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Toutes les publications (168)

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Je t'attendrai!



Comme si la vie a deux ailles
L’une du mal et l’autre 
De la souffrance

Le temps perd 
Son équilibre 
Et trébuche dans les virgules 
De la peine
Et tu vois le monde bouillonne
Comme le chaudron

Je t’attendrai 
Sur le chemin d’espoir
Même avec 
Ce cri monotone
Qui serre les sentiments

Même avec ces tons
Qui se succèdent
Comme les saisons

Et entre les passages 
Qui mènent à l’inconnue
Je t’attendrai avec tous mes sens
Sur les allées de neige

Smail baydada

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À l'ère de la transcendance

 

Mes amis s’étant éloignés,

Je m’étais installée, seulette

Dans, la sérénité parfaite,

Jardin des souvenirs soignés.

Je n’aurais pu imaginer

De nouvelles et riches rencontres.

Me sentant lasse, j’étais contre

Tout ce qui n’est pas spontané.

Or me voilà dans un décor,

Paisible et tout près d’une rive,

Où des murmures à la dérive,

Apportent idées ou réconfort.

Des groupes de récents amis,

Sensibles et généreux, échangent.

Certains me paraissent des anges.

Les vilains ne sont pas admis.

À l’ère de la transcendance,

Mais aussi des calamités,

D’une affreuse réalité,

La douceur sème l'espérance.

 

 

 

 

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Le temps va avec l'ennui

Je serai une statue immortelle

Dans l’une des ruelles de ta vie

Moi qui brille comme la chandelle

Je m’éteins dans l’obscurité de l’ennui

 

Oh ! Les saisons d’amour

Rendez –moi le sourire

Que reste t-il d’un jour

Emporté par le zéphire

 

À quoi sert toute cette richesse ?

Et toute cette gloire qui m’appelle

Je crois dans un moment de paresse

Que j’allais faire envoler toutes mes ailes

 

Rien ne guérira mon coeur triste

Même si on achète le bonheur

Même si on invite tous les orchestres

Et on cueille toutes les fleurs

 

Oh ! Les saisons d’amour

Rendez –moi le sourire

Que reste t-il d’un jour

Emporté par le zéphire

 

Smail baydada

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Pour Adyne

vraiment magnifique et les aquarelles sont superbes, moi je débute (un peu de complexe) mais les vôtres sont merveilleuses - la chanson me plaît également

bonne chance pour la future exposition j'espère pouvoir aller à Spa mais il faudrait savoir où l'exposition sera ?

 

merci encore

Marcelle  

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Etre une femme (suite)

Étreinte cachée,

cœur dans vos mains, votre gorge,

le mien entrebâillé, puis dévêtu, nu ;

vie qui palpite, tout doucement,

à la vôtre se greffe, entière,

puis flamboie, mais pas trop vite,

séduction réciproque,

jeu de peaux,

balbutiements de nos lèvres décachetées,

cachotières dans le noir,

assoiffées, maladroites,

plaisir de s’offrir,

de se dire des mots blancs, étincelants !

Fruits sont nos bouches,

tâtonnantes, toutes rouges,

adolescentes encore,

riches de ce mot partagé, nourricier,

compositeur de nous.

Choc amoureux,

toujours.

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"Le commencement, la fin d'un amour, deux instants pour ainsi dire, immortels, restent à jamais dans la mémoire""Combien, longtemps après avoir été frappé à mort, tente de revivre , demande  encore à vivre. l'amour? La ténacité qu'il y met, l'âme ne voulant plus de ce que veut  encore le corps -elle- même, la pauvre âme, se leurrant aussi -, est bien , de toutes les aventures qui nous arrivent, l'une des plus terrifiantes et incompréhensibles.

 

Gabrielle Roy- La détresse et l'enchantement

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EMMENEZ-MOI (extrait de "Je suis vivante")

Emmenez-moi… lalala la… Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil (Aznavour)

 

Je suis devant ma fenêtre, un thé à la vanille me réchauffant les mains crispées sur le mug… Les flocons virevoltent… Un merle affamé se repaît des morceaux de pains que j’ai déposés dans la caisse clouée sur le mur en face… Nous nous regardons longuement… J’ose à peine respirer pour ne pas l’effrayer… Il continue de me regarder mais la faim est plus forte et il finit par se remettre à manger tout en m’observant du coin de l’œil.

Le temps de finir mon thé… Merveilleux instants de bonheur simple et paisible… Et je continue à vaquer à mes occupations. L’oiseau est toujours là. Il a arrêté de manger mais il reste quasi roulé en boule pour se protéger de la neige. Il s’est rendu compte qu’il ne courait aucun danger avec moi. J’explique à mes petits chiens, un peu impatients d’aller jouer dans la neige, qu’ils doivent attendre avant de sortir. Le simple fait d’ouvrir la porte l’effraierait et le ferait s’envoler. Je souhaite prolonger encore ce bonheur éphémère.

Je suis heureuse et pourtant, ces moments là, qui font partie de mon quotidien, ne me suffisent plus. Depuis quelques temps, je sens l’appel du large… Quelque chose en moi aspire à plus : plus de sensations, de couleurs, de tendresse… de vie !

Je me suis créée un pays des merveilles pour me protéger et ne pas sombrer mais il est temps pour moi, d’être enfin la véritable héroïne de ma vie. J’ai failli la perdre, elle m’est précieuse. Je vais en prendre grand soin…Je vais enfin vivre.

Pourtant, autour de moi, rien n’a changé, tout est toujours aussi gris : le temps, les finances, les visages… Mais quelque chose de coloré a explosé en moi et ne supporte plus cette solitude que je me suis imposée. La peinture de mes murs n’est plus suffisante. Je veux voir d’autres paysages… Ensoleillés de préférence… Et aussi le soleil dans d’autres yeux… Et la chaleur dans de nouvelles étreintes… Et la douceur d’autres lèvres sur les miennes…

Emmenez-moi, la lala lala…

 

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Lorsque la mer.......

Lorsque la mer défile de géantes vagues
Dans la brise qui s’assoit sur une plage
L’horizon dessine un bateau qui bourlingue
Sur les flots noirs, dispersés, de l’ancien rivage

Que va-t-il arriver à la lune et aux étoiles ?
Et à l’hiver qui pleut sur les tristes pavillons ?
L’azur se dissipe, le ciel est morose et une rafale,
De foudre peut être, venue sans compagnon

Quand le ciel dira : O soleil reste avec moi !
Les nuits ont avalé ma couleur et mes éclats
Et le vent a dispersé les feuilles de l’automne

La détresse a écrasée les particules de l’espoir
Elle a tout accaparé, même la lueur du soir
Pour faire de la tristesse un imbattable trône !

Smail baydada

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administrateur théâtres

A mi-chemin entre deux réalités : Cinéma ou Théâtre ? Italie ou Europe-la-nordique ?  Comédie ou leçon de philosophie ?  Entre deux théories: le Big Bang ou la théorie de l’état stationnaire ? Entre deux visions du monde : celle de l’homme, celle de la femme ? La transhumance ou le home sweet home ?

  12272868278?profile=originalLe décor est d’un réalisme enchanteur. Nous sommes au pays du Brunello. Le village en plein ciel se situe sur une pente escarpée. Une Fiat 500 a été abandonnée par trois voyageurs étranges au pied de la colline abrupte. Un éminent cosmologiste belge Monseigneur Georges Lemaître et son collègue le britannique Fred Hoyle accompagné de sa femme Barbara Clarke, tous  personnages ayant existé, débarquent sur la place du village, au pied de l’antique  pompe à bras devant l’auberge des voyageurs.  Il n’y a  pas de téléphone, juste des cigales éreintées par le soleil de midi,  année 1957.

Virgilio, l’aubergiste a du mal à sortir de sa sieste. Mais c’est l’Italie, le bon vin et le respect de la robe, qu’elle soit ecclésiastique ou féminine, auront vite fait de lui rendre ses dons d’hospitalité. Langue locale, jovialité, bonne humeur, vin blanc, musique (de film !), voilà le début d’agapes réelles  autour de nourritures autant  terrestres que célestes. De quoi mettre en appétit le spectateur qui va assister à un duel verbal de hautes sphères, entre les deux éminences scientifiques.Chose peu commune au théâtre.

 12272868873?profile=originalMonseigneur Georges Lemaître en route pour le Vatican est à la veille d’aider le pape Pie XII à rajuster de malheureuses prises de position concordistes à propos des nouvelles théories du Big Bang. Son collègue Fred Hoyle  le taquine et de brillants échanges fusent entre  les adversaires.   Une façon indirecte  de monter que le « disputare » n’aboutit pas nécessairement à la « disputatio »Il y a  disputes et disputes.  Cela semble être une des intentions de l’auteur Jean-François Viot.

Monseigneur Georges Lemaître, père scientifique de « l’atome primitif »,  distingue la notion de « commencement » de celle de « création », la première étant une entité physique, la seconde un concept philosophique. Il ne veut en rien mêler Dieu à la science. « Dieu ne se prouve pas, il se trouve ». Sir Fred Hoyle lui, n’a pas eu l’heur de trouver Dieu, il n’a trouvé que la femme, avec qui éclatent de belles crises domestiques. En effet, « Monsieur le savant toujours absent » donne la migraine à l’hyper-sensible Barbara (Maud Pelgrims) et la fait sortir de ses gonds sous ses apparences de jeune dame rangée des années 50.  Les crises cycliques de sa femme sont bien à l’image de la  théorie de  « l’état stationnaire » prônée par son (tendre ?) mari, postulant qu’à une large échelle, l’Univers est partout le même, qu’il l’a toujours été et qu’il le sera toujours.

 Empoignades scientifiques et domestiques alternent avec des leçons de science extrêmement ludiques et illustrées. Les postures et les déplacements  et les silences éloquents des deux hommes de sciences, si opposés physiquement et mentalement, sont une source de comique inépuisable. La prestance de chat mystérieux de Alexandre Von Sivers en soutane  et  l’accoutrement du malicieux François Sikivie en costume anglais font pouffer de rire. Virgilio l’aubergiste (Grégoire Baldari), un nouveau dans la Commedia dell’Arte ?  se prête gracieusement à l’exercice de pédagogie active qui utilise ballons et grains de riz. Massimo (Michael Manconi), son  jeune neveu,  est tout aussi drôle et réaliste.  Imperturbable, Virgilio  sert généreusement  les cantucci et le vin de cette messe scientifique, comme au cinéma.

 

Une pièce savante et marrante quand même, un curé débonnaire, un mari qui ne manque pas d’airs, et l’homme toujours, comme toujours il l’espère : sur le devant de la scène, immuable tableau! Dans une Toscane de rêve.

Soulignons enfin que la mise en scène est signée Olivier Leborgne. Une aventure où l’excellente scénographie d’Edouard Laug et la construction du décor par l'équipe de Marc Cocozza, Christophe Beaugé et Mathieu Regaert sont des éléments indispensables au spectacle, sans compter la poésie des lumières de Laurent Béal.

http://www.atjv.be/fr/saison/detail/index.php?spectacleID=496

Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar et du Festival Royal de Théâtre de Spa.

Exposition Georges Lemaître présentée par les Archives Georges Lemaître (UCL) : Panneaux et vidéo sur le parcours de Georges Lemaître, accessibles lors des représentations.


Dimanche 24 février : l’ATJV soutient CAP48. Réservez vos places au profit de l’opération ! www.cap48.be

19 au 24 février 2013 Théâtre Jean Vilar
Durée : 1h30

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L'envol stationnaire

L'envol stationnaireAllongé dans les cieuxEn plein volLe doute ne m’a plus quitté.Comme s'il pouvait y avoir une finA cette course pénibleQui mène d’une vie à l’autreDans une avalanche de signesQui d'un battement secsortent de l'ombre.Seul, armé d'un parapluie,le penseur se glisse dans les interstices du monde,se jette dans les enfers,épouse les enzymes et leurs spirales,Compte les nombres,dissimule les preuves de l'existence de Dieu,Ordonne les choses et les êtreset leurs rouages,tandis qu'au-dehors,dans la masse compactedes sanglots et des larmes,prend naissancele nouveau luminaire équivoque de l'être.
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A voir sur Nice-Matin

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Un extrait : "Jacques Renoir admet que le tableau n'est pas si noir. Il rend hommage à la performance de Michel Bouquet, à la qualité de la musique d'Alexandre Desplat et même à la beauté des images de Mark Ping Bing Lee. Il s'y connaît, c'est son métier. Ce qui ne l'empêche pas d'adresser cet autre reproche à Bourdos : « Mon livre couvrait une période beaucoup plus grande de la vie de l'artiste. Avec des flash-backs sur sa jeunesse et sur la genèse de son œuvre. »

Impression personnelle, je suis restée entre deux eaux, ceci dû à l'atmosphère que dégage ce film. Un échange que j'ai eu à ce propos me fait ainsi ajouter ce que mon interlocuteur m'a répondu : "Entre deux eaux, mais n'était-ce pas le décalage souhaité. Cagnes, durant la guerre de 14-18, très loin des tranchées, mais avec le lien des fils qui rentrent meurtris. Et ce petit monde de modèles-servantes, attachées, liées à un vieux peintre, détaché des nécessités de la vie, comme vivant dans un sas pour se protéger...! Il y a beaucoup de choses dans ce film, par-delà la beauté des images."

Oui je le confirme, la réussite de "la performance de Michel Bouquet, la qualité de la musique d'Alexandre Desplat et (encore !) la beauté des images de Mark Ping Bing Lee, est indéniable. "Entre deux eaux" signifie le désagrément que j'ai ressenti avec simultanément d'un côté le plaisir esthétique et de l'autre la mocheté du reste que mon interlocuteur décrit très bien !

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Une poigante histoire d'amour

Propos

Je les nommerai: Elle et Lui,

Deux êtres intelligents et tendres,

Devant s'aimer et bien s'entendre.

La chance les avait unis.

Connus au-delà de la France,

Ces deux époux qui s'aiment fort,

Connurent d'irréparables torts,

D'inimaginables nuisances.

Elle, montra sa grandeur d'âme

Quand son doux mari offensé,

Dangereusement menacé,

Perdait pied au fond de son drame.

Parut contraire à la morale

Cet amour inconditionnel,

Apparemment irrationnel.

L'abnégation semble anormale.

Les frustrés et les envieux,

Que le bonheur des autres blesse,

Voudraient qu'il s'amoindrisse et cesse,

Nombreux, se montrèrent odieux.

S'ils prennent du plaisir à croire,

À se fier aux apparences,

C'est qu'ils manquent d'intelligence,

N'ont rien appris de cette histoire,

23 février 2013

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L'epure

L'épureMa faculté de contemplationDe naissance saturnienneRalentit les obstaclesAdoucit les contours.Dans ce calme intemporelQui adhère à l'aubeJe me retrouve entier.Je visite vos maisons et vos jardins paisiblesJe me sens mieux qu'à l'ordinaire.Je parcours d'un regardL'espace nouveau néMiroir fémininReflétant sur mon visageSon incandescenteEt amoureuse géométrie.Emporté par la vague du temps,Je délaisse alors l'apprenti costumierQui pansait autrefois mes blessures.Je marche titubantLéger à la rencontre des heures.Ce petit enfant devant sa pageQui prends ses crayonsEt trace sur l'horizonCourbes innocentesL'ébauche de mes nerfsLes musclesDe ce corps imaginéL'orbite sinueuseDe ces veines au suc rafraîchiMon ombre rajeunie.Qui s'inclineVers la plaineBruissante de l'astreEmouvant souvenirPour entrevoirSous le voile tenduDe sa surprenante éternitéminuscule corps dans sa courseVéhicule ou flamme éteinteJe ne sais plusL'autre que j'étaisClouéSur le soleil nocturneQui Court et court encoreBien au-dessous de toute raisonDans la roche polieDe ce qu'il reste du limonDe la vie éperdue.C'est un pendu oscillantQui se mire encoreDans les fins nuages.Prince de l’inversionDressé au seuil du dernier passage.Rien ici n'exalte les sens.Rien ne nous parvientQui ne soit chiffre ou lettre sonore.La chaleur m'entoureDe bras puissants.Tout est clair.Sauf l'orage qu'en moiJe charrie cette foisPour de bon.
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Suave Sentorin.

 

 

Sentorin  est  un  p’tit  chérubin,

Espiègle, content de tout et  rien,

Sa mission de fragrances en odeurs,

Concevoir  de nouvelles senteurs,

De  typhons  en gouttes de soleil,

Il  butine, embellit de  vermeil,

Compose des parfums délicats,

Palette  de pétales  et  muscat.

 

Nirvana  des narines en fête,

Sentorin  se  fait  l’estafette,

D’effluves planant sur les marchés,

Les  répand  sur les  gens  alléchés.

Les fumets de tendres poulets d’or,

Bien huilé,  bronzant sur un rotor,

Se  mêlant  au  feu  des  épices,

Volètent  d’ivresses en  délices.

 

Les saisons, froides, tièdes ou chaudes,

Qu’il  hume  d’une  chiquenaude,

Dégagent d’anciennes exhalaisons,

Prenante  Jusqu’à  défloraison.

Si l’hasard  d’une fleur nouvelle,

Taquine  sa  p’tite  cervelle,

Sur-le-champ une idée germe,

Qu’il mijote et conduit à terme.

 

Chérubin des amours fleuries,

Il  étend  la  sorcellerie,

Des bouquets aux laboratoires,

Empressés  d’essais méritoires.

Il devient muse des parfumeurs,

Titille leur fin nez programmeur,

Se joue des muscs et des embruns,

Son plaisir,  couronner un parfum.

 

Les comptoirs  et  les  étagères,

Présentent savons de fougères,

Luxueux  flacons  d’eau fleurée,

Libertine  à  peine  affleurée.

Stimulant  il  remet  en  selle,

Les craintifs et les colombelles,

Capiteux  il  trouble  les  sens,

S’en priver serait-il un non-sens ?

 

Sentorin est  un  p’tit  chérubin,

Espiègle, content de tout et rien,

Chimiste  de  Dame  Nature,

Cet amour,  douce créature,

Partage  sa  joie  sur  notre  corps,

Ou s’épand dans les airs du décor,

Qui s’ouvre sur les parcs enchanteurs,

Colorés  au  parfum  des  odeurs.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

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EXTINCTION PRECOCE

EXTINCTION PRECOCE
(Pour ces enfants violés dans le silence des adultes et l’indifférence des responsables)

Que peut bien refléter
Un miroir brisé ?
Un cœur en miettes ?
Des rêves déchirés ?
Des envies frustrées ?
Des ailes cassées ?
Un  bec ulcéré ?
Un ciel brumeux ?
Des regards terreux ?
Une vie écrasée ?

Un avenir brisé !
Des regards vitreux !

Du ciel en pleurs,
Du bec séché,
Des ailes déplumées,
Des envies folles,
Des rêves enterrés,
Du cœur de pierre,
Un miroir aveuglé
A l’heure du départ,
Que peut-il bien voir ?

Khadija, Agadir, Mercredi  13/2/2013
© Khadija ELHAMRANI

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Afin que mon cerveau ne se dégrade pas

 

 

Délivrée des vaines attentes,

À l'âge où stagnent les désirs.

Nul ancien projet ne me tente,

Or j'accueille de doux plaisirs.

En la belle saison, les fleurs,

Resurgies, emplies de tendresse,

M'offrent leurs suaves couleurs,

M'entretiennent dans l'allégresse.

Ici, chaque saison nouvelle

A des charmes attendrissants.

Quand l'espérance se dégèle,

Passe un courant que je ressens.

Par grâce, je reste sereine,

Possédant pleine liberté.

J'apprécie de vivre sans peines,

Mais redoute de végéter.

Lors, je me mets chaque matin

À penser, étant attentive.

En advient un effet certain;

Ma mémoire se réactive.

22 février 2013.

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ADMINISTRATEUR GENERAL

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 27/02 au 17/03 l’exposition  événement de l’artiste suivant : XICA Bon de Sousa Pernes (Pt) peintures

 

Le VERNISSAGE a lieu le 27/02 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Vernissage qui sera agrémenté d’extraits de Musique Celtique interprétés par la harpiste Françoise MARQUET.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120

 

XICA Bon de Sousa Pernes (Pt) peintures « Ombres de présence »

 

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« Xica Bon de Sousa Pernes explore dans sa peinture, la limite entre le figuratif et l’abstrait. Elle superpose matières et glacis pour tenter de restituer les strates émotionnelles qui l’habitent. Son travail est une invitation à entrer dans un voyage intérieur où peu à peu se révèlent visages, silhouettes ou paysages que le spectateur s’approprie. Archéologie de notre propre devenir. Rigueur et fantaisie, statique et mouvement, douceur et violence ; son talent qui exprime une sensibilité à la fois poétique, féminine et passionnée a été récompensé en 2001 par la médaille d’or internationale en peinture au concours européen des Arts. »

 

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« Tempérament fort et flamboyant. Cette artiste ne fait aucun compromis avec elle-même et peint avec ses tripes, elle s’investit totalement dans son œuvre sans aucun sacrifice, sans artifices. Elle se met à nu pour faire passer son message, ses idéaux, ses démons. On ne peut rester insensible devant une telle œuvre, une telle introspection de l’être et de l’âme humaine qui nous fait vibrer de l’intérieur pour nous toucher, nous transcender au plus profond de nous-mêmes. Ses peintures de plus en plus dépouillées tendent au minimalisme par le sujet qui n’existe plus. Seul subsiste le fond, l’émotion devant l’œuvre. La forme, le sujet ou l’image, tout cela n’a plus d’importance. La couleur prend ici toute son ampleur car elle crée, dynamise la vision que l’on peut avoir de l’œuvre par l’interprétation mentale que celle-ci provoquera en nous. Et l’on projettera dans l’œuvre cet état d’esprit qui donnera autant de nouvelles vies à l’œuvre qu’il y a de spectateurs. Et c’est là précisément que se situe la magie de l’œuvre d’Art…

 

Nous sommes plongés dans un espace sensoriel, portés par un élan vital qui nous pousse à la méditation. Devant cette pureté subtile qui se dégage de l’harmonie chromatique de l’œuvre, nous sommes à la fois présent physiquement devant le voir de l’artiste tout en étant ailleurs spirituellement devant le savoir de celui-ci.

 

Celui-ci est à haut contenu méditatif par la réflexion philosophique qu’il engendre auprès du regardant. Nous sommes plongés dans une œuvre qui va au-delà du voir pour « l’Entrevoir ». Qui va au-delà du visible pour l’Invisible. Qui va au-delà du temporel pour l’Intemporel. Ou autrement dit : passer du temps - Physique – à l’espace-temps - Psychique -. C’est une œuvre qui nous change de l’intérieur par la force émotionnelle qu’elle crée en nous, en nous emportant dans les mondes  parallèles du Ciel et de la Terre, du Spirituel et du Physique, du Voir et du Savoir. »

 

Jerry Delfosse de l’Espace Art Gallery

 

Artiste peintre

 

1957 Née à Genève de père portugais et de mère américaine.

Etudes en France et GB jusqu’en 1976, puis en Belgique.

1980 Diplômée de l’Ecole d’Art et d’Architecture St Luc à Bruxelles (B).

1981-2001 Architecte d’intérieur à Bruxelles (B).

Depuis 2000 Outre des expositions annuelles en groupement d’artistes …

Expositions solos en Belgique, en Chine et en France.

2001 Médaille d’Or Internationale de Peinture au concours de l’Académie Européenne des Arts.

1991-2010 Formatrice, Professeur de peinture à Wezembeek-Oppem - Bruxelles (B).

2005-2007 Vit et peint à Shanghai (Chine)

2007-2010 Vit et peint à Bruxelles (B)

2010-…. Vit et peint à Paris (F)

 

Expositions en solo :

 

2005.05 Galerie Futurart - Bruxelles (B)

2005.11 Ambassade du Portugal - Bruxelles (B)

2006.05 Deke Erh Art Center - Shanghai (Chine)

2006.06 Yingwu Art Gallery 50, Moganshan Rd - Shanghai (Chine)

2007.05 Espace Pebeo 50, Moganshan Rd - Shanghai (Chine)

2007.10 Galerie 18+1- Bruxelles (B)

2008.11 Atelier C - Bruxelles (B)

2010.03 Galerie Espace Brugmann - Bruxelles (B)

2012.04 Galerie Art & Events - Paris (F)

 

Dernières expositions de groupe :

 

2008.05 Parcours d’Artistes St Gilles - Bruxelles (B)

2009.03 Printemps des Arts Actuels - Bruxelles (B)

2009.06 Spring Revival_Espace Victoire - Bruxelles (B)

2009.09 Nature Alive_Espace Victoire - Bruxelles (B)

2009.10 United Artists Fair_Tour et Taxis - Bruxelles (B)

2011.06 Salon d’été_Galerie Art-Présent - Paris (F)

2012.10 Art Shopping - Carrousel du louvre –Paris (F)

 

 

Et à titre d’information voici les cinq prochaines expositions:

 

-Titre : « La collection permanente à l’espace Yen »

Artistes : collectif d’artistes de la galerie.

Vernissage le 20/03/2013 de 18h 30 à 21h 30 en la galerie même.

Exposition du 20/03 au 19/05/2013 à l’Espace Art Gallery II.

 

-Titre : « RETROSPECTIVE »

Artistes : Jonathan BERMUDES (Fr) photographies

Vernissage le 20/03 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 20/03 au 07/04/2013.

&

-Titre : « Détails et fascination »

Artistes : Françoise CLERCX (Fr) peintures

Vernissage le 20/03 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 20/03 au 07/04/2013.

&

-Titre : « WELCOME TO MY REAL WORLD »

Artistes : Véronica BARCELLONA (It) peintures, sculptures et installation

Vernissage le 20/03 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 20/03 au 07/04/2013.

 

-Titre : « Collectif de la galerie »

Artistes : Marja KOSKINIEMI  (Suède) aquarelles, Maryam SHAMS (Fr) peintures  et Pierre CONTENT (Fr) sculpture.

Vernissage le 20/03 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 20/03 au 07/04/2013.

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                        Jerry Delfosse

                                                        Espace Art Gallery

                                                        GSM: 00.32.497. 577.120

                                                        Voir:      http://espaceartgallery.be

 

Le site de l'Espace Art Gallery se prolonge dorénavant sur le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

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