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Quand l'astre s'étend

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L'astre s'étend sur son lit et l'ombre
qui l'accompagne revêt de son deuil mon visage.
Dans la promesse d'un jour futur, les notes lancinantes
à jamais bouleversantes de la symphonie du silence
s'ajustent à l'écriture qui transcende ma page.
Ô valse funèbre ! toi qui perces les brumes de mes nuits,
l'ipséité de ton regard venu d'ailleurs
sombre dans les strophes de ma plume
et la folie de mon âme se consume.
Sous le charme de ton souffle inspiré,
les mots se dénouent, traversent ma bouche,
envahissent mes songes et nous unissent
dans un voile d'écume.

Nom d'auteur Sonia Gallet
recueil © 2014.

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Le paradis des animaux,

 

Des chats ici et là, partout,

de toutes les couleurs vagabondent,

 puis des souris toutes vertes,

 en récompense,

qui courent, cabriolent, vite, trop vite,

au grand désappointement des

chats auréolés, médusés !

La terre y est bleue, à l'instar d'un ciel ;

c'est un paradis indigo et chaud.

Les arbres y sont plantés, droits,

élancés et infinis,

contre lesquels grimpent  très haut,

les croqueurs de souris,

 lesquelles insolentes, amusées,

 avec grâce et intrépidité,

sont assises au pied du tronc musical !

Ici chantent les arbres, avec douceur,

puis dansent tout le temps les

fleurs gigantesques et diaprées ;

salles de bal des abeilles retraitées,

 des papillons multicolores, éternels !

Ici point d'humain,

 car nous sommes au paradis des animaux !

L'air y fleure bon l'enfance,

car ces petites bêtes, n'ont-elles pas été aimées,

caressées, admirées,

 par nos petites têtes blondes ou rousses,

joyeuses et turbulentes ?

L'abeille, le papillon, le chat et la souris,

s'en souviennent fort bien.

Les animaux ont eux aussi leurs souvenirs,

leur monde tout intérieur ;

sans doute aussi leur Dieu ?

 

NINA

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Voilà encore de quoi flatter mon orgueil!

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La préface de mon second roman à venir, est écrit par Fanou Fabienne directrice office Culturel, Sarcelles.

Rencontrer et lire Angelo Brenez, c’est pareil, on pétille, on s’émeut, on réfléchit, on sourit, on vibre.
C’est un homme passionné, amoureux des femmes, des arts, du plaisir de la vie.
Dans ses écrits, on retrouve tout cela, la passion, l’art, la tendresse, la gourmandise, les plaisirs des sens et cet amour sans pareil pour les femmes.
Des femmes, il y en a plusieurs dans ce roman mais il y a aussi la guerre, des hommes, des jalousies, des trahisons et de la peinture.
Il y a aussi le parcours d’un homme, de l’adolescence à la maturité, d’une femme, de l’insouciance à la maternité et l’influence de leurs choix sur ceux qui auront le bonheur ou le malheur de les croiser !

Et Bien sûr, c'est ma muse et compagne qui a inspiré la couverture, Anna Rembas

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je flatte mon ego

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Je vais être un peu orgueilleux!
Voilà la préface de ce premier roman, faite par un ami, écrivain français,Michel Benoit; Roman qui sera édité sous peu!

On connaissait Brenez par l’originalité et la qualité de ses peintures, toutes dédiées à la femme, éternelle référence qui accompagne l’artiste depuis toujours. Ainsi, Angelo, peintre, nous avait habitués il y a quelques temps à ce fil rouge qui reliait ses fantasmes à ses modèles. Aujourd’hui, il nous présente Monsieur Ange, un diable d’homme, sorti tout droit de ses délires, évoluant dans la plus pure tradition libertine et érotique d’une époque haute en couleurs. 
A cette occasion, Angelo dégaine allègrement sa plume de l’écrin, comme Monsieur Ange sortirait son épée du fourreau pour mieux caresser les atouts de la femme qu’il aimera jusqu’à son dernier souffle. Il nous dessine dans ce récit des images fortes, nous enveloppe d’une peinture où il utilise tantôt la gouache, épaisse, ou tantôt l’huile, plus fluide, selon l’humeur et le récit. Un roman à la fois tendre, romantique, mais aussi dramatique et violent où l’imagination du lecteur est mise à contribution à chaque instant. De Côme à Venise, de la révolution à Bonaparte, on va suivre la petite Marie, née de l’imagination de l’auteur, évoluée vers sa destinée en compagnie de ce drôle d’ange-gardien que Sade n’aurait pas renié.
Brenez, à l’image du Maître de l’univers avait imaginé la femme au sixième jour. C’est au septième qu’Angelo créa Monsieur Ange !

Michel Benoit

Evidemment, c'est ma muse et compagne, Anna Rembas et votre ami facebook, Angelo Brenez qui emprunte un dessin de Mettons nous en scène pour la couverture.

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 Murmures

 

 

Par le vent devenu glacial, intolérable,

Les feuilles colorées sont toutes arrachées.

Sur le gazon trempé restent agglutinées.

Or, la pluie leur redonne un éclat peu durable.

Les arbres dénudés paraissent des squelettes.

Des oiseaux ont repris la poudre d'escampette.

Leurs nids restent vidés n'étant plus habitables.

Le poète en éveil, errant dans la nature,

Y accueille parfois d'indicibles murmures.

28 novembre 2013

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Ecriture (suite)

 

L'écriture est une balade,

tantôt lente,

tantôt précipitée.

Sur un chemin tout blanc,

juste jeter l'ancre,

puis nos mains détachées,

à l'esprit associées,

feront tout le reste !

Entendre,

 les sursauts de la mer,

son long corps si bleu,

divaguer un peu,

se dérouler à l'infini.

C'est une balade secrète,

dans un étrange monde,

démesuré et chaud,

alors que je suis assise,

immobile et fébrile,

dans une chambre bleue,

minuscule un peu froide !

Votre pensée vers la mienne élancée,

m'apporte un beau soleil d'automne.

Il fait si beau.

NINA

 

 

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Instant

 

Lumière du jour qui nacre les nuages,

 

Décore la verdure assombrie des érables,

 

Èclaire faiblement le silence qui plane,

 

Se love dans mon âme et la rend attendrie.

11 octobre 2014

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12273050059?profile=original"Art et scolastique" est un essai du philosophe français Jacques Maritain (1882-1973), publié en 1920. Lié avec de nombreux peintres modernes, en particulier Rouault et Chagall (Chagall sur Arts et Lettres), Maritain essaya très tôt d'édifier une philosophie de l' art sur les principes du thomisme. Exposées ici dans un style savant et ardu, très "scolastique", ces théories restent néanmoins étroitement liées aux débats particuliers de l'époque; elles veulent avant tout dénoncer mais aussi comprendre cette recherche de la "gratuité", du "désintéressement", qui était la grande revendication de nombreux milieux artistiques des années vingt. Avec "Art et scolastique", l'auteur ne donne pas, au sens propre du mot, une esthétique, mais plutôt une "poétique". Son point de départ n'est pas le sentiment du Beau, mais la notion de l' Agir, qui à la fois procède de l' intelligence et se distingue du pur connaître, et aussi la réalité de l' art, qui se distingue du pur Agir comme une vertu dont la fin est de bien faire son oeuvre. Ici, l'art est surtout envisagé comme une activité spécifique, possédant ses lois propres, dans ses conflits possibles avec les règles de la moralité, dans ses analogies aussi avec l'ordre spirituel. Mais Maritain défend résolument l' art de toute soumission intrinsèque à la morale et aux fins spirituelles: "L' art, dit-il, apparaît comme quelque chose d'étranger en lui-même à la ligne du bien humain, presque comme quelque chose d'inhumain, et dont les exigences cependant sont absolues". Il n'en reste pas moins que la marque humaine, celle des mains mais aussi celle de l' âme, est imprégnée sur l'oeuvre d' art. "L'oeuvre chrétienne veut l' artiste saint, en tant qu'homme".

Dans "Frontières de la poésie", Maritain devait poursuivre sa recherche à la fois dans un sens plus métaphysique (comparaison entre l'idée créatrice chez l'homme et chez Dieu) et avec plus d'attention pour les problèmes esthétiques concrets. Il fait d'abord une distinction importante entre Poésie et Art. Apparentée à la métaphysique et à la mystique, la poésie est comme une saisie imparfaite, au coeur même des apparences, de la marque divine empreinte sur toutes choses. L' art, au contraire, est essentiellement création et n'obéit qu'aux lois de sa création même. C'est ainsi qu'il a été conduit à revendiquer une liberté totale; il ne veut être attentif qu'à ses règles propres; il ne tient plus compte de l'homme. Mais il se refuse ainsi à la poésie, il devient stérile et inhumain. S'il est sans doute absurde de vouloir subordonner l' esthétique à l' éthique, il reste cependant que l'homme artiste relève pareillement de l'une et de l'autre. Son oeuvre n'a rien à voir avec la morale mais lui-même est sujet de la morale. D'une certaine manière l'artiste vaudra ce que vaut l'homme: si la "pointe active de l' âme", l' instinct supérieur, n'est pas ému par les réalités les plus hautes, la mesure même de la raison reste mesquine. Elle est exclue des profondeurs d'en haut et d'en bas et elle préfère bientôt les méconnaître. L'ouvrage contient également une série remarquable de notes brèves, sous le titre de "Dialogues" (en particulier sur Dostoïevski et Gide), trois études sur Rouault, Severini et Chagall et "La cléf des cants", essai sur la musique moderne à propos de Stravinsky, Satie et Lourié. Maritain est encore revenu sur le problème du rapport entre le spirituel et le poétique dans sa "Réponse à Jean Cocteau" (voir "Lettre à Jacque Maritain").

 

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Instant

 

 

 

Lumière du jour qui nacre les nuages,

Décore la verdure assombrie des érables,

Éclaire faiblement le silence qui plane,

Se love dans mon âme et la rend attendrie.

 

11 octobre 2014

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L'encre de ma plume!!!

Les encres ou je trempe ma plume

La personnalité, de mon être résument

Celle coulant de mon cœur

Est faite de rires et de pleures

 

Celle venue de mes colères

S’empourpre, devient sévère

Se révolte, dénonce et condamne

En regardant le monde, et ses drames

 

Celle puisée à mon regard curieux

Vagabonde, observe en tous lieus

C’est l’encre de toutes diversités

Qui alimente bien des sujets

 

Quand à l’encre de mes pensées,

Elle est parfois bien embrouillée

Souvent de couleur bien noire

Mais toujours tournée vers l’espoir

 

Celle qui ruisselle de mon âme

Est la plus belle, réservée à la femme

Elle a la couleur et le parfum des fleurs

Pour dessiner, les contours de son cœur

 

Que dire de celle de mes humeurs

D’où coulent, bien des rancœurs

Parfois aussi moqueuse, un peu coquine

Dure, injuste parfois, on le devine

 

C’est l’encre de ma dite raison

Qui coule souvent en déraison

Donnant trop souvent ses faveurs

A celle de mon pauvre cœur

 

Mais c’est à l’encre de ma conscience

Que je puise toute ma reconnaissance

Pour chacune et chacun de vous

Qui pour me lire, sont au rendez-vous

 

Loïc-le-21-8-2014

 

 

 

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Esperar

 

Lorsque l'on attend, on espère.

Esperar signifie attendre.

Quand rien n'arrive, on persévère.

Or la fin  souvent peut surprendre.

Je ressentis, dès mon enfance

De nombreux et troublants émois.

J'entretins, dans mon innocence,

L'espérance qui est ma foi.

Suis longtemps demeurée pareille,

Aimant et célébrant la vie.

J'étais celle qui s'émerveille,

Emplie de projets et d'envies.

Maintenant, n'espérant plus rien,

Contente d'être enfin sereine,

Sans attentes, je me sens bien.

Ma coupe est suffisamment pleine.

8 janvier 2013

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administrateur théâtres

2549246019.jpgLe théâtre des Martyrs a inauguré sa saison 2014-2015 avec une première performance  du Théâtre en Liberté dirigé par Daniel Scahaise, un spectacle foudroyant de cruauté  qui montre les limites à ne pas enfreindre au risque de payer le prix fort. Difficile de s’en remettre.  L’interprétation est fort traditionnelle comparée à celle de Tom Lannoye dans sa « Mamma Medea » qui était d’une inventivité étourdissante. Ici nous allons patauger dans le drame immonde des protagonistes, faisant face à des remparts de ville méditerranéenne au pied desquels s’affairent des humbles gens des années 30-40. Chapeaux à voilettes, châles. Les tableaux sont particulièrement pittoresques. De jolies jeunes  villageoises en habits noirs pour la plupart. On tresse des fleurs, on brode des paillettes sur des voiles, on plie du linge, des hommes silencieux regardent. Voilà le chœur planté. Il sculptera avec grande fluidité toute la tragédie, faisant émerger une sagesse qui ne peut se nourrir des passions extravagantes. Ah ! Que l’on aime tout ce petit peuple de figurants (élèves du Conservatoire Royal de Bruxelles)!

1550198084.jpgSurvient la Folie personnifiée. Hélène Theunissen, une comédienne chevronnée l’incarne, avec toute la violence dramatique dont elle est capable. La  Médée d'Euripide est déchirée entre son amour pour Jason et sa colère d'être  remplacée par une autre femme. Ses imprécations sont des explosions de rage et de  douleur incontrôlables. Elle renverse échelles et guirlandes. Elle se lamente sur la problématique de l’étranger qui doit faire beaucoup de concessions pour être accepté par la cité où il vit. Thématique qui traverse les siècles. Aussi la magicienne trahie choisira d'accomplir un acte odieux pour toucher Jason au plus profond de son être… Médée, une  terroriste, quoi ! Dont on dira que, bien que  mère criminelle, elle est  une femme courageuse qui s'élève seule contre le pouvoir des hommes. Elle est habile, pleine de mauvaise foi, profite de la moindre occasion pour mettre en œuvre ses sombres desseins, endort les soupçons, ironise, manipule à mort.

3869623297.jpgLes discours  maladroits du  très lâche Jason (un très convaincant Stéphane Ledune) sont  mielleux à souhait et ne manquent pas d’habile hypocrisie. S’il se remarie, c’est… pour protéger ses enfants, dit-il! Pathétique et humain!  Et le chœur de commenter que si Jason a été injuste, nul malheur n’est plus grand que d’être loin du sol natal ! On oublie de dire que la noble  Corinthe a accueilli des fuyards criminels…  

2649291396.jpgMais ce qui passe le moins dans le texte lourd comme du plomb fondu, c’est que la vengeance personnelle prend le pas sur l’amour des enfants. « Tuer les enfants, rien ne ravagera plus mon mari !» Euripide décrit une folie destructrice que tous les Grecs craignaient le plus au monde : la vengeance.  La folie frôle de près le culte de la mort et on revient de ce spectacle fort meurtri. « La passion a eu raison de ma raison » dit-elle en lavant une dernière fois ses enfants aux portes de la ville ! Le feu empoisonné de la vengeance de l’exil et de l’adultère consumera le roi et sa fille. Le peuple en habits de fêtes nuptiales déplore : « Le sort favorise celui-ci, celui-là mais qui est heureux? Personne. Zeus dans l’Olympe organise bien des choses, à l’inattendu, les dieux livrent passage… » Ouf ! La distribution inclut quelques-uns de nos comédiens préférés : Jaoued Deggouj, Bernard Marbaix, Sylvie Perederejew ,Dolores Delahaut. Seul le petit peuple fait un peu de bien dans cette sombre tragédie où les protagonistes, hommes  et femmes  donnent une piètre image de notre condition humaine!

Le mot de la fin revient évidemment au metteur en scène : Nous voudrions, toute l’équipe et moi, que le spectateur suive la représentation comme un acte de foi, qu’il soit aussi inquiet, aussi envoûté, aussi fixé sur l’évènement qu’on lui propose que s’il assistait à un sacrifice. Nous aimerions que le spectateur ne se reconnaisse que dans les sentiments extrêmes, hors de toute contingence quotidienne,  qu’il soit pris dans un kaléidoscope de sentiments violents, comme dans un rituel, à travers les sens, la sensibilité et la disponibilité spirituelle. MEDEE est pour nous, non seulement la tragédie de la vengeance et de l’exil, mais un véritable sacrifice rituel. La cérémonie de la passion déchaînée dans toute sa splendeur. Son horreur absolue.

http://www.theatredesmartyrs.be/index2.html  Jusqu'au 24 octobre

 

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Addendum : Stockholm Nationalmuseum.

12273055072?profile=originalLucas Cranach l'Ancien (1472-1553) :

Lucrèce, 1528.

Scandale dans la famille : Lucrèce à peine vêtue de probité candide et de lin blanc était l'épouse fidèle de Tarquin Collatin. Elle attisait la convoitise du cousin de ce dernier, Sextus. Sextus qui secondait d'une main de fer son père, Tarquin le Superbe, qui avait pris le pouvoir en assassinant son beau-père, Servus Tullius. Sextus, chaud lapin sans scrupules, viola Lucrèce. Elle dénonça publiquement l'ignominie et réclama vengeance. Collatin et ses proches soulevèrent le peuple et renversèrent le Superbe. C'est ainsi que la République romaine fut proclamée.

D'autres écoles sont bien sûr présentes au Nationalmuseum de Stockholm.

Les Espagnols ne m'en vondront pas (j'ai consacré un long billet à la peinture andalouse) si j'ai oublé Le Gréco, Goya ou Meléndez. Mais leurs représentants sont tout de même peu présents.

Figurent également en bonne place :

Les Allemands avec Baldung Grien, Refinger ou Ehrenstrahl, celui-ci, né à Hambourg, devint membre de la noblesse suédoise, nous le trouverons donc plus tard. Mais c'est un Lucas Cranach l'Ancien et sa Lucrèce que j'ai retenu. Peut-être pour son sujet à la forte charge érotique sur lequel notre peintre de la Renaissance revint souvent...

Les Anglais, rendons leur la politesse, m'ont bien accroché, avec :

12273055475?profile=originalThomas Gainsborough (1727-1787) :

Maria, lady Eardley, 1766, en robe de soie.

12273055097?profile=originalJoshua Reynolds (1723-1792) :

Portait de dame.

Mrs Pigott of Chetwynd ?, certes plus austère voire bigote mais au regard pénétrant.

ou encore et toujours Turner qui nous plonge dans des abymes de modernité.

12273055499?profile=originalWilliam  Turner (1775-1851) :

Marine, plus atmosphérique tu meurs !

Des milliers d'oeuvres classiques, mais aussi 30 000 créations d'arts appliqués et d'objets décoratifs.

Deux exemples qui ont ouvert la voie au design contemporain qui fait aujourd'hui la renommée de la Suède (les amateurs d'art moderne trouveront leur content au tout récent Moderna Museet où tous les courants sont présents, avec toutefois, pour les plus contemporains, une prédominance des artistes américains) :

Le pot de terre et le pot de fer :

12273055673?profile=originalAlf Wallander (1862-1914) :

détail d'un vase typique du Jugendstil,

présenté à l'exposition de Stockholm de 1897, puis à celle de Paris 1900.

12273056067?profile=originalEric Grate, design 1919, et Näfveqvarns Bruk, fonte en 1922 :

L'urne de Berglag, fonte (détail).

Il ne s'agit là bien sûr que d'un choix restreint et suggestif, juste de quoi vous donner l'envie de découvrir Stockholm, la lumière légère et pure de la Suède que ses peintres ont si bien rendue comme nous le découvrirons bientôt.

Attention cependant, le Nationalmuseum est actuellement fermé pour rénovation (réouverture prévue en 2017, ce qui vous laisse le temps de préparer le voyage !). J'ai néanmoins eu le plaisir de vous présenter quelques oeuvres majeures de la peinture étrangère qui furent exposées cet été à la Konstakademien, l'académie royale des Beaux-Arts de Suède.

Terminus.

Michel Lansardière (texte et photos).

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ATTENTE

12273054866?profile=originalL'Attente nous retranche de la réalité en nous faisant pressentir que la vraie vie est ailleurs

Et se priver de cet espoir insensé n'est pas possible car sitôt le désir atteint

l'esprit cherche un nouvel indice pour imaginer encore ! et encore

AA

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HISTOIRE COURTE 27...

DERRIERE LA PORTE...

Pourquoi diable m'a-t-elle donné rendez-vous si tôt?

Ce matin, alors que j'aime tant profiter du dimanche pour une grasse matinée, j'étais réveillée à l'aube et me voilà déjà à l'adresse indiquée! Moi, l'éternelle retardataire sauf au boulot, j'ai dix minutes d'avance, merci le stress!

Trente-cinq ans que nous ne nous sommes plus rencontrée et tellement de souvenirs qui remontent...

Le GPS a bien rempli son office, j'ai trouvé facilement cette adresse de campagne qui m'a surprise... sans me surprendre!

Je revois la grande et si belle maison où elle a passé son enfance et où si souvent je fus chaleureusement accueillie. Je revois le visage de son frère à la séduction certaine, les sourires de ses deux petites sœurs et aussi ses parents si différents qu'on se demandait ce qu'il pouvaient bien faire ensemble, hormis des enfants!

Je revois tout cela et en fond d'image sépia...le visage rond de Marinette et son sourire qui hésite ou se donne suivant les circonstances.

Je suis heureuse de la revoir enfin, merci Facebook! Je suis aussi surprise qu'elle ait insisté pour me fixer rendez-vous chez elle plutôt qu'à mi-chemin dans un resto comme je l'avais suggéré.

Cette porte devant laquelle je me trouve, n'a rien à voir avec celle de la maison familiale de son enfance. C'est une grille un peu rouillée devant un jardin qui me semble assez sauvage, aux antipodes de mes souvenirs...

Vais-je la reconnaitre, ses yeux, son sourire? Allons-nous nous retrouver, reprendre le fil de cette amitié de jeunes ados? Que de questions devant une porte close!

Allons, finies les hésitations, je sonne et je pousse la grille...

Me voilà dans un court sentier et au bout, j'aperçois un pavillon de banlieue avec son petit perron assez charmant mais dont les quelques marches ont été enlevées et remplacées par une légère pente asphaltée... cela m'intrigue. J'ai le cœur qui bat et la porte s'ouvre, supprimant tout suspens. Me voilà face à Marinette, si fluette, un visage si menu, une chevelure abondante. J'ai du mal à la reconnaitre avant que son regard capte le mien et qu'elle éclate de rire.

-Tu ne t'attendais pas à cela? Avoue... dit-elle.

Son rire sonne un peu douloureux. J'aperçois les deux cannes sur lesquelles elle s'appuie.

-Entre donc, n'aie pas peur, ce n'est pas contagieux, continue-t-elle.

Je la suis, et de dos sa silhouette semble encore plus menue. Les questions se bousculent dans ma tête et pourtant je sais que mes lèvres vont les retenir, doivent les domestiquer! Ne pas blesser... j'ai envie de la prendre dans mes bras, mais Marinette était un peu garçon manqué dans mes souvenirs et n'aimait pas trop les effusions. Alors, aussi retenir mes impulsions! Moi, qui ait pris quelques kilos avec le temps et qui me mets si souvent au régime, je me sens tout à coup légère d'être un peu lourde!

Que la vie est donc imprévisible et tourmentée...

J.G.

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Le mystère de l'inspiration poétique

 

Soliloque

 

Sous l'effet d'un émoi, la mémoire affective,

Fait parfois apparaître un instant lumineux.

Lors l'esprit aussitôt se connecte et s'active

Provoque l'évasion vers un autre milieu.

 

Les artistes ont appris les lois de l'harmonie

Dont dépend la beauté, souvent époustouflante.

Par de savants calculs, naissent les symphonies

Et des oeuves engendrant une grâce grisante.

Les poètes employaient d'efficaces structures,

Qui présentaient un choix de rythmes très divers.

Leurs odes et ballades offraient des lignes pures,

Une douce musique émanait de leurs vers.

Or le progrès incite, irrésistiblement,

À laisser libre cours à sa façon d'écrire.

Le beau parler d'antan ne tente plus vraiment,

Trop de délicatesse et fort peu de délire.

L'inspiration devient un intrigant mystère.

A parfois des effets de dépaysement.

Peut provoquer aussi des critiques austères.

Or tout dépend du style et surtout du talent.

9 octobre 2014

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roses noires, folies d'un soir

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Dédié à nos modèles qui osent !    Dedykowane do naszych modeli, którzy odważą!

Nous vous offrons ces roses, roses !   Oferujemy Państwu te róże, róże!

 

Roses noires,   Czarne róże,

Folies d’un soir !   Zwariownay wieczor

 

Elle dévoile son corps,   Ona pokazuje jej ciało

Sans aucun remord,    Bez wyrzutów sumienia,

Vous serez courtisée    Będziesz zabiegał o nie

Mais sans être aimée !   Ale nie bedziesz kochany!

Il y aura des idiots,     Zostaniesz  idiotà

C’est le juste mot      To jest właściwe słowo

Pour les décrire   Dlatych co zechcà cie opisac

Qui vont  vous écrire    Majàc na uwadze

Des propos enflammé   Twojà zapaczywosc

Se croyant désiré.    Wierzàc w twe pozàdanie….

 

Roses noires,   Czarne róże,

Folie d’un soir !   Zwariowany wieczor

 

Pauvre prétentieux,    Biedne, pretensjonalne…..          

Ce n’est là qu’un jeu,    To jest tylko gra,

Car inconsciemment,    To podświadomie

Sans chercher l’amant,   Pragnienie kochanka, 

Sans chercher à nuire,    Nie próbując zranić,

Elle aime vous séduire.   Kocha cię uwodzic….

Ce n’est qu’une femme   Jest to tylko kobietà

Et comme toute femme    I jak wszystkie kobiety

Elle aime être désirée,    Lubià ranic..rozrywac

Sans pour ça, être, baisée !    Ale bez tego ponizania !           

 

Roses d’un soir,    Czarne róże,

Folie d’un soir !    Zwariowany wieczor

 

L’amour c’est autre chose   Miłość to coś innego

Que quelques proses   To cos jak proces

Où vos envies charnelles     Gdzie swoje cielesne pragnienia

Ne sont que sexuelles.    To tylko seksualnym zaspokojeniem

L’amour n’est qu’un mot      Miłość to tylko słowo

Mais c’est un grand mot !     Ale to wielkie słowo!

Il faut oublier vos envies,     Musisz zapomnieć o swoich pragnieniach,

Pour qu’elle soit ravie   Aby być szczęśliwym

Combler vite les siennes,    Pozbàdz sie jego szybko

Pour que son amour, vienne !   By milosc znowu powrocila…..  

 

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avec le temps

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Au fil du temps, une et indivisible, telle est devenue cette union !

Enracinée on ne sait comment, mais elle a prit racine !

Parfois, cette union supporte le temps, ses intempéries ou apprécie ses jours ensoleillés. Union aussi de plusieurs origines, greffées par hasard, la tienne, polonaise, les miennes, italienne, belge, française et celles que je ne connais pas.  

Une union que personne n’aurait pu imaginer, créer et pourtant, elle existe. Au fil du temps, elle se solidifie, ces racines d’un bois tendre se transforment et deviennent celles d’un bois dur. A cause de nos petits grains de folie, de nos complicités, ce bois devient noble, l’art aussi, est un lien fort !

Comme toutes naissances, douloureuses, au fil du temps, la vie s’installe plus sereine, heureuse mais toujours avec un peu de folie ! 

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Tristesse JGobert

La tristesse qui m'envahit chaque matin est une arme contre la vie.

De mes ongles, je l'arrache pour pouvoir respirer et contempler le jour qui se lève.

Un jour nouveau, empli de vie et que rien ne doit troubler.

La mort est à nos pas, cruelle et aveugle.

Elle rançonne autour d'elle et s'arrête.

Pas de bon choix, c'est elle qui détermine le coupable.

Celui qui va mourir.

Et la tristesse réapparaît, inlassablement, indéfiniment.

Et mes ongles couverts de sang grattent mon âme blessée pour la libérer de ce tourment.

Impuissante, je subis et me réjouis de ce jour qui se lève.

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