Ils se sont retrouvés,
un jour dans ce petit café,
du Boulevard Richard Lenoir ;
c'était la fin d'un grand hiver !
Isabelle lui disait "vous",
Il lui répondait "tu".
Ils s'égaraient dans les mots,
car trop comblés l'un par l'autre,
mais se touchaient vraiment,
du regard, par l'esprit ;
leurs corps semblaient confus,
mais paisibles.
C'était une rencontre fortuite,
entre deux rendez-vous d'affaire,
protocolaires ;
à l'instar d' une bouffée d'air !
Pierre dans sa tête,
en la voyant,
assise à une table de lui,
écrivait encore.
Isabelle était, du moins le pensait-elle,
l'amante, d'un quart d'heure,
ou d'une heure.
Soupçonnait-elle, qu'il écrivait son prénom,
son parfum tout le temps ?
Dehors, les roses d'hiver,
reprenaient des couleurs,
puis le ciel s'éclaircissait,
très présent !
Il était environ 15H,
une ondée bleue et chaude,
parcimonieuse et douce,
tombait dans le quartier.
sur la pointe des sens,
ils se sont séparés.
NINA
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