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Sonnet à Émie

                                                           

Votre prénom scintille et m’attendrit, Emie.

Il évoque pour moi une âme généreuse.

Vos commentaires étaient des louanges joyeuses,

Empreintes chaque fois de fraîche poésie.

Nous avons échangé des confidences heureuses,

De lointains coups de coeur et des photos aussi.

Vous m’avez révélé, un jour, votre vraie vie,

Votre choix de rester active et courageuse.

Le sort nous maintiendra en des lieux éloignés,

Chacune devenue sereine, ayant soigné

Des maux qui quelques fois semblaient inguérissables.

Je prends plaisir à voir votre très beau visage.

Vous restez grande dame en ayant pris de l'âge.

Douée d'une énergie vous rendant admirable.

14 avril 2009

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La toile se pose sur mon chevalet ou ma table, elle a déjà vécu une première œuvre mais elle ne me convient pas il s'y dépose à nouveau des couleurs, celles du moment puis des fonds se créent une superposition qui me servira de glacis successifs, que vais je faire? Comment la construire, je ne sais encore si je vais faire de l'abstrait, un essai, mon regard n'est pas satisfait, je recommence en posant à nouveau des taches, je les explore au fil des heures et puis des lignes se rajoutent l'une verticale,l'autre  horizontale, le cercle puisqu'en ce moment ces bulles me portent pour une destinée inconnue!!! Attente, longue ça ne vient pas , je me pose,je suis fourmi, la cigale ne chante pas encore....Moment de perte de confiance je ne sais plus quoi y faire et puis une forme s’accroche à mes yeux, s'y suspend et la machine se relance une autre forme arrive, il se construit une alchimie colorée, les tons se croisent se superposent le troisième personnage surgit , ma lune les écoute murmurer doucement et là c'est fini je les laisse envahir la toile des Murmures lunaires." C'est l'alchimie des couleurs qui dominent ma toile!!!"

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Lune fortune

Ma vie, dessinée au clair de lune,

hiéroglyphes sur un parchemin,

s'écoule comme un long chemin,

tourne, tourne roue de la fortune!

Mes consciences comme une légion

gémissent une lourde oraison,

et me laissent sans aucun recours

de ma vie refaire le parcours.

Ma foi a délaissée toute religion

et je me désespère sans raison,

de voir défiler à l'horizon

les ombres de mes souvenirs.

Ils me cachent la face du soleil

où il fait bon vivre ses passions,

tourne tourne roue de la fortune

ma vie, dessinée au clair de lune,

demain rien ne sera plus pareil!

Joëlle Diehl

20/05/2013

Les partenariats

Arts12272797098?profile=originalLettres

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Faudrait que je m'occupe de moi-même.

12272901875?profile=originalCe matin j’ai regardé ma figure.
Faudrait que je change d’allure !
Je rase tout, une nouvelle coiffure.
 
Faudrait que je change mes lunettes.
Je ne trouve même plus ma bicyclette. 
Pour paraître plus beau et moins bête !
 
Je vais changer ! Enlever mes cheveux.
Chercher le vrai bonheur, je le veux.
Tenter d’être un peu plus heureux.
 
Prêt pour pour un plan de séduction.
Bonne éducation, susciter des réactions.
Je resterai moi-même de toute façon.
 
Faut que je m’occupe de moi-même
J’y crois encore, faut que je m’aime.
Plus qu’un jour, bien plus que le carême.
 
Il est grand temps, faudrait enfin je me retrouve.
Un peu comme sur le bateau Ostende-Douvres.
Comme il y a vingt ans au musée du Louvre.
 
Faudrait que je paraisse un peu moins mou.
Malgré ces douleurs dans mon joli cou.
Faut que je redevienne ce jeune loup !
 
Demain matin, sûr ! Je ferai mes abdos.
Je me lèverai encore un plus plus tôt.
Tablette de chocolat comme ces ados !
 
Faut que m’accroche, j’aime tant la vie.
Faut que je change pour séduire une fille.
Sûr, je serai comme avant, un peu par magie.   
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ADMINISTRATEUR GENERAL

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 12/06 au 30/06/2013 l’exposition  événement des artistes suivant : Claude Aiem (Fr) peintures, Roland Vromant (Be) photographies et Philip  Pontay (Fr) sculptures + un collectif d’artistes : Solange Onesta alias Sapphyre (Fr) peintures et Philippe Pelissier (Fr) peintures.

 

Le VERNISSAGE a lieu le 12/06 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche. Vernissage qui sera agrémenté d’extraits de Musique Celtique interprétés par la harpiste Françoise MARQUET.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120

Claude AIEM (Fr) peintures

« Œuvres revisitées »

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Né à Paris.

Etudes : Arts Graphiques.

Directeur Artistique de 1980 à 1990 pour le Carnaval de Nice.

Directeur de Création pour divers magazines en France et dans les Caraïbes.

 

Peint depuis 1985.

2002 Exposition Loft Ste Catherine, Montréal.

2005-2007 Expositions dans le vieux Montréal.

2005 Expositions de groupe à Outremont, Canada.

2006 Exposition de groupe centre culturel Georges Vanier, Montréal, Canada.

2008 Exposition Maison Dauphine, Aix en Provence.

2009 Exposition Gallery 1st floor, Aix en Provence.

2010 Exposition Galerie Eric Chesnais, Alençon.

2010 Exposition Galerie Blanche, Nice-Falicon.

2010 Exposition LA Galerie, Mortagne au Perche.

2011 Octobre : exposition galerie Eric Chesnais, Alençon.

2012 Avril : exposition LA Galerie, Mortagne au Perche.

2012 Juillet : exposition grenier à sel, Bellême.

2013 Juin : exposition Espace Art Gallery, Bruxelles

 

Claude Aïem ou le temps retrouvé.

 

« Intemporelle et pourtant tellement moderne, la peinture de Claude Aïem nous permet de traverser le temps comme l’image traverse un miroir et nous revient.

 

Claude Aïem revisite les anciens. Les grands. Il leur apporte notre bon souvenir et en retour nous délivre leurs messages.

 

La tourmente colorée de sa palette est servie par un coup de pinceau nerveux. Les tourbillons des couleurs chaudes et denses s’échappent pour qu’un instant, fugace et éternel, la mémoire y écrive ses hommages.

 

L’art de Claude Aïem, lui ressemble. Élégant, précis, voire méticuleux et pourtant bouillonnant de vie pour celui qui sait regarder de l’autre côté du miroir.

 

Ses œuvres défient Chronos. Inspirées d’hier, inscrites aujourd’hui, elles nous projettent vers des lendemains toujours renouvelés. Une ombre, une lumière, un mot, un nombre, un détail ignorés surgissent de nulle part et surprennent.

 

Chaque fois que le regard se pose sur une de ses toiles, il s’étonne.

 

Le charme opère. On ne peut s’en lasser. Claude Aïem nous confirme que l’art n’a d’autres frontières que celles de l’espace-temps. Il en est son parfait messager. »

 

Patrick Poivre De La Fréta

Roland VROMANT (Be) photographies

« Transcriptions chamarrées »

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Né le 18 juillet à Lanaken, il étudie au RITCS de Bruxelles. Il collabore à 1000 spectacles comme éclairagiste avant de créer sa propre société de communication qu'il gère pendant 20 années. Depuis 2008 il se consacre exclusivement à la photographie.

 

Fort influencé par les maîtres américains de la peinture (dont Pollock, Rothko et Hopper), il développe sa propre optique expressionniste tout en incorporant dans son travail les tendances et techniques modernes de l’art photographique. Il s'intéresse tout particulièrement à la symbolique de l'image, au sens du signifiant et du signifié. Mais le plus important dans ses photos est le dialogue entre l’homme et son environnement, entre les espaces urbains et les grands espaces désertiques ou désertés, entre la réalité et celui qui la perçoit, entre le sujet et le perçu, entre l'auteur et ses émotions…

 

Un pinceau à 36.000.000 poils.

 

"Le trait est depuis Lascaux l’élément essentiel de la création. Que le travail soit exécuté avec du charbon, le pinceau, le corps humain, le jet, ou tout autre intermédiaire astucieux, c’est le geste qui transmet l’âme du peintre sur le support et donne la vie à l’œuvre d’art.

Tels les peintres,  j'explore aussi le trait dans mes créations. A l’opposé des magiciens de la boîte noire avec leurs caisses de bois posées sur trépied criant : "regardez l’oiseau, ne bougez pas", je recherche plutôt l’animation dans l’image.

 

Pour Transcriptions Chamarrées, j'ai peint avec mon appareil photo. Objectif, capteur et écran se sont transformés pour moi en pinceau, palette et toile. Le pinceau toutefois n’a point eu besoin d’être trempé dans la peinture. La couleur et l’image sont créées à partir de la scène qui se trouve devant l’objectif.

 

Tout comme le peintre, j'ai traduit une réalité. J'ai recherché le mouvement. J'ai exploré les déplacements qui se produisaient devant l’objectif aussi bien que le geste avec l’appareil, exécuté le temps de l’ouverture de l’obturateur. L’abstraction de ces deux mouvements, pondérée par d’autres réglages, a déterminé l’image enregistrée sur le capteur.

 

Les photos sont imprimées sur le support final, sans modification, manipulation ou rajout d’effets ultérieurs.

 

La scène, le hasard, l’émotion et l’intuition sont les seuls ingrédients de ma création."

Philip PONTAY (Fr) sculptures

« Du rêve à la réalité »

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La sculpture, un rêve de toujours qu’il mit en pratique tardivement. Par peur peut-être de se confronter à lui-même ; Certainement par l’accueil mitigé de ces proches pour un métier artistique, ces proches qui confortent et persuadent que des études de gestion sont plus conformes à un avenir certain, voire serein.

Mais les années auront raison de cette envie qu’il souhaite aujourd’hui concrétiser. Et ce pain de terre, là planqué dans un coin de sa tête le nargue depuis. Doit-il attendre qu’il sèche et que l’artiste se dessèche ?

A l’ombre des yeux de Carpeaux, au faciès exacerbé d’un Messersmith, aux cervidés de Gardet, et tous les autres dont la diversité et l’éclectisme, l’inspirent. Il reste humble et fasciné devant la puissance d’expression et la plasticité de ces grands maîtres.

Du succès d’un premier taureau, au portrait de Paul Léautaud pour son futur musée, au philosophe Bachelard, travail de commande pour sa ville natale, il fera également quelques éléments de décoration pour des propriétés d’exception.

L’homme est perfectible dans la vie comme dans l’art et ce profane y travaille avec plaisir et envie.

Collectif de la GALERIE :

        

         Solange Onesta alias SAPPHYRE (Fr) peintures

         Philippe PELISSIER (Fr) peintures

         Pierre CONTENT (Fr) sculpture

 

A voir également « La grande table en bois » réalisée par l’artiste

         Louis de VERDAL (Fr) sculptures

 

Exposition du 12 juin au 30 juin 2013.

 

INVITATION AU VERNISSAGE

 

Mercredi 12 juin de 18h 30 à 21h 30.

Drink de bienvenue et petits sandwichs fourrés.

 

Et qui sera agrémenté d’extraits de musique celtique

Interprétés par la harpiste Françoise Marquet

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles.

Ouvert du mardi au samedi : 11h 30 à 18h 30.

Et le dimanche sur rendez-vous.

GSM : 00 32 497 577 120

 

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T'écrirais-je une villanelle?

 

Doux ami,

T'écrirais-je une villanelle
Moi qui, jamais, n'en avais lu ?
Une petite ritournelle,
Quelques mots tendres, rien de plus ?

Une vaillante villanelle

Doux ami, mon âme sommeille.
Perdus mon allant, mes espoirs,
Lors ton souvenir me réveille.

Ton rayonnement m'ensoleille
Cependant, au retour du soir,
Doux ami, mon âme sommeille.

Bien rarement ne m'émerveille,
Indifférente à recevoir,
Lors ton souvenir me réveille.

La vie se répète pareille,
Sans me ravir ni décevoir.
Doux ami, mon âme sommeille.

Sur les roses quelques abeilles
Resteront collées jusqu'au soir,
Lors, ton souvenir me réveille.

Broderies sur la soie vermeille,
La beauté engendre l'espoir.
Doux ami, mon âme sommeille,
Lors ton souvenir me réveille.

19/9/2003

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Du Bonheur à Bramabiau...

Me revoilà, pour continuer avec vous ma quête du Bonheur.
Bien sûr, en quelque sorte je l’ai retrouvé, mais ce n’est plus le Bonheur !
Souvenez-vous du début de mon histoire : je vous ai laissé il y a quelques semaine déjà dans l’incertitude du devenir d’E. A. Martel et de ses camarades, qui, après avoir échoué dans une première tentative d’exploration de la petite rivière souterraine, reviennent le lendemain 28 juin 1888 dès 8 h du matin, plus motivés que jamais, et s’enfoncent à nouveau dans la pénombre du labyrinthe de roche, en essayant de suivre le ruisseau.


Bramabiau Vuiller

Descente de la deuxième cascade de Bramabiau avec le fameux canot Osgood par E. A. Martel et ses compagnons, dessin du peintre Vuillier d’après un croquis de Théodore Rivière. E.A. Martel s’était entouré des services de G. Vuillier un très bon peintre qui refusait les assauts de la photographie et persistait à travailler de traditionnelle façon, dans l’esprit des plus grands illustrateurs de l’époque.
En ce qui nous concerne, nous nous étions quittés après avoir peint une aquarelle rappelant tout le mystère de cette souterraine disparition…
Aujourd’hui, nous retrouvons l’intrépide équipée, là où nul être humain ne s’est encore aventuré. Les heures s’écoulent, angoissantes pour tous les badauds venus assister à l’expédition, et qui attendent à l’extérieur, des deux côtés de la vallée.
Ce n’est qu’à 23 h 30 que Martel et ses compagnons arrivent dans «l’Alcôve»,  à la résurgence du Bonheur devenu «Bramabiau» (en occitan «le bœuf qui brame»), nom donné par les paysans à cette énorme source et à la rivière qu’elle engendre, à cause du sourd mugissement de ses cascades débouchant dans la vallée.
Martel est si profondément marqué par cette aventure qu’il consacrera le reste de son existence à l’exploration souterraine.


Il ne le savait pas, mais avec ses aventureux camarades il venait d’inventer la spéléologie !

 
Je vous emmène aujourd’hui réaliser une aquarelle dans ce qui fut il faut bien le dire, le berceau de la spéléologie : un univers fascinant qui je l’espère, vous donnera envie d’aller à sa rencontre sur les lieux mêmes des exploits d’E. A. Martel.


Si vous voulez vous-même découvrir cet extraordinaire milieu souterrain, vous pouvez sans le moindre risque, à l’occasion d’une visite guidée souterraine magnifique, sans effort ni difficulté lors d’une superbe promenade, avoir à votre tour une idée de ce qu’ont pu ressentir E. A. Martel et ses compagnons d’exploration : pour cela rien de plus facile, rendez-vous au chalet d’accueil de l’Abîme de Bramabiau.
C’est une étape incontournable si pendant vos vacances vous traversez les Grands Causses ou les Cévennes et allez du côté du Mont Aigoual.
L’abîme est ouvert en avril - mai - juin de 10h à 17 h 30, en juillet - août de 9 h 30 à 18 h 30, en septembre de 10 h  à 17 h 30, et en octobre - novembre (jusqu'au dernier jour des vacances de la Toussaint) de 10 h 30 à 16 h 30. Prenez une petite laine (vêtements chaud quelle que soit la saison si vous êtes frileux - se -) car la température intérieure est de 10°C, vous pouvez même en faire profiter vos animaux préférés qui sont acceptés en laisse à l'intérieur de la grotte !
Pour en savoir plus je vous invite dès à présent à aller visiter le beau site de la rivière souterraine  http://www.abime-de-bramabiau.com/ où vous trouverez tous les renseignements complémentaires vous permettant de vous y projeter.
Sachez que l’Abîme de Bramabiau et sa rivière souterraine ont depuis toujours suscité une fascination particulière : à la fois mystérieux, impressionnant et grandiose, le lieu a inspiré nombre de légendes, oeuvres littéraires, cinématographiques et artistiques, vous devriez y éprouver de véritables émotions esthétiques. 
Quant à moi, je tiens à remercier toute l’équipe de l’abîme de Bramabiau pour l’autorisation donnée afin de réaliser ce reportage aquarellé, et à vous, pour m’avoir suivi jusqu’ici.
Si cette série de découvertes carnettistes hors des sentiers battus vous a intéressée, alors réjouissez-vous car j’ai l’impression que l’action ne fait que commencer…


Bramabiau Alain Marc

…Sur les lieux du dessin de Vuillier et des exploits de Martel : si c‘est dans la réalisation de motifs de ce type que je trouve en ce moment le plus d’accomplissement, c’est parce qu’ils sont le trait d’union symbolique entre une épopée qui changea notre connaissance du monde, et la continuité d’une aventure d’exploration toujours d’actualité car il n’existe pratiquement plus de lieux encore inconnus sur notre planète que dans les profondeurs du monde marin et souterrain.
Pour moi, témoigner de ces explorations et m’y impliquer est bien plus passionnant que de réaliser un simple carnet de voyage (aussi captivant soit-il mais dont j’encourage et loue la pratique pour tout un chacun car c'est très valorisant), parce que je ne suis plus seulement spectateur mais acteur d’une aventure, où le mot « découverte » garde encore tout son sens, dans un monde où porter son regard ailleurs est devenu pour beaucoup une assez facile banalité.

 

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Maroc ,Pays de coeur

Le roi des astres
Et des désastres
Ciel scintillant
Lune argentée
Sourit
A la montagne

D’ocre s’est vêtue
De l’atlantique
S’est entourée
Au levant
De l’Afrique

Dunes sculptées
Par les vents
Soufflants
Terre
Aux mille couleurs
Aux mille senteurs

Maisons
De terres dorées
Teintes safranées
Subtils mélanges
Portes du Maghreb
Au monde
Ouvre sa porte

Dominique Prime Juin2013

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donne



Donne à ta vie le sens unique.
Celui qui donne tout à tous
N’a rien à craindre en sa tunique.
Ses jours sont des grains de couscous.

Offre ton cœur et tes idées.
Sème à tous vents ce que tu as,
Ce que tu es. Sous cette ondée
Des fleurs pousser : Tu en  verras !

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Le monde de Fanou

Un petit hommage à une dame qui me reçoit à Paris avec un cœur grand comme CA

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Ton monde parfois imaginaire devient souvent musical. Tu as tes préférences mais lorsque je te regarde en parler, tes yeux s’illuminent même pour des spectacles qui sont moins dans tes goûts. Impossible de les mettre tous et le théâtre aussi aurait pu avoir sa place. En parlant théâtre, Annie Girardot pouvait y figurer avec sa superbe dédicace ou Michel Galabru et son franc parler. Mais il y en a trop et je ne les connais pas tous. Imagine, ils sont quand même là, ces oiseaux blanc et noirs, ce sont eux et ils font comme eux, ils passent puis s’envolent vers d’autres scènes. J’oubliais, les peintres, les sculpteurs, les poètes, les écrivains… J’aurais pu aussi ajouter tes deux chiens, à la paresse incommensurable, le chat aux amitiés débordantes mais eux sont trop réels et présents chaque jour. Je suis heureux de faire un tout petit peu partie de ton monde !

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Exister.

J’aime l’élégance,

de l’existence nue,

brutale dans sa douceur,

j’aime l’élégance,

de l’écriture,

des  silences bleus, des peurs,

j’aime l’élégance,

de l’audace de vos lèvres,

des miennes désopilantes,

pour les vôtres point majeures, 

car bien trop romanesques !

J’aime l’élégance,

des commencements sans fin,

lorsque nos yeux,

 l’un de l’autre,

ont continuellement faim,

que nos mains s’égarent,

sur nos peaux attisées,

bouleversées.

J’aime l’élégance,

du ciel qui retient en son ventre,

l’ondée chaude, menaçante,

malgré son manteau gris.

J’aime l’élégance,

de l’alliance,

l'authentique qui se donne

en un seul baiser blanc.

J’aime l’élégance,

des chats qui contemplent la pluie,

avec patience, sans bruit,

derrière la baie vitrée,

d’un immeuble de banlieue.

J’aime l’élégance,

de la porcelaine blanche,

sur une table bleue,

de roses agrémentée.

J’aime l’élégance,

des vocalises claires,

dans la nuit la plus sombre,

lorsqu’à vous seul je songe.

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KATEB Yacine - Extrait de Eclats et poèmes

Bonjour ma vie
Et vous mes désespoirs.
Me revoici aux fossés
Où naquit ma misère !
Toi mon vieux guignon,
Je te rapporte un peu de cœur

Bonjour, bonjour à tous
Bonjour mes vieux copains ; Je vous reviens avec ma gueule
De paladin solitaire,
Et je sais que ce soir Monteront des chants infernaux…
Voici le coin de boue
Où dormait mon front fier,
Aux hurlements des vents,
Par les cris de Décembre ;
Voici ma vie à moi,
Rassemblée en poussière…

Bonjour, toutes mes choses,
J'ai suivi l'oiseau des tropiques
Aux randonnées sublimes
Et me voici sanglant
Avec des meurtrissures
Dans mon cœur en rictus !…

Bonjour mes horizons lourds,
Mes vieilles vaches de chimères :
Ainsi fleurit l'espoir
Et mon jardin pourri !
- Ridicule tortue,
J'ai ouvert le bec
Pour tomber sur des ronces

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ECRITS MEURTRIERS A LA FOIRE DU LIVRE

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Elle est coquine, joueuse. Il pique là où il faut. Elle écrit à quatre mains, ou à huit. Il fait ses singeries avec les mots:  Bruno Coppens, Michel Joiret, Anne-Michèle Hamesse,  Evelyne Wilwerth, Chantal Deltenre, Jean-Philippe Querton, Rachid Hirchi, Frédéric Halbreich, Véronique Gallo, Gisèle Mariette.... Sanguinaires et meurtriers, ils ont joué le jeu du livre. Avec eux: Gilson Artworks, Nicolas Viot, Samuel Jacquet, Roger Leloup, Peter Elliot, Jean François Spricigo & Christophe Toffolo!

Grâce à leurs talents conjugués: notre livre est né!

 

 

 

Frédéric Halbreich:
 
Si j'étais un meurtrier célèbre? "Si j'étais un meurtrier célèbre, ce serait sans hésitation aucune, l'empereur romain Néron. Non pas le Néron exactement historique, mais le Néron mythique qui a enfiévré mon imagination quand j'étais adolescent. Il représente pour moi la figure du romantisme le plus brute 1800 ans avant l'heure. Néron brûlant Rome, se délectant de la qualité du rouge des flammes, tout en grattant délicatement sa lyre, cette guitare des dieux, depuis le sommet du Quirinal. Néron livrant les lions aux chrétiens tout en se livrant à des orgies monstrueuses, empoisonnant sa mère, massacrant sa femme, suicidant ses généraux, persécutant les sénateurs... Il se suicide, et ses dernières paroles furent:"Quel grand artiste meurt avec moi..." Son abjection le rend sublime"
 
 
 
 
 
ECRITS MEURTRIERS
A LA FOIRE DU LIVRE

ARTES powered by SABAM

ISBN-13: 978-2-8052-0199-8

 

 

 

 

 

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A TOI MON PÈRE...

le caractère bougon, oui, mais le cœur tendre

Tu savais dire les phrases si douces à entendre!

Ta vie fut jalonnée de bien dures épreuves

Pourtant tu sus donner de ton amour la preuve.

Et lorsqu'un certain soir, me suis sentie trahie

Par ton regard, le réconfort m'a envahie!

Je pense à ces histoires, de chasse ou bien de pêche

Et à ton pas le soir qui toujours se dépêche...

Afin de nous rejoindre et aussi... écouter...

Tous ces airs d'opérette que tu aimais chanter!

Lorsque tu es parti, le temps était grincheux

Et dans cet hôpital où je t'ai dit Adieu...

Je t'avais apporté les photos demandées

Ton esprit était loin, sur ton cœur furent posées...

J.G.

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Et Dieu créa la femme

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Et Dieu créa la femme, comment croire cela alors que vous êtes arbre de vie, nos racines mêmes!

Hérésie !

La vie vient de vous, vous ne seriez que l'instrument nécessaire à la naissance ?

Fadaise !

Vous ne seriez que l’outil permettant la croissance de cet …

Non, impossible puisque le principal est en vous au départ !

L’homme ne fait que vous offrir le petit plus pour que ce principal ce développe.

En plus, vous seriez une partie de nous alors que nous venons de vous ?

Ineptie !

Vous êtes venue de nulle part, tombée de je ne sais où mais, vous êtes !

Nous, nous sommes grâce à vous !

Oui, je vous le concède, il faut un petit peu de nous mais multiplié par un nombre indéfini pour que un, soit celui-là !

Ah, Madame, votre arrivée est réelle mais, comment ?

Laissez-moi rêver que votre venue vous ressemble, gracieuse, belle…

Comme je vous vois, belle sans tous ces apparats vestimentaires, dédiée à être courtisée, à être adulée, aimée !

Que le rêve est beau et doit être agréable à vivre !

 

Angelo Brenez

 

Au dire, il a fallut six ondes de firmament

Pour voir le jour de tous ces ornement,

Femme elle est…

Muse du désir, dans un écrin velours,

Soulevée par les vents à traverser le temps,

Offrir en plaisir Corps, âme et esprit abusés,

Parce que femme on est…

Un peu mourir dans un cris pour qu’éclose la vie,

Un peu souffrir pour qu’au bout, délices

Et caprices de l’amour soient épanouis,

Déroutante de facétie, débordante d’esprit,

Insaisissable aussi, déchaînées flammes

Et qu’aimer, c’est être femme…

Aux contours envoûtants mais il va s »en dire

Que la vraie beauté de femme paraît-il

Ne se retrouve dans les yeux de l’homme qui la regarde…

Il n’y a pas de doute, Dieu a peut être oublié

De lui souffler juste au creux de son oreille

De valeur qu’elle est sans pareil

Parce que femme, elle est…

 

Catou Cescau

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Une oraison silencieuse

 

À Maricha Lachendro, femme au grand coeur, in requiem

Maricha, le temps était doux
En ce matin d'hiver nordique.
Certainement mélancoliques,
Vos vieux amis au rendez-vous.

En ce matin d'hiver nordique,
Réunis et priant debout,
Vos vieux amis au rendez-vous,
À l'orgue une faible musique.

Réunis et priant debout,
Silencieux propos bibliques,
À l'orgue une faible musique,
Nous étions encore avec vous.

Silencieux propos bibliques,
Maintes berceuses aux accents doux,
Nous étions encore avec vous,
Près de vos roses magnifiques.

Maintes berceuses aux accents doux,
Un lumineux vitrail, unique !
Près de vos roses magnifiques,
Chacun de nous pensant à vous.

Un lumineux vitrail, unique !
Mots en latin et ce fut tout,
Chacun de nous pensant à vous.
Pas d'oraison, rien de tragique.

Maricha, le temps était doux ,
Un jour de pluie mélancolique
En ce matin d'hiver nordique
Qui nous a éloignés de vous

7 janvier 2008

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