Par le vent devenu glacial, intolérable,
Les feuilles colorées sont toutes arrachées.
Sur le gazon trempé restent agglutinées.
Or, la pluie leur redonne un éclat peu durable.
Les arbres dénudés paraissent des squelettes.
Des oiseaux ont repris la poudre d'escampette.
Leurs nids restent vidés n'étant plus habitables.
Le poète en éveil, errant dans la nature,
Y accueille parfois d'indicibles murmures.
28 novembre 2013
Commentaires
J'aime beaucoup le dernier tercet .
Très sensible.
Merci Suzanne.
Poème annonciateur du rude hiver du Québec!
Merci Suzanne pour ce partage.
Bien amicalement.
Adyne