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A voir sur Nice-Matin

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Un extrait : "Jacques Renoir admet que le tableau n'est pas si noir. Il rend hommage à la performance de Michel Bouquet, à la qualité de la musique d'Alexandre Desplat et même à la beauté des images de Mark Ping Bing Lee. Il s'y connaît, c'est son métier. Ce qui ne l'empêche pas d'adresser cet autre reproche à Bourdos : « Mon livre couvrait une période beaucoup plus grande de la vie de l'artiste. Avec des flash-backs sur sa jeunesse et sur la genèse de son œuvre. »

Impression personnelle, je suis restée entre deux eaux, ceci dû à l'atmosphère que dégage ce film. Un échange que j'ai eu à ce propos me fait ainsi ajouter ce que mon interlocuteur m'a répondu : "Entre deux eaux, mais n'était-ce pas le décalage souhaité. Cagnes, durant la guerre de 14-18, très loin des tranchées, mais avec le lien des fils qui rentrent meurtris. Et ce petit monde de modèles-servantes, attachées, liées à un vieux peintre, détaché des nécessités de la vie, comme vivant dans un sas pour se protéger...! Il y a beaucoup de choses dans ce film, par-delà la beauté des images."

Oui je le confirme, la réussite de "la performance de Michel Bouquet, la qualité de la musique d'Alexandre Desplat et (encore !) la beauté des images de Mark Ping Bing Lee, est indéniable. "Entre deux eaux" signifie le désagrément que j'ai ressenti avec simultanément d'un côté le plaisir esthétique et de l'autre la mocheté du reste que mon interlocuteur décrit très bien !

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