Neuvième promenade - A toi, à vous.
Je te regarde, tu souris, je t’admire,
A nouveau le train file vers la Savoie
Evasion par le travail, c’est devenu un plaisir
Là sur le quai me voilà benêt sans voix
Tu es là, mon souffle est court, c’est la chamade
Plus rien n’existe, il n’y a que nous, regarde.
As-tu fait un bon voyage, tout c’est bien déroulé
Viens, vite, vite, dépêchons-nous de rentrer.
Illumination de ton regard, le bonheur règne
Tes mains m’étreignent, mes mains t’étreignent
Mes lèvres t’effleurent, tes lèvres m’effleurent
Envoûtement de ton parfum, te voilà fleur.
Et maintenant joue contre joue, les yeux fermés.
Laissons-nous transporter vers la porte dorée.
Grâce inespérée d’une belle amitié
après moult quête nous t’avons trouvé
Ilot au milieu des vicissitudes de la vie
gardons le secret, protégeons-le des envies.
Soyons discret le monde qui nous entoure
est peuplé de biens pensants, et de vautours.
Emotion, réflexion tu as fait mouche
Ta prose, dans sa sincérité, touche.
Laissons nous bercer par la tendresse,
les mots aussi peuvent être des caresses.
Et oui, saint Antoine a sa petite flamme
n’est-ce pas le reflet d’une bonne âme?
Même si les règles ne sont pas respectées
la sincérité de mon souhait le fera exaucer.
Ode à je ne sais quoi, du vieux chevalier
qui bat la campagne sur son vieux destrier.
Nouvelle et heureuse amitié
ne pourra gommer le passé.
Ame, mon âme, mon amie ou es-tu ?
Tu as payé les cigarettes et tu t’es tu.
Maintenant tu as retrouvé ton mari
Comment se conduit-il au paradis ?
Oubli impossible du passé
le couperet tombe « Ce n’est pas pareil »
Un avenir, calme, serein, des complicités.
et puis des confidences, un nouvel éveil
Renouveau nous t’accueillons, bienvenue.
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