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L'ineffable offrande

Haïkus

Calme solitude
silencieuse subsiste
ma joie d'exister.

Lentement le soir
de la fraîcheur les caresses
temple à ciel ouvert.

Ineffable offrande
mystérieuses énergies
créant la splendeur.

Fascinant réel
grisée gravite mon âme
onirique errance.

12 octobre 2015

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Adamo chante "Tombe la Neige"

A cette époque, lorsque Adamo chantait cette chanson,

il y avait encore de fortes gelées et très souvent vers la Noël,

les toits étaient déjà tout blanc.

Une chance, un bonheur, avec l'aquarelle, la peinture, le dessin,

nous pouvons nous replonger dans ces fabuleux décors enneigés.

En regardant certaines œuvres des artistes d'Art et Lettres,

mon regard s'évade, et j'écoute Adamo chanter.....

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Freddy Sosson

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FONTE DES GLACES

Sans l'avoir fait exprès, voilà que j'ai peint une toile qui est bien d'actualité.

Peut-être que cette peinture va sensibiliser certains que la fonte des glace est quelque chose de dramatique, non seulement au niveau planétaire, mais c'est aussi la fin annoncée de la race des ours blancs et certainement d'autres espèces animales vivant dans ces régions.

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Malgré cela, je vous souhaite un Joyeux Noël en famille et une Heureuse Nouvelle Année Artistique.

Monique Jacqueline de Gélas

Peut

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Espace de paix

Haïkus

Rue dans le sommeil
portes et fenêtres closes
espace de paix.

Tapis mimosas
empreints de lumière pâle
luit le macadam.

Nul frémissement
céleste désert figé
immensité blanche.

Image morose
mon âme a choisi l'oubli
veut rester sereine.

Décor éphémère
pas d'ombres sans le soleil
tout nuage fond.

21 décembre 2015

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administrateur partenariats

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Une aquarelle de Jacqueline De Ro

a inspiré ce délicat poème


Au-delà du silence

Ô calme et vierge blancheur de décembre,
ma plume saisit ton ballet d'étoiles et le déroule
en prose sur ta nappe de nacre.
Au-delà du silence, l'innocente danse m'apaise
de son immaculé miroir fluide.
Sans bruit, mes pas s'enfoncent dans cette peinture
immuable, où s'inscrivent mes rêves venus à la rencontre
des signes que je compose face à l'autel des diacres.
Ton philtre glacé se diffuse en mon corps, où la volonté
de mes sentiments fait affleurer la nudité
de mon âme sylphide.
Plongée dans cette essence, tu me souffles ta plainte
dans une délicate romance,
et l'étreinte de tes accords vibrants en mon être,
me darde d'une tendresse
noyant mes sens au brouillard de mes yeux.
Auteur: Sonia Gallet 2015

Un partenariat d'

Arts

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Les membres d'Arts et Lettres
sont cordialement invités à commenter de leurs oeuvres,
poésie, peinture et photo,
ce billet de partenariat initié par le duo de Jacqueline de Ro et Sonia Gallet,
que je remercie ici,
à l'occasion de cette fin d'année 2015.

Que cette nouvelle année à venir
nous apporte la sérénité dont nous avons tous besoin.
Liliane
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Monsieur Charles

MONSIEUR CHARLES

 

Ma mémoire est un kaléidoscope qui, en veille ou en sommeil, me livre des éclats colorés, souvenirs erratiques navigant sur les flux de mon cerveau. Les plus agréables se rattachent à mon enfance, période bénie où l’être vierge est ouvert sur le monde, prêt à capter des brimborions d’enchantement, sur lesquels broder de vrais contes de fées.

Parmi ces sacs à malices, il y a le Jeumont d’avant 1940. ville industrielle assez morne, qui faisait vivre pourtant de nombreux ouvriers frontaliers. Aujourd’hui que les usines ont fermé les unes après les autres, Jeumont est une ville très fleurie qui ne demande qu’à séduire. Le pont sur la Sambre regorge de corbeilles de fleurs, comme si on espérait mettre ainsi un baume sur les maux de la crise.

Il est très différent de celui de mon enfance. Du travail, de la prospérité, et pas de fleurs autour

En ce temps-là, se trouvait à droite, juste après le pont, un endroit qui m’enchantait : Une maison de poupée abritait au rez-de-chaussée le salon de Monsieur Charles, coiffeur pour hommes. Le Monsieur en question, amis de mes parents, était petit, rougeaud, toujours hilare, et il professait envers les dames cette galanterie bien française qui recèle un petit grain de mépris au milieu de beaucoup de gentillesse.

Sa femme, grande et hommasse, se coiffait à la garçonne, les cheveux bruns brillantinés plaqués en arrière, mais elle était toujours soigneusement maquillée, car la boutique de son mari recelait toutes les tentations dont pouvaient rêver les jeunes filles et les femmes et il lui fallait prêcher d’exemple. Le salon, exigu et encombré, était si parfumé qu’on aurait pu prendre Monsieur Charles et Madame, pour deux berlingots, bons à sucer, car ils devaient être imprégnés jusque à la moelle des effluves signés Houbigan, Coty, Bourjeois qui filtraient des innombrables flacons de parfum, boîtes de poudre de riz Œillet Fané et autres merveilles : pommades, rouges à lèvres, rose pour les joues qu’on n’appelait pas encore « blush », crayons à sourcils et rimmels. Ces parfums entêtants devaient parfumer les draps de leur lit et j’imagine que lorsqu’ils dégustaient leur pot au feu, il devait avoir un arrière-goût de savon à la violette.

On sortait de là imprégné de « sent bon », car Monsieur Charles avait la manie d’en asperger toutes les dames des pieds à la tête, au moyen d’un vaporisateur géant. Bref, le salon de Monsieur Charles ce n’était pas Paris, mais néanmoins la France, avec toutes ses séductions miniaturisées, condensées dans ce petit coin du Nord.

Monsieur Charles avait un neveu parisien, beau jeune-homme à peine éclos qui descendait non pas des cieux, mais de l’Express Paris-Cologne, lequel ne dédaignait pas alors de s’arrêter aux deux gares frontières : Jeumont et Erquelinnes. Ce qui n’a pas changé depuis cette lointaine époque, c’est la différence de climat et de tempérament que l’on sent, lorsqu’on quitte Erquelinnes pour Jeumont. Même l’odeur de l’air y est différente.

J’ai oublié le prénom du neveu. En revanche, je me souviens parfaitement du trouble dans lequel il me jetait quand il rendait visite à ma famille, à la boulangerie d’Erquelinnes. Je devais avoir huit, neuf ans, mais j’avais plusieurs grandes sœurs assez avenantes, et le neveu avait appris de l’oncle la manière de se conduire avec les dames.

Il promenait dans sa poche son arme de séduction imparable : un joli petit vaporisateur dont il se servait pour asperger le corsage des grandes, après en avoir entrebâillé l’encolure. Je me tenais cœur battant sur le dernier des trois escaliers de pierre bleue qui menaient à la cour vitrée dans laquelle le pain refroidissait. Le Parisien s’approchait de moi en souriant et il me faisait l’offrande de quelques gouttes de parfum répandues sur ma chemisette moulant un torse parfaitement plat. Je lui dois sans doute mes premiers rêves érotiques, raison pour laquelle je ne l’ai pas oublié.

Ce charmant visiteur devait disparaître de notre horizon quelques années plus tard, mis au ban de sa famille parce qu’il s’était toqué d’une « aventurière », d’une « grisette » qui n’était pas de son rang (sic). J’espère pour lui que le fait de ne pas hériter de la fabuleuse boutique de tonton et tantine ne lui a pas pourri la vie.

A l’époque de mes huit ans, ma sœur Louise travaillait à Bruxelles dans une compagnie d’assurances et lorsqu’elle revenait passer quelques jours à la maison, elle avait toujours dans son sac des bouts de papier sur lesquels ses collègues féminines avaient passé commande de poudre de riz, de parfums ou d’autres instruments de séduction venus de France, achetés sans taxe et bon marché,  vu un taux de change favorable. Cela nous permettait une incursion à Jeumont dont nous étions toutes friandes. La route à parcourir n’était pas pour effrayer de bonnes marcheuses qui avalaient allègrement les kilomètres. Franchir la douane était toujours une petite source d’émotion, même si nous ne fraudions que sur une échelle minuscule.

Donc, revenant un jour de chez Monsieur Charles, les sacs à main pleins d’Oeillets Fanés et de Soir de Paris, un quatuor de filles Dumont fut pris au dépourvu, lorsque les douaniers entreprirent de nous prouver que nous avions  « quelques choses » à déclarer. Ils ont bien ri en constatant que nos emplettes pouvaient passer difficilement pour un usage strictement personnel. Ces braves fonctionnaires avaient surtout envie de mettre en boîte, au sens figuré s’entend, quatre représentantes de la gent féminine, soit deux jeunes filles et deux gamines, manifestement bien élevées.

Mais ce contrôle pour du beurre nous avait émues et Yvonne, la plus jolie des quatre, avait appelé à l’aide tous ses trésors de diplomatie, en déclarant qu’elle adorait les douaniers et les gendarmes. La preuve ? Sylvain, l’époux de notre aînée était gendarme ! Avons-nous sauvé nos boîtes de poudre de riz ? Je ne m’en souviens pas, mais je me souviens que j’étais très vexée, car nous nous étions ridiculisées ! Or le ridicule était l’épouvantail redouté entre tous par une fratrie maniant pourtant l’ironie d’une manière redoutable.

Quelques années passèrent, mais Jeumont restait cher à mon cœur, avec son marché du jeudi, son lointain cinéma et surtout sa librairie Tapia où l’on trouvait toute la culture absente de la librairie d’Erquelinnes : de Gide à Claudel, de Malraux à Queneau et, comme chez Monsieur Charles, des parfums et des produits de beauté, vendus, ce qui ne gâtait rien, par une femme brune comme un pruneau et à l’accent provençal. Quand on poussait la porte, une grappe de clochettes cuivrées nous souhaitait la bienvenue. J’en ai encore le carillon dans l’oreille.

Quelques années plus tard, Lison et moi élurent comme quartier général, le café de Paris, à gauche après le pont de Sambre, où nous eûmes notre première cuite, suivie de quelques autres.

Le charme de la France, c’était aussi le vin blanc, l’amer Picon, le pastis et autres nectars que Mireille, la patronne, nous versait d’une main libérale. Il est vrai qu’en matière d’orgies de boisson, elle en avait vues d’autres, car les Belges de passage avaient tous, plus ou moins, le gosier en pente. Quant à ses clients français, ils étaient tous patriotes et donc alcooliques.

 

MARCELLE DUMONT

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Au coeur de Noël JGobert

Raoul a reçu le bon de commande ce matin. Tout excité et d’un geste rapide, il appelle Jacques, son fidèle ouvrier. Le camion est prêt. Tout est vérifié et comme chaque fois, Raoul se fait fort d’être à la hauteur et à l’heure.

Les deux hommes montent à bord du camion. Ils savent que le travail demandé est long, important et que la livraison est attendue avec impatience.  Ils sont bucherons. Des hommes énergiques, durs à la tâche, fidèles aussi à cette nature qu’ils aiment.

Arrivé au centre de la forêt, Raoul cherche le sapin désigné. Il est magnifique. Toutes ses branches sont solides, épaisses, régulières. Il est colossal. Le sapin a compris que c’est son tour. Dès qu’il quitte la forêt, son existence ne lui appartient plus. Partout dans la forêt, des amis le regardent et guettent avec tristesse les premiers coups qui abattront ce géant.  C’est la magie de Noël et pour que la fête soit belle, un sapin est sacrifié, coupé chaque année. C’est la tradition.

Raoul et son employé sont déjà à l’ouvrage. Des craquements douloureux, sourds se font entendre. Le vent s’engouffre dans la clairière et surveille le travail accompli. La mise à mort n’est plus qu’une question de minute. Le monde de la forêt retient son souffle.

Le matériel est installé et le sapin se couche, docile, sur les rouages du camion. Attaché, ficelé, celui-ci est silencieux et immobile. Il commence son voyage vers le monde des hommes.

A l’intérieur du sapin, deux petites voix se font entendre. Deux petits lutins plein de vie, habitués à grimper sur ce bel arbre et qui n’ont pas fui à l’arrivée de Raoul. Ils se sont accrochés aux branches du sapin et ont vibré, tremblé avec lui à chaque coup de hache. Incognitos, ils partent eux aussi vers un univers qu’ils ne connaissent pas.

Ces deux petits farfadets, sortis tout droit d’un conte de fée, se posent d’innombrables  questions. Noël, ce Noël qui, chaque année, vient prendre son dû, qui arrache à la forêt le plus beau sapin et  laisse à chaque fois un grand vide. Il doit être très important ce Noël.

Ils sont curieux, avides de voir, de savoir. Au cours des temps, ils ont entendu des histoires extraordinaires, étonnantes racontées par des voyageurs de passage. Un monde étrange, insolite, décrit par certains et où part l’ami sapin.

Le voyage se déroule parfaitement. Les lutins sont blottis dans une blessure de l’arbre, le temps du parcours.  Ils se tiennent chaud. Au loin, déjà des sons, des lumières, une vie surprenante, étonnante qu’ils ignorent.

Le déplacement a été long, très long pour arriver sur cette Grand-Place. D’autres hommes attendent et prennent en charge l’énorme sapin fraichement coupé. Sa taille est impressionnante. Seul au milieu de ce nouvel espace, il est majestueux. Les hommes aiment montrer leur puissance et leurs yeux d’enfants sont toujours émerveillés.

Raoul est parti, un peu triste de laisser cet arbre aux mains d’experts. Il les aime ces arbres au cœur de la forêt. Remis debout, le sapin soupire et grâce au vent qui s’engouffre dans ses branches, remet ses épines froissées à leurs places.

Dans la vallée, la fête s’organise, la plus importante de l’année. Noël est célébré avec un grand enthousiasme, une vive ferveur et rassemble toutes les âmes des environs.

Nos deux petits comparses sont tout excités, énervés. Ils écarquillent  les yeux devant toutes ces choses inconnues. Ils sautent, gambadent dans les branches.  L’église, devant eux, est gigantesque, magnifique. Les portes grandes ouvertes laissent apercevoir l’endroit de la crèche. Une paille sèche garnit le sol. On distingue des emplacements encore vides.  La lumière s’échappe de ce bâtiment et éclaire tous les alentours. La magie de Noël a commencé.

Le sapin est maintenant orné de guirlandes scintillantes, de petits personnages en bois et de boules bariolées, multicolores. Le géant de la forêt clignote depuis quelques minutes. Nos deux amis sont subitement envahis par une grande tristesse. Ils frottent leurs larmes qui s’échappent. Triste destin pour leur ami. Les hommes sont cruels.

De leur perchoir, ils voient bouger, se déplacer, courir les habitants les bras couverts de cadeaux. La nuit est tombée sur la ville.  La visite de l’endroit peut commencer. De petits bonds en petits bonds, nos amis descendent et sautent hors du sapin. Ils gagnent rapidement un énorme chalet mal monté. Celui-ci recèle des objets immobiles de toutes sortes. Heureux de leur découverte, ils s’amusent dans ce bric-à-brac désenchanté.

A quelques pas de là, leur attention est attirée par des mouvements à l’intérieur de fenêtres éclairées. Des hommes préparent Noël. La table de fête est garnie de décorations scintillantes, d’assiettes, de verres. Eux aussi ont un sapin métamorphosé, couvert de guirlandes. La pièce est éclairé par des bougies de couleur et règne un air de fête. Dans un coin, des boites s’empilent, des cadeaux joliment emballés, des jouets, des bonbons, des bouteilles, tout ce que les hommes aiment.

Des besoins, créés, générés par eux, pour eux. Nos deux amis se glissent d’une fenêtre à l’autre sans faire de bruit, le nez collé à la vitre. Ici aussi, tout est décoré, tout brille et il s’échappe une merveilleuse odeur de cuisine. Curieux, ils iraient bien goûter, déguster ces mets.

Après avoir parcouru quelques superbes balcons enjolivés, un bruit étrange les attire vers le bas. Derrière des tôles froissées sont assis des enfants et une femme âgée. Elle les protège du mieux qu’elle peut, abritant ses chérubins du froid avec d’épaisses couvertures trouvées dans un recoin de la cour. Cette dame  s’épuise de tant de misère, de malheur. La vie ne l’a pas ménagée.  Il fait glacial ce soir de Noël et les petits sont gelés. Serrés les uns contre les autres, les enfants se protègent du froid et ont faim.

La place scintille de mille lumières multicolores, de sons mélodieux  qui s’échappent. De petits chalets sont entr'ouverts et font commerce.  Le sapin trône au milieu de la fête. Les gens déambulent et rient, heureux de se retrouver ensembles.  Nos lutins sont étonnés de tant d’inégalités entre les hommes et ne comprennent pas cette différence.  Le monde est injuste, arbitraire, artificiel.

Ce ne serait pas un conte de Noël si la magie ne venait pas  à la rescousse de la réalité. Nos petits amis, bonnets verts sur la tête, se concentrent et réfléchissent. De toutes les histoires entendues depuis des siècles au cœur de la forêt, une histoire pourrait se répéter une seconde fois. Un conte de Noël qui aiderait les petits enfants et cette dame, là dehors. Assez agités, remuants tous les deux, ils passent en revue ce qu’ils ont entendu et ne trouvent pas de solutions.

Et s’ils appelaient les forces de la nature, le vent, la pluie, la neige. Mais les enfants sont dehors. Et s’ils transformaient par magie la fête en un immense théâtre. Tout le monde au même rang, à la même place. Et s’ils alertaient les hommes. Changer le monde n’est pas dans leur pouvoir. Trouver des cœurs purs. Transformer l’indifférence en amour. Faire de ce monde obscur une nouvelle source de lumière. Appeler les hommes de bonne volonté à plus de compréhension. Donner l’espoir à chacun, l’espérance, le bonheur.

Sur la place bondée de monde,  vient d’arriver un homme d’une grande sagesse qui, d’un pas ferme et décidé, se dirige vers cette arrière-cour isolée. D’un geste vif, il écarte les tôles et cueille avec une grande douceur les plus petits enfants. Les blottissant contre lui, il sent son cœur se remplir de chaleur et d’amour.  La femme se lève et tire vers elle l’enfant resté sur le sol et l’embrasse avec tendresse et douceur.

La magie de Noël  se répand, joue une fois encore. Nos deux amis se sourient.  Par un tour de magie, nos deux génies ont transféré l’immense force du sapin dans un être humain pour en faire un homme d’exception. Celui-ci reçoit une force inhabituelle qui encourage, qui incite à toujours continuer quoiqu’il arrive le long chemin de la vie. Une force inébranlable en lui et en sa générosité. La force de partager les valeurs humaines.  La force d’aller chaque jour plus loin au plus profond de soi.

Nos deux petits amis ont maintenant un long chemin avant de retrouver leur forêt et d’un geste amical, salue leur ami sapin pour la dernière fois.

 

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Instant matinal

Haïkus

 

Profusion de joie

haut foyer éblouissant

infini sublime.

 

Mouvance céleste

spectacle silencieux

gris se propageant.

 

Énergie active

rapides métamorphoses

lumière dosée.

 

Subrepticement

au pied des érables nus

leur ombre effacée.

 

Fin du merveilleux

ligne brisée des toits noirs

immobilité.

 

19 décembre 2015

 

 

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Neuvième promenade - A toi, à vous.

12273140255?profile=original Neuvième promenade - A toi, à vous.

Je te regarde, tu souris, je t’admire,
A nouveau le train file vers la Savoie
Evasion par le travail, c’est devenu un plaisir
Là sur le quai me voilà benêt sans voix

Tu es là, mon souffle est court, c’est la chamade
Plus rien n’existe, il n’y a que nous, regarde.
As-tu fait un bon voyage, tout c’est bien déroulé
Viens, vite, vite, dépêchons-nous de rentrer.       

Illumination de ton regard, le bonheur règne
Tes mains m’étreignent, mes mains t’étreignent
Mes lèvres t’effleurent, tes lèvres m’effleurent
Envoûtement de ton parfum, te voilà fleur.

Et maintenant joue contre joue, les yeux fermés.
Laissons-nous transporter vers la porte dorée.
Grâce inespérée d’une belle amitié
après moult quête nous t’avons trouvé

Ilot au milieu des vicissitudes de la vie
gardons le secret, protégeons-le des envies.
Soyons discret le monde qui nous entoure
est peuplé de biens pensants, et de vautours.

Emotion, réflexion tu as fait mouche
Ta prose, dans sa sincérité, touche.
Laissons nous bercer par la tendresse,
les mots aussi peuvent être des caresses.

Et oui, saint Antoine a sa petite flamme
n’est-ce pas le reflet d’une bonne âme?
Même si les règles ne sont pas respectées
la sincérité de mon souhait le fera exaucer.

Ode à je ne sais quoi, du vieux chevalier
qui bat la campagne sur son vieux destrier.
Nouvelle et heureuse amitié
ne pourra gommer le passé.

Ame, mon âme, mon amie ou es-tu ?
Tu as payé les cigarettes et tu t’es tu.
Maintenant tu as retrouvé ton mari
Comment se conduit-il au paradis ?

Oubli impossible du passé
le couperet tombe « Ce n’est pas pareil »
Un avenir, calme, serein, des complicités.
et puis des confidences, un nouvel éveil
Renouveau nous t’accueillons, bienvenue.

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