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Le forgeron

Le forgeron martèle le fer toute la journée :
Ce travail, on le sait, est dur et le fait beaucoup suer
A la musique sourde de la frappe de son marteau
Sur la fonte encore brûlant sortie du fourneau.

Le forgeron ne cesse de marteler la matière,
Il cherche la forme à donner comme la rivière
Qui creuse son lit, emmène multiples petits cailloux,
Trace une route invisible à des yeux voyoux !

Le forgeron est un homme dur au mal comme l'on dit ;
Dans cet enfer de Dante, Dieu seul sait ce qu'il y bâtit.
Tenace ce marathonien des brûlantes entrailles
Qui façonne jour et nuit cette cuisante ferraille !

Le forgeron est tout de même un homme qui surprend.
Resté caché près d'un feu qu'il n'a jamais voulu éteint,
Il traverse les siècles, chut ! , une masse à la main,
Forgeant le vierge métal qu'avec patience il étend !

Nul n'est dupe qui n'aurait pas saisi comme un enfant
Que ce vaillant forgeron qui assourdit les enclumes
Sellant, ferrant, enfièvrant des chevaux aux naseaux qui fument
Ne gardât  la nostalgie des brumes acres d'antan !

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        CHRISTIGUEY : MATIERE ET COULEUR AU SERVICE DE L’EXPRESSION

 

Du 16-10 au 03-11-13, l’ESPACE ART GALLERY (35, Rue Lesbroussart, 1050 Bruxelles) organise une exposition proposant les œuvres picturales ainsi que les bijoux des CREATIONS CHRISTIGUEY.

La peinture de CHRISTIGUEY, alias Madame Christine Guérit, une peintre Belge dont le talent éclot au fur et à mesure que l’on découvre l’œuvre, se définit au premier contact, par l’importance de l’apport de la matière, considéré comme un élément solide « accroché » à la surface de la toile, pensée comme un terrain de recherche. Des apports de matière filandreuse (dont l’artiste ignore elle-même l’origine), trouvée ça et là sur plusieurs œuvres, attestent de l’existence d’un dialogue en perpétuel mouvement entre le peintre et la matière. Il s’agit d’un dialogue plastique fort pertinent entre la peinture, pensée en tant qu’élément liquide et la volonté d’un apport sculptural apporté à la toile, par la présence de la matière solide.

Mais quel rapport l’artiste entretient-elle avec la matière ? Est-ce un rapport plastique ressenti ou simplement l’idée de la matière en tant que servante de l’expression ? A cette question, elle répond en insistant sur le fait qu’à aucun moment elle n’a voulu ajouter de la matière pour la seule envie d’en mettre. Il faut que cette matière obéisse à un impératif créateur.

Il y a manifestement la volonté de prolonger l’œuvre peinte par un apport sculptural certain. Cela n’est nullement étonnant, puisque le mouvement est le point central de son art. Qu’il s’agisse de sculpture ou de peinture, le mouvement, celui qui oblige le visiteur à circuler physiquement autour de la pièce ou celui qui conditionne le regard par des perspectives ou des points de fuite, ce mouvement là se retrouve, en quelque sorte, « figé » par la main de l’artiste qui le fixe dans l’instant où le visiteur l’appréhende. C’est en se décomposant en images étrangères à l’esprit du visiteur que ce même mouvement prend forme.

 

Une belle connaissance des couleurs mise en exergue par le contraste sur des notes de même tonalité, telles que le bleu EMOTIONS (50 x 100 cm – photo-acrylique),

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TRAPEZISTE (70 x 90 cm – tableau-sculpture),

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le vert FRUIT DEFENDU (80 x 80 cm – photo-acrylique)

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VOLTIGEURS (80 x 110 cm – photo-acrylique), témoigne de son désir d’allier couleur et mouvement dans un même élan dynamique.

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L’univers du cirque est (comme pour beaucoup de plasticiens) prétexte à décomposer le mouvement en un compromis savant entre abstraction et art figuratif sans qu’aucune ligne de démarcation vienne scinder les deux styles. Ce besoin de le cerner s’est amplifié par l’intérêt qu’elle a toujours porté à Maurice Béjart, par conséquent, à la danse laquelle permet au peintre, au sculpteur ou au cinéaste de décanter ce même mouvement en segments figés dans l’instant.

CHRISTIGUEY a d’abord commencé son travail par le figuratif pour se diriger par la suite vers un abstrait qui ne n’en est pas vraiment, en ce sens que tout est interpellé (« tant la feuille qui tressaille sous le vent que son ombre », comme elle se plaît à dire), tout ce qui est apparemment « inutile », à la recherche constante de la 3ème dimension.

Sa rencontre avec Chagall, à Paris fut pour elle un cap déterminant, car à l’observation du peintre, elle fut fascinée par tout le déploiement de techniques ainsi que par la variété de ses matériaux. Cette rencontre fut hautement bénéfique puisque alors qu’elle était encore élève à l’Académie de Mons, on la qualifiait de « touche à tout ». Ressentant précisément ce besoin de « toucher à tout » pour des raisons esthétiques, elle fut en quelque sorte « libérée » par Chagall qui par ces paroles : « tu le fais quand tu as envie de le faire » la désinhiba et l’encouragea à poursuivre sa route.

 

TRAPEZISTE est une œuvre alliant peinture, orfèvrerie et sculpture. L’orfèvrerie domine en quelque sorte la composition puisqu’elle représente, à l’intérieur d’un premier cercle, trois trapézistes prêts à se lancer dans le vide. Le second cercle évoque le Monde. Un troisième cercle symbolise le monde intérieur des artistes réalisé à l’aide d’un vinyle 33 tours brûlé à l’acide, conférant à ce dernier l’aspect d’une forme torturée. Cet ensemble de trois cercles symbolise à la fois le Monde ainsi que l’éternel retour.

 

A son contact, VOLTIGEURS procure une foule de sentiments et d’aperceptions possibles. Il suffit juste de savoir, sans rompre la magie poétique, qu’il s’agit d’une pomme coupée au couteau. La forme enlevée du sujet nous plonge dans mille et une interprétations possibles.

MAIN A MAIN (80 x 80 cm – photo-acrylique)

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 – SUSPENSION (80 x 80 cm – photo-acrylique)

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reprennent l’univers du cirque. Les couleurs sont tendres ou fortement atténuées comme le rouge qui revêt une tonalité légère. L’utilisation du blanc usitée dans le rendu du corps du trapéziste (MAIN A MAIN) fait écho avec l’éclat de lumière jaillissante de SUSPENSION, lequel donne à la composition une dimension diaphane.

 

CHRISTIGUEY qui fut, notamment, l’élève d’Edmond Dubrunfaut et de Gustave Camus à l’Académie de Mons, utilise pour sa peinture une technique mixte. Elle a étudié la céramique et la conception des émaux. L’orfèvrerie est sa deuxième voie d’expression. Elle la conçoit comme une forme de sculpture, recherchant là aussi la 3ème dimension, accentuée par la recherche du mouvement fixé dans l’éphémère. Son geste est guidé dans l’espace par la musique et par la poésie. Son crédo se limite à ceci : « le visiteur doit se reconnaître dans son œuvre ».

Quelques belles pièces d'orfèvrerie:

Pendentifs

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Liens d'amour

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Bijoux

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François L. Speranza
.

 

 

Arts 
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Lettres

 

N.-B.: 

Ce billet est publié à l'initiative exclusive de Robert Paul, fondateur et administrateur général d'Arts et Lettres. Il ne peut être reproduit qu'avec son expresse autorisation, toujours accordée gratuitement.

 

A lire également:  

Quelques critiques de François Speranza, Historien d'art - Cinquième édition revue et augmentée (proposé et réalisé par Robert Paul)

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Les billets critiques de François Speranza deviennent de plus en plus connus et attendus avec impatience par les artistes qui font l'objet de commentaires ainsi que par ceux qui ont pu contempler de visu toutes les oeuvres mentionnées et qui attendent des suppléments d'informations afin de compléter leurs ressentis, et d'approfondir leur rencontre avec les artistes.

Il s'agit là d'un précieux corpus qui amplifie nos connaissances et enrichit indubitablement le réseau.

Robert Paul

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CHEMINEMENT DE LA LUMIERE

Illusion ... quand la lumière se joue des miroirs

Quand la lampe familière devient multiple

Facettes lumineuses que le regard transcende

Tout comme le "fou" qui voulait éclairer le ciel avec les vers luisants12272966063?profile=original

( voir Paul Claudel l'oeil écoute)

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Envol

Insuffle
Ton souffle
En ma
Poitrine

Tend mes
Seins de
Caresses
Vibrantes

Accueille
Ma détresse
Arrête
Mon errance

Je te vois
De l’autre
Côté du
Précipice

Tel un mat
Droit et fier
Bras au ciel
Ouverts

Tu veux
Prendre ton
Envol
Mais sans moi

Ne décolle 

 

 

Brigitte Dumont, copyright, tous droits réservés, le 28/10/2013

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Etincelle

Je bois
A ton âme
Un élixir
Qui me permet
De rester
Debout

Cette liqueur
Douce-amère
Tendue de
Tempêtes et de
Courroux

S’insinue
Doucement
Dans mes veines
Pour me redonner
De l’oxygène

Je vois
L’allumette
Et son bout
Soufré
Prêt à être
Gratté

Pour que surgisse
L’étincelle
Le feu sacré

Comme entre
Ces pierres
Que ces hommes
Patiemment
Frottaient



©
Brigitte Dumont, copyright, tous droits réservés, le 28/10/2013

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Partage de vous,

 

Taire votre chant, votre voix,

n’est guère envisageable,

notre secret serait plus sage,

du moins le pensez-vous !

Gardez juste pour moi,

votre souffle, votre éclat,

reviendrait à obscurcir,

la terre toute entière !

Un soleil en prison,

m’étant insupportable,

alors de mon vivant,

je vous écris !

Joie de vous, de vivre,

à jamais partagée,

pour l’éclaircie sur terre,

pour le bleu retrouvé !

 

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             HENRIETTE FRITZ-THYS : DE LA LUMIERE A LA LUMINESCENCE

 

Du 16 – 10 au 03 – 11 – 13, l’ESPACE ART GALLERY (35, Rue lesbroussart, 1050, Bruxelles), a le plaisir de vous présenter une exposition consacrée à l’œuvre de Madame HENRIETTE FRITZ-THYS, intitulée LUMINESCENCE.

HENRIETTE FRITZ-THYS est une artiste Belge, qui au cours d’un long cheminement, est passée d’un style à un autre pour aboutir aujourd’hui à un langage où la lumière prime dans sa dynamique.

Elle a débuté par le figuratif, particulièrement en tant que portraitiste, en se basant sur des photos de famille et des tableaux de Maîtres pour découvrir et affiner sa technique. A partir de là, elle a dû trouver sa voie personnelle. Et cette voie ce fut celle d’une abstraction donnant libre cours à un univers de formes inconnues de la culture figurative du visiteur.

Les moteurs qui animent sa création sont essentiellement la Philosophie et la Psychanalyse. La Philosophie lui a fourni les questionnements sur la notion du mouvement. Quant à la Psychanalyse, elle lui a posé la question du transfert dans l’exploration picturale du manque pour en cerner ses arcanes.

L’élément architectural n’est pas exclu de son œuvre (HELICE – 100 x 120 cm –huile – 2010)

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exprime le sentiment du refuge. Cette composition à l’architecture affirmée se veut la projection d’un désir, celui d’un bungalow issu du tréfonds onirique de l’artiste. L’élément poétique anime l’architecture. La géométrie assure la spatialité de la surface picturale. L’œuvre, témoigne d’une subtilité des couleurs très tendres, telles que le vert-clair, le rose ou le bleu azur. Elle assume une volonté cubiste créée à la base tel un socle qui nous propulse vers le haut, là où se trouve précisément l’hélice, laquelle fait penser à une aile calme et majestueuse. Il y a là l’expression d’une recherche de la sérénité, soit acquise, soit sur le point de l’être. Jamais l’élément figuratif n’est recherché.

La spécificité de cette exposition est celle de distinguer deux périodes cruciales de l’artiste : celle qui a trouvé son expression picturale de 2002 et l’actuelle.

Un premier exemple illustre éminemment cette première période, celui de OSIRIS (80 x 100 cm – huile - 2002),

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lequel repose sur une structure mythique dont la base (que l’on retrouvera, bien qu’exprimée différemment, dix ans plus tard dans l’œuvre précitée, HELICE, sur laquelle repose la composition) représente un pentagramme en attente de notes musicales.

La cosmologie égyptienne est représentée par le disque solaire (celui du dieu Râ). Une dynamique sous-tend l’ensemble de l’œuvre, une rythmique musicale, soulignée par le papier à musique. La musique est d’ailleurs le compagnon de l’artiste lorsque celle-ci s’adonne à la création. Face à la toile, elle affectionne surtout le Baroque (particulièrement Haendel).

Il s’agit d’une œuvre à la fois sobre et extrêmement structurée. Une œuvre où l’on sent l’apport granuleux de la matière déposée sur la toile. Adéquation totale entre matière et géométrie, ce tableau évoque le mariage mystique entre le chtonien (la Terre) et l’ouranien (le Ciel), en une musique qui se nourrit des éléments. La Terre, proche de l’œil du visiteur (de sa perception) par rapport au soleil, situé plus loin dans le cosmos. Cette matière, travaillée et tactile ajoute à la dimension mystique de l’image.

OSIRIS est le produit d’une technique mixte, composée notamment, de sable, de plâtre et de fusain pour la division de l’espace. A partir de cette étape, un duel s’impose entre l’artiste et la matière qu’elle manipule, en ce sens que comme celle-ci sèche très vite, une lutte contre le temps s’engage pour la vie de l’œuvre. Cette lutte contre les éléments chimiques se retrouve très souvent dans le processus créatif de beaucoup d’artistes. On ressent physiquement la matière labourer la toile. La même démarche technique se retrouve avec PYRRHON (80 x 100 cm –huile – 2002).

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Démarche technique mais aussi philosophique car si Osiris est le dieu de la vie, de la mort ainsi que des crues du Nil, s’unissant à Isis, symbolisant l’harmonie cosmique, le philosophe Grec du 2ème s. Av. J. C., Pyrrhon d’Elis, représente l’intrusion du doute dans sa consistance philosophique et créatrice.

En ce qui concerne la période actuelle (2012-13), le même rapport vital à l’œuvre  s’installe mais il diffère néanmoins, dans le soin apporté à la recherche pour le déplacer vers plus de mécanicité. Il n’est plus question de mettre en avant une quelconque notion de transfert mais bien de se poser un questionnement sur le monde moderne, « froidement » comme le dit l’artiste, « statistique », « calme », car tout est à plat.

Nous avons dit plus haut qu’outre la Psychanalyse, la Philosophie guidait également sa quête. Ce passage entre l’extériorisation du transfert vers le questionnement calme sur le Monde, s’apparente à la conception nietzschéenne du dionysiaque vers l’apollinien. Le calme se manifeste ici par un agencement recherché des couleurs en quête d’équilibre.

TUMULTE (80 x 100 cm –huile – 2013)

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Tout baigne dans la brillance. La forme éclatée, au centre de la composition, assure une dynamique centrale, interagissante, qui se propulse sur le reste. Ce tableau constitue d’un point de vue chromatique une véritable mosaïque aux multiples couleurs vivaces, avec en son centre, une forme dilatée qui par le jeu précis du trait s’ « agrippe » à la toile, telle une araignée pour la coloniser.

Nous sommes frappés par la mise en contraste entre les couleurs, rehaussées par la brillance apportée. L’artiste est ainsi passée d’une démarche personnelle aux extrêmes les plus fous. Elle invoque Gustav Klimt qui fait habiter des espèces avec des mondes différents qui n’ont plus rien à voir avec l’idée de la forme conçue à l’origine. A titre d’exemple, si l’on observe LE BAISER (1907-8), nous nous rendons compte de l’existence de deux dynamiques : une dynamique du geste (l’homme enlaçant la femme – premier tableau) et une dynamique des couleurs, vibrant dans leur brillance, créant à elle seule un second tableau. C’est une dynamique du geste et de l’enveloppant. L’artiste appuie son propos en évoquant la lumière d’une bougie que l’on fixe jusqu’à ce qu’elle ne soit plus elle-même mais bien une forme distordue.

FACETIES (80 x 100 cm –huile – 2012)

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constitue également une mosaïque faite  de contrastes, mais bien plus calme, travaillant principalement sur les tonalités bleu, vert et violet, où chaque tesselle se fond dans l’autre, créant des modulations vibratoires.

Si pour la période précédente l’artiste a dû se battre contre le temps, dévoreur de matière, cette nouvelle phase la voit dans la contrainte de devoir s’adapter aux propriétés des produits chimiques trouvés sur le marché, censurés pour des raisons de sécurité mais avec lesquels elle assurait un travail excellent, ce qui l’oblige à une réadaptation forcée.

 

LA NAPPE (80 x 100 cm – huile – 2011)

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est inspirée de l’esthétique du Bauhaus, étape artistique pour laquelle l’artiste éprouve un grand respect. Si elle s’est permise de surenchérir sur l’esthétique de Klimt, en ce qui concerne l’étape du Bauhaus, axée sur le côté artisanal, très proche du peuple dans son design, elle ne change rien et l’accepte pleinement. Par la représentation d’un outil domestique, l’artiste aborde le langage d’un mouvement artiste et intellectuel, une étape au service du peuple, alliant pour le bonheur collectif, esthétique et fonctionnalité.

 

Pratiquant également la sculpture, HENRIETTE FRITZ-THYS qui a été formée à l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts Visuels de la Cambre de Bruxelles, est avant tout une peintre de la lumière, ou comme l’explicite éminemment l’intitulé de l’exposition qui lui est consacrée, de la luminescence.  Lumière-luminescence. L’une peut-elle aller sans l’autre ? La luminescence est l’explosion de la lumière. Sa force atomique. Elle exprime l’infini de son origine. Sa cosmicité.

 

François L. Speranza.

 

 

Arts 
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Lettres

 

N.-B.: 

Ce billet est publié à l'initiative exclusive de Robert Paul, fondateur et administrateur général d'Arts et Lettres. Il ne peut être reproduit qu'avec son expresse autorisation, toujours accordée gratuitement.

 

A lire également:  

Quelques critiques de François Speranza, Historien d'art - Cinquième édition revue et augmentée (proposé et réalisé par Robert Paul)

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Il s'agit là d'un précieux corpus qui amplifie nos connaissances et enrichit indubitablement le réseau.

Robert Paul

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Des calembours pour me désennuyer

 

     À mon amie Jacqueline Nanson

 

1. Faut pas en vouloir à ceux qui ont fait des faux pas, s'ils se repentent.

2. Ne dire mot de ses maux, c'est les endurer, sans maudire.

3. Quand ils n'auront plus un seul rond, ils pourront bien tourner en rond; biens dissipés ne reverront.

4. On ne partage pas volontiers des avantages et l'on en voudrait davantage.

5. Celui qui, des années auparavant, a flâné, nez au vent, se retrouve souvent, dans le ruisseau.

6. Il semble parfois sot de se contenter d'un petit morceau quand on peut se lancer à l'assaut d'un bien plus gros.

7. Les endroits interdits, en droit, sont dits privés. Certains maladroits ne se privent pourtant pas

d'y entrer.

8. Alité Réal, en réalité n'est que las, habité du désir de fainéanter.

9. L'hiver a pris son temps, le renouveau en fera tout autant, mais il arrivera à temps. Alors attends!

10. Bien ou mal acquis, à qui iront les biens de ce célibaire. Il n'en dit rien.

11. Au pas, au trot ou au galop, le temps s'active à son boulot. Nous mène où? On ne le sait pas trop.

 

28 octobre 2013

 

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administrateur théâtres

12272961864?profile=originalTout d’abord quelques mots à propos du conteur passionnant qu’est Dominique Jonckeere. Ingénieur civil belge, Dominique Jonckheere a mené jusqu’en 1998 une double carrière d’informaticien et de musicien. Depuis 1999 il se consacre exclusivement à la musique. Autodidacte, il a débuté comme guitariste. Après avoir été un temps accompagnateur de Philippe Lafontaine, il se dirige, à 25 ans, vers la musique classique et crée successivement le Chœur Oratorio qu’il dirige de 1981 à 1991 et l’Orchestre Oratorio qu’il dirige depuis 1989. Avec le Chœur ou l’Orchestre Oratorio, il a dirigé quelque 300 concerts. Dominique Jonckheere compose régulièrement pour le théâtre et occasionnellement pour le cinéma. Il est aussi maître de conférences à l’ULB dans la Recherche en Sciences de l'information et de la communication dans les domaines du théâtre et des musiques actuelles.


L’année dernière, il nous présentait pendant près de deux heures, à la tête de son Orchestre de Chambre Oratorio, son spectacle « Mozart dans les lumières », histoire de percer le secret des influences entre musique et histoire, musique et pensée, et  musique et… musique. Cette année, il revient au théâtre du Parc avec un nouveau défi : éclairer une nouvelle partie de l’histoire de la musique, cette fois-ci mettant en scène  la querelle des bouffons.

Ce n’est ni plus ni moins un véritable choc culturel, récurrent ma foi, qui sépare les Anciens et les Modernes. Le 1er août 1752, la  troupe itinérante italienne  d'Eustacchio Bambini, s'installe à Paris à l'Académie royale de musique (le futur Opéra) et y présente des intermezzi et  des opéras bouffes dont  « La serva padrona » de Pergolèse. Scandale, le comique n’est pas dans les mœurs de cette auguste académie ! Aussitôt s’affrontent deux clans : les adeptes de la musique française qui défendent vigoureusement Jean-Philippe Rameau et la tragédie lyrique  et les partisans d'une ouverture vers les  horizons musicaux étrangers, légers, proches de la vie quotidienne  emmenés par Jean-Jacques Rousseau. Beaucoup ignorent qu’il est non seulement écrivain mais aussi un musicologue chevronné qui ne rêve que d’ouverture et  de changement. Une authentique  querelle pamphlétaire fait rage dans  les cercles musicaux parisiens  jusqu'en 1754. On l’appela « la guerre des coins » : les amateurs de la musique résolument française se tenaient du côté de la salle où se trouvait la loge du roi, d’où le nom de coin du roi, tandis que leurs adversaires se cantonnaient au côté opposé, au-dessous de la loge de la reine, d’où celui de coin de la reine.

12272961699?profile=originalIl était très tentant pour Dominique Jonckheere de  faire la lumière sur cette polémique brûlante  qui embrasa l’Europe des Lumières et concerna des personnages aussi divers que Pergolèse, Frédéric II de Prusse (compositeur à ses heures), Vivaldi, Rameau, Diderot, Rousseau, la famille Bach, Hændel, Mozart, Gluck, et bien d’autres...  Il nous offre ainsi  une promenade musicale très éclectique à travers une vingtaine d’extraits musicaux subtilement choisis et où il découvre toujours des correspondances...

Deux  étoiles complices ce soir: la soprano Laure Delcampe,  et le  ténor Nicolas Bauchau. Nicolas chante la presque totalité de ses partitions par cœur. Tout de suite on constate qu’il a  une belle habitude de scène qu’il habite immédiatement  par  une présence mystérieuse. De la théâtralité sans en faire trop et le juste sens du drame. Une faculté de changer très vite d’humeur et de personnages  peuplant ce florilège musical! La diction est celle d’une généreuse expressivité, claire et lumineuse, en contraste parfois avec le côté

sombre du regard. © Alexis Mc Drew - Laure DelcampeLe texte de Laure Delcampe est lui aussi très compréhensible. Sa voix très naturelle et d’une belle fraîcheur véhicule la jeunesse et le plaisir. Elle   restitue à merveille  la beauté des climats. Tous deux apportent du plaisir d’écoute et de l’émotion  esthétique qui se logent avec bonheur  dans un  orchestre  d’instruments anciens très chantants.  Particulièrement émouvant, c’est ce duo d’Orphée issu d’une partition de Gluck.

Nicolas Bauchau Le Bonheur est au cœur de la musique. La querelle historique  est racontée avec verve  et la dispute, oubliée! Rameau versus Rousseau: une soirée passionnante comme au siècle des lumières, une musique émouvante dans le cadre de bonbonnière qu’est le théâtre du Parc.

http://www.theatreduparc.be/spectacle/spectacle_2013_2014_006

 

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administrateur théâtres

Nous saluons la directrice du THEATRE Littéraire DE LA CLARENCIERE Fabienne Govaerts, avant de poursuivre notre chemin vers le petit jardin et  l’escalier qui mène aux voûtes de la maison abritant  une salle de spectacle chaleureuse, précédée d’un bar accueillant où trône Musset. L’autre chat, Victor Hugo, est sans doute caché quelque part. Ils gardent la maison quand Fabienne s’en va gérer son théâtre LE VERBE FOU à Avignon, ou pendant qu’elle décernera ce 25 novembre 2013 un prix spécial à la Première cérémonie des P’tits Molières à Paris. "PARCE QUE DANS LES PETITES SALLES, IL Y A AUSSI DE GRANDS SPECTACLES!"

images?q=tbn:ANd9GcRzwyryOtJu6Snljlykn_gjMBvYFhvTqNBwlAFnKbIaKdNVx84eAg&width=124Ce soir, l’accès à la salle est bloqué par des fauteuils d’osier. Que se passe-t-il ? Il reste une place à côté de Vincent Engel, visage énigmatique. Il est l’auteur discret des nouvelles qui vont se jouer ce soir! Soudain la voix d’un sieur Italien bien mis fuse entre les spectateurs. On reconnait  le personnage : Michel Poncelet. 12272960492?profile=originalUn comédien formidable dans le sens anglo-saxon. Il n’aimera peut-être pas la comparaison, lui qui a joué un admirable Karl Marx aux Martyrs la saison passée. Il est un « formidable actor, …tout comme Margaret Thatcher was a formidable woman! ». Impressionnant par la variété  et la souplesse de son jeu. L’un après l’autre il enfile le dandy  et l’homme d’affaire Italien richissime, l’inspecteur Maigret en imperméable et le clodo que vous avez croisé sur votre chemin sans lui donner une thune et qui se prend pour Elie ou le Messie, mais si! Il s’amuse à fabriquer des timbres de voix multiples, passe d’un registre à l’autre avec une énergie scénique hors du commun. Et dans son regard ou son sourire se lit  une avalanche d’humanité. La mise en scène très dynamique de Bernard Lefrancq y est aussi pour quelque chose…glissant d’un espace vers un autre, dans ce petit lieu de théâtre qui nous est si cher.  Il aime se placer dans l’optique  de « tout pour Monsieur  Léon », ce spectateur vierge de tout prérequis et  qui doit pénétrer au plus vite et avec plaisir dans  les ressorts du spectacle. Une nouvelle, c’est si court ! Pour jouer « juste » il ne faut pas  le moindre de faux-pas!   

12272960870?profile=originalEst-ce un  chemin vers le dépouillement dont il s’agit ?  La première  nouvelle est  douce-amère,  un peu à la Roald Dahl, elle prend son envol sur les chapeaux de roue d’une Jaguar en folie et  ceux de l’amour fort exigeant d’une dame qui a mis son mari au défi de la séduire par des surprises éternellement renouvelées… Amour courtois oblige, mais qui peut s’avérer meurtrier!   C’est vrai qu’un fait divers bien tourné peut tourner à la nouvelle avec un peu de savoir-écrire!  La  seconde embraye dans les couleurs de la poésie avec un inspecteur très banal et mystérieux à la fois,  qui  faute de tout indice  pour démasquer l’assassin de Sarah doit s’en remettre à un collègue à la retraite, spécialiste en  traces de peur. Et la troisième nouvelle retrouve un clodo qui  n’est pas  un rescapé de Beckett mais qui va s’enivrer gratuitement  dans un cercle de laïcs juifs…et se fait un cinéma truculent et fort lyrique à propos de son identité. Le point commun, c’est sans doute la solitude que chacun peuple selon  sa fantaisie...

 Les nouvelles sont un genre de plus en plus boudé dans notre monde actuel. Ce qui est 12272961089?profile=originalparadoxal, vu le plaisir  très contemporain du zapping. Est-ce parce que le lecteur doit faire l’effort de s’adapter sans cesse à une nouvelle brochette de personnages et que le lecteur renâcle devant cet effort intellectuel ? C’est ce que déplore l’auteur, Vincent Engel, en tous cas en ce qui concerne le public francophone. « La fiction est aussi ce qui nous permet d’échapper à l’unicité du réel. » Les nouvelles débouchent souvent sur des fins ouvertes, qui donnent un certain vertige. Est-ce cela qui dérangerait  un public moins tourné vers l’exploration de l’imaginaire personnel ou vers l’appel de  la création littéraire? Beaucoup de professeurs d’universités sont  pourtant d’accord pour dire que  la nouvelle est  en quelque sorte un fleuron d’excellence intellectuelle. 

Vincent Engel est un jeune écrivain belge. Fabienne Govaerts s’emploie régulièrement à 12272961656?profile=originalaccueillir de tels auteurs pour promouvoir la littérature belge. Il est  professeur de littérature contemporaine à l’UCL  et d’histoire contemporaine à  l’IHECS. Ce spectacle fut créé il y a 17 ans au Théâtre Saint-Michel avec Michel Poncelet et mis en scène par ...Bernard Lefrancq. Depuis,  Vincent Engel a écrit de nombreux ouvrages : essais, romans, pièces de théâtre, et vous  serez peut-être tentés maintenant de les découvrir?  

crédit photos: Copyright, Jean Knepper

Les mercredi 16, jeudi 17, vendredi 18 et samedi 19 octobre 2013 à 20h30 Les mercredi 23 et jeudi 24, vendredi 25 et samedi 26 octobre 2013 à 20h30

http://www.laclarenciere.be/

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Mes calembours de ce jour

 

1. Les calembours, plus ou moins lourds, parfois sont des propos de sourds.

2. Évidemment, un amant ment, quand il ne peut faire autrement.

3. Un blessé laissé pour mort, essaie de conjurer le sort.

4. Un buffet, c'est fait pour bouffer. Certains n'en ont jamais assez.

5. Se sentent coupables, après coup, ceux qui ont pris un petit coup et ont commis un mauvais coup.

6. On peut se montrer irrité quand un châtiment mérité a pourtant été évité.

7. Les gens de goût manifestent leur dégoût, percevant l'odeur d'un égout.

8. Les escrocs, se servant de mots, rusent, abusent, et s'amusent, après avoir dupé des sots.

 

27 octobre 2013

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l'éternel vous.

Un pot de mirabelles,
sous  l’arbre j’ai laissé,
l’ensoleillement est bleu,
la terre est chamarrée,
et vous mon bel amour,
dans le blanc vous dormez,
bercé par mes pensées,
jusqu’à vous élancées !
la ville tout autour,
est un écrin ouaté !
Je n’avais point vu d’ici,
qu’une racine de moi
dans votre cœur grandissait,
poussait en douce !
Dans mes yeux,
votre reflet me reste ;
de mes lèvres,
une chaude voix s’élève,
musicienne, intemporelle,
à la mienne mêlée !
L’éternel vous.
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administrateur partenariats

Cher Robert Paul,

Chers amies et amis,

 

Nous avons le grand plaisir de nous retrouver ce soir tous ensemble réunis afin de célébrer …l’Amitié.

 

Tout est parti d'une conversation téléphonique, un dimanche de septembre, entre Jacqueline Gilbert et moi ! Nous avions envie de nous rencontrer, je savais également que d'autres membres avaient envie de rejoindre Bruxelles, afin de rencontrer Robert Paul.  Nous avons alors décidé d'organiser une rencontre dans un restaurant bien nommé et connu de Jacqueline, proche de la célèbre galerie de la rue Lesbroussart.

 

Robert Paul y  fut favorable, le temps d’organiser tout cela et voici le résultat !!

 

Il est vrai que les membres éloignés géographiquement ne peuvent y participer. Mais l'activité sur le site, intense il est vrai, est déjà en soi un très beau cadeau offert par Rober Paul aux membres et offert par les membres à Robert Paul.

 

Certes nos échanges sont riches, cette rencontre est donc une parenthèse dans l'activité du site, mais elle prouve aussi que le site est plus que virtuel, il est aussi humain. A l'inverse d'autres réseaux sociaux que nous ne nommerons pas, il vit intensément de sentiments,  d'engagements,  la courtoise est aussi synonyme de convivialité et bien plus encore, car nous dépassons ici le virtuel.

 

Il suffisait de publier un beau billet et Robert Paul se chargerait de le propulser! Ce billet d’invitation est illustré par ce qui m'est cher au cœur :  les partenariats poésie-peinture , moi qui rencontrai la poésie ici, il y a un an, avec l’ Arbre de Vie, et le poème de Joelle Diehl . Ce fut le tout premier partenariat poésie-peinture Arts et Lettres, et,  je dois le rappeler, une merveilleuse aventure.

 

Pour ce billet, Jacqueline Gilbert créa un poème, " La rencontre d'automne " s'imposa, et l'aquarelle d'Adyne Gohy, qui sait si bien peindre la couleur des sentiments, fut choisie comme support à cette belle symbiose de talents et d'énergies.

 

Nul doute que cette rencontre sera suivie d'autres…

 

Mais, au fait,  qu’est -ce qu’un membre Arts et Lettres ?

La journée d’un membre Arts et Lettres ne ressemble en aucun cas à la journée d’une personne ordinaire…

Ordinaire ?

Oui, car être membre actif d’arts et lettres relève d’une activité à part entière !

 

Tout d’abord, prenez quelques mots,  bien pensés,  d’une bonne orthographe, quelques mots qui vous viennent à l’esprit.

 

" Evitez les  lolll , yes, mdr, gogogo et holà ! et hop ! ou tout autre borborygme facebeurkien ! "

 

Vous êtes poète ? Alors,  rien de plus simple :

Ordonnez ces mots , faites les chanter d’une musique bien rythmée, faites les danser sur des pas endiablés, ou laissez les filer doucement au gré de votre fantaisie…

 

Publiez les alors, et dans un billet  " dont vous n’aurez pas oublié de noter les balises indispensables au classement ",  mettez en scène les phrases dans une police de lettres bien choise, assortie de couleurs , et  "attendez alors , attendez…. mais attendez donc ! encore un peu, …oui, …allons, un peu de patience…attendez " que le chef d’orchestre , d’un coup de baguette magique,  dévoile aux curieux du fil d’actualité, votre petit morceau d’âme !

 

" Mais attention, ne prenez pas  le site pour un recueil

d'annonces personnelles !"

 

Ah, mais vous êtes peintre !

Prenez alors des couleurs, les couleurs des mots, par exemple.

Sur votre palette, mélangez délicatement les nuances de la vie, étalez sur votre toile un peu de vous –même,  contemplez votre œuvre et  immortalisez la par une photo  …

" Nette s’il vous plaît , et en haute résolution, et surtout avec un titre, non pas 067443005543JPEG sinon , sa mise en vedette sera fort compromise !"

 

Votre tâche accomplie, ne vous endormez pas sur vos lauriers !

Rejoignez la page principale,  le fil d’actualité vous y dévoilera  les milles et une nouveautés , venues de toute la francophonie, elles s’égrainent lentement au fil des heures,

 

" Et faites à votre aise, arts et lettres se consulte en mode Zen, sans publicités ni écrans qui surgissent pour vous proposer abonnements ni balivernes mercantiles"...!!!"

 

Ici, un billet musical vous invitera à des symphonies apaisantes,

 

Un autre vous fera quitter votre fauteuil pour vous inviter à une représentation théâtrale bien commentée,

Là, un poème hebdomadaire vous forcera  à vaincre  la morosité,

Ensuite,  bien orchestrée ,une video de Robert Paul vous rappellera  que la peinture est universelle

Plus tard, une  sortie littéraire à ne pas manquer ou un vernissage d’exposition…

" Nous exigeons des photos !"

 

D’un clic satisfait, vous apprécierez, et d’un autre clic, partagerez votre  enthousiasme sur le net

" Mais attention, les liens provenant de Faceprout seront automatiquement censurés et si vous insistez ? vous irez voir ailleurs !"

 

De quelques mots courtois vous honorerez l’auteur  du billet, qui lui-même se fera un plaisir de découvrir vos œuvres ….

 

" Ne surchargez pas le fil d’actualité avec des commentaires  copiés de faceblurps,  ils seront dorénavant bloqués ! "

 

De nombreux groupes vous feront perdre la tête, des citations, des poèmes à foison, de quoi vous combler sans jamais vous lasser.

 

Un petit invité surprise fera une intrusion dans votre salle à manger, ou votre bureau, suivant le lieu où vous travaillez ….

Un tchip tchip joyeux envahira la pièce, annonciateur de joyeux  bavardages et intrigué, votre chat errera , perturbé et malheureux, à la recherche d’une proie introuvable !

 

AAAhhh mais  ici , certains soirs, les bavardes du site se retrouvent,  clavardant  à tout va, et tout cela sous l’œil attentif et parfois inquisiteur d’un homme d’une quarantaine d’année, assez silencieux, mais toutefois très présent !

 

Qui est –il vraiment ?

Le mystère est complet

Mais à propos…

Il s’appelle Robert Paul

Fondateur du réseau Arts et Lettres

Liliane

 

 

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La muse de mon enfance

 

 

Une muse veillait sur moi, dans mon enfance.

Elle apaisait mon âme et asséchait mes pleurs.

De ses mots jaillissait une pluie de couleurs.

Lors, je me sentais bien, inondée de brillance.

Elle apaisait mon âme et asséchait mes pleurs.

Sur un chemin ouvert, me menait en errance.

Lors, je me sentais bien, inondée de brillance.

Ma muse répandait des parfums, des saveurs.

Sur un chemin ouvert, me menait en errance.

Je donnais libre cours à mon esprit rêveur.

Ma muse répandait des parfums, des saveurs,

Dés que je lui semblais dans la désespérance.

Je donnais libre cours à mon esprit rêveur.

Je m'attristais souvent, j'en garde souvenance.

Dès que je lui semblais dans la désespérance,

Elle renouvelait ma joie et mon ardeur.

26 octobre 2013

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administrateur partenariats

12272605055?profile=original

Rencontre d'automne, le billet d'invitation.

Première rencontre réussie !

Soirée mémorable lors de cette belle  rencontre 

entre les membres d' Arts et lettres !

Ils sont venus de partout, bravant la pluie et la grisaille, afin de célébrer l'amitié et de concrétiser enfin par une rencontre ces riches échanges que nous offre le réseau Arts et Lettres.

Tous réunis autour de Robert Paul, dans une ambiance sympathique et chaleureuse, bonne humeur et bavardages se poursuivirent jusque tard dans la nuit !

Nul doute que cette première édition sera suivie par d'autres !

 

Ce billet permettra aux membres de poster

leurs commentaires ainsi que

leurs plus belles photos de la soirée.

Merci à tous pour votre chaleureuse participation.

A bientôt!

Lien du billet " Discours prononcé à l'occasion de la " Première rencontre d'automne "

ou le site Arts et Lettres décrit avec humour "

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Une bien grande envie

 

 

Je vis, au ralenti, ma seconde existence,

Dans mon corps transformé, dont ne peux me passer.

Si ma mémoire veut me parler de l'absence,

Je demeure insensible aux regrets du passé.

Mon être différent a changé d'attitude.

Je ressens, par moments, des désirs d'autrefois,

Aimerais retrouver certaines habitudes.

Ma raison, aussitôt, me dicte d'autres choix.

Me retrouve, à présent, devenue solitaire.

Je ne renonce pas à la coquetterie,

Mais au désir que j'eus, de séduire et de plaire.

Moi, j'offrais mon sourire comme une gâterie.

En restant exposée à la lumière intense,

Joyeuse, chaque jour, je rends grâce à la vie.

Exister en santé, me paraît une chance.

Cela reste pour moi une bien grande envie.

25 octobre 2013

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 Avant-Propos

La légende du Colibri

Initialement appelé Mouvement pour la Terre et l'Humanisme, Colibris tire son nom d’une légende amérindienne, racontée par Pierre Rabhi :

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »

Et le colibri lui répondit :« Je le sais, mais je fais ma part. »

Chères amies et chers amis,

"Il n’y a rien de plus puissant qu’une idée dont le temps est venu." Nous avons tendance en toute modestie à appliquer cette formule de Victor Hugo au mouvement Colibris. Parmi mes engagements, ma fonction de conférencier implique de nombreux déplacements en France et à l’étranger. Cette itinérance me permet de constater avec une grande satisfaction la multiplication de groupes se réclamant du mouvement. Ainsi, des femmes et des hommes sont en train de préparer des oasis comme autant de réponses concrètes à la désertification sociale, économique et humaine qui affecte la société contemporaine. En effet, la conjoncture actuelle marque les limites du modèle sur lequel a été édifié le vivre ensemble national et planétaire. Nous avons beaucoup réfléchi à la pertinence ou la non pertinence du modèle qui a suscité une réflexion libre de toute autre considération que l’urgence d’un principe plaçant l’humain et la nature au cœur de nos préoccupations. Cela résume tout ce qui nous motive depuis quelques décennies.

Pris comme tout le monde dans le marasme d’une société qui, selon la formule de Alain Fournier "ne sait ou elle va, mais elle y va", on se sentait comme impuissant avec la menace la plus grave qui soit, à savoir la résignation.

En ces circonstances, la tendance est à la désignation de boucs émissaires : l’État et ses institutions, la finance, et bien d’autres responsables. Cela n’est pas inexact mais ne peut suffire à nous dédouaner de notre responsabilité individuelle et collective. Finalement, la réponse la mieux ajustée en la circonstance nous a été inspirée par une légende amérindienne* : la part du colibri. Cette légende se passe de commentaires, elle exprime une incontestable vérité. Cependant, elle serait restée comme tant d’autres une belle légende, une belle métaphore stérile s’il n’y avait eu la volonté de la rendre socialement opérationnelle. C’est ici que commence l’histoire du mouvement Colibris avec l’engagement d’une petite équipe déterminée, soutenue financièrement par des donateurs confiants et solidaires. Le succès de cette initiative a dépassé nos espérances.

Aujourd’hui, plus de 70 000 personnes se reconnaissent dans les valeurs de Colibris et suivent nos actions, des dizaines de groupes locaux se sont créés partout en France et constituent aujourd’hui une réelle force citoyenne. Dans les domaines de l’économie, l’éducation, l’agriculture, l’énergie, la démocratie... des centaines de projets ont émergé suite au lancement des forums citoyens et de la (R)évolution des colibris : une monnaie locale à Strasbourg, un éco-village près de Lorient, une plateforme de co-voiturage en Dordogne, une association de recyclage textile à Lille, une école à pédagogie coopérative dans le Périgord, sans compter les effets positifs qui, pour n’être pas visibles, n’en sont pas moins importants comme nous en avons de nombreux témoignages.

Nous sommes en quelque sorte heureux d’être victimes de notre succès. Cependant, ce succès engendre encore plus de sollicitations, qui pèsent davantage sur l’équipe et provoquent même un déséquilibre financier. Notre engagement renforcé par la demande quasi exponentielle de citoyens en "transition" prend peu à peu la tonalité d’une politique de société, hors de toute appartenance politique partisane. Il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin en ces circonstances. Poursuivre et donner force à nos engagements devient un devoir. Pour ce faire, nous avons besoin que le soutien dont certains parmi vous nous honorent déjà se renouvelle et s’amplifie pour être ajusté aux exigences suscitées par le succès. Il n’y a aucun doute que, dans la sphère politique, de belles consciences tentent de faire le mieux qu’elles peuvent, mais dans une logique dont les fondements sont incompatibles avec une réalité devenue implacable. Nous sommes de plus en plus convaincus que certaines initiatives de la société civile sont porteuses d’avenir. Le mouvement Colibris les révèle et les révèlera encore plus largement.

Nous sommes, je suis personnellement convaincu que notre appel sera entendu. Avec notre profonde gratitude, soyez assurés de notre détermination pour que les valeurs que nous partageons puissent être servies comme elles le méritent.

Pierre Rabhi 

pour Le Mouvement Colibri

http://www.colibris-lemouvement.org/

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Une lecture dans "La Bergère du Silence" dont je suis si fière et que vous découvrirez à la 4ème de couverture:
La Bergère Du Silence, de Khadija ELHAMRANI, 2013

De l'éminent Docteur Abdelhanine BELHAJ
Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Kénitra

""De tous les genres littéraires, la poésie est considérée par de nombreux écrivains et poètes comme la plus difficile à exprimer. On ne devient pas poète ; on l’est ou on ne l’est pas.
Paul Eluard, le poète surréaliste, disait que « le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré ». Cela est valable pour la poétesse Khadija ELHAMRANI, sauf qu’elle est non seulement fort inspirée mais qu’elle inspire et suscites des réactions inscrites profondément en nous.
Khadija EL HAMRANI est inspirée par Aimé Césaire, par exemple, auquel elle rend hommage, à travers un poème intitulé « Qui suis-je ? » qui commence par :
Je suis le grand poète
Qui de ses pires défaites
Fait de joyeuses fêtes.
Et se termine ainsi : Je suis le grand poète
Qui vous calme, vous console
Et se retrouve tout seul.
En prêtant sa voix à celle d’Aimé Césaire, elle fait de la simplicité une grande poésie.
Elle inspire également parce qu’elle observe et scrute la vie intérieure avec beaucoup de lucidité et de sensibilité, à travers le souvenir et la reconnaissance. En témoignent les dédicaces, l’une à sa mère et l’autre à son père, auxquels elle rend également hommage à travers deux poèmes liminaires.
Elle inspire également parce qu’elle porte un regard poétique sur le monde :
Usez par la magie des mots pour absorber fureurs et guerres,
Semez le Bien dans l'univers en stoppant son déchaînement
Et en y célébrant la Paix !
C’est ainsi qu’elle s’adresse aux muses, mais aussi aux lecteurs que nous sommes.
Fragile et fébrile, sincère et sensible, elle possède, sans aucun doute les qualités idéales du poète. Mais l’ultime qualité qui caractérise également sa poésie est, selon les termes de William Shakespeare, cette musique que tout poète porte en soi et qu’il exprime à travers la magie des mots ; cette musique que la poétesse sait écouter et transcrire en fortes émotions.
Les poèmes de Khadija ELHAMRANI portent et transportent l'originalité des images et la diversité de style et de structures. Des poèmes que tout lecteur pourrait lire avec un grand plaisir, mais avec un esprit philosophique et une sensibilité poétique.""

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12272956682?profile=originalEcole vietnamienne (Huê, dans la Cité interdite)

Comme j'ai pu le constater du nord au sud l'école vietnamienne de peinture est particulièrement dynamique. Partout, du moins dans les régions touristiques, des peintres créent, s'affirment et exposent dans des galeries ou de simples échoppes. Capables de s'adapter aux goûts de tous les publics, ce sont aussi de remarquables copistes. Mais ce sont bien sûr les toiles originales, mariant tradition et innovation qui ont retenu mon attention.

12272957457?profile=originalEcole vietnamienne (Hôi An, Art Gallery 31)

Je ne présente pas nécessairement les grands maîtres d'aujourd'hui, du moins reconnus comme tels, côtés et catalogués, mais j'ai glané ça et là quelques oeuvres qui m'ont vraiment accroché l'oeil et le coeur. Je ne connais généralement pas leurs auteurs, aussi je vous les livre telles quelles dans une petite galerie vivante et authentique.

12272958265?profile=originalEcole vietnamienne (Hôi An)

La seule réserve que j'émettrais c'est que lorsque ces artistes tiennent un idée, ils la déclinent un peu trop quitte à créer de nouveaux stéréotypes et à perdre leur âme. Nous pouvons cependant leur faire confiance pour éviter cet écueil.

12272958683?profile=originalEcole vietnamienne (Hôi An)

D'ailleurs Jean Gallotti prédisait déjà en 1931 "Qui sait si la renaissance de l'art ne viendra pas, un jour, de quelque région très lointaine ?" dans un article "L'Ecole des Beaux-Arts d'Hanoï" (in L'Illustration, hors série, juillet 1931).

Alors, à vous d'en juger...

12272959460?profile=originalEcole vietnamienne (exposé sur une île du delta du Mékong).

Pour terminer une curiosité...

12272959858?profile=originalTrait puissant, proche de la calligraphie, on sent ici l'influence de la grande tradition chinoise depuis "Les peintres des Tang* qui excellaient dans la peinture  de chevaux étaient nombreux, mais Cao Ba* et Han Gan* sont les plus fameux. Leurs principes étaient nobles et anciens, et ils ne cherchaient pas la ressemblance formelle.", écrivait déjà le peintre et lettré Zhao Meng Fu*.

Le pittoresque de l'histoire est que j'ai pris cette photo dans un... dépotoir de Hôi An où cette toile était reléguée ! Lavis lacéré.

Michel Lansardière (texte et photos)

* Dynastie Tang 618-907, Cao Bao ca 74-770, Han Gan ca 706-783, Zhao Meng Fu 1254-1322.

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Automne

Le vent a mis son manteau de pluie
A la saison finie
L'arbre éparpille ses dernières fleurs
Jaunes et rouges
Chatoyantes couleurs
Tourbillons et valses tombées
Plus rien ne bouge
Aux  heures soudain figées.

Puis se lève au vent doux le tapis
Au bel été qui finit
Virevoltent au pied du souffle moqueur
Les feuilles ocrées
L'automne des senteurs
Boules piquantes des chataigniers
Ecorces corsées
Aux bâtons meurtriers.

Le ciel aussi revêt des camaïeux
Des rouges, des éclairs dans ses cieux
Tonnerre qui gronde, pluie qui bat
Parapluies de sortie déjà
A la ronde du temps qui vient, qui va ...

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