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L'ivresse de l'abstrait en peinture

P2030046

À Claude Moulin, impressionniste

Alors que je me sentais lasse,

N'éprouvais que faibles émois,

Je sentis soudain naître en moi

L'énergie d'une étrange grâce.

N'éprouvais que faibles émois

Dans le courant du temps qui passe.

L'énergie d'une étrange grâce,

Agit, plus forte que la foi.

Dans le courant du temps qui passe,

En faisant basculer les choix,

Agit plus forte que la foi,

L'attirance vers un espace.

En faisant basculer les choix,

Supprime du concret les faces.

L'attirance vers un espace.

Le corps ne ressent plus son poids.

Supprime du concret les faces,

L'esprit déboussolé sans lois.

Le corps ne ressent plus son poids.

L'abstrait dévoile ses audaces.

20 octobre 2014

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12273050898?profile=originalL'Anthologie de Spoon River est une oeuvre du poète nord-américain Edgar Lee Masters (1868-1950), publié en 1915. De la tombe où ils sont ensevelis, les citoyens d'une petite ville américaine de l'Ouest révèlent le secret de leur vie. Leurs récits sont lucides, mais le moindre artifice et faits en vers libres presque réguliers, inspirés par une ironie terrible. Aucun n'élève la voix; la plupart du temps, même, l'histoire est un murmure presque imperceptible qui évoque et suggère plus qu'il ne l'exprime une tragédie personnelle. L'un après l'autre, les morts se lèvent et, dans une ample et lente symphonie, évoquent la vie du village qui, sous l'aimable apparence de ses conventions puritaines, cache le vice, la concupiscence et le crime. Le leitmotiv de ce chant est l'ensevelissement de l'amour et de la vie sous la grossièreté ambiante. Dans la communauté sociale, célébrée par Masters, tout est faux, déformé: l'amour se transforme en luxure, en poison et en désespoir; toutes les aspirations s'exacerbent et vous dévorent, les âmes dépérissent, les femmes tuent, les rêves se dessèchent et rendent fous. L' hypocrisie des conventions, la cruauté de ceux qu'elles oppriment et effraient, l'amour aveugle du succès sont les armes qui ont poussé ces hommes et ces femmes, qui s'aimaient, vers la tombe d'où leur voix s'élèvent à présent: une voix qui, bien que se lamentant de ce dont on les a frustrées, se font cependant graves, lointaines et sereines. Dans cette oeuvre, Masters qui appartient, comme Dreiser et Anderson, à ce groupe d'écrivains nord-américains d'inspiration naturaliste qui s'efforcent d'assainir la conception calviniste du bien et du mal, lance, avec intelligence et adresse, un acte d'accusation terrible contre la structure et la qualité de la vie morale américaine à l'époque néo-puritaine du machinisme, contre les préjugés et les coutumes stupides, les lois injustes et l' hypocrisie générale qui étouffent des millions et des millions d'âmes, auxquelles est refusée toute possibilité de salut et même de vie.

 

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Octobre

Octobre hésite entre soleil et pluie.

Entre bleu et gris.

Le chant des oiseaux et les cloches des vaches donnent encore

une note musicale au paysage.

Novembre choisira le gris et sera silencieux.

Dans la douceur d'un après-midi d'octobre, rêver d'un éternel été.

Retenir le temps et les feuilles dans leurs plus belles couleurs.

Pourtant dans la fraîcheur des nuits, la nature se prépare à l'hiver.

Octobre mois de couleurs et de douceur.

Les arbres ont pris les couleurs de la nostalgie de l'été.

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administrateur partenariats

"Papillon"

Aquarelle de Marie-Josèphe Bourgau

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Créativité

L'inspiration est un oiseau.

Posé sur une branche, il chante et les mots coulent, remplissent les pages.

Mais sans prévenir il peut s'envoler. Nul ne sait quand il reviendra.

 

L'imagination est un papillon.

Jamais au grand jamais, il ne faut le chasser et le capturer dans un filet.

Il faut l'admirer. Son vol peut emmener très loin.

 

L'inspiration et l'imagination donnent naissance à la créativité.

Antoinette Bärfuss.

Un partenariat

Arts 12272797098?profile=originalLettres

 

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Pierre et Isabelle (rencontre suite).

 

Elle déborde de ses yeux,

tel un chagrin précieux ;

un soleil bleu et froid,

dans son sombre regard,

resplendit vers l'absente !

Pierre est seul.

Pour lui, elle est un ciel,

que son encre invisible,

chaque jour élargit.

Invisible,  car Isabelle,

ignore la fébrilité bleue de Pierre.

Elle existe contemplative,

et continue sans lui,

son combat solitaire ,

pour demeurer sur terre

cette femme si entière.

Pierre l'imagine infinie, souveraine.

Isabelle est son sommet,

son bonheur le moins doux,

le plus abrupt, fou !

Il a découvert grâce à elle,

la pleine écriture, absolue et nue.

intensément bleue.

Elle se souvient de lui ;

son corps est souvent nu,

mais point son cœur ;

ou du moins,

il se vêt subtilement du souvenir de Pierre !

Cette brume dans les yeux d'Isabelle,

exprime avec mesure,

le paroxysme d'un désir ;

elle se construit, le porte toute seule,

féminine.

Un tel désir enraciné en elle,

s'apparente à un inestimable bijou,

fort discret.

Couronnement de sa féminité !

NINA

 

 

 

 

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Rencontre (suite).

 

Isabelle est bibliothécaire,

essaie sans cesse d'écrire,

mais le temps lui fait défaut ;

elle est douée,

mais n'a point le temps

 pour vivre "son essentiel";

 elle s'assoit  alors de temps-en-temps

dans ce petit café,

 du Boulevard Sébastopol,

et regarde avec force ici et là,

en s'imprégnant de presque tout :

De cette enfance qui passe,

du soleil de mars,

de l'arbre solitaire dressé

en face d'elle.

Elle s'émerveille d'un geste de mère,

d'un rire d'adolescent,

d'un regard qui tremble,

fragile, indéfini !

Elle existe comme ça, contemplative.

Toute seule.

Pierre est médecin,

il écrit depuis elle,

le temps il s'en approprie avec aisance,

joue du saxophone, du piano le lundi,

le dimanche, il compose des mélodies,

naturellement il sauve des vies.

Le visage d'Isabelle demeure "son essentiel",

sa page d'écriture, vivante et chaude.

Le visage d'Isabelle,

 lorsqu'il se pose sur

le regard de Pierre,

 devient un papillon,

éphémère et superbe.

Connaissez-vous l'Isabelle ?

Son regard monumental,

l'éblouit, le brûle, lui échappe ;

pour la suivre,

il écrit de plus en plus vite,

de plus en plus souvent,

 s'envole un peu !

Elle s'en va tout le temps.

 

NINA

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Un unique tercet

 

 

Haïkus

 

Surprise affective

gardée dans un haïku

impromptu sincère.

...

Spontanéité

pas de pensées superflues

pour l'enjoliver.

...

Un tercet sans rimes

aucun émoi ajouté

à ceux éprouvés.

...

Fraîcheur désuète

toutes les grâces reçues

captées telles quelles.

...

Attrait du réel

le haïkiste révèle

ne transcende pas

...

18 octobre 2014

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La force du langage

 

Les mots créent la beauté autant que des émois.

Un poète attentif peut offrir une toile.

D'espaces inconnus, il soulève le voile,

Les rendant accessibles et vibrants maintes fois.

La plume remplaçant le pouvoir du pinceau,

De signes rassemblés, fait surgir des couleurs,

Peint la scène choisie, de l'instant ou d'ailleurs,

Permet d'imaginer clairement un tableau.

Ou, selon les saisons, de belles aquarelles.

Les poèmes, souvent, causent des coups de coeur;

Mettant en harmonie des sons ou des couleurs.

La force de l'écrit garde la vie réelle.

Toute langue possède une extrême énergie,

Des réserves de mots permettant les nuances,

La clarté des idées, le choix de l'élégance.

Elle charme ou émeut devenant poésie.

25 janvier 2013

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Tranchées bleues (poème primé au Prix Nothomb)

Le ciel est en pleurs
il pleut au fond de moi
averses d’étincelles
cascade de verres brisés
pluie de cendres
poignards par milliers
Des regrets me rongent
des araignées se traînent
dans mon cerveau
aux ressorts fatigués
Je ne vaux rien je ne suis rien
j’aurais dû
je m’ennuie
qui se soucie de moi

Et puis soudain
au raz de l’horizon une tranchée
Lumineuse
une clarté creusée dans les nuages
une pensée jaillie du fond de l’être
échappée de lumière
brèche ouverte dans la tristesse
je me rassemble m’y accroche
la tranchée bleue s’élargit
l’espoir prend toute la place

Parfois il suffit de le vouloir
chasser les idées noires
traquer les lueurs s’inviter ailleurs
débarquer de soi
regarder au-delà

Martine Rouhart

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Rencontre (suite).

 

Ils se sont retrouvés,

un jour dans ce petit café,

du Boulevard Richard Lenoir ;

c'était la fin d'un grand hiver !

Isabelle lui disait "vous",

Il lui répondait "tu".

Ils s'égaraient dans les mots,

car trop comblés l'un par l'autre,

mais se touchaient vraiment,

du regard, par l'esprit ;

leurs corps semblaient confus,

 mais paisibles.

C'était une rencontre fortuite,

entre deux rendez-vous d'affaire,

protocolaires ;

à l'instar d' une bouffée d'air !

Pierre dans sa tête,

 en la voyant,

assise à une table de lui,

 écrivait encore.

Isabelle était, du moins le pensait-elle,

l'amante, d'un quart d'heure,

 ou d'une heure.

Soupçonnait-elle, qu'il écrivait son prénom,

son parfum tout le temps ?

Dehors, les roses d'hiver,

reprenaient des couleurs,

puis le ciel s'éclaircissait,

très présent !

Il était environ 15H,

une ondée bleue et chaude,

parcimonieuse et douce,

tombait dans le quartier.

sur la pointe des sens,

 ils se sont séparés.

 

NINA

 

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Le hibou

Un matin de printemps, une petite fille m'a donné la main.

Ensemble, nous avons découvert un joli chemin caillouteux.

La petite fille m'a dit:

"Tu es déjà venue ici, tu étais petite, je t'ai vue. J'étais un hibou caché dans les arbres".

Ces mots de petite fille sont restés gravés en moi.

Maintes fois, je suis revenue sur ce chemin.

Sous la pluie, dans la neige.

Dans la chaleur de l'été, les arbres m'ont fait de l'ombre.

Souvent, j'y ai retrouvé un petit garçon qui essayait d'attraper les feuilles de l'automne,

que le vent, dans un tourbillon, faisait voler plus loin.

Chaque fois que j'ai déserté le chemin pour une route plus lisse, je me suis perdue.

C'est sur ce chemin caillouteux que je me retrouve, vivante.

C'est sur ce chemin que la vie, parfois grise, reprend des couleurs.

Un chemin comme un repère dans les méandres de la vie.

Ce chemin a vu mes larmes sous la pluie, mon sourire dans les jours de joie.

Peut-être que perché sur un arbre, un hibou les a vus aussi.

Qui sait?

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En éveil

 

Haïkus

Ferveur d'exister

désirs d'émois éphémères

attente en éveil.

...

Errance de l'air

Les chrysanthèmes frémissent,

des branches s'agitent.

...

S'attardent des ombres

soleil sur les hibiscus

camaïeu de verts.

...

Brillance qui baisse

tous nuages confondus

filtrent la lumière.

...

Silence endormeur

méditer chasse l'ennui

l'énergie s'active.

...

Jour se déroulant

sera glorieux peut-être

forces agissantes.

...

17 octobre 2014

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administrateur littératures

Battue! : un  témoignage... Paroles de l'auteur: "On a tendance à penser que les maltraitances conjugales se déroulent dans la majeure partie des cas au sein des milieux défavorisés. Bien des gens ont cette image caricaturale de l'horrible alcoolo puant qui cogne tous les soirs sa compagne, réveillant les autres locataires du hlm. Bien qu'originaire d'une famille aisée, j'ai vécu cet enfer avec le fils d'un richissime négociant. Comment peut-on parler et se faire entendre dans une couche de la société où règne la Loi du Silence?"

Battue! : une lecture vive, poignante, art de la survie et aussi de la littérature aussi forte qu'un cri.

www.edilivre.com/battue-1e4ade47ae.html

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Une rencontre,

 

Il est 14 heures,

il pleut un peu,

les nuages sont légers,

automnaux.

Une jolie femme est assise,

seule, dans un café,

deux tables plus loin,

 un homme tout en élégance,

semble attendre quelqu'un,

il fume un peu.

Elle regarde dehors,

 semble si seule,

ses yeux contemplent l'enfance qui joue.

Il s'impatiente un peu,

 ouvre un magazine,

puis le referme, visiblement agacé.

Entre elle et lui,

 personne ne passe,

excepté le garçon de café,

un peu pressé.

Elle est vêtue d'une tenue claire,

sa chevelure est rousse,

sur ses épaules ruisselle.

Il est d'allure plutôt décontracté,

mais chic,

porte des lunettes résolument modernes.

Il fait légèrement froid,

ou plutôt persiste un courant d'air,

qui les incite à se regarder,

 à se dire l'un à l'autre,

"Décidément, l'automne débutant est déjà

si frais" ; ensuite ils se sourient à peine,

à la dérobée s'observent.

Puis, le soleil s'ouvre un peu,

apporte quelques couleurs,

au Boulevard Richard Lenoir,

il est déjà 16H !

Elle se lève soudain,

en prenant tout son temps,

règle sa consommation,

 adresse à son voisin

un clin d'œil vert et bleu,

il répond, par une phrase élégante,

transparente, aérienne,

puis se lève, s'approche d'elle,

juste pour poser sur son épaule,

son long châle tout en laine,

puis lui glisser dans sa poche,

un mot, peut-être un numéro de téléphone,

ou une invitation , que sais-je ?

C'est le langage du silence,

deux respirations qui se rencontrent,

s'approchent, se mêlent,

jusqu'à les faire rosir un peu.

Il pleut toujours,

il est 17H sur le Boulevard Richard Lenoir,

d'un seul coup éclairci,

le ciel étrangement s'illumine.

Elle le remercie timidement,

en baissant ses paupières,

balbutie un peu,

quitte le café, ouvre son parapluie blanc,

puis s'en va, longue et fine.

il la regarde, le coeur tout ahuri,

s'en aller, puis disparaître tout-à-fait,

s'absenter déjà !

 Pierre depuis écrit un livre,

chaque matin dans ce même café,

dont le titre est ;

 "Celle que je ne cesserais jamais d'attendre" !

Quant à Isabelle,

chaque après-midi à 14H,

elle reste contemplative à la même place,

dans ce même petit café,

elle espère patiente, retrouver ce visage !

Le petit mot a été égaré.

A présent il neige un peu.

NINA

 

 

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Deuxième roman aux éditions L'Harmattan

Paris, gare Montparnasse. Alex espère entamer une nouvelle vie avec Lisa.
Il ne sait pas qu’il est suivi.
En pleine affluence, un homme tire. Alex s’écroule parmi les voyageurs affolés.
Il est emmené d’urgence à l’hôpital.
Entre la vie et la mort, il oscille entre la réalité et un état onirique.
Des images de son passé, proche et lointain, se bousculent aux portes de sa mémoire : son enfance à Coimbra, la mort de ses parents.
Il se souvient aussi avoir tué quelqu’un à Lisbonne et pris la fuite, destination Biarritz.

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Jacques mon fils JGobert

Des cris, des cris. Il n'arrête pas de pleurer, d'hurler. Georges et Clémence ne savent plus quoi penser. Ils entendent depuis des heures ce petit Jacques pleurer. Il n'est pas bien grand. Jacques est né en septembre. Mais ses cris minent Georges depuis hier soir. Pourquoi laisse-t-on pleurer petit Jacques de la sorte ?
 
Georges est une personne au grand cœur sous un air bourru et sa femme le sait. Ce n'est pas tant les cris qui dérangent Georges mais le pourquoi. Clémence ne comprend pas non plus et a de mauvais sentiments. Les parents du petit Jacques sont jeunes. Elle a vu des allées-venues, discrètes mais malsaines. Elle ne connait pas toutes ces personnes qui vont et viennent le soir sans faire de bruit.

Depuis que la guerre a commencé, les parents de Jacques ne travaillent plus. Ils vivotent sans se faire remarquer. Georges n'est pas dupe et sait qu'ils trafiquent. Mais tant que tout se passe bien, Georges se tait. Ill n'est pas homme à se mêler de la vie des autres.
Georges et Clémence ont une fille d'une dizaine d'années. Toute jolie, c'est un don du ciel et ses parents en sont fous. Elle s'épanouit et partage sa vie dans la tendresse et l'amour de Georges et Clémence.

Des cris, des pleurs. Ce Jacques ne se tait toujours pas et Georges s'énerve. Pourquoi n'entend-il pas de bruits dans la maison ?
Depuis hier, plus de visites. La maison ne résonne que par les cris de Jacques.
Clémence a bien essayé de passer et repasser devant la fenêtre, en vain personne n'est sorti.

Depuis que la guerre a commencé, des histoires, des bruits fondés ou pas se racontent dans les chaumières. Et la peur s'est installée. L'insécurité se repend dans les rues, le village, la ville. L'envahisseur est partout. Les dénonciations commencent. Les arrestations suivent. Les hommes partent, les femmes pleurent et les enfants ont faim.

Mais tout ceci n'arrange pas Georges et cette fois, après avoir entendu le petit Jacques se remettre à pleurer. Il se lève et frappe à la porte du voisin. Pas de réponses sauf les cris du bébé qui s'amenuisent.
Georges, d'un geste brusque ouvre cette porte et tout son être se fige dans le spectacle désolant d'une maison toute dévastée. Les cris de Jacques se font entendre dans la chambre et d'un pas ferme, Georges gravit les escaliers et tombe cette fois sur les parents, étendus, morts, assassinés. Dans son berceau, le bébé a été épargné et regarde Georges étonné. Il s'est tu et se laisse prendre et bercer. Le petit Jacques est dans un triste état, tout mouillé et cherche en vain à téter.

Clémence a suivi et après avoir poussé des cris d'effroi, s'empare du bébé et le ramène chez elle. Vite, un biberon, du lait tiède et un bon bain. Des vêtements propres et un petit lit chaud.  Le bébé s'endort sous le regard attendri du couple.
Les autorités sont venues, les corps sont partis, la maison fermée. Ils n'ont pas fait volontairement mention du bébé qui, placé dans un orphelinat, n'aurait pas beaucoup de chance par ces temps de misère.

Georges et Clémence ont gardé et élevé le bébé avec beaucoup d'amour, avec la peur qu'un jour, une ou des personnes viennent le reprendre. Ce ne fut pas le cas.  Jacques fut adopté beaucoup plus tard. Ce fils aimé ne les a jamais déçus, ni quittés. Il a reçu et donné beaucoup d'amour.  Il a été un fils exemplaire.


 
 
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Créativité

L'inspiration est un oiseau.

Posé sur une branche, il chante et les mots coulent, remplissent les pages.

Mais sans prévenir il peut s'envoler. Nul ne sait quand il reviendra.

L'imagination est un papillon.

Jamais au grand jamais, il ne faut le chasser et le capturer dans un filet.

Il faut l'admirer. Son vol peut emmener très loin.

L'inspiration et l'imagination donnent naissance à la créativité.12273052253?profile=original

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