénétique.

12273001263?profile=originalMineurs et porteurs grimpant la piste de "l'escalier doré"

(photo B. L. Singley, 1898).

L'idée du film vint à Chaplin lors d'une réunion avec Douglas Fairbanks et Mary Pickford (United Artists) lorsqu'ils visionnèrent des photos stéréoscopiques de la ruée des "Klondikers", le nom que l'on donnait alors aux chercheurs d'or. Ces milliers d'hommes affamés d'or (parmi lesquels un certain Jack London) venus de tous pays.

Une fièvre, un gold rush, que l'on nomme ici stampede, provoquée par la découverte de quelques pépites le 17 juillet 1896...

12273001862?profile=originalPréparatifs avant la montée de l'escalier doré et la piste de Peterson, col de Chilkoot, Alaska (Keystone View Company, ca 1900).

Tous auraient "bien voulu voir quelque chose de cette ville de l'or, où la poussière d'or abondait comme l'eau, et s'amuser dans des cabarets où la musique et la danse offriraient des plaisirs sans fin", Jack London.

Le tournage fut également épique. Même si une grande partie du film fut tournée en studio, où l'on mobilisa des tonnes de matériel (notamment de sel, farine et confettis pour la neige), plateaux mobiles, énormes ventilateurs pour le chinook, ce vent chaud et puissant comme un alcool qui vous monte à la tête et vous pousse dans tout le Nord-Ouest américain pour mourir au Klondike... la crédibilité du film doit beaucoup aux scènes tournées en extérieur.

Où ?... au mont Summit près de Truckee (Nevada), là même où la Donner party fut bloquée par la neige et le blizzard. La scène étant censée se dérouler au fameux Chilkoot pass, le passage mythique de la ruée vers le Klondike sur le Chilkoot trail qui marque la frontière entre l'Alaska (Etats-Unis) et le Yukon (Canada), mobilisant des centaines de figurants.

Deux scènes furent finalement réalisées en extérieur, le coût du tournage comme la fièvre qui gagnait acteurs et techniciens s'élevaient de façon vertigineuse. Mais celle de la montée du col reste la scène d'anthologie du cinéma muet.

12273002461?profile=originalEn route pour les champs d'or du Klondike et le col du Chilkoot

(photo B. L. Singley, 1898).

Au final le tournage s'étira sur dix-sept mois ...

A suivre...

Michel Lansardière (texte, photos et documents).

Note additionnelle:

12273002858?profile=originalCe billet, traduit en anglais (via google traduct, il s'agit donc d'une traduction machine)

Robert Paul

Lire la suite...

Triomphe sur l'inexistence

 

Soliloque

Enduits d'une encre indélébiles,

Mes poèmes dans le courant,

Sont déplacés au gré des vents.

Ils y séjournent peu fragiles.

Parmi leurs incertaines prises,

Des pêcheurs, en quête d'émois,

En attrapent plusieurs parfois,

Bien satisfaits de ces surprises.

Sincèrement, ils remercient;

Ils m'adressent des commentaires,

Une aimable façon de faire,

Dont j'avoue que je me soucie.

Nombreux me lisent assidûment,

Sans me révéler leur présence.

Anonymes dans le silence.

Ils suscitent mon étonnement.

N'ai pas vaine mon insistance

À partager ce que j'écris.

J'ai fait le point et je souris:

Triomphe sur l'inexistence!

12 avril 2014

Lire la suite...
administrateur littératures

Mais à quoi sert la littérature?

  A méditer sur la condition humaine? Pleuvent les coups du sort et les traumatismes de la vie pour cela, la littérature foisonnant de récits authentiques déguisés bien des fois en fiction, délivrant des messages tour à tour clairs ou subliminaux, l'auteur transposant sa propre histoire, ne fût-ce qu'un pan, au travers de l'un de ses personnages. C'est courant, parfois même galopant d'effroi; on pense: "Pauvre auteur!" mais cela va parfois si loin qu'on se met à douter. Coup médiatique? Stratégie commerciale? On n'est pas toujours dupe, on n'apprend pas également à un vieux singe à faire la grimace d'une certaine manière, et la grise masse achète...Jackpot!

  La littérature, urgence sociale? Reflet de mentalités souvent façonnées dans un esprit notamment nationaliste (France et Allemagne, avant-guerre), elle tente de justifier ou plutôt sert à justifier certaines nécessités dont celle de guerre lorsque le Grand Conflit éclata...

  La littérature, mensonge? Textes héroïsants et clichés de bravoure abondent, un exemple parmi d'autres, s'éloignant de la vraie réalité parfois trop horrible à conter. Rétablir la Vérité, dénoncer les impostures? Bien sûr, même si l'on aboutit une nouvelle fois au coup médiatique. Les témoignages, rien de tel, n'est-ce pas? Jackpot!

  La littérature, urgence psychologique? Ecrire permet, même imparfaitement, de mettre des mots sur les non-dits, des bassesses notamment, résultat: une masse d'écrits personnels généralement non destinés à la publication. Le besoin de vérité conduit, voire contraint, à écrire, besoin de mesurer, toujours mesurer, la réalité et les réalités...

  La littérature, urgence familiale et transgénérationnelle? Clairement: la société subit des traumatismes, poser des mots sur les souffrances et les désespoirs: une nécessité ici aussi! Songeons à Albert Camus qui, dans "Le Premier Homme", décrit l'émotion ressentie par des élèves à la lecture de "Les Croix de Bois" de Dorgelès.

  La littérature mémoire vive? Certes! Un travail de mémoire et de sensibilisation par la fiction (?), une fiction informée et enrichie par les progrès de l'historiographie et des sciences humaines, et le roman dit familial. Dénoncer vérités et mensonges officiels parfois? A nouveau le coup médiatique est proche, à s'y perdre.

  Mais, en fin de compte, à quoi sert la littérature? Elle sert, tout simplement, voire à comprendre le pourquoi... Merci de votre attention!

Lire la suite...

La Côte d'Opale

12273000291?profile=original

d'Adyne Gohy

Inspirée du poème de Gil Def

Je t'offre mon Nord

      En bleu, en vert en sang et or

      Veux-tu connaître mon pays?

      C'est au nord, tout en haut, ici

         

      Je sais, on dit qu'au nord le ciel est gris

       Que le plat pays se perd sous la pluie

       Que les canaux se meurent d'ennui

      Mais vois comme la plaine tremble le blé

      Quand le vent mûrit au sud en été

      Viens chez moi, mon pays va chanter

      Je sais, on dit qu'au nord c'est noir charbon

      Zola a pleuré la misère dans les corons

Germinal a écrit et filmé les gueules noires

Mais viens voir les terrils changer leur histoire

En sang et or des ailes à Lens y décollent

Ecoute Renaud rimer des drôles de paroles

Je sais, on dit qu'au nord c'est le brouillard

Qui noie les marais et les quais de gare

Et cache souvent le côtes d'Angleterre

On prend le tunnel si tu as le mal de mer

Mais, je préfère un car)ferry par temps clair

On part de Calais on part en croisière

Je sais, on dit aussi que la mer du Nord

En tempête hurle dans le détroit trop fort

Pourtant tu sais le vent est un vrai trésor

Fait rire les enfants avec les cerfs volants

Regarde voguer toutes les voiles du présent

Et tourner les ailes d'un nouveau temps

Je sais aussi que le nord n'a pas de montagnes

Mon horizon t'offre la mer et la campagne

De beaux clochers en mâts de cocagne

Et les Deux-Caps qui respirent le grand air

Sur des sentiers qui parlent en bleu en vert

Et retrouvent l'amitié avec des fruits de mer

Je sais, on dit qu'au nord les villes figent le temps

Un passé trop lourd pèse sur le présent

Tu sais les vieilles pierres sont la fierté des gens

Les citadelles ont résisté à tant de tourments

Le nord est bien vivant et Boulogne te surprend

Avec un cheval blanc et les trésors des océans

Je sais, on dit que les routes vont en enfer

Sur des pavés qui reviennent d'avant-guerre

Entre Paris et Roubaix on ira une année

Toucher la légende qui voit des forçats pleurer

On applaudira ces champions qui en plein effort

Au carrefour de l'arbre veulent triompher du sort

Veux-tu connaître mon pays?

C'est mon nord, tout en haut, ici

Je sais, on dit que les gens du nord

N'ont pas souvent le soleil dehors

Mais ils l'ont toujours dans le coeur

Et le public rappel le chanteur

Sens tu tous ces parfums de fleurs

De ces jardins qui ont semé le bonheur

Je sais, on dit que les filles sont plus jolies

Sous les caresses du soleil du midi

Mais au pays toutes les filles au printemps

Sourient comme Isabelle au prince charmant

Elles sont si belles un samedi pour se marier

En dentelle de Calais, je veux te voir danser

Je sais, on dit qu'au nord les années sont grises

Et que le dur labeur n'aime pas les surprises

J'ai déjà mis des croix sur notre calendrier

Des 14 juillet plusieurs fois dans l'année

Une plage de sable fin des moules frites en été

Une braderie des manèges une ducasse en juin

D'autres dates viendront écrire nos demains

Je sais, on dit qu'au nord le rire n'est pas roi

Surtout en hiver avec le vent noroit

Alors au carnaval chez Jean Bart tu seras avec moi

Dans le chahut je t'assure tu n'auras pas froid

La bière coulera en patois tu ne comprendras pas

Dans la bande ti riras et personne ne te reconnaîtra

Je sais, on dit qu'au nord la fête est triste

Depuis que le grand Jacques à quitté la piste

Et aussi Raoul après leur dernier salut d'artiste

Mais le pays des géants invite l'accordéoniste

A respirer encore et plus fort encore

Sur toutes les musiques sur tous les accords

Viens vite, je t'invite dans mon nord

Je garderai pour toi tous ces trésors

En bleu, en vert, en sang et or

Je t'attends dans mon nord

Je t'offrira mon nord

Tout là haut, chez moi

Tout en joie, pour toi

Pour toi

Gil Def

Un partenariat
Arts
 
12272797098?profile=original

Lettres

Lire la suite...

Soliloque sur l'espérance

 

Ce que l'on nomme l'espérance

Est une certaine énergie.

Elle ravive la confiance

Quand celle-ci semble assaillie.

Les vrais bienfaits de l'espérance

Ne peuvent être contestés.

Elle apporte la délivrance

Face à des faits qu'on redoutait.

On personnifie l'espérance

Et l'on s'en fait une alliée.

Perdurera cette croyance,

Car à la joie, elle est liée.

La chance engendre l'espérance,

L'inverse semble aléatoire.

Le bien dépend de nos efforts,

Mieux vaut ne pas cesser d'y croire.

7 avril 2014

Lire la suite...

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles