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Le flot de la pensée

 

 

Je me plais à goûter la douceur du silence,

Passive, en essayant de ne penser à rien.

Le vide de l’esprit repose, fait du bien.

Mon corps ne manifeste besoin ni exigence.

...

Ma mémoire soudain m’incite à comparer;

Une fleur pitoyable, hier était si belle!

- La beauté se détruit, jamais ne reste telle!

Mon esprit en éveil, vite a redémarré.

...

Lors, malgré moi, je soliloque, je contrôle,

J’écarte des idées qui, inopinément,

Surgissent et abolissent la grâce du moment.

Mais parfois la pensée dérangeante a un rôle.

...

Des êtres admirables qui restent anonymes,

Oeuvrent efficacement dans l’intérêt commun.

Les humains évoluent vers« chacun pour chacun »

Le bonheur se construit d’une façon intime.

...

Saturée de magie, je ne m’étonne plus

Et je supporte mal les exploits téméraires,

Qui font battre des mains et trembler bien des mères.

Cependant m’attendrit ma rue quand il a plu.

...

Afin de retrouver une douce indolence,

J’ai un moyen certain, m’emparant d’un stylo,

Sur un bout de papier, je gribouille des mots.

Je les choisis chantants, simples, sans transcendance.

...

                                                                          11 mars 2012

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Chers Amis,

J'ai le plaisir de vous faire parvenir en annexe l'affiche de ma première pièce "Quatre roseaux en automne".

Cette comédie douce-amère parle de l'amitié entre quatre quinquagénaires: Pierre, François, Guillaume et Antoine.
Ils passent une soirée chez Pierre...une soirée entre amis.
Bien vite, les non-dits, les aveux, les reproches et les confidences vont donner le ton et les vérités vont se dévoiler avec humour, fatalisme ou éclat.
L'amitié n'est-elle qu'une vieille habitude? Résistera-t-elle aux rancœurs et à l'assaut des mots ?

Le spectacle est mis en scène par Jean-Louis Timperman et interprété par la compagnie Roger Claude.

Les représentations auront lieu du 20 au 28 avril 2012 (sauf le lundi 23 et le mardi 24) à 20 heures 30' à la salle MEDIATEK de l'institut Saint Joseph, situé au 14, rue Félix Hap à 1040 Etterbeek. Bon! Ce n'est pas encore le théâtre du Parc ou des Champs Elysées mais ce n'est qu'un début...

Si vous souhaitez assister à ce spectacle, sachez que les réservations se font UNIQUEMENT soit par téléphone au 0477/483546 ou par mail: petit-louis@skynet.be

N'hésitez pas à y convier vos amis !

Votre présence amicale constitue le meilleur des encouragements.

Bien amicalement

Albert Lonhienne

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Que ce que la vie d'un enfant de 2 à 10 ans ?
 

Cette vie est faite de recherches, de curiosités, de découvertes. Un monde où la lumière éclaire au fur à mesure que l'esprit se construit et dans la foulée, cette enfant grandit dans la complexité de réussir à s'affirmer pour l'étape suivante. Les jeux sont un atout. Les souvenirs laisseront certes des traces pour son avenir.

 

L'adolescent est en pleine mutation entre ses 12 et 18 ans.
 

Lui même ignore tout de son futur, seul le présent a une liberté d'exister dans le bien comme dans le mal être. C'est une mutation qui peut différer d'un individu à un autre. Cependant ce passage de vie, dégage une force énorme et prépare le terrain pour un futur adulte. Les souvenirs ont une importance capitale, de la même manière que celles enfant, L'adolescent conserve ses souvenirs pour les sortir plus tard. Il fait rarement référence à son enfance, car ce qui est derrière lui a peu d'importance à ses yeux; le futur se chargera du bilan.

 

De 20 à 40 ans, puis de 40 à 60 ans et ainsi de suite tout devient sentimental, relationnel, existentiel. Le jeune adulte construit son nid, son avenir et cela jusqu'à la fin de ses jours. Alors les souvenirs commencent à réclamer au coeur des moments de joie que la vie nous a offerte. Une vie est faite de réalismes, de rêves et de souvenirs, sans compter que la souffrance nous met chaque fois à l'épreuve. De même nos peurs ont un impact sur toute la construction de l'édifice humain; l'amour met un frein aux agressions que nous subissons au quotidien. Le plus beau c’est quand soudainement le bonheur s'installe ne fût-ce que pour un petit moment.

 

Dans l’espace d’une vie nous parcourons 29.500 jours statistiquement d’évolutions constantes.

Telles que les saisons, nous accomplissons un cycle.

L’amour quand il s’installe dans le quotidien, il peut nous offir durant des jours des mois ou des années un sens évident de liberté, et croyez-moi, plutôt cela arrive et mieux c’est.

 

José Mangano

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administrateur théâtres

Vingt-quatre heures de la vie d'une Femme

Hommage à Stefan ZWEIG

 

avec Anne-Marie CAPPELIEZ


 

Et au fond de l’abîme, était l’Envoûtement.

Premier cercle : Dans un hôtel de la Côte d’Azur, une femme « comme il faut »  quitte mari et enfants pour soudain suivre un jeune amant, sans jeter un regard en arrière  et sans espoir de retour. Scandale. . .  Deuxième cercle : Une autre femme, une dame anglaise très distinguée, séjournant dans le même hôtel a aussi été envoûtée par le passé. Sa confession imminente suffira-t-elle à lui faire retrouver la sérénité  et faire craquer après 24 ans  l'envoûtement de souffrances toujours recommencées ? Troisième cercle : Apparition magique de ladite femme, encore jeune et  si envoûtée par son mari, qu’à la mort de celui-ci,  elle se trouve  incapable de continuer à vivre chez elle et se lance dans une fuite en avant pour échapper au vide vertigineux de l’âme. « Aucun flot vital ne résidait plus en elle. » Quatrième cercle : Était-ce une nuit de la Saint-Jean ? Sur le tapis vert du casino de Monte-Carlo, elle rencontre des mains, puis un visage exalté, ensuite flétri: un homme au bord du désespoir. Cinquième cercle : L'inconnu est envoûté par la passion du jeu et agonise. Sixième cercle : La femme se découvre une âme salvatrice qui l’envoûte totalement. Elle est prête à commettre les actions les plus folles pour l’arracher à la destruction.  Sentiment exaltant et neuf de l’utilité de son existence ! Septième cercle : Les 24 heures fatidiques. La voilà  au septième ciel, elle est tombée amoureuse. « Cette nuit me parut mille ans ». Passion foudroyante.  Nouvel envoûtement. Huitième cercle : Toujours envoûté par le jeu, le jeune homme  rompt sa promesse et  ne la reconnaît pas. Après avoir reperdu toute sa fortune, il ne résistera pas à l’attrait du suicide, envoûtement maléfique.

 Neuvième et dixième cercles : c’est le spectateur et la spectatrice qui sont à leur tour envoûtés par le texte de Stefan Zweig, par le talent très puissant de la conteuse. Un élixir, une herbe magique ?  Les murs du théâtre disparaissent, le décor de même, jusqu’au moindre petit pot de Saint-Paulia aux fleurs violettes  qui décoraient le lobby de l’hôtel  où est sensée se dérouler l’histoire. A la fin de l’histoire on découvre avec stupeur, la  petite tasse à thé en porcelaine  de la dame anglaise, posée délicatement sur une table basse juste devant les spectateurs. Elle semble ne jamais avoir été là avant, tant l’imagination du spectateur a fait du chemin.

Allez voir cette pièce qui fait partie d’une trilogie envoûtante de Stefan Zweig, donnée au théâtre du Grand Midi sous la direction artistique de Bernard Damien.

 

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https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/le-theatre-du-grand-midi-rend-hommage-a-stefan-zweig

du 28 février au 17 mars à 20h30

 

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Richard Guino : Le nom effacé

Il s’appelait Ricard Guino, et des images de femmes bondissaient de ses mains, pétries ou arrachées à la matière. Des femmes belles et pulsantes de vie, de sensualité, d’érotisme aussi. Des femmes sur les courbes desquelles se lovait le soleil. Des femmes pour le regard et le toucher de l’homme, pour le confort de leurs enfants, pour leur propre triomphe. Il était un tel magicien que le grand Maillol, alors déjà un maître de la sculpture qui n’avait plus à faire ses preuves, l’a voulu pour assistant.

 

Et c’est ainsi que Ricard a quitté sa Catalogne natale, son quartier, le goût fabuleux de son quotidien sous le soleil pour Montparnasse. Il a posé sa valise et son coeur, et amené ses espoirs rue Daguerre, cette rue Daguerre qui encore aujourd’hui a gardé des relents de peuple, avec l’odeur du bon café, les gens qui se hèlent, rient, ou s’engueulent, les moineaux intrépides pépiant sur le trottoir malmené, les artistes des ateliers avec leurs routines et leur itinéraire immuable. Il devint Richard Guino. Et il se mit au travail avec la passion fourmillant au bout des doigts, une chanson de chez lui bien au chaud dans les souvenirs, et un avenir où se bousculaient les promesses. Sculptures et croquis magnifiques sortaient de son atelier comme un cantique céleste, splendides et puissants.

 

Ailleurs, bien ailleurs, il y avait un génie de la toile vieillissant, ses mains s’éteignant sous l’emprise de l’arthrite rhumatoïde. Recroquevillées comme des serres, enveloppées de bandages pour qu’elles ne lui lacèrent pas les paumes, objet de chagrin et d’impuissance. Car Auguste Renoir avait encore des choses à dire, mais ses mains le faisaient taire. Il avait réalisé autrefois une sculpture, un médaillon représentant son fils Coco (Claude) à six ans. Pourquoi ne pas sculpter, maintenant, avait-il songé. Et il chercha des mains, comme un aveugle cherche un guide. Maillol et lui avaient le même marchand d’Art, Ambroise Vollard, et c’est par lui que le miracle Renoir et Guino eut lieu.


J’ai trouvé vos mains, annonça-t-il à Renoir. Je ferai votre fortune, promit-il au jeune Guino.

 

Une communion étrange fondit les deux hommes en une seule vibration de l’esprit, un même sens des formes, de la femme, du passage de la vie dans la matière. Ils se comprenaient d’un mot, d’un regard, et Guino ne fut pas que les mains, il fut la force, l’inspiration, la passion créative de Renoir. Il plongea entièrement dans l’âme du vieillard passionné. De 1913 à 1918 ils firent ensemble 37 sculptures dans la propriété de Renoir, Les Collettes à Cagnes-sur-mer. Dans le bel atelier vitré du fond du jardin habité par des oliviers centenaires, au chant des cigales ou dans le silence de la saison froide, le jeune Catalan habité par la vision artistique de ce vieil homme que très vite il ressentit comme un ami, faisait, seul, les croquis et les sculptures. Au premier étage de la grande maison le peintre qui désormais marchait à peine continuait de peindre comme il le pouvait, les pinceaux attachés aux mains, et regardait par la fenêtre ses vieux arbres tordus et forts, et la belle ferme ancienne de la propriété. Rassuré. Là en bas, ce jeune homme dont les doigts parlaient d’amour et de vie ne trahirait pas son idée. Lorsqu’une sculpture était terminée, il le savait : il y découperait un morceau d’argile pour le lui apporter, et lui y  inscrirait alors son nom. Que Richard retournerait insérer sur la sculpture. Leur osmose était totale, miraculeuse, au point que Renoir pleura en voyant « Maternité », représentant sa femme Aline morte depuis peu.

 

Vollard pourtant, loin de lui apporter la fortune, veilla à la sienne : sachant que Renoir se vendrait mieux si on pensait que Guino n’était qu’un assistant parmi d’autres, c’est la rumeur qu’il laissa errer. Il ne parla même pas de ce mystérieux épisode dans sa biographie.

 

Renoir mourut en 1919 et Guino, très amer, chercha la reconnaissance avec son nom seul. Ivoires, céramiques, majoliques, verres, bronzes, terres cuites, dessins et peintures disent encore aujourd’hui quel artiste exceptionnel il fut. Et les sculptures qu’il a faites pour Renoir se trouvent dans les plus grands musées : Le Tate, l’institut Courtauld, le musée d’Orsay, le Louvre. Ces mêmes sculptures qui, dans les années ’60, permettaient aux enfants et petits-enfants d’Auguste Renoir de contrôler de nouvelles éditions de bronze et d’en recevoir les profits des ventes. Poussé par son fils Michel – sculpteur de renommée lui aussi -, il attaqua en 1969 la famille Renoir pour être reconnu comme co-auteur. Rien d’agressif, juste une mise au point. Il était personnellement ami avec l’acteur Pierre Renoir et son frère Jean, le cinéaste, qui lui dit alors : « Faites comme vous voulez, je le sais que vous avez travaillé avec mon père, et je vous souhaite bonne chance ». Il voulait simplement que son nom et son travail soient reconnus, le travail de ses vingt ans, quatre ans de sa vie passés à donner le soleil de ses mains aux formes que le vieil artiste voulait encore donner à l’Art.

 

En 1971 sa qualité de co-auteur fut reconnue  après une longue enquête : témoignages, lecture de lettres, analyses de documents etc… et ce n’est que 9 mois après sa mort, en 1973, qu’elle a été définitivement établie par la cour de Cassation.

 

C’est peu après que j’ai eu le bonheur de rencontrer Michel et sa famille dans l’atelier de Richard, et d’être enveloppée de toute la simplicité et la générosité qui survivait là. Des artistes par amour, et pas par glamour. Des artistes parce que c’est ce qu’ils font : de l’Art, de la vie, et ses drames et joies. Merci cher Michel pour avoir dit au monde que ce beau garçon de Catalogne a donné à Monsieur Renoir ses dernières mains, et toute sa confiance, pour lui permettre de sortir cette ode ultime à la femme.

 

Oui vraiment, merci Michel Guino. C'est un honneur de te connaître et d'avoir mangé à votre table !


Photos ici

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La muse des couleurs

 

Pour me désennuyer ou pour me rendre heureuse,

Souvent, quand mon humeur se faisait langoureuse,

J’appelais à mon aide la muse des couleurs

Et je m’abandonnais à errer en douceur.

...

À mon ravissement, la magie, chaque fois,

Me plongeait, à la fin en un suave émoi.

Des bois mystérieux abritant tout un monde,

Des fontaines rieuses ou des grottes profondes.

...

Je restais en arrêt, scrutant contemplative,

Des esprits, s’exposant à la lumière vive,

Qui semblaient me fixer avec intensité

Et dont je découvrais l’imposante beauté.

...

Créés par des couleurs, ces étranges poèmes,

Me comblaient de fierté, d’allégresse suprême.

Encadrés, suspendus, ils m’intriguent toujours,

Quand je les redécouvre au hasard de mes jours.

...

25 mai 2005

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Un spec­tacle inédit le lundi 23 avril, à 20h30, à la Ferme du Biéreau, à Louvain-la-Neuve, dans le cadre du Festival "Les Voies de la Liberté 2012" : l’humoriste et comédien belge Bruno Coppens et la chan­teuse fran­çaise Fabell.


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Le monde tel qu’il évolue, les libertés telles qu’elles sont res­treintes ou telles qu’elles jaillissent ici et là… Un regard décalé sur l’actualité. Parce que l’humour est aussi un remède et un moyen pour mieux se remobiliser…

Comédien, humo­riste, chro­ni­queur à la radio, Bruno Coppens est un véri­table jon­gleur de mots. Le voir en spec­tacle, c’est savourer toute la splendeur de la langue fran­çaise. Il aime la tordre et la triturer.

C’est à Louvain-la-Neuve, à la fin des années 70, qu’est née cette passion au cours de ses études. Il a alors l’occasion de découvrir le spec­tacle d’un autre célèbre magicien du jeu de mots, le Qué­bécois Marc Favreau, alias Sol, qui réin­ventait véri­ta­blement la langue.

Depuis Bruno Coppens s’est fait une solide répu­tation sur les planches avec ses spec­tacles seul en scène, en Bel­gique et au Québec. Mais aussi en radio depuis quelques années, auprès des joyeux com­pères du "Jeu des dic­tion­naires" d’abord, et de "On n’est pas rentrés" à présent…

Pour le Fes­tival "Les Voies de la Liberté", il pro­posera une relecture com­mentée de l’actualité récente… parce qu’il faut parfois savoir prendre "la liberté d’en rire".

Ce spec­tacle inédit sera aussi l’occasion d’entendre les chansons de l’artiste fran­çaise Fabell. Cette chan­teuse s’est engagée aux côtés du "Col­lectif France Aung San Suu Kyi" et vient de sortir un CD de 4 titres qui racontent la Dame de Rangoun ou encore qui évoquent l’histoire de Zar­ganar, l’humoriste appelé le Coluche birman condamné par le régime à 33 ans de prison (et fina­lement libéré voici quelques mois).

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Réservez vos places dès maintenant (15 euros) !


Plus d'infos sur www.lesvoiesdelaliberte.be



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Je me fais écho de tout cœur

de ton Ode aux Anges accompagnateurs,

nos suprêmes et intimes consciences

à la suprême science,

délivrés d'émotion

et passions

pour notre chance.

Anges guides et consolateurs,

avec nous ont choisi notre chemin de pleurs

et de lutte et de joie et d'efforts.

Sur la mort ?

et le désespoir noir ?

de victoire !

c'est leurs plus grande gloire !

Je n'oublierai jamais :

Innocente, 19 ans, quasi-violée,

de la perte de son bébé

trop avant terme échoué,

inconsolable, elle pleurait ....

mais la voix tout en haut, au sommet

d'elle même, tout en joie clamait :

Ah ! Tu es libérée !

Plus tard, chagrin immense,

20 et trois années,

elle laisse partir l'aimé, exprès

se faisant grande violence,

après trois années,

de sa jalousie et souffrance.

Le cœur en lambeau,

elle ne peut plus respirer ...

Mais la voix tout  là-haut

dit en paix : C'est bien !

Enfin !

dans un souffle d'avenir et légèreté !

A chaque fois, toute surprise,

La différence, elle réalise

Entre le petit et le grand Moi,

délivré de passions et d’émoi

qui lui, voit !

L’ange nous aime par delà

et sait la joie et l'aquis après les combats.

Ta part, la plénitude et la foi.

Bien à toi Soba

Rébecca

10 mars 2012

 

 

 

 

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administrateur théâtres

 

12272794879?profile=originalNOUS ETIONS

TIMIDES 

1959, une émission télé présentée par Monsieur et Madame.

Au programme, Monsieur nous livrera les secrets des danses de salon : fox trot, cha cha cha,rumba

mambo, slow bues et autres joyeusetés, pendant que Madame nous fera partager sa connaissance

approfondie du monde des crêpes et de la vie domestique.

Tour à tour, danse, théâtre et gastronomie seront de la partie pour nous amener dans un monde

d'une autre époque, un monde bien codé où les places de chacun sont bien claires.

Avec 

Laurent Capelluto, comédien au théâtre (Faut pas payer de Dario Fo au Théâtre National, Voix secrètes et L’Ouest Solitaire au Zone Urbaine Théâtre, ..) comme au cinéma (nommé aux César du meilleur espoir pour Un Conte de Noël de A. Desplechin et actuellement à l’affiche de Fils Unique de M. Van Hoogenbemt) partagera la scène avec

Muriel Clairembourg, danseuse et comédienne (Le monde de Luce et ses extases de G. Voisin, Un grand rire sauvage de C. Durang ou Peau d’âne et le petit poucet d’après C. Perrault).

 

Du 06/03/2012 au 31/03/2012 à 20h30 

 

Spectacle-friandise, couleur crêpes sur un plateau tout rond. Une heure de plongée dans la société d’antan. Merci le Plan Marshall.  Les années 48-58 où notre Europe a pu s'équiper comme L’Amérique, non plus en armes de guerre, mais en équipement domestique. Les années où, après le formidable effort de guerre pendant que les hommes étaient au front, les femmes on reçu le droit de parole.

Parole encore fort timide d’après la pièce, car les conventions symbolisées par le répertoire de danses de salon racontées par Monsieur - très sérieux, cravaté et raide comme la justice -  montre l’étroitesse de l’espace que l’on accorde à celles qui  restent habillées en poupées. "Poupée de cire, poupée de son", chante France Gall ...en 1965!  C'est encore loin. Rêve de lune ronde, ou de crêpes  accrochées tout autour de Monsieur et de Madame? C’est bien sûr elle qui se charge de  l’apologie du répertoire des nouveaux ustensiles de cuisine (le moulinex qui vibre si bien!)   et qui vont  enfin faciliter ses tâches immuablement féminines.

Le couple du spectacle d’Edith Depaule mime très fidèlement les comportements timorés et compassés que mères et épouses modèles avaient dans les mid-fifties. Mai 68 et les Golden Sixties  sera une autre ère ! Ouf ! Très belle description d’ambiance, le décor rétro, quoique  minimaliste, rappelle les rêves  de ces jeunes parents d’après guerre pour qui tout était possible après les cinq ans de privations et l’horreur de la guerre mondiale.

Les costumes  sont comme on les voyait dans les National Geographic en 1958. Cheveux courts, raie sur le côté et ondulations, robe décolletée à jupe ample portée sur jupon tuyauté, bas de soie et collier de perles pour les femmes. Poses photographiques comme pour le cinéma qui vient de démarrer en trombe. Les photos couleurs viendront plus tard, quand on aura abandonné les bords dentelés blancs et le noir et blanc. En 1959 on écoute la TSF d’où sortent des voix nasillardes, des chansons de  crooners américains et  des spots publicitaires pour la renommée  boldoflorine….  Un festival d’allusions qui ont fait rire les anciens et les anciennes dans la salle.

C’est un spectacle émouvant et rare même si la dérision est présente."Un peu de poivre, un peu de sel "( Eurovision 1966 !) "Un peu d'amour, un peu de miel", une petite crêpe ou une petite galette bien réussie pour célébrer la naissance du désir accepté.

Marylin a changé bien des choses. 

 

 

THÉÂTRE DU MÉRIDIEN 200/202 chaussée de la Hulpe 1170 Bruxelles

 

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FRAICHEUR

Féérie rendue de la florale beauté.

Fraicheur printanière

dans une rose brassée.

Symphonie dans un baiser.

JONQUILLES

Ressenti précis et beau

Magie du pinceau :

on peut sentir le vent frivolant

et la  lumière d'or dans les champs.

LES PIVOINES

Merveille d'un pinceau agile, fuselé.

Délicatesse de fée !

Nuances riantes de lumière

pour nous enchanter.

Paradis sur terre.

LES IRIS

Belle présence

Si vivantes !

Je me réjouis de revoir toutes ces merveilles

qui vont revenir s'offrir sur nos parterres,

par mes bons soins plantées

pour la joie des enfants,

émerveillés

et sur lesquelles avec amour je veille.

Déjà les crocus et narcisses pointent leur nez

hors de leur nourricière mère terre

que nous avons si bien soignée.

Tu peux venir, Printemps,

nous sommes prêts !

ROSES

Un pinceau magique et ailé

qui défie la loi de la pesanteur

et rend leur céleste beauté

aux fleurs !!!

La reine Rose est ici un peu l' églantine

de ses origines

gardant toute sa grâce mutine.

COMPOSITION MATHÉ

Merci de réjouir notre cœur,

notre esprit, et nos yeux

et de nous faire sentir que les étoiles des cieux

président à la création des si délicates fleurs !

BOUQUET DÉLICAT

Merveille de la transcendance

du matériau et de la main.

Ces fleurs vibrent et chantent

De toute leur délicate innocence

dans la fraicheur du premier matin.

Elles viennent de naître et pomponnent !

Oh remercie les dons du ciel, Homme !

 

 

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Voir et revoir ces purs joyaux

du bien aimé Quatro Cento

dans les séraphiques chœurs

des anges tendres,

En notre  ciel intérieur

Nous élève au plus haut

à l'infini, nous fait étendre,

dans la sérénité, nourris,

sous le doux regard de Marie.

Éclatantes couleurs

qui parlent au cœur :

Ors célestes et glorieux,

au matériau précieux,

et bleus majestueux

célèbrent le règne des cieux.

Rouge, sang purifié

le cœur uni et sauvé

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administrateur théâtres

12272794488?profile=originalHymne au cinéma et au  compositeur de musique de film Georges Delerue, par l'Orchestre National de Lille, le mercredi 7 mars, 20h15 au Flagey Studio 4

Georges Delerue, compositeur français  né le 12 mars 1925, mort à Los Angeles le 20 mars 1992 a récolté un Oscar, trois Césars, fut le  musicien de François Truffaut, Jean-Luc Godard, Oliver Stone et bien d’autres et contribua par sa musique à  donner au cinéma ses lettres de noblesse. Un hommage lui est rendu  par  l’Orchestre National de Lille sous la direction  de l’extraordinaire Dirk Brossé. “Every day, music gives the strength to move that one stone in the river one millimetre forward.” La femme de Georges Delerue, Colette, est ce soir dans la salle.

 «  Né à Roubaix, musicien amateur, jeune apprenti dans une usine de limes, rien ne le prédestine à un avenir hors du commun… rien sauf une véritable « vocation » qui lui permettra finalement de collectionner les récompenses au Conservatoire de sa ville, au Conservatoire de Paris et même au Concours de Rome. Très vite repéré, Georges Delerue se fait un nom au théâtre, à la télévision puis dans le cinéma par le biais de court-métrages. À partir de là, il s’impose rapidement comme l’un des plus grands compositeurs de musiques de films, signant de véritables chefs d’œuvre pour François Truffaut, Philippe de Broca, Jean-Luc Godard, Alain Resnais, Jean Becker, Gérard Oury, Alain Corneau, John Huston, Oliver Stone ou Bernardo Bertolucci, entre autres. Il décroche trois Césars pour « Préparez vos mouchoirs», de Bertrand Blier et « L’Amour en fuite» puis « Le Dernier Métro» de François Truffaut ainsi qu’un Oscar pour « A Little Romance» de George Roy Hill.

 

Le programme :  

Le «Mouvement concertant pour orchestre » (1990) est son ultime composition. Une pièce ramassée qui dure 14 minutes. Au centre de la pièce, la clarinette, le hautbois le basson et la flûte semblent improviser des lignes mélodiques sur un « tapis de cordes ». Puis c’est le retour aux  cadences rapides et fortes. La puissance dramatique s’exprime dans les cuivres de la finale. On est tout yeux pour Dirk Brossé dont le langage corporel est on ne peut plus intense. Dans sa tunique noire, ses gestes gracieux semblent être une chorégraphie silencieuse qui donne naissance à la  musique. On hésite entre le maître-orfèvre du geste silencieux ou le danseur étoile qui, évoluant sur le petit mètre carré de son podium, fait s’enflammer cordes, bois, percussions et cuivres.  

Dirk Brossé, entre autre directeur musical du prestigieux festival international du film à Gand est aussi « master of ceremonies » lorsqu’il expose la trame du programme. Les Variations Libres pour un libre penseur musical (1975) est un hommage aux lettres contenues dans le nom de  Ludwig van Beethoven. On ne sait si c’est la musique ou le chef d’orchestre qui est imprégné de grâce de fermeté et de souplesse. Les sonorités sont très belles.  

Le Concerto de l’Adieu (Diên Biên Phu) pour violon nous entraîne dans des accords dramatiques qui précèdent le solo de violon très expressif. On écoute avec recueillement  HRACHYA AVANESYAN, musicien arménien vivant à Bruxelles qui depuis 2006 se perfectionne à la Chapelle musicale Reine Elisabeth avec Augustin Dumay. Dès les premières notes il arrache des larmes. Il est à la pointe de l’émotion, de la nostalgie, de la souffrance.

 Une Suite Epique d’après le ballet Les Trois Mousquetaires très descriptive présente dela musique brillante, des rythmes amples pour la pavane de la reine, la fierté et puissance dans la danse de d’Artagnan etu panache dans la finale. Hommages dans un hommage et mise en abîme musical, voici l’Hommage à François Truffaut, suite que George Delarue dirigeait de son piano. Puis son hommage à Oliver Stone ave Salvador - Siège à Santa Ana. La suite de Broca est  un hommage au cinéaste disparu, une création mondiale imaginée par Colette Delerue et Stéphane Lerouge en collaboration avec l’ONL.
De très grands compositeurs actuels ont aussi tenu à rendre hommage à George Delerue au moyen de courtes pièces originales, toujours orchestrées par le fascinant Dirk Brossé qui achève de nous émouvoir avec « la Nuit américaine » de Georges Delerue, Grand Choral. Grand Evening.

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La source , notre conscience...

Regarder l'autre comme s'il nous est cher

Apprendre à pardonner pour se pardonner.

 

Regarder les yeux de cet autre

partie de soi, partie d'un tout...

 

Notre conscience nous parle souvent

de ces moments où tout est sens...

 

Regarder l'autre c'est accepter ses défauts

se libérer du poids du passé et de ces larmes

trops souvent accumulées ........

 

Tout se transforme dans ce monde içi où là bas

Ressentis de déja vu ou ressentis simplement

celà fait partit de notre sixième sens...

 

Rien n'est fait au hasard, tout a son importance

le bon comme le mauvais , rien n'est oublié

dans la mémoire, la source de nos vies...

 

Revenir à l'essentiel avec patience et tolérance

croire encore et toujours que l'on est cette conscience.

 

Revenir avec un sourire , un sourire ouvert vers l'extérieur

si peu et tellement grand , pour celui en souffrance...

 

Là et içi , ou d'ailleurs la joie est la même

la tristesse aussi , ce qui fait de nous

des êtres sensibles aux ressources sans limites.

 

 

Je remercie du fond du coeur celui ou celle

qui dans l'ombre aide cet autre partit de nous

ces autres tombés dans l'oublie...

 

A vous anges de la terre continuez à briller

 A aider car vos soutients ne sont pas  vain.

 

 

 

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COUP DE FOUDRE!

Le rouge à lèvre un rien trop sombre

Que sur la bouche, elle s'est posé

Donnait à son regard une ombre...

Ce n'était pas prémédité!

 

Et tout à coup, une évidence...

Croiser des yeux beaucoup trop bleus!

Il y aura des conséquences

Elle le ressent et c'est tant mieux!

 

La jupe large et les froufrous

Qui de sa marche font une fête...

Donnent à sa vie un élan fou...

Qui va lui monter à la tête!

 

Et tout au bout, y a le destin...

Croiser un être et le vouloir!

On peut s'en faire tout un festin...

Un coup du ciel... c'est bien d'y croire!

J.G.

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Le jeu du yoyo

 

 

J’ai délaissé un formulaire,

Après maints essais restés vains,

Pour capter un mot sibyllin.

Je sors de mon calme ordinaire.

...

Place est donnée à la prudence!

Je ne manque pas de douter

De mon aisance à m’adapter

À de nouvelles exigences.

...

Je dois m’accorder une pause.

Lors, je me détends aussitôt.

J’oublie mon acharnement sot,

Penser à Luna, me repose.

...

Ses yeux bleus suivent posément

La fantaisie d’une ficelle

Qui monte et descend devant elle

Puis elle réagit lestement.

...

Je la provoque, mais par jeu.

J’admire son intelligence,

Sa grâce, son élégance.

Elle est patiente, non peu!

...

J’ai un avantage certain.

J’en profite bien mais je n’ose

En abuser et me propose

De la laisser gagner enfin.

..

Elle a le triomphe modeste.

Ne préserve pas son butin,

Le laisse à portée de ma main,

Me l’abandonne sans un geste.

...

J’aime à lui donner une chance;

Ce n’est que justice d’ailleurs.

Notre monde semble meilleur,

Est trompeuse cette croyance
.

8 mars 2012

 

 

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"ADOS" ou avec...Je me demandais

FAN DE ...
  Être passionné(e) par un groupe pop rock et KPOP pour être précis est un sacerdoce. C’est bien plus que d’être un fan, une groupie. Concevoir une vie virtuelle en marge de sa vie rangée est la condition sine qua non pour se construire une identité véritable. Dans la multitude des jeunes adulant des chanteurs et musiciens qui font la différences par leur talent, la plupart diluent cet amour démesuré au fil du temps au rang de souvenirs au contour de plus en plus vague. Entretenir ces rêves mélodieux, quelle que soit la tendance musicale, et les transformer en souvenirs indélébiles est ce qui devrait rapprocher ces jeunes d’une réalité meilleure. Le passage d’une adolescence tourmenter à la vie adulte avec une expérience inoubliable qui ne brise pas la capacité de réaliser des rêves et permet de contrer la lourdeur de quotidiens insupportables annoncés. Pour ce faire, il est indéniable que cela passe par l’expression écrite du ressenti. Plus un jeune sera capable de comprendre ce qu’il ressent à travers la musique, le cinéma, le sport ou la lecture plus il avancera vers la tranquillité d’esprit. Il ne s’agit pas de zen attitude mais de compréhension du tout insupportable qui est l’épée Damoclès des adolescents.
Exemple : Proposer à un(e) ado un partage d’univers.
Imagines que tu envisages de te rendre à un concert de CN BLUE. Notes toutes les sensations pré et post événement. Par exemple, le temps passé à imaginer le tout avant de te rendre sur place. Quand ta passion à commencer ? Pourquoi tel genre te parle plus ? A quel autre groupe peux-tu le comparer ? De quel genre musical fait-il partie ? Parle de l’ambiance, la météo. Comment vois-tu les gens pendant le trajet, le concert et après ? Tes chansons préférées le sont-elles car plus subtiles ou simplement une mélodie, des paroles parfaites ? Un mot sur la ville où tu te rends. Une impression sur le concert en lui-même. Puis l’après, le retour à la pseudo réalité, au quotidien plutôt. Comment conserver le souvenir le plus précis ? Le ressenti sur le chemin du retour. Tu auras ainsi quelque chose à partager et une explication précise de ce qui te passionne.
A travers cet exercice écrit, sans en attendre un prix littéraire, on reste dans le domaine du plaisir, le fait que le jeune cadre son attention et le partage lui donne une existence constructive qui l’extrait du virtuel massif et étouffant. Une démarche qui permet le rapprochement entre deux univers qui s’entrechoquent : adulte-adolescents. La tension naît de la différence, de la méconnaissance de l’autre. Les parents comprennent et ne parle plus de « pisseuse », de « pisseur », de Geek, de champion(ne) du monde de fermeture de paupières. Ces mêmes parents ne seraient plus tentés de crier à l’envahissante technologie. Ils pourront se targuer, si ils y tiennent, de dire qu’ils ont contribué au bien être du moment de leur progéniture et d’évoluer avec.

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administrateur théâtres

Au théâtre Royal du Parc : Mademoiselle Julie de August Strindberg/ Mise en scène : Jasmina Douieb

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Julie: une enfant gâtée qui séduit le cocher ? Pas vraiment. Une  princesse tout de même, qui va s’enflammer au contact d’un jardinier de la Saint-Jean. Belle histoire comme celle de l’amant de Lady Chatterley ? Pas vraiment. La belle vit une histoire qui la pousse au désespoir. Malgré la victoire de l’amour sur les conventions sociales, du corps sur l’esprit, du primitif sur la pensée trop réfléchie, l’explosion des conventions et  la  quête d’amour se font ...à coups de foudre qui tue.

Le huis clos est représenté par une énorme boîte qui s’ouvre lentement. On pense à un coffret de papier à lettres fleuri et  romantique, mais là  on est dans la cuisine du château avec une Julie en tenue  de cavalière, séductrice, revendicatrice. Elle ne sait rien sur le sexe auquel elle appartient. Sa mère vengeresse, l’a empêché de devenir « femme », au nom de l’égalité entre les sexes, au nom d’une guerre implacable contre son mari,  menée à coups d’incendies. Les joutes cruelles entre les futurs amants  se déroulent dans la cuisine sous les yeux effarés de Christine la gardienne du château,  la fiancée du compère soudain  piqué d’amour pour la dame des lieux. « Je te hais autant que je t’aime. »

Fabrice Rodriguez (Jean), poignant  dans  l'Hamelin deJuan Mayorga (mise en scène Christophe Sermet) au théâtre du Rideau l’année dernière, joue avec raffinement et élégance le domestique madré. Il fustige les nantis : « Quand les maîtres se mélangent avec le commun, ils deviennent communs ». Julie : « Ce soir, laissons tomber le rang ! » Jean : « Ne descendez pas mademoiselle, tout le monde pensera que vous tombez ! » Julie : « Comme vous êtes fier !» Jean : « Parfois oui, parfois non !»   Julie : « Avez-vous jamais aimé ? « Cela doit être un malheur infini que d’être pauvre !» Il lui raconte comment tout jeune domestique, il était tombé amoureux d’une princesse de onze ans qui s’appelait Julie. Il se rendait à l’église, juste pour l'entrevoir. « C’était pour moi le signe de l’impossibilité  de  sortir du cercle où j’étais. » Après les aveux, Julie s’offre au serviteur qui rêve de s'élever et  devenir comte à son tour. L'argent peut tout acheter.

Mais le poids des conventions rattrape  bientôt la pauvrette, écrasée par la terrifiante image   de son  père qui va revenir de voyage. Elle ne peut non plus  se résoudre à suivre Jean ( Julien Sorel ?) en Italie pour recommencer une vie nouvelle et ouvrir un hôtel. « Je veux partir et je veux rester ». Le serin dans sa cage de voyage est mort au point du jour.  Je ne vous dirai pas comment. « Le soleil se lève et le troll crève ! » constate Jean.

Une atmosphère grinçante, étouffante. Anouchka Vingtier (Julie) , la mal-aimée,  tape du pied,  vitupère, s’emporte, crie. Une authetique enfant gâtée, dans tous les sens du terme. Les scènes avec la délicieuse Christine (Catherine Grosjean), la cuisinière font du bien. Il y a ce bord de scène inoubliable où elle s’adresse à sa chatte, une chatte  imaginaire  qui a encore fauté, elle est prête à mettre bas sans doute.  Après tout, c'est la Saint-Jean pour hommes et bêtes. Il est bon parfois d’être pieds sur terre.

La mise en scène est très belle.

 

 

http://www.theatreduparc.be/

Du 1er au 31 mars 2012

Avec : Anouchka Vingtier, Fabrice Rodriguez, Catherine Grosjean

 et à l’accordéon : Liborio Amico, musique de Pascal Charpentier

 

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Une splendide étoile d'or,

trop beau décors !

Distinction magnifique !

Quelle incroyable grande surprise

vous me donnez !

J’en suis restée toute médusée.

Cet inattendu signe honorifique 

un bien joli vertige provoque

et me voit toute époustouflée

et ravie sous le choc.

Votre étoile d'or m'offre

 un éblouissement de plaisir.

Elle illumine de clarté

 le ciel de mon avenir.

Elle soutient avec force et fidélité

ma petite édition toute jeune née.

Si grandement vous m'honorez,

soyez en profondément remercié !

 

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administrateur théâtres

 If Mozart and Monk were brothers, histoire de musiques

 

Le  récital de piano organisé par le Rotary  Club Bruxelles –Vésale a été un triomphe. L’histoire d’amour de la musique déclinée par deux virtuoses (28 et 35 ans) très complémentaires, Liebrecht Vanbeckevoort et Jef Neve nous a été contée en huit perles hier soir au Conservatoire de Bruxelles. 12272793497?profile=original

M&M (Mozart  & Monk), Sonny and Cher, Body and Soul, Sense and Sensibility, Majeur-Mineur, Classique-Moderne, tout y était. Ils se font face, chacun derrière son  « grand » piano.  L’histoire de la musique se déroule sous leurs doigts dans un dialogue fourmillant de sourires de connivences et de bonheur de mimer l’improvisation. Le fil rouge du programme est en effet la fantaisie, l’impromptu, le tombé du ciel. Car Jef Neve,  en créateur d’atmosphère après la belle fantaisie en do mineur KV 475 de Mozart jouée avec retenue et minutie par Liebrecht Vanbeckevoort - Call me Liebrecht - fourrage dans les entrailles de son instrument, le confondant avec une harpe de l’univers et joue ensuite un tapis de vibrations:  « Lush Life» de Stryhorn, les yeux vissés au ciel. Il donne l’impression d’avoir réveillé  un millier d’instruments mystérieux qui tremblent et murmurent. Le public est charmé et saisi.

Imperceptiblement le duo des artistes s’engage en plein Schubert, dans l’Impromptu Nr. 90.  « Musicale loopjes » et arpèges tissent une musique dans le droit fil. La trame, c’est le plaisir. Et voici le fameux  « Body and Soul » de Monk, pour deux pianos. Jef Neve joue en se soulevant de son tabouret et nous livre une chevauchée débordante de ressenti. C’est au tour de Liebrecht de faire exploser sa spontanéité dans la Tarentelle de Franz Liszt, extrait de Venise et Naples, Nr. 3, Années de pèlerinage, 2ème année, Italie.  Très belle sonorité de l’instrument, frappe de passion et précision, nuances délectables, douceur et tendresse des registres, carillons de notes, jaillissement joyeux d’orchestre de verre et fulgurance de notes graves. Liebrecht dit de Litszt  (L & L) qu’il est le plus grand pianiste de l’histoire, qui a tout fait pour aller au-delà des limites du possible. L & L partagent le plaisir de jouer et de célébrer la créativité. Et le public d’applaudir, frénétiquement.12272793889?profile=original

La sixième perle du jour est une composition Da Capo « depuis le début », abrégé en D.C.  de Jef Neve. Rappelons au passage que c’est lui qui est à l’origine de la bande son du film « The Artist » dix fois oscarisé. « Endless DC » évoque le thème lancinant d’une vis sans fin qui aboutit en crescendo dans un champ paisible fait de lumière, puis le rythme reprend subrepticement dans une sorte d’envoûtement. Sonnailles lugubres en fortissimo, un battement de cœur après la course et un inexorable coup de ciseau pour finir.

 La septième perle se joue en duo et en échos qui déroutent nos yeux. Quatre notes descendantes  et répétitives jouent le suspense avant l’assaut du rythme de la   «Rhapsodie espagnole» de Maurice Ravel. Suite de rythmes en forme de point d’interrogation, sabayons croisés, festival de notes pointées, turbulences de tissus ornés de volants : un menu de fête. L’accord des deux musiciens ressemble à un vol de colibris qui se partagent une fleur avec passion. Ces quatre mouvements de la rhapsodie témoignent  d’une maîtrise et d’une vivacité extraordinaires. La « Rhapsodie in Blue » de George Gerswin qui plane sans fin au dessus de l’Atlantique, réunissant deux continents séparés,  sera ponctué de rires de mouette rieuse (Jef Neve) et de gloussements de plaisir dans le public, menant tout droit à l’ovation générale. Standing ovation.

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On a oublié de dire que Liebrecht était le 6e lauréat du concours Reine Elisabeth 2007. On se souvient de son éblouissante interprétation en finale du Concerto pour piano n°3 en ut majeur, op.26 de Serge PROKOFIEV.

 

 

 

 

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