Savez vous que vous êtes une fort belle personne,
un bel homme ? Votre corps me touche rien qu'en
le contemplant, en l'imaginant ;
ma féminité est à son apogée alors !
Votre esprit est à la rencontre
à chaque instant du miens ;
ils se touchent en secret.
Ah, si nos situations personnelles
avaient été différentes, plus simples,
sans-doute vous aurais-je demandé en mariage.
Que de cheminement, d'efforts,
de maturité acquise,
de larmes, pour comprendre cette impossibilité,
l'accepter, sans pour autant renoncer à vous aimer.
Savez vous que cet amours là,
m'a appris un nouveau langage,
oh combien lumineux, chaud en même temps
qu'audacieux ; l'ascensionnel !
L'écriture.
Que mon cœur n'est que désobéissance,
pour nous, mais point indiscipliné.
Oui, discipliné il l'est,
car il ne fait qu'écouter et entendre cette
sonorité précieuse et bleue,
qu'infuse le grand silence !
Un cœur obéissant n'est-il pas déjà à moitié mort ?
Je pense à vous ce soir.
NINA
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