le caractère bougon, oui, mais le cœur tendre
Tu savais dire les phrases si douces à entendre!
Ta vie fut jalonnée de bien dures épreuves
Pourtant tu sus donner de ton amour la preuve.
Et lorsqu'un certain soir, me suis sentie trahie
Par ton regard, le réconfort m'a envahie!
Je pense à ces histoires, de chasse ou bien de pêche
Et à ton pas le soir qui toujours se dépêche...
Afin de nous rejoindre et aussi... écouter...
Tous ces airs d'opérette que tu aimais chanter!
Lorsque tu es parti, le temps était grincheux
Et dans cet hôpital où je t'ai dit Adieu...
Je t'avais apporté les photos demandées
Ton esprit était loin, sur ton cœur furent posées...
J.G.
Commentaires
Merci chers ami(es) de votre visite en ce week-end un peu spécial...et même si la grisaille est de retour je vous souhaite une fin de semaine pleine d'inspiration et de jolis moments...
Amicalement
Jacqueline
Un touchant hommage qui nous renvoie à notre propre vie , comme toujours Chère Jacqueline vous savez trouver les mots justes
Merci Amicalement Arlette
C'est Magnifique !!! Bien bel hommage à ton père !!!
Amicalement,
Jeanne-Marie
Tendresse et reconnaissance, des souvenirs vous imprègnent
De beaux mots, pour exprimer la douleur.
Bonne fin de journée, amicalement, Claudine.
Merci du partage de tes lignes, Jacqueline,
Il y a eu dix ans, ce printemps ... Plaie restée vive ... la mort d'un Père est un long chemin d'apprentissage , le coeur amputé...
Douce fin de semaine , Amitié, Nicole
Interrompue par un coup de téléphone, j'ajoute : très bonne fin de semaine sous le signe du soleil revenu.
Amitiés. Rolande
La guerre m'a amputée de mon père, que j'adorais, pendant plus de cinq longues années.
Tout mon avenir a été perturbé par cette longue absence. Un sentiment d'injustice m'habite toujours et il sera éternel. J'ai écrit plusieurs textes pour lui rendre l'hommage qu'il mérite. Sa fin a été terrible car, lors de son retour en 1945, personne n'a voulu prendre en compte le fait qu'il avait le coeur malade et qu'un pied avait été gelé. Or, atteint d'un diabète (maladie familiale), c'est cette jambe là qui a été gangrénée et amputée. Nous avons assisté, impuissants, à son long chemin de souffrance qui a duré trois longues années.
C'était un homme profondément bon et altruiste. Il ne méritait pas ces sommes d'injustices.
Merci pour ce bel hommage car l'amour d'un père est irremplaçable et vous l'avez bien rendu dans votre poème. Ils se rejoignent tous deux et nous regardent en ce moment .... sur un air d'opérette, Les mêmes goûts pour l'opérette, la musique, l'opéra .....Mon père jouait de la flûte traversière ... avant la guerre. Après ... fini.
Je continue à plaindre TOUS LES ENFANTS DE GUERRE.
merci pour ce partage
Josette
Oh que c'est beau, c'est vrai que l'amour que l'on a pour son père passe outre le seuil de la Mort et le suit dans l'autre monde, un chemin vers l'éternité qui nous réunira encore et encore..
La touche des photos demandées posées sur le coeur est tellement forte de sentimentalité et d'émotions!
Bien Heureusement mon Papa est toujours Vivant et je n'oublierai pas de le Skyper dimanche pour lui rappelet combien je pense à lui
Bisous de nous 3