DECADENCE …Réveille-toi mon ami de ta torpeurLe rêve ne mène nulle partVois-tu, le monde fléchitIl se cabre comme un chevalLaisse tes yeux reprendre leur siègeDerrière des orbites exiléesTon regard doit franchirL'hécatombe de la guerreLes bombes à fragmentationsDélivrées des avions fantômes*****De la nourriture prescriteDe l'ordonnance des ONG et ConsortsDe l'UNICEF, FAO, CROISSANT ROUGECROIX ROUGE et INSTANCES HUMANITAIRESEt de toutes les Branches PacifistesSont descendues sans parachuteA tous ces ultimes Damnés de la TERRE*****Les parias des civilisationsL'overdose du meurtre collectifProgrammées à distanceRappel du Mythe de la PuissanceDe la jouissance de tous les dramesEt le sang / symboleAu lieu de suivre les artères, les veinesDes corps en suspension éternelleDe la verticalité de la forme initialeSemblent survivre dans toutes les positionsEloignés de la façon la plus brutalePour se déverser partoutAuprès des cadavres, des mutilés*****Que dit le rêve au rêveDe l'illusion de l'utopie de la fraternité moderneLe monde vit d'écartement, de rébellionsLors de la flagellation des peuplesPar les forces obscuresDes psychopathes en EtatDe Liberté inconditionnelleEcris homme des ténèbresL'histoire récente et tragiqueDe tous les systèmes d'agressionsDe répressions des autres peuplesSigne de tes mains qui tremblentLa décadence de L'Homme Contemporain. © kacem loubayDimanche 28 Octobre 2001Khénifra / Maroc loubay_k@yahoo.frLe poète de l’autre rive
Commentaires
Bonjour poète de l’autre rive,
Effectivement, il est grand temps d’opposer la lucidité et l’humilité à la fascination pour cette fichue modernité absurde, cruelle et décadente qui n’est que le culte d’un autre âge, repeint, renouvelé des impostures, de l’arrogance, de la mégalomanie qui sont l’apanage d’une partie du genre humain qui se croit d’une espèce supérieure et habilité à diriger le monde, à trier le genre humain tant et plus avec les méthodes violentes et inavouables que l’on ne connaît que trop.
Bonne journée. Amitiés. Gil
Je crois que le rêve mène partout, heureusement pour la poésie.
C'est seulement l'angélisme qui mène à la connerie.