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Je me livre à toi.

12272873473?profile=originalDe ma plus belle poésie, de mon plus bel ouvrage, de mon meilleur roman, de mon plus chouette bouquin, de ma plus belle histoire d'amour, de ma biographie enfin écrite, de toutes mes nouvelles, le passage le plus magnifique est celui ou je me livre à toi pour que tu puisses me découvrir.

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DANS NOS YEUX...

De brises en bourrasques, faut savourer le temps,

Car la jeunesse se tasse sous les ailes du vent!

Si l'énergie se perd dans les contre-courants...

Faut garder en mémoire, les plus jolis instants.

De larmes en sourires, les pièges n'ont pas manqué,

Mais pour quelques instants, mon Dieu! On a rêvé!

Près d'un soleil couchant, par des bras enrobés

On a puisé la force dans un baiser volé!

Et tous les souvenirs qui peuplent la mémoire

Dans nos yeux se reflètent à l'instar des miroirs.

Alors, ils brillent encore, de sourires et de larmes...

C'est ainsi qu'il recèlent de la vie, tout le charme!

J.G.

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administrateur partenariats

 

"L'attente"

Génèse d'un poème en duo ,

ou le choc des idées de deux poétesses à la créativité différente.

Présenté sur un extrait de  " L'attente", peinture allégorique de Liliane Magotte.

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Joëlle et moi avons composé ce poème en duo, suite à un défi amical que je lui ai lancé.  Elle l’a accepté et m’a priée de choisir le thème et de rédiger la 1ère strophe, que je lui ai envoyée une fois celle-ci terminée.  A son tour, Joëlle a composé une strophe (la 2ème) selon son inspiration et me l’a envoyée.  J’ai donc écrit la 3ème, elle la 4ème etc….

Une fois terminé, j’ai proposé à Joëlle de reprendre, chacune de notre côté, le poème et d’effacer les strophes de l’autre, afin de les remplacer par de nouvelles de notre cru.  Joëlle de son côté, a donc composé un autre poème, en entier, incluant ce qu’elle avait déjà écrit et j’ai fait de même de mon côté.

Cela a fait apparaître que d’une idée de départ commune (l’attente et la 1ère strophe), nos chemins de poésie s’étaient considérablement écartés.  Notre créativité est très différente.  Peut-on la qualifier de complémentaire ?  Nous vous offrons donc d’entrer dans l’univers de deux poèmes, à la suite de la matrice qui lui a donné le jour : L’ATTENTE.

Voic les 2 poèmes que nous avons composé séparément, à partir du commun.

 

L’attente.

 

L’attente d’un germe de nos corps,

Le  retard  de  la  graine  d’amour,

Te revoir  danser sur nos accords.

L’attente d’un germe de nos corps,

L’absence,  perfide  tue-l’amour,

Qui conduit aux pleurs du désamour.

L’attente d’un germe de nos corps,

Le retard  de  la  graine  d’amour.

L’attente d’un enfant de nos joies,

Né  de  moi,  désiré avec  ferveur,

Engendré par ton boute-joie.*

L’attente d’un enfant de nos joies,

L’angoisse car tu n’es qu’un viveur,

Qui  aime,  se  repaît  de  faveurs,

L’attente d’un enfant de nos joies,

Né  de  moi,   désiré par  ferveur.

L’attente de tes pas sur mon seuil,

Illusion  de  l’espoir  qui  fait  mal,

La douleur couchée dans son cercueil.

L’attente de tes pas sur mon seuil,

Mémoire  des  hiers qui font mal,

M’ont  livrées  à  l’état  fantomal,

L’attente de tes pas sur mon seuil,

Illusion  de  l’espoir qui  fait  mal.

L’attente  finit  par  me  lasser,

J’ignore, s’il vaut mieux en finir,

De  l’espoir  alors  tout  effacer.

L’attente  finit  par  me  lasser,

Je  voudrais à jamais  te bannir,

Regarder  vers un autre avenir,

L’attente  finit  par  me  lasser,

J’ignore, s’il vaut mieux en finir.

L’attente s’envole avec tes pas,

La  porte  s’est  ouverte sur toi,

Ton regard  fait son mea-culpa,

L’attente s’envole avec tes pas.

Je souris, tu prends ton air matois,

C’est  fini,  tu  en  restes  pantois,

L’attente  s’envole avec  tes pas,

La porte s’est refermée sur toi.

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

L'attente 
 

L'attente dans l'insupportable


 l'amante noyée dans le manque,


 Le désir pourtant inévitable...


 L'attente dans l'insupportable,


  L'âme qui peu à peu s'efflanque,


 suppliant l'irréalisable.


 L'attente dans l'insupportable


 l'amante noyée dans le manque.


 
 
L’attente au plaisir s’amplifiant,


 Extase aux lèvres suspendue,


 Ressentir cet instant lénifiant.


 L’attente au plaisir s’amplifiant,


 Les larmes et sanglots répandues,


 Sont lourdes de passions confondues.


 L’attente au plaisir s’amplifiant,


Extase aux lèvres suspendue.



L’attente de ses yeux vautour,

Etreinte enlacée d'amoureux,

L’angoisse d’un écho sans retour.

L’attente de ses yeux vautour,

Eveille en elle l’instinct fougueux,

Egaré dans ce destin ombreux,

L’attente de ses yeux vautour,

Etreinte enlacée d'amoureux.



L'attente pourtant désirée,

l'attente d'un temps révolu,

les sensations inespérées,

L'attente pourtant désirée,

propices à l' instant dévolu,

Inerte et le silence absolu.

L'attente pourtant désirée

l'attente d'un temps révolu.

 

Joelle DIEHL

 

 

Publication réalisée à la demande des poètes.

Avec tous mes remerciements.

Un partenariat d'

Arts 12272797098?profile=originalLettres

 

 

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Soliloque sur un propos

 

J'aime les pensées et adages,

Répandus par des hommes sages.

Vrai, j'adhère sans hésiter

Au propos ci-dessous cité:

«Ou Nature est imparfaite en soi,

Qui nous donne un penchant que condamne la loi

Ou la loi, sans doute, est trop dure

Qui condamne un penchant que donne la nature»

Certes, l'enfant est amoral,

Il ne reconnaît pas le mal

Et peut nuire à des gens qu'il aime,

Leur causer de graves problèmes.

Il observe, interroge, imite.

Lors, sans que même l'on insiste,

De méfiance dépourvu,

Il raconte ce qu'il a vu.

On peut lui apprendre à se taire,

À demeurer dans le mystère,

En le rendant parfois soucieux,

Moins spontané, ou soupçonneux.

Mais les parents, non hypocrites,

Ont le plaisir et le mérite

D'agir sans rien dissimuler.

Leur exemple est assimilé.

Je connus une jeune femme

Qui aurait pu sembler infâme.

Elle commit un adultère

Avec le conjoint de sa mère,

Celle-ci, épouse infidèle,

Lui servit longtemps de modèle.

Elle étalait son impudeur

Avec une étrange candeur.

Fallait-il que je la raisonne?

C'était une grande personne,

Je ne fus jamais moraliste,

Ne pus m'empêcher d'être triste.

7 mars 2013

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Soupir

Si je suis une lune prend ma lumière,
Et traverse le noir que la nuit a semé.
Sillonne moi comme si j'étais une terre,
Promène toi dans mes jardins étourdis.
Ne me dis rien, ne parle plus à moi
Seul l’amour qui ne renonce à la foi 
Regardes les oiseaux comment ils vivent!
Ils longent des mers et traversent des rives,
Ils habitent des huttes et des branches,
Libres, ils n'ont jamais su ce qu'une revanche.
Et le ciel qu’ils ont rempli de méditations,
Envoie aujourd’hui mille ondes de réflexion.


smail baydada

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La Poésie, ne serait-ce pas … ?

La Poésie, ne serait-ce pas …?

  

Privilégier le vécu à toute abstraction lyrique, métaphysique, linguistique ou sémiologique.

Concevoir une expérimentation poétique qui ne se réduit pas à une expérimentation sur le langage.

Dynamiter les oppositions de principe entre le réel, la langue et le sujet. Faire du poème le point équidistant de ces trois composantes.

Songer que la révolution de la langue ne suppose pas un abandon du sens, et que le souci de la forme ne se résume pas à un jeu de miroir dans lequel le texte renvoie à son processus de production.

Se rappeler, à l'inverse, que la poésie n'est pas la seule expression d'une émotion, mais également un art du langage.

Ajouter une pointe d'humour, d'ironie et de fantaisie. Refuser la gravité affectée, la religiosité, la pompe, l'emphase d'une part, et le fabriqué, le calculé, le programmé d'autre part.

Elaborer une écriture qui prend en compte les contradictions du monde et de l'écriture même. Tenter d'organiser dans le poème le chaos ambiant.

Exprimer sa sensibilité. Faire parler les voix qui s'expriment en nous, familières et/ ou littéraires, voix dont nous sommes les dépositaires.

Abolir les frontières: le réel est moins réel qu'il n'y paraît, l'imaginaire moins imaginaire qu'il ne pourrait le laisser croire.

Ecrire pour garder ou découvrir des sensations, images réelles ou rêvées. Ecrire pour vivre pleinement chaque instant de l'existence.

S'attacher à dire l'envers de la réalité, à retranscrire une réalité fantasmatique.

Arracher les masques des tenants de l'ordre poétique. Pourfendre l'esbroufe esthétique, le prêt-à-penser, la littérature industrielle.

Rejeter la pseudo-fatalité et la pseudo-liberté actuelles, qui

consistent avant tout à exploiter la faiblesse et la bêtise humaines.

Etre attentif à l'écriture des autres.

Garder son indépendance et défier les possibles en avançant par amalgame et par synthèse.

 

Romain Fustier

 

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ESCARGOT & TORTUE

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                En ces premiers jours de Mars un petit poème ,pour que le printemps revienne .



                                                                       ESCARGOT & TORTUE


                                                          Un escargot , sur le gravier , se promenant ..
                                                                          Cela ne s'est jamais vu
                                                                           Pas plus qu'une tortue
                                                          Tous deux , une feuille de laitue , préférant .

                                                              Prenez garde , gentils petits escargots
                                                              Aux chasseurs qui vous aiment trop
                                                                   Et vous jolies petites tortues
                                                             Cachez - vous sous des abris pentus .

Solen le 7 Mars 2013
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LA CONFIANCE

Quoi que puisse m'apporter l'heure à venir ou le prochain matin, si cela m'est inconnu, ni la peur, ni l'angoisse n'y pourront rien changer.

Je l'attends avec le calme intérieur le plus complet dans mon âme, dans le silence le plus parfait de mon cœur, à l'image d'une mer étale.

Par la peur et l'angoisse notre développement est entravé. Nous rejetons par les vagues de l'angoisse et de la peur ce qui, venant de l'avenir veut pénétrer dans notre âme.

Aie confiance dans la divine sagesse des événements.

Rends toujours présent en toi cette pensée, ce sentiment, cette impulsion de vie de ton âme :

" Ce qui doit arriver advient, et doit avoir d'une façon ou d'une autre des effets positifs ".

Cet état d'âme se manifestant dans l'attente, dans les sentiments, dans les idées, est celui de la

CONFIANCE.

Cet état d'âme doit se métamorphoser en une prière : " Je veux vivre à partir de la confiance seule, sans aucune sécurité quant à mon existence ".

C'est cela que nous devons apprendre à notre époque : ne vivre qu'à partir de la confiance, sans aucune sécurité quant à l'avenir de l'existence, dans la confiance en l'aide toujours présente du monde spirituel.

En vérité, il ne peut être autrement.

 

Rudolf Steiner

 

 

 

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Juste un regard.

Poème dédié à mon amie Adyne Gohy.

 

Juste un regard, des yeux pour nous parler,

De  ses  secrets  celés  dans  son  âme,

Ne pas pouvoir et cependant hurler,

En silence combattre l’infâme.

Juste un regard, des yeux pour nous dire,

La révolte  qui gronde dans son cœur,

Voilé de tout, qui ne peut contredire,

L’autorité jouant au casse-cœur.

Juste un  regard  profond  et  sincère,

Qui  voudrait tant  et  ne  peut rien,

Sinon pleurer  des larmes amères,

Et puis gommer ses rêves icariens.

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES

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Claudine Quertimont a répondu à ma peinture "Regard" par un poème "Juste un regard"

Avec toute mon admiration et mes remerciements.

Adyne Gohy.

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administrateur théâtres

12272872270?profile=originalLe Chat Noir n’est pas mort ce soir !

 

A la Bastille, Nini peaud’chien…. Ça vous dit quelque chose ? Nous voici à Montmartre avec Aristide Bruant, Toulouse Lautrec, les bocs de bière, le vacarme des chansonniers, les jupes friponnes qui se soulèvent et les gorges offertes.  Au Chat Noir, entre deux récitations lyriques, Jules Jouy se met au piano et entonne des chansons naturalistes. Poètes et public mêlent leurs clameurs. La poésie et les maximes d’Alphonse Allais  sont omniprésentes. Verlaine au grand cœur, de ci …. de là. Nous sommes au Chat Noir  version 2013. La poésie, quelle mauvaise herbe ! "Du chiendent", vous dites ! Elle  passe la tête en ce début de printemps,  entre les pavés de la rue du Belvédère, chez Fabienne, au théâtre de la Clarencière, théâtre littéraire. Que ce mot, de grâce ne  vous arrête pas, vous allez être totalement séduits.  

 

Une revue des chansonniers du Chat Noir, relue, revisitée et réarrangée avec astuce et doigté  par Rosalie Vandepoortaele plonge le public d’un soir dans une  pure atmosphère 19eme et intemporelle à la fois. Ce spectacle est un vrai bijou. Le choix des textes est un pur bonheur. La poésie transcende le noir. L’interprétation parfaite des comédiens est  un festival théâtral.  Tout y est : esprit, humanité, sensualité, émotion, humour et rire virevoltent au travers de comédiens joyeux, grandeur nature - on est à leurs pieds - et  professionnels en diable.  A cause du Chat sans doute.

 

 Le rythme du spectacle ne vous lâche pas. Un musicien exquis, Laurent Laigneaux. Alexis Van Stratum, un comédien pur belge et ...si français de ton et d’entrain. Et deux délicieuses dames vêtues de chemisier en dentelle à col monté serti dans des jupes de soie faites de l’or de la vigne. C’est tout. Un Lampadaire, deux tabourets blancs,  trois caisses vides de bouteilles de vin pour la résonnance et le spectacle vous emmène dans la galaxie poétique. Le  brillant quatuor met en scène l’invisible et l’indicible.  Ils bougent, ils  dansent en long,  en large et en travers sur la scène minuscule de la Clarencière. On se croirait au centre d’une volière.  On n’aurait bien d’yeux que pour la belle Laurence Briand au  regard étincelant et à la féminité gourmande. Mais la connivence qu’elle entretient avec Maya Boelpaepe son alter ego… est     contagieuse et le duo bien connu de  « Sense and Sensibility » fait que le temps s’arrête. Merci Jane Austern ! Oui le temps repart en arrière même et  vous cloue de bonheur fou. Celui du Verbe. Fou comme chacun sait.

 

Car Fabienne Goovaerts qui vous accueille au seuil de sa grande et vieille maison étrange au milieu de ses chats (plutôt « gris parce que les hommes sont saouls », et c’est dans le texte), dirige Le Verbe Fou, cette troupe belge  qui pavoise à Avignon chaque année.

 

Et tous, public et artistes vous chanterez en chœur : Je cherche fortune, Autour du Chat Noir, Au clair de la lune, A Montmartre ! Je cherche fortune Autour du Chat Noir, Au clair de la lune, A Montmartre, le soir, … pour empêcher le spectacle de finir !

http://www.laclarenciere.be/SAISON_2012_2013/trismestre2.htm

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CD de Saxacorda

Bonjour à tous,

petit billet pour vous signaler la naissance de notre album de Saxacorda.

Saxacorda met en avant la formule Saxophone et 5tet à Cordes, mais aussi offre la possibilité à nos compositeurs d'écrire pour cette formule.

A la demande de certains, voici donc le lien des endroits ou vous pouvez vous procurer notre bébé ;-)

http://saxacorda.be.ma/

il suffit de cliquer sur le logo du cd dans la barre des menus.

Très belle journée à tous !

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                         XICA : DIALOGUE ENTRE DEUX FORMES DU VISIBLE

 

Du 27-02 au 17-03-13, l’ESPACE ART GALLERY (Rue Lesbroussart, 35, 1050 Bruxelles) propose une exposition centrée sur les œuvres de l’artiste Portugaise XICA BON DE SOUSA PERNES.

Force est de constater que de tous temps (et aujourd’hui plus que jamais !), l’art est le catalyseur d’une somme, en constante évolution, de spéculations philosophiques qui souvent s’entrechoquent pour entrer en conflit.

L’une d’entre elles est celle de l’ « abstraction » par rapport au « figuratif ». Toujours latente, presque en suspension tout au long de l’Histoire de l’Art, elle s’est imposée au début du 20ème siècle en tant que discours esthétique reconnu. Maintes fois galvaudé. Parfois falsifié. Néanmoins, jamais clairement défini (sinon superficiellement). Comme toute écriture, l’ « abstraction » et le « figuratif » évoluent à leur tour, selon les impulsions de la société. Peut-être pour réparer un malentendu, transformé au fil des années, en pléonasme. Si nous considérons que c’est avant tout l’imaginaire du regardant qui rend l’œuvre « abstraite », l’objet artistique en lui-même, n’est en rien « abstrait ». S’il ne suffisait que d’effacer toute présence de la figure humaine ainsi que toute référence relative au quotidien social le plus direct de la toile, alors tout deviendrait facile : telle œuvre est « abstraite » et le tout est joué !

Mais si, à l’instar de Madame XICA BON DE SOUSA PERNES, quelque ersatz de présence humaine hante le tableau, alors l’ « abstraction » se redimensionne en un espace scénique complexe, tout en conservant son pouvoir onirique.

Dans l’œuvre de cette artiste, les êtres et les choses acquièrent une nature diaphane, enveloppés dans une sorte de brouillard germinal qui les définit, au fur et à mesure que l’œil ajuste sa focale.

Qu’est-ce qui crée l’ « abstraction » dans l’œuvre de XICA BON DE SOUSA PERNES ? La lumière, assurément. Mais pas uniquement. La fine épaisseur de la matière étalée sur la toile fait de sorte que la scène soit le fruit de l’émergence créatrice résultant de l’alchimie entre la matière « organique » et la lumière « onirique ». Au fil du trait, les êtres et les choses, finement précisés, acquièrent une aura évanescente qui les libère de leur consistance charnelle.

Néanmoins, une question affleure à l’esprit du visiteur : pourquoi accompagner chaque tableau d’un titre ? C'est-à-dire, par un élément explicite ?

L’imaginaire ne suffit-il pas à interpréter l’œuvre ressentie ? A cette question, l’artiste répond que chacune de ses créations résulte d’un dialogue entre l’œuvre en gestation et elle-même. Le titre n’est là que pour préciser une émotion. Au visiteur, désormais, de la retraduire par le biais de sa propre sensibilité. Le titre devient, dès lors, non plus une barrière mais une porte ouverte, offerte à l’imaginaire du regardant.

Pour que l’œil englobe les œuvres de XICA BON DE SOUSA PERNES, il doit prendre par rapport à celles-ci une certaine distance, presque un certain élan, car ce n’est que de cette façon que la totalité de la composition s’affirme au regard, avec son cortège de détails. La figure humaine apparaît alors « émergeante » de la matérialité éphémère de l’arrière-plan opaque, noyé de l’éclat de la lumière rasante, à l’instar de JEUX D’OMBRES (acrylique sur toile – 80 x 80 cm).

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DANSE TA VIE (acrylique sur toile – 3 x 60 x 120 cm)

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nous dévoile une constante dans la technique de l’artiste, à savoir une harmonie entre brossage au pinceau et étalage au couteau, plus précisément, au racloir (et même à la carte de banque !). Tout ce qui permet aux strates de couleur de s’étaler en lignes fines et droites. Bien des zones regorgent de matière. Néanmoins, cette matière est étalée de telle sorte à ne jamais paraître pâteuse, ce qui aurait pour effet de rendre l’œuvre grossière. L’artiste joue entre les glacis et les matières en les aspergeant d’eau par projection pour assurer leur fluidité. Elle commence par étaler la couleur sur la surface de la toile pour la charger par la suite de matière par superpositions, créant ainsi un effet de surprise, à l’origine d’un dialogue intérieur entre elle-même et son alter ego pictural. L’acrylique est la matière commune à toutes les compositions présentées à l’ESPACE ART GALLERY.

L’artiste présente, à cette occasion, deux facettes de sa personnalité : une palette aux couleurs tendres, une autre à dominante rouge vif, presque fauve.

Parmi cette dernière, signalons notamment, FLASH BACK (acrylique sur toile – 80 x 80 cm).

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La matière cache et laisse simultanément apparaître la figure humaine. Le chromatisme agit, selon l’axe visuel du regardant, à la fois de repoussoir et de levier révélateur à son émergence matérielle.

Le visage humain émerge à l’avant-plan, telle une masse fantomatique et imprécise, mettant en exergue trois personnages, situés à l’arrière-plan, compris au centre d’une zone irradiée de lumière. Vers le haut de la composition apparaît un très fin quadrillage de lignes droites, tracées au couteau. En haut, vers la gauche apparaît un graphisme non déchiffrable, une forme d’écriture en pleine gestation, non encore éclose, figée dans le signe non encore signifié. Des silhouettes noires, fortement stylisées, se détachent du fond de la même zone. Il est intéressant de remarquer la façon dont l’art moderne et postmoderne reprend souvent, dans l’expression plastique de la figure humaine, les mêmes traits que ceux proposés par l’art préhistorique et protohistorique, tracés au moment où la main de l’artiste concevait encore l’Homme comme une entité universelle, non encore individualisée dans ce qui allait être appelé l’« Histoire ». Peut-être faut-il y voir une recherche inconsciente de sa propre affirmation à cette spiritualité qui fait de l’Homme la parcelle d’un tout dont la manifestation prend l’essence du rêve. Cette ligne de démarcation, tendue comme un fil, entre le figuratif et l’abstrait est le fil d’Ariane à la suite duquel l’artiste se définit et trouve son équilibre vital.

Rien, entre l’écriture figurative et l’abstraite, ne révèle dans son œuvre aucune forme de rivalité, ni la moindre volonté de supplanter l’une par rapport à l’autre. Car elles s’inscrivent dans un même dialogue plastique, conçu dans un même équilibre.

L’artiste vit Paris. Elle a exposé, notamment, en Belgique et en Chine. Elle est diplômée de l’Ecole d’Architecture Saint-Luc (Bruxelles). En 2001, l’Académie Européenne des Arts lui a conféré le Médaille d’Or Internationale.

XICA BON DE SOUSA PERNES exprime ce que tout artiste porte au plus profond de son être : la matière participe de l’immatérialité ! Le reste n’est que théâtre, mise en scène. Cadrage et angles de vues pour accentuer le rendu d’un état d’âme et permettre ainsi au regardant, c'est-à-dire au recréateur de l’œuvre, la réinterprétation d’un univers selon les normes de sa propre sensibilité.

François L. Speranza.

© Copyright 2013

Arts 

12272797098?profile=originalLettres

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Poème dédié à mon amie Liliane Magotte.  

Le printemps s’envole comme une alouette,

Dans  un  ciel  de  blessure  hivernale d’hier,

Les  arbres  s’étirent  hors  de  leur couette,  

De  neige  fondante  mangée  à  la  cuiller.

 

Leurs branches se couvrent du bonheur de la vie,

Pour  protéger  les  nids  des  oiseaux  à  naître,

La jeunesse ranime  les vigueurs d’eau-de-vie, 

De  la  sève  ardente  qui  pousse  à   renaître.

 

Tout s’éveille au soleil qui frissonne au plaisir,

De  jouer  avec  l’ombre  encore  indolente,

Du  froid  en  dormance  pour  se  ressaisir,

En  attendant  l’été  de  fièvre  brûlante.

 

Crocus  et  jonquilles  dressent  leurs  corolles,

Dans les grands parterres aux couleurs de la joie,

Qui  sonnent  et chantent  quelques barcaroles,

Aux parfums de la terre éclairée par leurs soies.

 

Le  printemps  s’envole  comme  une  alouette,

Dans  un  ciel  d’espérance  ensoleillé  d’amour.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

"Le printemps"

Acrylique 90x60

L.Magotte

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Poème dédié à mon amie Jacqueline NANSON  LE 6/03/2013

 

L’odeur  de  la  terre  grise  le  paysage,

Couvert du toit d’amour d’un ciel en fils d’azur,

Avant-coureur comblé de l’heureux présage,

D’une  récolte  bleue  pour  la  Côte-d’Azur.

La Provence est parfum de lavandes en fleurs,

Qui s’offrent au soleil en épis d’arbrisseaux,

Mauves  ou   violets  alignés  par  couleurs,

Puisant dans la terre l’eau fraîche des ruisseaux.

Fleur de la tendresse qui flashe un coup de cœur,

Elle étend son pouvoir dans les champs violine,

Couvrant l’immensité des cultures en chaleur,

Au son du verbe aimer pour la gent câline.

De  juin  au  mois  d’août  elle  s’épanouit,

Pour le plaisir des sens de la nature en feu,

Qui s’apaise tandis  que le  jour s’évanouit,

Et que tout s’endort à l’heure du couvre-feu.

L’odeur  de  la  terre  grise  le  paysage,

Couvert du toit d’amour d’un ciel en fils d’azur.

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

  • 12272868057?profile=original
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Lavandes.

 

Poème dédié à mon amie Jacqueline NANSON  LE 6/03/2013 

 

 

L’odeur  de  la  terre  grise  le  paysage,

Couvert du toit d’amour d’un ciel en fils d’azur,

Avant-coureur comblé de l’heureux présage,

D’une  récolte  bleue  pour  la  Côte-d’Azur.

 

La Provence est parfum de lavandes en fleurs,

Qui s’offrent au soleil en épis d’arbrisseaux,

Mauves  ou   violets  alignés  par  couleurs,

Puisant dans la terre l’eau fraîche des ruisseaux.

 

Fleur de la tendresse qui flashe un coup de cœur,

Elle étend son pouvoir dans les champs violine,

Couvrant l’immensité des cultures en chaleur,

Au son du verbe aimer pour la gent câline.

 

De  juin  au  mois  d’août  elle  s’épanouit,

Pour le plaisir des sens de la nature en feu,

Qui s’apaise tandis  que le  jour s’évanouit,

Et que tout s’endort à l’heure du couvre-feu.

 

L’odeur  de  la  terre  grise  le  paysage,

Couvert du toit d’amour d’un ciel en fils d’azur.

 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

  • 12272868057?profile=original
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Ma force mentale.

12272867856?profile=originalEntends-tu ces oiseaux dès l'aurore ? 
Endormie, si douce et bien plus encore. 

Laisse-moi te prendre par la taille. 
Laisse tout tomber, faut qu'on y aille.

Partons, partons au bout du monde. 
Au Togo, en Guinée ou au Sénégal.

Peu importe le pays, la ville ou l'endroit. 
Rapproche-toi, viens vite dans mes bras. 

Ton sourire, tes yeux, ton allure. 
Avec toi, rien que toi, je t'assure. 

Prend ma main, ne perdons plus une seconde. 
Viens, je t'emmène jusqu'au bout du monde.

(ben2013)

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La main un outil pédagogique

La main un outil pédagogique

Bergson et les philosophes grecs antiques .....

                    Je dirais que c'est un sujet inépuisable à creuser ... car même si nous tapotons

                    nous. adultes, notre apprentissage en pleins et déliés nous a ouverts

                    l'essentiel des potentialités dont nous usons librement maintenant ou non.

http://www.lexpress.to/archives/5958/

Il ne faudrait pas croire que la machine fait tout et que le numérique est la panacée universelle. Dans toute bonne pédagogie de l’apprentissage des basses fondamentales dont a besoin tout apprenant, la main doit trouver sa place. Si elle ne la trouve pas, des troubles d’apprentissage risquent de survenir.

L’exemple type est celui du langage qui se déroule linéairement. Pour lire, il faut donc décoder un système selon un processus linéaire allant de gauche à droite (langues européennes), avec retour «à vide» vers la gauche, changement de hauteur c’est-à-dire orientation vers le bas, pour passer d’une ligne à l’autre.

Au cours de cette opération, toutes les lettres, tous les mots doivent être traités de gauche à droite. Autrement dit, le sens directionnel général, gauche à droite commande la perception globale du texte (sens des lignes) et la lecture détaillée des composantes (mots et lettres), auquel s’ajoute un mouvement haut en bas.

Orientation spatiale

Tout ceci suppose une parfaite adaptation à des orientations spatiales précises, sous peine d’erreurs ou de difficultés de lecture. L’acquisition de la gymnastique spatiale nécessaire est à la base de la lecture qui comprend donc plus que le décodage de lettres.

D’où l’intérêt d’activités comme la représentation spatiale de la forme des lettres avec les doigts, et de l’écriture manuelle, qui ajoute à ces dimensions linéaire et spatiale la commande de mouvements manuels.

Écrire, c’est traduire le langage selon un code spatial comportant à la fois des mouvements de gauche à droite, avec retour à gauche vers la zone de départ pour la direction générale de l’écriture, et des mouvements plus fins de gauche à droite, de droite à gauche, de haut en bas, de bas en haut, circulaires ou semi-circulaires, pour la réalisation graphique des lettres.

L’encodage écrit nécessite une adaptation de la main qui écrit au découpage spatial conventionnel et ceci, que l’on écrive de la main droite ou de la main gauche, et une coordination complète de la main elle-même et de sa contre-main, c’est-à-dire du pouce.

L’écriture manuelle…

Des études présentées au colloque «L’écriture dans tous ses états» de l’Université d’Aix-en-Provence, en France, sont très intéressantes. Dans L’apport cognitif de la main: clavier ou écriture manuelle?, les auteures se demandent si le «délaissement de la main – au profit de la machine – risque d’entraîner des pertes de compétences».

Il ressort de leur étude que «sur l’ensemble des sujets, le nombre de fautes commises en écriture manuelle est significativement inférieur à celui constaté en mode clavier…

Si la main se révèle supérieure au clavier en ce qui concerne les fautes de français, l’expérience présentée ne permet pas de décider quel est le facteur explicatif: acquisition manuelle de l’écriture ou ressources attentionnelles plus marquées en manuel.»

L’explication vient peut-être d’une autre étude: La Main écrit sur le Papier et … sur le Cerveau. Voici la conclusion: «L’acte même d’écrire est une source d’informations à caractère cognitif susceptible d’intervenir, comme les informations visuelles et auditives, dans la spécification symbolique des caractères écrits et par là dans les apprentissages linguistiques.»

favorise la lecture

Autrement dit, le geste moteur de l’écriture transmet au cerveau une information sur la forme des lettres et leur enchaînement, en écrivant des mots, des phrases. Le geste sensoriel est donc porteur d’informations cognitives qui se répercutent sur la lecture.

«Nos études, disent les auteures, soulignent l’existence de liens fonctionnels étroits entre écriture et lecture… ils suggèrent que notre façon d’écrire pourrait influer sur notre façon de lire.» Un autre exemple: encourager les petits à compter sur leurs doigts ne serait pas une mauvaise idée, bien au contraire.

Des travaux récents démontrent que la représentation de la grandeur des nombres stimule les neurones du lobe pariétal, qui est aussi associé à la représentation des objets dans l’espace. Main, cerveau et apprentissage sont étroitement reliés.

La main et le toucher

La main joue donc un rôle capital en pédagogie fondamentale. La célèbre formule de G. Révész:
«Votre destin est vraiment entre vos mains, ou mieux en ce que vos mains créent ou font» (The Human Hand), même à partir d’un simple crayon, ne peut que faire réfléchir et porter à la main une attention toute pédagogique, de la part des parents, des enseignants, des intellectuels et des décideurs.

Pour compléter ces propos et les élargir, on prendra connaissance avec intérêt de: Gentaz, Édouard. La main, le cerveau et le toucher, Dunod, 172 p. L’auteur traite spécialement du toucher, un sens méconnu et si important pour le bébé, l’enfant, l’adulte voyant et non-voyant. «Les outils de l’activité virtuelle favorisent-ils l’apprentissage de l’écriture?» montre le rôle du toucher dans ce processus.

Un livre pour les parents et futurs parents, pour comprendre leur bébé, les enseignants, les étudiants universitaires en psychologie et en pédagogie, rédigé de façon claire, bien illustré, d’actualité.

(Le sens du TOUCHER n'est pas méconnu du tout chez R:Steiner dans son concept des "12 sens"

Pour ma part, je me base souvent sur le livre du Dr Albert Soesman chez Triades

"LES DOUZE SENS"

            Le moi d'autrui, Le mouvement. Le langage. L'équilibre. La chaleur. LE TOUCHER. La pensée. L'odorat. Le goût. La vue. L'ouïe. La vie.

Nous disons Sens de ...

Le rôle de la main :

un outil pédagogique. Publié le 20 avril 2012

         La main, outil pédagogique?

Gabriel RACLE, chercheur canadien explique que l’INTELLIGENCE part de la main et remonte vers le cerveau.

Ensuite

Les articles trouvés sur ce même thème  :

http://www.calea-asso.org/la-main-outil-pedagogique/role-de-la-main/

RÔLE DE LA MAIN

Prendre pour comprendre

la main saisie et comprends
Nous avons, avec Gabriel Racle, la possibilité d’avoir un aperçu actuel de la question. En résumé, le rôle de la main, dans ce passage du prendre au comprendre et du comprendre à l’apprendre, n’est pas purement matériel, purement mécanique, ni bien évidemment purement abstrait ou intellectuel : tous ces aspects sont conjugués dans cette activité typiquement humaine. Prendre en main, ce n’est finalement pas autre chose que ce type même d’activité qui combine le prendre, le comprendre, l’apprendre et finalement l’entreprendre. C’est précisément l’acte humain de la main : le geste de prendre en main est plus fondamental que l’acte de la main qui prend. La main partout se trouve en cause, pour reprendre l’expression d’Ernts Kapp. D’autant que par ce moyen, l’homme arrive finalement à se prendre en main. La main est ce qui fait l’homme.

Com-prendre

Com-prendre, c’est d’abord, comme l’indique l’étymologie, prendre avec : prendre avec la main, avec un outil, avec un instrument, prendre de multiples façons et par là-même, découvrir en agissant. La main, bien orientée, est donc plus qu’un instrument de développement matériel ; elle est aussi l’instrument du développement intellectuel et de l’insertion sociale. Charles Féré a une belle formule:

la main est à la fois un agent et un interprète du développement de l’esprit.

Comme on l’a déjà souligné, on passe ainsi de prendre à comprendre, du concret à l’abstrait, ce qui permet alors d’apprendre. … l’enfant apprend aussi en élaborant des schémas mentaux, des règles, des lois, qui permettent de classer les objets dans des catégories d’ordre de plus en plus élevé, de transformer des objets réels en objets symboliques.
La boucle peut ensuite se refermer en repassant de l’abstrait au concret pour entreprendre quelque chose avec l’aide de la main et du cerveau, bien entendu. On a ainsi, en simplifié, un schéma pédagogique dans lequel la main doit trouver tout naturellement sa place. Si elle ne la trouve pas, pour des raisons diverses, des troubles d’apprentissage risquent bien de survenir.

Main et apprentissage

Ces considérations convergentes, dont on pourrait prolonger l’énumération, ont-elles quelque fondement ou quelque correspondance biologique ? Ne sont-elles que le fruit de réflexions pédagogico-philosophiques ? Après tout, on apprend avec un cerveau, on ne saurait l’oublier. À défaut de preuves formelles, certaines indications provenant des recherches des biologistes semblent bien apporter quelque soutien au rôle clé de la main dans l’apprentissage.

Une figure appelée homoncule (petit homme) traduit la répartition du corps dans le cortex somato-sensoriel, le cortex étant cette mince couche de neurones, la fameuse matière grise, qui se trouve à la surface du cerveau. Les parties du corps les plus actives et les plus sensibles ont une correspondance corticale proportionnellement supérieure à celles des autres zones corporelles. Comme on peut le voir, les mains tiennent une place très importante et dans la main, le pouce joue un rôle éminent.

Nous savons, par ailleurs, que les interactions entre une personne et son environnement jouent un rôle essentiel dans la structuration du langage et de la pensée. On pense que le cerveau traite le langage par le moyen d’interrelations entre trois systèmes ou ensembles de structures neuronales :

  • Il y aurait tout d’abord les interactions non langagières entre le corps et son environnement. Ces interactions sont perçues par les divers systèmes sensoriels et moteurs des deux hémisphères cérébraux : ainsi se forge une représentation de tout ce qu’une personne fait ou ressent et, par exemple, de tout ce qui concerne les activités de ses mains. Ces représentations non linguistiques (forme, dureté, température, succession temporelle…) sont traitées par le cerveau qui les classe et sont transformées en représentation à un niveau supérieur qui gère les résultats de cette classification. S’ensuit un ordonnancement intellectuel des faits, des relations, des objets. Les niveaux successifs de catégories et de représentation symboliques produites par notre cerveau sont à la base de nos capacités d’abstraction et de métaphore.
  • Le deuxième système comprend un ensemble plus petit de structures neuronales qui se trouvent le plus souvent dans l’hémisphère gauche, chez les droitiers et même chez les gauchers, et qui représente les phonèmes, leurs combinaisons, les associations des mots en phrases. Stimulés, ces systèmes produisent des phrases parlées ou écrites et traitent initialement les stimulations linguistiques reçues de l’extérieur.
  • Le troisième ensemble de structures, qui se situe habituellement dans l’hémisphère gauche, coordonne les deux premiers ensembles. Il fait produire des mots à partir d’un concept ou un concept à partir des mots. Sur la base de cette schématisation, on peut se demander si un apport riche de la main dans le premier système ne contribue pas précisément à une structuration plus développée de la pensée ; autrement dit, en reprenant l’image de Bergson, s’il n’y aurait pas là un mécanisme qui fait remonter l’intelligence de la main à la tête.

La main joue donc un rôle capital en pédagogie fondamentale. Et il ne faut pas oublier que le toucher de la main est un acte d’appropriation à haute valeur psychologique et symbolique. La main qui prend vise à comprendre, la main qui touche vise à connaître.

L’art du toucher (l’haptonomie, de Frans Veldman) devient aussi un outil d’éducation émotionnelle. Mais parce que toucher c‘est vivre à la lisière de soi et de l’autre, comme le souligne Catherine Josse, l’acte de perception présuppose que le sujet ait pleinement conscience de son environnement. Développer le toucher, c’est aussi favoriser le développement du sujet et sa relation au monde.

Les relations entre la main et le cerveau de Gérard Gentaz, Florence Bara et Pascal Colé

Voici, une synthèse des travaux expérimentaux qui évaluent les effets de différents entraînements phonologiques associés ou non à l’apprentissage des lettres et des correspondances grapho-phonologiques, sur la lecture, et, d’autre part, de présenter une série de travaux récents qui s’intéressent à l’apport de l’exploration visuo-haptique et haptique (tactilo-kinesthésique) de lettres dans ces entraînements.

L’ensemble des résultats montre que les entraînements destinés à développer la conscience phonémique des enfants (définie comme la capacité à manipuler les phonèmes des mots parlés) améliorent significativement les performances en lecture. Même si ces entraînements ont indéniablement des effets positifs sur l’apprentissage de la lecture, leurs effets peuvent être amplifiés si on associe un travail sur la connaissance des lettres et des associations lettres-sons.
C’est lorsque que ces deux composantes sont réunies dans un entraînement (conscience phonémique et connaissance des lettres et des associations lettres-sons) que celui-ci est le plus efficace.

Enfin, des recherches récentes montrent que le mode d’exploration des lettres a un impact sur la compréhension du principe alphabétique. Ainsi, si l’enfant est amené à prendre connaissance des lettres par une exploration visuohaptique et haptique, les performances en décodage sont meilleures que si l’exploration se fait uniquement visuellement.

http://www.calea-asso.org/la-main-outil-pedagogique/

La main, outil pédagogique

La main a fait l’homme ! La main nous permettrait-elle d’apprendre ? La main serait-elle capable d’être un formidable outil pédagogique ?

Cette question peut paraître étonnante voire absurde à l’heure où les recherches en didactique ou sciences de l’éducation… semblent répondre aux problèmes des apprentissages. Pourtant, ces problèmes tiennent peut-être pour une part à l’oubli, dès le plus jeune âge, d’un instrument pourtant essentiel et que nous avons tous à notre disposition : la main. Il n’est sans doute pas inutile de réfléchir sérieusement à cette question pédagogique, si l’on en juge par les propos suivants, dont il pourrait être judicieux de suivre les conseils.

On oublie (à l’école) que l’intelligence est essentiellement la faculté de manipuler la matière, qu’elle commença du moins ainsi, que telle était l’intention de la nature. Comment alors l’intelligence ne profiterait-elle pas de l’éducation de la main ? (…) Adressons-nous à un vrai maître, pour qu’il perfectionne le toucher de l’enfant au point d’en faire un tact : l’intelligence remontera de la main à la tête.

Ces quelques lignes, qui peuvent surprendre par l’association établie entre main et intelligence, ne sont pas de la main d’un pédagogue, mais bien de celle d’un philosophe. Et elles apparaissent dans un texte qui n’est pas précisément terre à terre, puisqu’il s’agit de La pensée et le mouvant, du philosophe français Henri Bergson.
On évoquera rapidement, dans un premier temps, quelques unes des théories qui sont apparues tout au long des siècles, depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, sur cette possibilité selon laquelle l’intelligence passe par la manipulation, ou autrement dit, que la connaissance, l’apprentissage s’élaborent, avant tout, grâce à nos cinq sens et particulièrement grâce au toucher particulièrement les mains, ce qui sera le propos ici.
Par une sélection subjective (donc incomplète), on survolera donc les pensées de plusieurs auteurs qui se sont démarqués par leur pragmatisme en relation pour certains avec une application pédagogique concernant cette question. Des écrits antiques à Bergson en passant par Maria Montessori, Marcel Jousse, Leroy-Gourhan, Gabriel Racle… Le but est d’éclairer des problèmes théoriques se rapportant à l’incorporation de savoirs et de compétences en travaillant sur la question de l’articulation entre les modalités d’incorporation et les procédures cognitives d’apprentissage. On se basera aussi sur les travaux d’Edouard Gentaz, Florence Bara et Pascal Colé, qui on étudiés les effets des entraînements phonologiques et multisensoriels destinés à favoriser l’apprentissage de la lecture chez les jeunes enfants.
Selon Pierre Bourdieu, il y a une manière de comprendre avec le corps qui se situe en deçà de la conscience et sans avoir le mot pour le dire. On parlera donc d’infracognition, qu’on tentera de définir.
Nous essayerons de montrer comment cette infracognition, à partir d’adultes en situation d’analphabétisme peut donner des résultats probants sur une période relativement courte, alors que les moyens classiques n’ont donné que peu voire pas de résultats. La manipulation de la matière permettrait d’apprendre.

Pour finir cette recherche exhaustive .....

Voici toute une étude sous forme de livre :

avec la possible de faire jouer la glissière en haut pour augmenter la visibilité

http://www.yumpu.com/fr/document/view/5850778/de-la-main-lintelligence-ser

 

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Vers libres et souverain style

 

Je crois que mes plus doux poèmes

Sont ceux écrits en liberté.

Les mots se choisissaient d’eux-mêmes,

S’unissaient par affinité.

Je suis revenue à la rime

Mais en toute simplicité.

Ce qui m’importe, ce qui prime,

Sera toujours la vérité.

Je ne force jamais les mots,

J’essaie de rester vigilante.

Quand certains me semblent trop beaux,

Je les mets d'abord en attente.

En face d’une apothéose,

D’un spectacle de vrai gala,

Mon âme exaltée me propose

De ne rien perdre de cela.

Quand il s’agit de la tendresse,

Je l’enveloppe de velours.

En ce qui concerne l’ivresse,

Je pense au style des grands jours.

18 janvier 2006

 

 

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J’ai bu au calice d’une fleur.

J’ai bu au calice d’une fleur.

 

J’ai bu au calice d’une fleur

Sa sève

Depuis chante l’amour dans mes veines

De sang bleu

 Fragrance céleste pour un dieu

M’élève

Au rang des bons princes

Couronnés

Désormais soumis à la grâce

Délivrée

Je n’ai de cesse que mes lèvres

Gourmandes

Retrouvent la fleur, le calice

Consacrés.

J’ai bu au calice d’une fleur

Sa sève

Et bouillonnaient à flots ses soupirs,

De désir

Depuis j’oublie toutes mes peines

Sans regret.

Et montent aux ciels Des hauts- gratias

De bonheur.

J’ai bu au calice d’une fleur

Offerte

Ces petits cris et ces prières

Encore….

J’ai bu au calice de la fleur

Sa sève

Lèvres gorgées d’un soleil vermeil

Lumineux

J’installais doucement le bonheur

Dans ses yeux.

 

Pierre WATTEBLED- 4 mars 2013.

 

 

 

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