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Jeux de mots et roucoulements

J'aimerais tant savoir jouer avec les mots,
Dérouter ma raison peu souvent en défaut.
Ô savoir combiner des rimes en drôleries!
Certaines connexions réjouissent l'esprit.

Les doux roucoulements émeuvent et caressent
Mais ne durent longtemps, se modifient et cessent.
Lors l'être délaissé en proie au mal d'amour,
Reste privé d'espoir, sans accès à l'humour.

Si un gros mot lui vient pour marquer son dépit,
Il se peut qu'amusé aussitôt il en rie.
Certes vilain un mot est profitable quand
Il amène un sourire ou un soulagement.

La pensée engendrant un heureux jeu de mots,
Surprend ainsi que fait l'arrivée d'un oiseau.
L'esprit parfois révèle un merveilleux talent.
Le plaisir par les mots peut être succulent.

28 septembre 2009

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administrateur théâtres

Que du beau monde ce dimanche  après-midi à la  première du Barbier de Séville à l'Opéra Royal de Wallonie !  Pas moins de quatre belges dans la distribution ! Avec tout d’abord, la toute  resplendissante et exquise  Jodie Devos dans son premier grand rôle sur  une  scène lyrique européenne, à 27 ans à peine. Soprano Coloratur, elle ne manque pas de nerf et  tient  le rôle de Rosina avec puissance, virtuosité  et  une malice théâtrale incomparable. La mezzo-soprano Alexise Yerna  tient avec immense générosité le rôle drôlissime de Berta, l‘autre  personnage féminin, tout aussi impertinente que Rosine dans  cette œuvre de Rossini. Continuons dans les superlatifs : Figaro, c’est l’illustre baryton  belge Lionel Lhote, aux prouesses vocales remarquables, flanqué d’un apprenti coiffeur  muet mais délirant - une femme poids plume,  d’une inventivité et d’une mobilité scénique soufflantes. Attention, elle fait vraiment le poids, face à l’humpty dumpty hilarant  qui sert de concierge au Dottore Barnabo, Barbaro ou Brabando ? (… on s’y perd !),  le vieillard qui  veut décidément épouser la jeune Rosine!  On retrouve un adorable  Gustavo De Gannaro dans le charmant comte Almaviva, si discret sur son état de fortune et si délicat dans ses états d’âme. L'excellent Laurent Kubla, inénarrablement sérieux et compassé  mais  totalement drôle incarne Basilio, l’inséparable  comparse d’Enrico Maria Marabelli, tout simplement extraordinaire dans le rôle de ce vieux barbon jaloux de Bartolo, voilà, c’était cela, son nom! Ensemble sur scène, ils  forment un curieux binôme explosif qui fait souvent penser à Don Quichotte et Sancho Panza,  hormis le caractère !

12273125064?profile=original Mais c’est surtout l’esprit de la Commedia dell’ arte qui s’invite à chaque instant dans ce Barbier de Séville hilarant, avec quelques anachronismes bien dosés,  du comique de situation et d’action particulièrement efficace et bondissant,  créant des fous rires en cascades chez les spectateurs réjouis par l’allure du spectacle. Par politesse, certains se retiendront, d’autres éclatent de rire sans complexe. La société bourgeoise de l’époque de Rossini en prend pour son grade ! Touché, coulé !   C’est que cette belle ouvrage est  mise en scène avec l' élixir  parfait de l' humour  parodique  par Stefano Mazzonis Di Pralafera, le directeur des lieux. La diction italienne a été jalousement corrigée, et  patiemment mise au point par ses soins! Un mot encore, les sous-titres néerlandais ne manquent pas d’humour, ils vont, paraît-il,  puiser  leur sel dans le phrasé hergéen!

 12273125297?profile=originalLes chœurs, peu nombreux mais très efficaces,   ont  soigneusement peaufiné leur participation sous la très méridionale baguette du jeune chef Perre Iodice, de l’opéra de Marseille.  Celui-ci remplace depuis Ernani, l’ancien  chef de chœur attitré de l’Opéra de Liège Marcel  Semirama, qui s’est retiré de la vie professionnelle après de longues et fructueuses  années de service artistique. Et tout cela avec le  joyeux maestro Guy Van Waas qui participe aux élucubrations tragico-comiques jubialtoires en allant jusqu’à oser jouer Le valeureux Liégeois au clavecin en plein milieu d’une scène!

 Les quatre soirs font  déjà salle comble. C’est une reprise brillante, remaniée avec des gags du jour à haut potentiel désopilant, le tout servi par une qualité musicale très haut de gamme.

http://www.operaliege.be/fr/activites/operas/il-barbiere-di-siviglia/propos-de-loeuvre

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administrateur théâtres

12273135069?profile=originalA star on stage ! Or maybe two ! Le festival de musique coréenne s’est terminé mercredi  14 octobre dans la salle Henry Leboeuf, en accueillant la jeune violoniste Ji Young Lim, première lauréate du Concours Reine Elisabeth 2015 et son jeune partenaire pianiste, coréen lui aussi,  Da Sol Kim. Au programme : l’allégorie  d’une  jeunesse resplendissante et créative, la fraîcheur et la spontanéité alliée à une technique virtuose hors pair. On peut regretter que la salle ne soit pas comble, pour les absents et pour les artistes qui ont donné  toute leur âme,  dans une générosité aveugle. Les spectateurs  auront été  comblés, eux,  par la maturité de jeu, l’équilibre du programme, et l’envol vers une musique authentiquement ressentie qui trouve sa source dans l’élan vers l’infini.

Une progression  dans l’initiation à la passion, depuis le Rondo brillant pour violon et piano en si mineur D895 de Franz Schubert, suivi du Duo pour violon et piano en la majeur D574, en passant par la Sonate pour violon et piano n°2 en la majeur de Johannes Brahms,  pour  aboutir dans  la Fantaisie brillante pour violon et piano op.3 n°3 de Jenö Hubay sur des thèmes de l’opéra Carmen.

Une promenade élégante qui mène de la musique de salon aux  sommets du romantisme hongrois !

12273124254?profile=originalDans le Rondo brillant, la violoniste apparaît comme une personnification des quatre saisons, tour à tour une aurore aux doigts de roses, la stridence de cigales célébrant un été invincible, pour passer à l’abondance mordorée de l’automne et terminer en neige étincelante. Précision, fougue, mouvement perpétuel sous l’archet et sur les planches, la virtuosité est à toute épreuve, avec cette fluidité naturelle qui lui est propre, sans cesse relancée dans le firmament musical par le pianiste qui l’accompagne.  Le Duo révèle toute son élégance teintée d’humour, une grande légèreté et des phrasés délicats. Parmi les effets volcaniques naissent des explosions soudaines de douceur chantante. Après le scherzo bien syncopé, le sentiment est à fleur de trilles et le ton passe  aux  confidences intimes avec le pianiste. Des rythmes  flirtant avec de la valse appellent des touches de candeur dansante, presque mozartienne dans sa pureté et sa générosité solaire. Le Brahms accueille le vagabondage libre et gracieux. Un thème automnal se dessine : valses et rondes de feuilles au gré du vent. On retient son souffle. La fantaisie brillante est jouée sans partitions. Le piano se fait harpe, Carmen toute sensualité dehors, se rit du toréador. Des cascades de  rire et de liberté déferlent sous l’archet et les sonorités himalayennes. Il y aura un  bis, bien sûr : le Banjo and Fiddle de Kroll, pas l’humoriste, on s’en doute ! Un  Adieu piquant et joyeux. On prie pour que cette exquise violoniste garde à jamais toute la fraîcheur de son âme et sa belle connivence avec ses partenaires ! Et l' on remercie  les  organisateurs de ce premier  Festival de musique Coréenne d’avoir invité des artistes  aussi  brillants.  

Korean Cultural Center Brussels
Korean Embassy & Mission to the EU
4, Rue de la Regence, 1000 Brussels, Belgium
Tel: + 32(0)2 274 2988
GSM: +32(0)498 518 998
brussels.korean-culture.org

http://brussels.korean-culture.org/navigator.do?siteCode=null&langCode=null&menuCode=201311210014&promImg=&menuType=BG&subImg=&action=VIEW&seq=61389

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Un testament in extremis

On peut me trouver douce et souvent je le suis
Mais je pique parfois des colères inouïes.
Je ne supporte pas les torts de l'injustice.
Je me fais si je peux l'ardente protectrice
Des faibles qu'elle affecte et qui sont sans recours.
Même sans leur avis, je vais à leur secours.

L'énergie qui m'anime et me rend furieuse,
Modifie mon portrait de personne rieuse.
J'accuse sans pitié, trouvant les arguments
Qui confondent et condamnent inexorablement.
L'avocat défenseur alors change de rôle,
Et c'est à dénoncer que lui sert la parole.

Je n'ai jamais plaidé pour de coupables gens
Or par contre assisté des êtres innocents.
Hélas! aux temps nouveaux, des millions d'humains souffrent.
La haine et la folie les poussent dans des gouffres.
Rien n'arrête le mal, ni les dieux ni les rois.
Accablés les croyants n'ont pour eux que leur foi.

Avec les ans, lassée je devins fataliste.
J'ai perdu la ferveur qui rend idéaliste.
Or ponctuellement ma colère se ranime.
Si dans mon entourage il est une victime,
Non du sort mais d'escrocs, détestables voleurs.
Je revêts aussitôt l'habit d'un procureur.

À nouveau révoltée, j'entreprends un combat
Contre l'ignominie que je n'accepte pas.
Je prévois m'acharner contre une indigne femme
Qui par cupidité, d'une façon infâme,
Exerça sur un homme âgé et dépendant,
Un pouvoir impensable, odieux, dégradant.

22 mai 2005

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ADIEU ECRITURE ...



ADIEU ECRITURE ...

Il m'arrive de changer de cap
Je suis un versatile
Ma vie est faite d'errance
Je suis comme le vent
Aujourd'hui je suis là
Demain est déjà aujourd'hui
Je suis engagé et je souffre
Tout l'univers fait partie de moi
Et les enfants de la rue
Et les enfants drogués, prostitués
Et les enfants sur le champ de bataille
Et les mères célibataires
Et les hommes dans la boue des guerres

 
Je suis d'eux, je vis en eux, je suis des leurs
Alors ma place est ailleurs
Dans mes pages blanches les linceuls
Et j'écris... de la douleur des mots
Autant d'épitaphes pour les vivants


© kacem loubay
Khénifra - Maroc
Mardi 12 Mars 2002
loubay_k@yahoo.fr

Le poète de l’autre rive

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Shoji Ueda, une oeuvre onirique et nostalgique

Télécharger la présentation PowerPoint et/ou l'article complet illustré en PDF sur mon site…

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Shoji Ueda est né le 27 mars 1913 à Sakaiminato, préfecture de Tottori, ville portuaire au sud ouest de l’île de Honshu, l’île principale du Japon. Son père est artisan, il fabrique et vend des getas, les socques traditionnelles japonaises.

Shoji Ueda est le troisième et seul survivant des quatre enfants de la famille. Il poursuit ses études dans sa ville natale et découvre le dessin, la photographie et les bandes dessinées. Sa mère encourage ses dispositions artistiques. Dès 1928 il se passionne pour la photographie et son père lui offre son premier appareil photo en 1929. Il a l’intention de devenir peintre et veut aller dans une école d’art à Tokyo. Ses parents refusent car il est leur seul fils et doit reprendre l’ entreprise familiale, mais un compromis est trouvé et il peut étudier la photographie, un métier artistique mais aussi artisanal. Après un bref passage à l’ Oriental School of Photography de Tokyo en 1932, il revient dans sa ville natale et s’ y installe comme photographe professionnel. Il fait des portraits, vend de la pellicule, a une activité commerciale de photographe de quartier, mais il fréquente aussi les photo-clubs (il en créera d’ailleurs plusieurs par la suite) où il se confronte à d’autres passionnés. Son épouse le soutient activement dans cette activité, ce qui lui permet de consacrer plus de temps à son œuvre et de vagabonder à travers la campagne de sa province.

En 1930, pour ses 17 ans, son père lui a offert un ou deux numéros d’une revue éditée en Suisse sur la photographie moderne européenne, Modern Photography, qui lui ouvre les yeux sur une nouvelle esthétique. La revue est en anglais, il ne connaît pas cette langue, et donc les images seules lui parlent. C’ est une révélation qui l’encourage à suivre son imagination et à découvrir son style propre. À cette époque, la photographie japonaise est encore largement influencée par un style traditionnel, pictorialiste, qui est dominant dans les clubs qu’il fréquente. La découverte de la photo européenne le libère de cette influence et le réalisme, la netteté et l’invention graphique remplacent le flou artistique. C’est le moment où la photographie japonaise abandonne progressivement le style « artistique » (pictorialiste) pour ce qui s’appellera le style Shinko, moderne, utilisant notamment la ville moderne comme arrière plan et se tournant vers des compositions abstraites. Ses images de l’ époque peuvent alors se rapprocher de la Nouvelle Objectivité comme de la Photographie subjective. Il a découvert les œuvres de Man Ray et d’ André Kertesz, il s’ est essayé aux manipulation en laboratoire, solarisation, interventions directes sur le négatif et autres. Il est encore en pleine recherche.

Il s’est marié en 1935, ses enfants sont nés, l’aîné en 1937, sa fille en 1938, un second fils en 1940, le troisième en 1944. Il commence à faire des photos dans les dunes qui sont proches de la ville et en 1939, sa photo « Quatre filles » est primée dans un concours. C’est sa première photo mise en scène réellement aboutie et elle marque le début d’une longue série qui se poursuivra durant des années. Le style Ueda est maintenant affirmé et reconnu. Toute la famille, au fil des ans, est emmenée dans les dunes pour des séances de prises de vues parfois très exigeantes. Shoji Ueda est un perfectionniste et ses enfants se souviennent de séances parfois éprouvantes mais qui se déroulaient néanmoins dans une ambiance agréable grâce à la complicité qu’il avait avec eux, et avec les enfants en général. Sa fille parlera de séances interminables, de la joie et de la complicité, de l’agacement aussi, d’un père très proche, presque enfant également, perfectionniste, seulement satisfait lorsqu’il pense avoir enfin l’image parfaite.

Il a photographié des enfants tout au long de sa carrière, non pas, dira-t-il « parce qu’il les aimait particulièrement, mais parce que les enfants sont toujours disponibles et qu’ils acceptent facilement de prendre la pose. »

[... ]

C’ est à cette époque d’après guerre qu’ Ueda atteint le sommet de son art avec ses mises en scènes. Il retournera dans les dunes de Tottori dans les années 80 à la demande de son fils qui lui a obtenu une commande pour le créateur de mode Takeo Kikuji. À 70 ans passés, c’ est sa première commande, pour laquelle il exige, et obtient, une liberté totale et se rebiffe si l’ on prépare trop la prise de vue à sa place. Toujours curieux, il s’ amuse à cette occasion à cloner ses personnages à l’ ordinateur pour les multiplier dans les dunes. Ces images sont moins naïves, plus apprêtées que dans ses séries précédentes, mais restent néanmoins une remarquable démonstration de sa capacité à maîtriser l’ espace avec cette légère touche de surréalisme qui lui est propre.

Dans sa série consacrée aux enfants, réalisée tout au long de sa carrière et qui fera l’objet d’un livre en 1971, il y aura beaucoup moins de mise en scène. Il s’agit le plus souvent d’images prises en situation naturelle laissant percer une certaine nostalgie d’une enfance rurale et idéalisée. Shoji Ueda se rappoche ici du reportage, quoique avec toujours le même regard poétique et complice. Ces images d’enfants sont très éloignées de ce qu’ ont fait, par exemple, Lewis Caroll ou Irina Ionesco dans ce domaine : Lewis Caroll avec ses petites filles posant déguisées ou plus ou moins dénudées, Irina Ionesco en érotisant à l’ excès sa fille Eva.

A sa mort en 2000, Shoji Ueda laisse une œuvre très personnelle, plutôt intemporelle, poétique, nostalgique, dépeignant un Japon rural et sans doute idéalisé, qui ne laisse rien transparaître des soubresauts qu’ a connu le pays tout au long de la vie de son auteur.

[...]

12273134881?profile=originalIl y a des images du début des années 30 qui montrent une influence certaine de la photographie européenne que Shoji Ueda a pu découvrir dans les revues tandis que d’autres se rapprochent plus de l’ estampe de Hokusai par le traitement de la perspective, frontale avec peu ou pas de lignes de fuite. On trouvera aussi, dans ses photos réalisées dans les dunes une certaine parenté avec la peinture de Magritte (Composition, 1937) sans que rien ne nous permette de dire s’il a connu ou non l’ œuvre de ce peintre dès avant la guerre. Il n’ est toutefois pas impossible qu’il en ait eu connaissance lors des expositions surréalistes de Tokyo en 1937 et 1938 ou par les revues publiées à cette époque.

Quelles qu’aient pu être ses influences extérieures, l’ oeuvre de Shoji Ueda n’en est pas moins extrêmement personnelle, à la fois onirique et nostalgique, selon qu’on considère ses séries réalisées dans les dunes ou celles consacrées aux enfants. Il y a enfin de nombreuses images montrant des mises en scène de petits objets (Petits naufragés, 1950) qui pourraient faire référence aux jardins Zen.

L’ absence de toute référence, même indirecte, à la guerre, à ses destructions, puis à l’occupation américaine, et surtout aux deux bombes atomiques ne laisse pas de poser question. Y a-t-il là un déni de la catastrophe ou la simple volonté d’ occulter le traumatisme subi ? Je n’ai aucun début de réponse à ce sujet.

Présenté au Photo-Club de Mons en mai 2014.

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Mes petits amis JGobert

Certains jours plus tristes que d’autres, quand les sentiments, les émotions entre les hommes ne sont pas ce qu’ils doivent être, déçus, désappointés, nous sommes désarmés de tant d’indifférence, de désamour. Alors des souvenirs nous reviennent en mémoire, des petites choses insignifiantes, minuscules qui ont fait notre vie, qui nous donnent du baume au cœur et nous ramènent, malgré notre tristesse passagère, sur les chemins heureux du passé.

Dans un paradis que j’imagine enchanté, j’ai deux amis disparus. Deux petits compagnons qui m’ont toujours accompagné,  fait la fête chaque jour, d’une fidélité exemplaire. Toujours joyeux, satisfaits, heureux de me voir, de m’accueillir par des petits bonds de bienvenue.  Jamais fâchés de mon absence, de mes départs et toujours en quête de cajoles, de caresses de ma main. Nos habitudes sont bien organisées, arrangées et malgré tout, chacun a sa vie. Comme des petits doubles, ils me suivent  toute la journée, d’une pièce à l’autre, d‘un fauteuil à l’autre, toujours collés à moi.

Un de mes amis vient d’un chenil où il a été déposé par ses maîtres. Notre rencontre et notre complicité instantanée se poursuivit 10 ans sans entorses, sans malentendus. Notre entente parfaite a rendu les personnes de notre entourage parfois jaloux de tout l’amour que nous échangions.  Un souvenir profond qui me bouleverse toujours. Une fidélité sans faille dans la petite tête d’un animal haut comme trois pommes. Sa tendresse se manifeste par des petits gestes, des regards et de grands coups de langue râpeuse et mouillée. J’ai le sentiment que cette bête m’est reconnaissante de lui avoir rendu la liberté, un foyer et une famille. Je n’ai probablement jamais compris pourquoi il a été abandonné dans un chenil.

Mon second petit ami me rejoint très jeune. Acheté sur un coup de tête, il est la copie du premier. Même race, même couleur, il est tout petit, une boule de poils, adorable.  Au fil du temps, il remplace l’ami tant aimé qui m’a quitté quelques mois plutôt. L’immense chagrin de son départ, le vide à mes pieds m’est insupportable. Et le nouvel ami prend possession de ma vie, de mes habitudes et de ma tendresse à sa façon. Toujours à jouer, il court partout. Il ramène cent fois sa balle. Il ne me quitte jamais et nous sommes devenus les meilleurs amis du monde.

Mais le temps n’a pas le même rythme pour les hommes que pour les animaux. Mon petit complice  a pris de l’âge et est devenu mon vieux compagnon des bons et mauvais jours. Il a besoin aide. Sa vie est devenue difficile et compliquée. Un beau matin, il est parti sans crier gare me laissant seule. Des larmes pour que s’écoule cette tristesse maintenant enfuie mais toujours réelle.

Souvenirs agréables et cruels dans une vie d’humain. Mes deux amis sont partis et ils me manquent tellement. Le vide de leurs absences me poursuit comme celles des êtres aimés et disparus depuis si longtemps.  Des déchirures douloureuses qui font la vie et qui s’atténuent avec le temps sans pour cela disparaître. Une forme de solitude qui, malgré une vie bien remplie, reste béante, une faille géante que le néant continue de remplir sur les chemins du passé.

 

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Les exposants:

Jacqueline MORANDINI (France) peintures,

Sylvana AYMARD (France) peintures,

Alberto VAZQUEZ NAVARETTE (Mexique) peintures,

Heidi FOSLI (Norvège) peintures,

John NIEMAN (Etats-Unis) peintures,

Daniel Mc KINLEY (Etats-Unis) peintures,

Jim PESCOTT (Canada) peintures,

Audrey TRAINI (Canada) peintures,

J.A. FLIGEL (Canada) sculptures,

Sze KING  LAU (Canada) peintures,

Doris SAVARD (Canada) peintures,

Carole SAINT GERMAIN (Canada) peintures,

Cristian SAINZ MARIN (Espagne) peintures.

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« Dis-moi donc charmant petit être, poussière d’or et de soleil,

Quel doux miracle t’a fait naître et quel fut ton premier réveil ? »

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Voici un ouvrage aux couleurs subtiles et chatoyantes fêtant en pleine lumière solaire le mystère de la métamorphose du papillon, archétype puissant préfigurant toute métamorphose humaine traversant un chaos créateur  inévitable. L’artiste peintre apporte toute son originalité sensible pour évoquer ce grand secret ouvrant sur les mondes invisibles protecteurs lors de ce passage de la pesanteur terrestre à la lévité libératrice. Le texte poétique innocent est la ronde de Pentecôte chantée, dansée par les enfants de L’Oiseau Lyre. Les aquarelles s’adressent à tous les âges.

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Texte de Rébecca Terniak

Divers poésies et chants 

Aquarelles de Michèle Pouilly
40 pages couleur dont 20 aquarelles originales,
format 240 x 240 mm
Ed. La Lyre d’Alizé, juillet 2015
Novoprint Juillet 2015 - 22 €
Pour enfants jusqu’à 12 ans et familles

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FROISSEMENT...

FROISSEMENT...

Je suis ce froufrou
Cette page qui se déroule
Et ce petit bruit humide
Qui murmure dans l’arrière plan
Une légère caresse
Vient de je ne sais où… !
Et cette petite perle qui perle
Sur le parchemin de la vitre
Je continue à suivre le ruissellement
Cette goutte qui me dévisage
Elle est loin
Elle est proche
Entre moi et elle
Nous vivons le même voyage…

Je me détourne
Rejette une feuille froissée
Elle me regarde tout en soupirant
Je décide de l’ouvrir
De lire dans son cœur
Et je lis un seul mot
Toi… !

Moi ou l’autre
Entre ce moi perdu
Et cet autre qui me renvoie son image
Nous vivons à l’écart
De nos démarches… !

Et je me vois ailleurs
Sur un autre quai solitaire
C’était je ne me rappelle plus
Hier ou le jour d’avant
Je l’attendais
Elle n’est plus revenue
Le dernier train n’a plus de passager
Seul en face de ces rails rouillés
Je ne perçois aucun signe
D’elle plus de ce parfum habituel


Et de mon lit déserté
Le corps perd son corps
L’oreiller égare ses rêves
L’aube et le crépuscule
Font de la navette
Et j’oublie le livre ouvert
Les quelques photos fanées…

On frappe à une porte
Ce n’est point celle de ma demeure
Sur le seuil je suis la foule
Et je me perds dans la recherche… !

© kacem loubay
Dimanche 25 Septembre 2005
Khénifra / maroc
Loubay_k@yahoo.fr
Le poète de l’autre rive

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Émois à revivre

Quand j'ai imprimé un poème
J'en oublie aussitôt le thème.
Or s'il me parut émouvant,
Il fut livré aux quatre vents.

Porteur d'une date certaine
Il parvint en terre lointaine
Mais il n'y resta guère figé
Ne cessa pas de voyager.

C'est par hasard que le relis
Sur un papier en gribouillis
Les vers d'un très ancien poème
D'une fraîcheur restée la même.

Selon les jours qui les déversent
Je capte des grâces diverses.
La beauté qui surgit partout
Peut perdurer comme bijou.

En fin de parcours me propose
De revivre durant mes pauses
Des instants qui m'ensoleillèrent
Dont resplendira la lumière.

18 octobre 2015

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L'OISEAU LYRE FÊTE SES 10 ANS !

"CHACUN POUR TOUS"

Jean-Marc Richard

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E C O U T E R !

Communiqué radio suisse la 1ère du 7 septembre 2015

L I R E

Suivi: Association "L'Oiseau Lyre"

Cette structure enfantine, qui accueille depuis 10 ans des jeunes de 2 à 6 ans dans un cadre idyllique aux portes de Lausanne, pratique la pédagogie Waldorf-Steiner. Il lui reste actuellement encore de la place pour accueillir des enfants et permettre de favoriser leur développement, leur bien-être et leur épanouissement tout en suscitant leur créativité et leur imagination.



En octobre 2004, Chacun pour Tous avait soutenu l'association "L’Oiseau Lyre" lors de sa recherche d'un local et de matériel indispensable pour ses débuts. Officiellement fondée en mars 2005, cette association a pour principal objectif de gérera un lieu d'accueil de la petite enfance Waldorf-Steiner et de collaborer activement avec d'autres organisations poursuivant des buts similaires, à savoir favoriser le développement harmonieux du petit enfant, son bien-être et son épanouissement en suscitant sa créativité et son imagination.

Ce projet, qui fête cette année ses 10 ans d'existence, a répondu et répond encore à un manque évident de structures d'accueil dans le canton de Vaud. Situé aux portes de Lausanne, à Prilly, le lieu dit "L'Oiseau Lyre" propose désormais un choix d'ateliers artistiques diversifiés: petits travaux manuels, danse-gestuelle, peinture et atelier musical. Il offrira également des jouets naturels et écologiques qui permettront à l'enfant de créer, de s'exprimer et de développer ses sens en faisant des expériences diverses (équilibre, construction, etc.)

Par la pédagogie et les horaires qu'il offre, "L'Oiseau Lyre" a donc été une nouveauté dans ce domaine en milieu urbain. Il pratique la pédagogie Waldorf-Steiner très artistique et soucieuse du développement harmonieux du petit enfant. Ce jardin d’enfants bénéficie d’une situation naturelle et géographique exceptionnelle puisqu’il se trouve dans un site enchanteur à la lisière d'une forêt et peut offrir aux enfants un parc de jeux et des jardinets fleuris. Au royaume de l'imaginaire, il favorise le jeu libre et la créativité individuelle, l'expression rythmique musicale et gestuelle. Il propose des jouets naturels de grande qualité, dans des espaces ludiques accueillants et colorés propices au besoin d'expression de l'enfant ainsi que des animations artistiques et manuelles: eurythmie, peinture, pâtisserie, modelage, petits ouvrages rythment la semaine.

Cette structure enfantine ne reçoit aucune subvention et se gère elle-même en toute indépendance. Elle peut quotidiennement accueillir entre 7h et 18h une vingtaine d'enfants âgés de 2 à 6 ans. Elle a actuellement encore un peu de place, vous pouvez donc, en cas d'intérêt et pour plus d'informations, contacter directement sa responsable Rébecca Terniak au 021 547 53 10 ou au 078 739 38 88.

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Attention, danger de vie!

Ne fais pas ça laisse tomber
tu sais bien que c’est risqué
Mais on n’a pas l’éternité
moi sur les doutes je veux danser!
J’ai besoin de m’élargir,
de m’étonner, savoir,
penser du matin au soir,
éveiller d’autres désirs.
Je veux aimer et chérir,
sans me retenir tout donner,
me raréfier exister,
offrir et accueillir.
Je rêve de partir
tenter ma vie, ma chance ailleurs,
braver la mort les peurs,
inventer d'autres souvenirs.
Ne fais pas ça laisse tomber
tu sais bien que c’est risqué
Mais on n’a pas l’éternité
moi sur les doutes je veux danser!
*

Un partenariat d'

Arts 

12272797098?profile=originalLettres

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La poule et le paon

"Triste animal, que cherches-tu l'oeil joyeux,
Les pattes dans cet infâme lisier ?
Y-a-t-il à manger de propre qui soit heureux
Pour y tant patauger ? "

"Paon, tu te pares pour le bal sans doute ?
Je ne vois ta tête parmi tes couleurs !
Petits fours pour toi, à moi le casse-croûte,
A toi la danse, à moi les labeurs ! "

"Il est vrai que j'y cours, on m'y attend !
La roue est de mes meillleurs atours,
Quand je la déploie partout on s'y prend,
Et je picore ainsi tout autour ! "

"Mais animal joyeux n'as-tu pas l'oeil triste
De croire ainsi en tes parades ?
Regarde moi, ce pourquoi j'existe
Est dans la chair du lisier dont tu t'évades ! "

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Solitude.

La véritable obscurité, le froid,

est l'absence de l'être aimé près de soi ;

Vous mon cher Ami, vous êtes mon grand jour !

Imaginez un seul instant le ciel

porteur d'un soleil décédé !

Du noir sans lumière partout .....

NINA

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Un regain de jeunesse

Attendre est avoir foi en un heureux hasard.
Les Espagnols emploient le vocable esperar.
Et cependant l'incertitude persistante
Peut conduire à l'idée d'une fin décevante.

Ayant peu de désirs, moi je n'attendais plus
Sans pouvoir refouler ce que j'aurais voulu.
Un défi paraissant rêve d'idéaliste
Soudainement devint un projet réaliste.

Notre énergie vitale activée nous surprend.
Si l'on fait des efforts aussitôt l'on comprend
Qu'ils la rendent sensible et certes plus intense.
De notre volonté peut dépendre la chance.

En accueillant l'idée qu'il n'était pas trop tard
J'ai pu trouver comment créer d'heureux hasards.
Lors depuis je reçois sur un flot de tendresse
Des grâces me donnant un regain de jeunesse.

9 janvier 2005

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DEMAIN...

Savoir vivre avec souvenirs

Ne pas se morfondre en soupirs!

Et ne pas penser que là-bas

C'est mieux parce qu'on n'y est pas...

Pouvoir assumer son destin

Et vers d'autres tendre les mains

Ne pas crier que peu importe

Mais vouloir ouvrir grande la porte...

Dans petit matin apaisée

Coroles des roses, tendre rosée

Sourire au moment qui se goûte

Apprendre à faire taire les doutes!

Alors un jour, oui c'est certain

Reviendra l'envie de demain

Et dans des yeux qu'on a croisés

Se déclinera le verbe aimer...

J.G.

 

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ADMINISTRATEUR GENERAL

12273124288?profile=original

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 21/10 au 08/11/2015 l’exposition  événement des artistes suivant : Jacqueline Morandini, Sylvana Aymard, Alberto Vazquez Navarette, Heidi Fosli, John Nieman, Daniel Mc Kinley, Jim Pescott, Audrey Traini, J.A. Fligel, Sze King Lau, Doris Savard, Carole Saint Germain et Cristian Sainz Marin.

 

Le VERNISSAGE a lieu le 21/10 d e 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Vernissage qui sera agrémenté d’extraits de Musique Celtique interprétés par la harpiste Françoise MARQUET.  

 

Le FINISSAGE a lieu le 07/11 de 11h 30 à 18h 30.

 

 

Titre de l’exposition : Meltin’ Art spot

 

Jacqueline MORANDINI (France) peintures,

Sylvana AYMARD (France) peintures,

 

Alberto VAZQUEZ NAVARETTE (Mexique) peintures,

 

Heidi FOSLI (Norvège) peintures,

 

John NIEMAN (Etats-Unis) peintures,

Daniel Mc KINLEY (Etats-Unis) peintures,

 

Jim PESCOTT (Canada) peintures,

Audrey TRAINI (Canada) peintures,

J.A. FLIGEL (Canada) sculptures,

Sze KING  LAU (Canada) peintures,

Doris SAVARD (Cadada) peintures,

Carole SAINT GERMAIN (Canada) peintures,

 

Cristian SAINZ MARIN (Espagne) peintures.

 

 

A voir également « La grande table en bois » réalisée par l’artiste

Louis de VERDAL (Fr) sculptures

 

Exposition du 21 octobre au 08 novembre 2015.

 

INVITATION AU VERNISSAGE

 

Le Mercredi 21 octobre de 18 h 30 à 21h 30.

Drink de bienvenue et petits sandwichs fourrés.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120

 

INFOS ARTISTES ET VISUELS SUR :

 

Site de la galerie : http://www.espaceartgallery.eu

Le site de l’Espace Art Gallery se prolonge dorénavant sur

Le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

Voir: https://artsrtlettres.ning.com/ (Inscription gratuite)

Diaporama des plus belles expositions de l'Espace Art Gallery:  

Voir: http://ning.it/KHOXUa

Les critiques de François Speranza sur Arts et Lettres :

Voir : http://ning.it/VpFh6C

 

Et à titre d’information voici les prochaines expositions:

 

-Titre : « Symphonie des sphères »

Artiste : Cécile Parent (Fr) peintures

Vernissage le 12/11 de 18h 30 à 21h 30.

Exposition du 12/11 au 29/11/2015.

Finissage le 28/11/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « Mot à mot »

Artiste : Christian Voglet (Be) technique mixte

Vernissage le 12/11 de 18h 30 à 21h 30.

Exposition du 12/11 au 29/11/2015.

Finissage le 28/11/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « Explosion de couleur et de lumière »

Artiste : Catherine Karrer (Ch) peintures

Vernissage le 12/11 de 18h 30 à 21h 30.

Exposition du 12/11 au 29/11/2015.

Finissage le 28/11/2015 de 11h 30 à 18h 30.

 

-Titre : « Diférents regards sur l’art »

Artistes : collectif d’artistes peintres et sculpteurs

Vernissage le 02/12 de 18h 30 à 21h 30.

Exposition du 02/12 au 20/12/2015.

Finissage le 19/12/2015.

 

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                        Jerry Delfosse

                                                        Espace Art Gallery

                                                        GSM: 00.32.497. 577.120

                                                        Voir:         http://espaceartgallery.eu

 

Le site de l'Espace Art Gallery se prolonge dorénavant sur le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

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Tout le monde sait...

Tout le monde sait que si vous tapez arts et lettres dans google il y a 36.000.000 résultats et le réseau est tout en haut des résultats. Si vous rencontrez un malheureux qui l'ignore, affranchissez le...

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