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ETINCELLES

" Je viens de survivre à un déluge galactique d'étoiles filantes....

auspicieuses, douces, généreuses, quoique ardues et éprouvantes.

Je vis..petite étincelle, friable, mouvante, perpétuelle.

J'avance le coeur ardent, haute en couleurs en ta luminescence éternelle...

Ivre de vie, douce en harmonie, symphonique, en mon âme jaillissante.

Rivière d'eau pure, de tes milliers de cristaux, éthérés étoilés, je surgis, abreuvée en ta coupe.Humble servante, charitable,magnanime, je frisonne.

Prodige d'étincelles célestes, frémissante, je tourne, je bouge,

je me meus EN une palpitante dance, envoûtante, pas-a-pas,

soulevée en une valse tourbillonnante, je m'envole, aileS déployées en ta luxuriante beauté, douce colombe de la paix; égrégore divine minuscule, nouvellement née, je m'arrête, je souffle ...pose, me repose, je respire profondément....des frissons me remontent l'échine

J'observe et contemple ton oeuvre, ébahie par tant de majestés.

Jour après jour, je me réchauffe à ton bois, des flammes crépitantes en ton amour incandescent, des cendres consumées, je renais éternellement, tel le phénix, vivant de ta vie.

O lumière sublime, ton Si bémol majeur s'accorderait-il à merveille avec mon  LA MI RE  mineur, électrisant à merveille cette tierce harmoniste, qui titille âprement mon âme, me conduisant en une symbiose symphonique, à ta gloire éternelle, étincellante.

O énergies multiples, je m'esbaudis allègrement, joyeusement  m'esclaffant quelque fois, lumineuse de ta grâce.Toutes ces étoiles que tu fixas dans les cieux...qui jour après jour viennent nous illuminer à la nuit tombée

.Elles scintillent de mille feux, nous sourient paisiblement.

Dès l'aube, VENUS Etoile du matin apparait derrièrre son manteau voilé.

Immaculée, mordorée de filets d'argent, depuis la nuit des temps nous montre "le chemin", nous tenant la main,

nous conduisant vers un rayonnement nouveau.

A l'aurore, SIRIUS, unis a ALDEBARAN et ORION apparaissent.....

pour nous réconforter, réchauffer nos âtres endoloris, réajuster nos méandres de vie bousculée.

Revigorés, de leurs ardeurs, nous réveillant de leurs éclaboussements de perles de lumière.

..même l'étoile du Nord, étoile du Berger, depuis toujours indique le chemin aux naufragés.

Rappelles-toi, tu me fis du souffle de ton esprit!

Souviens-toi de ton amour??

Viens encore me soulever que je puisse déployer mes ramages, sous la douce brise de Zéphyr...

.Chantons ensemble un refrain nouveau quant'a sublime majesté, puissions-nous, mutuellement , nous ravir de nos éclats de rire.

De la poussière d'étoile, suis-je née , renouvelée...l'amour n'est point un feu d'artifices,  ..l'amour ne peut mourir.

Viens me retrouver, je t'invite à ce festin de Roi que j'ai fait pour toi.Des chandelles éclaireront ce repas de fête, et nous inviterons tous nos enfants de lumière accomplis en ta grâce.

En ton encens, je demeurerai, ta myrrhe,ta muse blottie  ....

En mon miroir , je ris de mes dérisions et vérités, funestes ou élogieuses, en les hymnes à ta gloire, en mes gloussements, roucoulements.

Suis-je étoile filante, lumière naissante??

OH, pardonnes-moi...seulement poussière d'étoile, colombe langoureuse de ton amour, je t'attends...souviens-toi!

du brasier subtil, du feu apaisant  ne brûlant point.....Souviens-toi...VIENS nous apaiser nous réconforter, je t'attends.

SYLVIANE JOSEPHINE TIREZ.     23.11.2015

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Vivre dans la tendresse

Soliloque

La tendresse nous vient de ceux qui nous entourent
Et qui sont attentifs à nous savoir heureux.
Or elle arrive aussi sur les ondes qui courent,
Venue d'amis lointains se montrant chaleureux.

Il est des solitaires que le sort a privé,
Au cours du temps qui passe en instaurant l'absence,
De ceux qui les aimaient, au hasard dérivés.
Ils s'attristent parfois, plongés dans le silence.

Mais reste intarissable la source de tendresse
Que l'énergie vitale produit par la beauté.
Le zéphyr la charrie sous forme de caresses,
Incite à l'accueillir dans l'inactivité.

Ne pas laisser baisser le niveau de tendresse!
Son action efficace agit avec douceur.
Elle entretient l'espoir causant de l'allégresse
Et tout comme la pluie ravive les couleurs.

22 novembre 2015

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Du 12 – 11 au 29 – 11 - 15, l’ESPACE ART GALLERY (Rue Lesbroussart, 35, 1050 Bruxelles) a le plaisir de vous proposer une exposition consacrée à l’œuvre de l’artiste suisse, Madame CATHERINE KARRER, intitulée : EXPLOSION DE COULEUR ET DE LUMIERE.

Trois moments structurent l’écriture picturale de CATHERINE KARRER dont le dénominateur commun est, comme le titre le souligne, la couleur et la lumière.

Chacun de ces moments est conçu de façon particulière :

1) GRANDS FONDS I et II (93 x 65 cm – acrylique sur toile)

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répondent à deux compositions rigoureuses et soignées, axées sur une dominante essentiellement bleue, jaune et brune. Ce côté rigoureux s’affirme dans la disposition presque mathématique des éléments chromatiques. Et pour souligner précisément cette volonté mathématique, l’artiste a opté pour une mise en relief du cadre, traité en brun, duquel émergent deux traits. Le premier partant du haut, à gauche vers le bas et le second partant du bas vers le haut, à droite de la composition n° I. Notons que chacun des traits s’arrête à moitié chemin comme pour céder l’espace aux éléments qui structurent la toile.

Abstraite dans son essence, la peinture de CATHERINE KARRER recèle quelques traces de velléités figuratives faisant parfois penser aux mondes minéral et végétal (compositions I et II).

2) PASSIONEMENT (93 x 33 cm – acrylique sur toile) et EXPLOSIVE (93 x 33 cm – acrylique sur toile)

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donnent libre cours à l’univers du pathos, exprimé de façon intempestive, alliant toujours couleur et lumière dans un registre différent, intervenant dans la scansion du langage plastique. Point de bleu ou de jaune (couleurs évoquant le calme et la joie) mais bien une explosion chromatique envahissant la toile en son centre et se répandant sur un arrière-plan blafard, conçu en gris-blanc, lequel agit en contraste, mettant en exergue l’éclatement des couleurs. La palette usitée se définit par des tonalités vives, telles que le rouge (en dégradés), le noir, le rose ou le violet se fondant sur la toile diaphane comme une tache sensorielle.

Le visiteur a le sentiment que celle-ci, même si elle prend fin à un certain stade de l’œuvre, tend à se poursuivre par le biais de son imaginaire : PASSIONEMENT (cité plus haut). Néanmoins, cela s’avère dans la réalité immédiate avec EXPLOSIVE (cité plus haut) où la couleur jaillit comme une lave du fond de la toile pour atteindre des sommets qui sont ceux de l’artiste.

3) HARMONIA (80 x 120 cm – acrylique sur toile) et OCEAN (81 x 54 cm – acrylique sur toile)

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répondent à un stade où se résument tous les signes constitutifs du style de l’artiste pour atteindre les frontières d’un imaginaire où volonté géométrique et dynamique chromatique s’expriment dans une même plastique onirique.

Une géométrie, réduite à sa plus simple expression, apparaît dans la présence de carrés désaxés (de couleur brune), bien que disposés à l’intérieur de la composition (et non à l’extérieur), dans laquelle évolue une « nature » inconnue, ramenant le visiteur vers une sorte d’Eden où vibrent des notes vertes, brunes, blanches, jaunes et rouges, créant des silhouettes évoquant ce qu’il y a de primordial dans la conception à la fois idéale et plastique de la forme (HARMONIA – cité plus haut).

OCEAN (cité plus haut) garde une volonté de cadrage dans la conception d’un carré désarticulé, lequel ne recouvre pas le périmètre du tableau. La couleur du carré demeure la même que dans les autres œuvres : le brun.

Les titres ne sont pas là par hasard. Ils servent de support à l’œuvre et se fondent en elle, permettant à l’imaginaire de voyager en des contrées où l’idée d’une (méta) nature fleurit et s’emballe, festoyant parmi les couleurs.

Ces trois moments sont les étapes d’un pathos d’une rare sensibilité.

Concernant le premier moment, on a le sentiment que l’artiste se cherche dans une introspection dominée par une volonté d’onirisme mêlée d’éléments irrationnels, se terminant par des nervures pouvant rappeler l’idée de « racines » se dépliant dans l’espace (GRANDS FONDS I, II – cités plus haut). Malgré une part importante de tonalités sombres (bleu, brun foncé, noir), la composition est rehaussée par la brillance du jaune, dont la symbolique traduit le besoin vital de chaleur humaine, de soleil et de vie.

Le second moment s’exprime dans un chromatisme sanglant (invasion massive du rouge-fauve) lorsqu’il s’agit de pénétrer le tréfonds d’une pulsion de vie (PASSIONEMENT et EXPLOSIVE – cités plus haut).

Quant au troisième moment, il s’inscrit comme la finalité (provisoire!) d’une écriture ne demandant qu’à s’épanouir davantage. Dans cet univers féerique, le jaune occupe une présence certaine mais discrète pour assurer un équilibre dans les variations chromatiques.

Il est à remarquer que, concernant ces trois étapes, la couleur ne s’arrête pas à la limite du cadre mais le déborde comme pour en prolonger la magie.

Et c’est précisément à partir de la couleur que l’artiste, par un premier jet, décide du sort de son œuvre en le laissant, pour ainsi dire, « mûrir » sur la toile et voir ainsi les émotions que ce geste premier lui procure. Car elle travaille couleur par couleur, dosant telle une alchimiste, l’addition d’une note chaude associée à une tonalité froide. A la question (volontairement absurde) : « y a-t-il une limite entre la couleur et la lumière ? », sa réponse est radicalement : « non ! ». La couleur se définit par la lumière et vice versa. D’ailleurs, en matière de peinture, la couleur est lumière ! Et cela va même plus loin, en ce sens que la couleur est à la base de l’image, car c’est par sa présence que le sujet (quel que soit sa nature) se structure sur l’espace scénique de la toile et agit sur ce dernier. Il n’y a pas de peinture sans couleur car c’est déjà, à partir de la toile « blanche » qu’elle se définit.

Le parcours de CATHERINE KARRER est intéressant et peut expliquer, à maints égards, des particularités dans sa démarche créatrice. Sa formation scientifique (elle évolue dans la recherche médicale) l’oblige à une rigueur méthodologique, ce qui expliquerait, par exemple, la présence de ces carrés, parfois entiers, parfois désaxés qui parcourent son œuvre : l’appel lointain de la rationalité cachée dans tout artiste surgissant au plus fort de la féerie.

Autodidacte, elle a, néanmoins, suivi des stages avec des grands maîtres tels que Christoff Debusschere, Jérôme Tisserand et Claude Fauchère, dont l’on perçoit, après avoir vu quelques unes de leurs œuvres, qu’à défaut d’influences, elle en a retenu l’importance de l’enseignement. Précisons qu’elle peint depuis 1998. La création est pour elle, avant tout, un travail de recherche, ce qui implique à la fois la connaissance, l’héritage et la transmission du métier. Le but étant celui de l’invitation au voyage qu’elle vit avec le visiteur qui s’immerge dans les profondeurs de son œuvre.

François L. Speranza.

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Une publication
Arts
 
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Lettres

N.-B.: Ce billet est publié à l'initiative exclusive de Robert Paul, fondateur et administrateur général d'Arts et Lettres. Il ne peut être reproduit qu'avec son expresse autorisation, toujours accordée gratuitement. Mentionner le lien d'origine de l'article est expressément requis.

Robert Paul, éditeur responsable

A voir:

Focus sur les précieux billets d'Art de François Speranza


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François Speranza et Catherine Karrer: interview et prise de notes sur le déjà réputé carnet de notes Moleskine du critique d'art dans la tradition des avant-gardes artistiques et littéraires au cours des deux derniers siècles

(12 novembre 2015 - Photo Robert Paul)

               

                        

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Exposition Catherine Karrer à l'Espace Art Gallery en novembre 2015 - Photo Espace Art Gallery

 

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http://areaw.org/martine-rouhart-separations/

Martine Rouhart, Séparations

Publié le 21 novembre 2015 | Par Joseph

Martine Rouhart, Séparations, Ed. Dricot, 244p., 16€.

Le quatrième roman de Martine Rouhart a vraiment tout pour entraîner le lecteur et faire de sa lecture une manière d’apprentissage. Le pari est d’associer le lecteur à nombre de destins ordinaires. De  lui faire partager émotions et récits de vie.

Le titre, à lui seul, renvoie à nombre de séparations, deuils, lâchages, démissions … de ses personnages principaux.

Le lecteur suit ainsi l’histoire de  deux amies, Cécile et Anna, l’une Belge, l’autre Parisienne, et par incidences, celle de leur famille respective. C’est ainsi que nous entrons d’emblée dans les relations sentimentales, conjugales, amicales d’êtres attachants, de jeunes et,   de parents (Guillaume, Jacques, Gabrielle, Liliane) soucieux de l’avenir parfois fragile de leurs enfants.

Par le biais d’une écriture qui doit beaucoup à la psychologie descriptive et d’une intrigue qui s’ouvre aux villes et aux décors du monde, l’auteure arrive  à donner vie à des personnages bien de notre époque : on y croise l’univers d’un musicien (Robert, l’amoureux de Cécile), celui d’un médecin d’hôpital (Simon, le frère de Cécile) ; on y fait siennes les thématiques que la romancière injecte à sa fiction : le temps, la maladie d’Alzheimer, l’euthanasie…

L’on retiendra surtout ces beaux passages où l’amitié, le premier amour, la jalousie s’exercent au sein des relations. Luna (la maîtresse de Guillaume), Anna (la fille de Guillaume et Liliane), par exemple, illustrent à la perfection les tensions à l’œuvre au cœur des familles

Les destins des personnages ancrés dans la réalité du temps nous semblent dès lors proches et nous y sommes sensibles, tant la romancière réussit, au-delà des parcours croisés – au fil des divers chapitres -, à donner force et forme à ce qu’est la vie d’un être, sans cesse soumis à des séparations qui le forment ou le déforcent.

Elle a donc réussi son pari.

 

Philippe Leuckx

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Cher Ami,

Savez vous que vous êtes une fort  belle personne,

un bel homme ? Votre corps me touche rien qu'en

le contemplant, en l'imaginant ;

ma féminité est à son apogée alors !

Votre esprit est à la rencontre

à chaque instant du miens ;

ils se touchent en secret.

Ah, si nos situations personnelles

avaient été différentes, plus simples,

sans-doute vous aurais-je demandé en mariage.

Que de cheminement, d'efforts,

de maturité acquise,

de larmes, pour comprendre cette impossibilité,

l'accepter, sans pour autant renoncer à vous aimer.

Savez vous que cet amours là,

m'a appris un nouveau langage,

oh combien lumineux, chaud en même temps

qu'audacieux ; l'ascensionnel !

L'écriture.

Que mon cœur n'est que désobéissance,

pour nous, mais point indiscipliné.

Oui, discipliné il l'est,

car il ne fait qu'écouter et entendre cette

sonorité précieuse et bleue,

qu'infuse le grand silence !

Un cœur obéissant n'est-il pas déjà à moitié mort ?

Je pense à vous ce soir.

NINA

 

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Cher Ami,

 

Je sors juste d'une formation qui s'est déroulée au sein du foyer de vie

où j'exerce le métier d'Aide-Médico-Psychologique depuis trois ans déjà !

Journée chargée, de 7h à 16h45 sans coupure du fait du repas thérapeutique

avec les résidents que j'accompagne au quotidien.

Je suis un tantinet "claquée", mais bon, c'était fort intéressant !

J'ai hâte de vous revoir ce vendredi après-midi, pour vous parler des inquiétudes

qui me gâchent parfois certaines de mes journées ; de l'hypocondrie un peu !

Mais lorsque je pense aux victimes des attentats qui se sont perpétrés à Paris et

à leurs proches, je considère que mes peurs sont ridicules ; en fait, j'ai peur de

mourir, de ne plus voir ma fille, Jean et vous-même : les personnes dans ma vie qui

me sont essentielles, si importantes. C'est en cela que la vie revêt un caractère "absurde".

Pourtant, je ne suis pas déprimée, ni triste : juste une peur et de l'inquiétude.

Je suis une "fille" simple et assoiffée de vie mais cette peur que tout s'arrête un jour

me frappe parfois.

Je reconnais que c'est idiot.

Je vous souhaite une agréable soirée malgré le contexte ces jours-ci difficile et tendu.

Là, je suis dans le bus, non loin des Buttes Chaumont, je regagne la Gare du Nord, c'est

plus berçant, plus reposant que le métro.

En fait, je voudrais l'éternité mais sur terre ; celle des être que j'aime aussi !

La seule pensée de ne plus contempler le sourire de ma fille, de ne plus partager l'instant

précieux auprès de mon époux, de vous, de ne plus savourer une bonne bière pression  et blonde

en mangeant un jambon-beurre dans un café, m'est inconcevable !

Aimer la vie et la vouloir toujours me semble plutôt positif et en même temps risqué du fait de

sa fugacité !

Pour moi l'instant est gigantesque et la vie Minuscule : paradoxe total.

La vie est un peu "une descente en parachute" plus ou moins longue pour atterrir au sol ; j'opterais

plutôt pour un voyage en parapente, au dessus de la mer chaude, puis pour un atterrissage sur une

petite île ; des arbres, des chats et des oiseaux partout !

Des livres y pousseraient tout seuls à l'instar de fleurs indisciplinées, toutes bleues : le langage de la

terre douée d'une instinctive intelligence !

Il me semble que le "réel" meure un jour, contrairement à "l'imaginaire"  ; angoissés les artiste ?

Alors ils créent .....

Bien à vous.

 

NINA

 

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INTERVIEW à propos d'Etienne DRIOTON

A LIRE : cet INTERVIEW de l'auteure de la biographie "Etienne DRIOTON, l'EGYPTE, une passion" par Marie Grillot

Il fut l'un des plus grands égyptologues du XXe siècle. Il était Chanoine honoraire de la cathédrale de Nancy. C'était un proche du roi Farouk. Il savait regarder, observer son entourage... Il avait de l'humour... Il aimait l'Egypte....

 

https://www.facebook.com/Égypte-actualités-423633907711768/

http://egyptophile.blogspot.fr/2015/11/michele-juret-nous-permet-de-mieux.html

Ci-dessous : Etienne Drioton et le roi Farouk à Karnak en 1937 (fonds Maimbourg)

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Ecrire

Capucine écrit.

Sans trop de rimes, ses mots ont un rythme.

Il y en a tant qui écrivent aussi.

Chacun ses rimes, chacun sa prose.

Il y en a tant qui n'écrivent jamais,

qui portent en eux

des trésors d'imagination.

Capucine écrit.

Et parfois se dit:

A quoi bon?

Il y en a tant qui écrivent aussi.

Sur tout, sur rien.

Tout s'écrit.

Mais est-ce que tout se lit?

Il y en a tant qui ne lisent pas.

Capucine écrit.

Il y en a tant qui écrivent aussi.

Si on s'unissait pour écrire la Paix...

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L'espoir en Dieu Musset

" Que faire donc ? " Jouis, dit la raison païenne ;
Jouis et meurs ; les dieux ne songent qu’à dormir.
- Espère seulement, répond la foi chrétienne ;
Le ciel veille sans cesse, et tu ne peux mourir. »
Entre ces deux chemins j’hésite et je m’arrête.
Je voudrais, à l’écart, suivre un plus doux sentier.
Il n’en existe pas, dit une voix secrète ;
En présence du ciel, il faut croire ou nier.

Puisque je ne puis croire aux promesses du prêtre,
Est-ce l’indifférent que je vais consulter ?

Voilà donc les débris de l’humaine science !
Et, depuis cinq mille ans qu’on a toujours douté,
Après tant de fatigue et de persévérance,
C’est là le dernier mot qui nous en est resté !

Pourquoi donc, ô Maître suprême,
As-tu créé le mal si grand,
Que la raison, la vertu même,
S’épouvantent en le voyant ? »

L’Espoir en Dieu.
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CREPUSCULE ...

CREPUSCULE ...
Aux épris de la paix de par le monde
 
…Le temps semble prendre congé
Les saisons déstabilisées basculent lourdement
Sur les récifs des continents à la dérive
La terre devient stérile in - utero
Où les animaux finissent par disparaître
Les arbres squelettiques meurent
Dans la dignité de l’éphémère existence
Tous crient à la damnation divine ! ! !
Même l’homme se trouve démuni…
*****
Rien ne pointe à l’horizon du lendemain
La nuit opaque se propage furtivement
Comme une pieuvre géante surgie des abysses
Qui prend la forme démoniaque de Lucifer
De la fin du règne des fécondations
Terribles tourments et ouragans
Zones de turbulence et des aléas climatiques
Menacent le reste du monde standardisé
*****
Les prières des femmes et des enfants
Des vieillards et des arbres
N’arrivent plus à fléchir la destinée
Fin tragique d’un monde infernal
Le refus généralisé devant nos crimes
Nos tueries, nos razzias, nos accrochages…
Nos sentiments humains sont piétinés
Nos cœurs malades étouffés
Nos richesses convoitées et usurpées
Par les cataclysmes et les misères
*****
Guerres fratricides qui sèment l’épouvante
Emanations toxiques qui souillent nos poumons
Militarisation à outrance et désertification
Frontières et territoires de la haine
Le pétrole a couleur de sang et de feu
Des pays ravagés par la pourriture du progrès
La corruption touche tous les Etats
L’O.N.U. monopolisée dresse le bilan
La puissance du Veto et de la surenchère
*****
La négation  culmine et détruit tout
Résultat de la spoliation des décisions
Des peuples périssent sous les blocus
Hémorragiques: malédictions des Embargos
Des peuples toisent d’autres peuples
Des peuples exterminent d’autres
La loi de la jungle de la fin du siècle
De l’armement sophistiqué face aux jets de pierres
De la prosternation devant le défi de belligérance
La rébellion manifeste les désaccords
La foi satanique de la horde de pouvoir
La soif de vengeance se trame sans répit…
*****
Démonstration de force et impunité
La pitié a quitté son misérable terroir
Pour débarquer hors du prisme : temps/espace
Hors des spots publicitaires cathodiques
Loin  des déchirures intestines et viscérales
Loin des terres incultes et désertées
Loin des hôpitaux sans médicaments
Loin des malades agonisants
Loin des écoles sans bancs, sans cahiers
Loin des enseignants sans élèves
Loin des foyers sans chaleur, sans nourriture
Loin des berceaux des enfants sans soins
Loin des mères qui crient à la désolation
Et du crépuscule de la fraternité
La convivialité : mot déraciné
De l’arbre généalogique des hommes…
*****
Partout le monde devient un kaléidoscope automatisé
Le constat du règne de l’individu robotisé
Programmé à l’échelle des Etats satellites
Se meut dans l’insolence de la désintégration
Procès du terrorisme des Etats et des bombardements
Paroxysme de la barbarie et de la violence
Téléguidée par la suprématie des mains de velours
Le déclin des civilisations s’accumule 
Dans le coma des avocats désarmés…
*****
Liberté, droit à la parole, droit à la vie
Droit humain… : rien que des mots
Dans le parloir des geôles des Etats
Mascarade des jugements fantômes
Tout baigne dans l’arrière – scène
De la spectaculaire déambulation oratoire
Sous les feux des caméras visibles et invisibles
Tout rampe dans la moiteur et la peur
Face aux dictateurs… régénérés…
 
© Kacem LOUBAY
Mardi 15 Décembre 1998
Khénifra / Maroc
Loubay_k@yahoo.fr

Le poète de l’autre rive

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Trêve de temps !

Enfant, j’ai égaré ma fée
J’ai inventé un autre jeu.
Et j’ai aimé mon invention
Depuis que d’autres jeux j’ai inventés !
A vingt ans, j’ai inventé un jeu fou
A trente, un jeu-rêve
A quarante, un jeu d’Or.

Mais à cinquante, qui ne le sait ?!, commence la vie !
Alors je me suis mise à jouer,
Après avoir cru l’avoir inventé
seule et avec l’autre, le jeu-vie !
Loin du miroir, loin du temps,
Importe peu la fresque en rides
Et la lactescence de ma noire chevelure !
Puisque au détour d’une cavale
S’est posé dans ma paume l’amour
Epervier à ses heures
Et, au crépuscule, troubadour
Qui vadrouille de souvenir en souvenir
Son jeu-vie de chaque jour.

Scribe quinquagénaire à la plume nerveuse
Je joue à la marelle des mots 
Voguant parmi les éternelles marées et rivages
Semant dans leur limon la question du verbe!
Et puis j’attends…
Ici, les gerbes en or font de la vie une fable
Là, poèmes et légendes
Suturés de silences et de refrains
Ondes marines et de labour
Qui font sur ma peau brune
Couleur de datte mûre
Courir de tièdes frissons.

Même l’aurore ne distingue plus
Si la fillette au regard coquin
Rêve encore ou la folie l’a emportée
Au loin se lève le cri de la marée 
Ramenant l’enfant qui joue
A la rive de la réalité
Mais comme si ne se souciant de rien
Au loin, et je la vois !,
Ma fée entame sa résurrection !

 Monia Boulila

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Un brouillard surprenant

une aquarelle d'Adyne Gohy

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a inspiré

En Champagne

un poème

de

Raymond Martin

                                         

 

Solitude des amours  mortes des ceps rabougris sous le manteau brumeux de l’oubli.

Envol de croassements lugubres  et massifs  au-dessus de la terre Palatine.   

L’horizon dessine des êtres difformes qui s’évanouissent sous l’aube violine et frémissante.  

 

Le  chevalier poète à la rose, hante-t-il encore de nos jours cette terre crayeuse, généreuse ?

Voit-on encore des traces de ses valeureux destriers caparaçonnés d’un drap de Damas ?

Entendons-nous encore les murmures de ses vers enflammés pour la Dame de Castille ?

 

« L’autre matin, entre un bois et un verger, une bergère j’ai trouvé. Pour se distraire,

Elle chantait une chanson de printemps : « Ici le mal d’amour me tient. »

Je m’empresse aussitôt pour écouter son chant, et lui dis sans délais :

« Belle, Dieu vous donne le bonjour ! »

 

Aussitôt et sans hésiter, elle me rendit mon salut.

Elle avait de la fraîcheur et de belles couleurs.

Et j’eus envie de l’aborder :

« Belle, si vous m’aimez, vous aurez de moi riche toilette.

Elle me répond  - Mensonge !

Les chevaliers sont des menteurs !

J’aime mieux Perrin, mon berger

Qu’un gentilhomme menteur !....... »

 

Amour m’aura livré maints durs assauts.

Chanson, va vite et le cœur léger,

Et salue mes gens de Champagne.

 

Cette noble terre de souvenirs toujours palpables, en éternel devenir rayonne en Majesté.

Son  terroir  généreux offre à celui qui ose souffrir  la juste récompense, mais tant attendue.

Une léthargie semble  habiter le sol, qui ne demande qu’un coup de soc pour renaître.

 

Tout semble désordonné en ce tableau un peu désœuvré des ceps dépourvus de sarments.

Le temps passe mais son œuvre offrira : Emeraudes et rubis à ces ceps régénérés.  

La dextérité de l’homme sera récompensée par un breuvage tout en finesse et fraîcheur.

 

   Raymond Martin

   Inspiré par une aquarelle de : Adyne  Gohy.

 

   Merci à Thibaut IV de Champagne pour ses vers courtois.

   Juin 2015.

 

         

Un partenariat d'

Arts 

12272797098?profile=originalLettres

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L'éternité d'une rencontre,

 

Votre ombre tombe avec légèreté,

sur le soleil que j'ai de vous toujours ;

Mon visage est un ciel me disiez-vous,

a une mémoire fabuleuse

et ressent sur lui encore le butinage

de vos baisers "orangeade",

puis aussi vos yeux posés sur lui,

avec l'aisance infiniment libre,

 des oiseaux bleus de voyage.

Il est midi, Je reviens de la plage,

les cheveux en bataille,  aussi roux qu'autrefois,

le corps en vrac, écrin de vous toujours,

et mon cœur s'émerveille et s'affole

de vous aimer encore,

avec cette force inouïe,

à l'instar d'une amoureuse débutante ;

grâce à vous, plus riche qu'un bijoutier de la

Place Vendôme mon cœur est devenu  !

Dedans bruissent, tous les instants traversés ensemble,

les souvenirs de nous, nos éclats de rires mêlés,

nos chagrins parfois partagés ;

le plus précieux de l'existence !

NINA

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Anne-Michèle Hamesse à Martine Rouhart
1 min · Région de Bruxelles-Capitale ·
"Séparations"
Editions Dricot, 2015
Martine Rouhart
Fiction et réalité s’enchevêtrent savamment dans ce roman très attachant de Martine Rouhart.
On s’y sent tout de suite en connivence avec l’auteur et ses personnages. Des thèmes universels, les abandons, les ruptures, la fin de l’amour sont évoqués ici tout en nuances, les émotions sont vraies, on les ressent profondément.
Car c’est de notre existence même qu’il est question, déclinée ici par le biais de ces tranches de vie empruntées à l’un ou à l’autre et qui toutes entrent en résonance avec nos propres expériences, nous avons tous plus ou moins enduré certaines épreuves que ce roman raconte
L’écriture de Martine Rouhart emprunte beaucoup à la vie, elle s’adonne avec passion à l’écriture qui lui offre des milliers de double vies à portée de mains.
Ces autres vies, autant de cadeaux pour le lecteur, des bonheurs d’écriture qu’il emporte avec lui comme des trésors.
Ainsi ces : "il ne lui avait rien laissé que son absence" et autres "des centaines d’anges passèrent" ou ce "il quitta le salon emmenant la lumière avec lui" ou encore, mais il y en a tant et tant : "les plaisirs bariolés de la Méditerranée"…."les grands silences blancs de la montagne"…
Tous les arts se rejoignent, ainsi un bon tableau donne l’envie d’y entrer pour s’y promener, de même "Séparations" nous entraîne dans une balade d’émotions cernée de beaux paysages, vous parcourez ces pages comme on remonte la mémoire, émus de reconnaître des sentiments éprouvés dans le passé et qui ressurgissent au fil des pages.
Dans les décors du livre vous êtes chez vous, vous respirez des senteurs oubliées il y a quelque chose de proustien dans ce temps perdu qui défile et pourtant l’écriture est simple, dépouillée d’artifices, la petite musique de Sagan n’est pas loin, cette tristesse douce qui baigne les histoires de toutes nos histoires
Il y avait un défi à écrire un tel roman à la construction rigoureuse, puzzle à la mécanique minutieuse où chaque pièce compte, avec une acuité d’observation sans faille, des similitudes troublantes, des facettes innombrables.
Un pari gagné sans nul doute.
Car tout ce savoir-faire n’empêche jamais l’émotion de déborder des pages.
Par quelle magie ? C’est tout simplement ce qui s’appelle le talent.
Anne-Michèle Hamesse
Novembre 2015

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DECADENCE

       DECADENCE
 
…Réveille-toi mon ami de ta torpeur
Le rêve ne mène nulle part
Vois-tu, le monde fléchit
Il se cabre comme un cheval
Laisse tes yeux reprendre leur siège
Derrière des orbites exilées
Ton regard doit franchir
L'hécatombe de la guerre
Les bombes à fragmentations
Délivrées des avions fantômes
*****
De la nourriture prescrite
De l'ordonnance des ONG et Consorts
De l'UNICEF, FAO, CROISSANT ROUGE
CROIX ROUGE et INSTANCES HUMANITAIRES
Et de toutes les Branches Pacifistes
Sont descendues sans parachute
A tous ces ultimes Damnés de la TERRE
*****
Les parias des civilisations
L'overdose du meurtre collectif
Programmées à distance
Rappel du Mythe de la Puissance
De la jouissance de tous les drames
Et le sang / symbole
Au lieu de suivre les artères, les veines
Des corps en suspension éternelle
De la verticalité de la forme initiale
Semblent survivre dans toutes les positions
Eloignés de la façon la plus brutale
Pour se déverser partout
Auprès des cadavres, des mutilés
*****
Que dit le rêve au rêve
De l'illusion de l'utopie de la fraternité moderne
Le monde vit d'écartement, de rébellions
Lors de la flagellation des peuples
Par les forces obscures
Des psychopathes en Etat
De Liberté inconditionnelle
Ecris homme des ténèbres
L'histoire récente et tragique
De tous les systèmes d'agressions
De répressions des autres peuples
Signe de tes mains qui tremblent
La décadence de L'Homme Contemporain.
 
© kacem loubay
Dimanche 28 Octobre 2001
Khénifra / Maroc        
loubay_k@yahoo.fr

Le poète de l’autre rive

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IL PLEUT !

Il pleut sans discernement

Sans élégance, sans parfum...

Il pleut sans pudeur, bêtement

Et même l'espoir est défunt!

Il pleut!

Des bruines d'antan me souviens

Légères et pénétrantes

Faisant chanter le matin

Avant que nos lèvres mentent...

Il pleut!

Y a eu des jours d'orage

Qui soulagent les tensions

Qui même au bout de leur rage

Nous ramènent à la raison!

Il pleut!

Une envie de cheveux mouillés

Un désir de plonger nue

De manger des œufs brouillés

De se sentir éperdue...

Il pleut!

Besoin de fermer les yeux

De retrouver les saveurs

Qu'on éprouve quand on est deux

Quand la pluie... c'est du bonheur!

Il pleut!

Je me fous de la météo

Demain le ciel sera bleu

Et ce moral à zéro

Calmement y mettre le feu...

J.G.

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La métamorphose du papillon

C'est le dernier né des livres de Rébecca Terniak.

Texte de Rébecca Terniak
Divers poésies et chants
Aquarelles de Michèle Pouilly
40 pages couleur dont 20 aquarelles originales,
format 240 x 240 mm
Ed. La Lyre d’Alizé, juillet 2015
Novoprint Juillet 2015 - 22 €
Pour enfants jusqu’à 12 ans et familles

                    

Tous les livres de Rébecca Terniak disponibles à la FNAC

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Aux aguets dans la bergerie

Propos

Sans laisser de trace apparente
Un ver, qui entré dans un fruit
S'en est nourri et puis a fui,
Laisse une substance écoeurante.

Ses dégâts ne sont pas tragiques.
Il n'a pas craché de venin.
Le gourmand ne met pas la main
Sur des fruits voisins identiques.

La contagion existe bien.
Il faut changer des habitudes
Et acquérir des certitudes.
Ce que l'on croit ne prouve rien.

À craindre, le présent contraint.
Est arrivé l'imprévisible;
Une folie irrésistible
Guide les êtres qu'elle atteint.

Les simples d'esprit vulnérables,
Lors de lavages de cerveaux,
Accueillent des projets nouveaux
D'une violence insoupçonnable.

Prudence dans la bergerie!
Des justes certes clairvoyants,
Des soldats armés jusqu'aux dents,
Unis, guettent la barbarie.

18 novembre 2015

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Coup de coeur dans un parc

12273135487?profile=original

Émerveillement et bonheur,
Un attendrissant coup de coeur!
Face à une immense sculpture
Ma joyeuse émotion perdure.

Une oeuvre de bronze et de cuivre
Or subrepticement y vibre
L'énergie qui donne la vie.
Je médite l'âme ravie.

La splendeur est indescriptible
Or la révéler est possible.
Les photos au pouvoir secret

Restituent la réalité.

17 novembre 2015

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