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Un testament in extremis

On peut me trouver douce et souvent je le suis
Mais je pique parfois des colères inouïes.
Je ne supporte pas les torts de l'injustice.
Je me fais si je peux l'ardente protectrice
Des faibles qu'elle affecte et qui sont sans recours.
Même sans leur avis, je vais à leur secours.

L'énergie qui m'anime et me rend furieuse,
Modifie mon portrait de personne rieuse.
J'accuse sans pitié, trouvant les arguments
Qui confondent et condamnent inexorablement.
L'avocat défenseur alors change de rôle,
Et c'est à dénoncer que lui sert la parole.

Je n'ai jamais plaidé pour de coupables gens
Or par contre assisté des êtres innocents.
Hélas! aux temps nouveaux, des millions d'humains souffrent.
La haine et la folie les poussent dans des gouffres.
Rien n'arrête le mal, ni les dieux ni les rois.
Accablés les croyants n'ont pour eux que leur foi.

Avec les ans, lassée je devins fataliste.
J'ai perdu la ferveur qui rend idéaliste.
Or ponctuellement ma colère se ranime.
Si dans mon entourage il est une victime,
Non du sort mais d'escrocs, détestables voleurs.
Je revêts aussitôt l'habit d'un procureur.

À nouveau révoltée, j'entreprends un combat
Contre l'ignominie que je n'accepte pas.
Je prévois m'acharner contre une indigne femme
Qui par cupidité, d'une façon infâme,
Exerça sur un homme âgé et dépendant,
Un pouvoir impensable, odieux, dégradant.

22 mai 2005

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